Forum Energaïa : signature d'un protocole d'intention entre la Métropole et Enerplan pour le solaire thermique

Jeudi 14 décembre 2023, lors du forum des Energies renouvelables EnerGaïa, Isabelle TOUZARD et Richard LOYEN, Délégué Général d'Enerplan, syndicat représentatif de la filière solaire en France, ont signé un protocole d'intention pour développer le volet Solaire thermique du Plan Montpellier Solaire 2050.

« La signature de ce protocole d’intention avec Enerplan traduit la volonté de la Métropole de Montpellier de déployer sur son territoire toutes les sources d’énergies solaires dont fait partie le solaire thermique.

Pour répondre aux objectifs ambitieux de notre Plan climat, notamment celui d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, nous devons diviser par deux nos consommations d’énergie et multiplier notre production d’énergie renouvelable par six.

Le photovoltaïque mais aussi le solaire thermique, qui permet de produire de l'eau chaude sanitaire et du chauffage, permettront d’atteindre en grande partie ces objectifs en complément du développement des réseaux de chaleur et de froid.»

Isabelle Touzard

La Métropole de Montpellier s’est fixé comme objectif majeur d’atteindre la neutralité carbone en 2050. Dans cette optique, elle a lancé un Plan Climat Air Energie Territorial solidaire (PCAETs) permettant de définir les objectifs stratégiques et opérationnels afin d’atténuer le changement climatique et de s’y adapter, en réduisant fortement les émissions de gaz à effet de serre du territoire.

La Métropole a par ailleurs adopté son Plan Montpellier Solaire 2050 en juillet 2023, feuille de route photovoltaïque et déclinaison opérationnelle de son PCAETs. Enerplan, syndicat représentatif de la filière solaire en France (chaleur et électricité), souhaite contribuer, aux côtés de la Métropole, à l’atteinte des objectifs du Plan Montpellier Solaire 2050 pour le photovoltaïque et coconstruire un volet solaire thermique, afin que la stratégie métropolitaine promeuve toutes les formes d’énergie solaire (électricité & chaleur).

Le plan actuel affiche des objectifs ambitieux pour le solaire photovoltaïque (atteindre 219 GWh/an en 2030 et 1125 GWh/an en 2050), il convient désormais de préciser la trajectoire pour le solaire thermique. Au niveau national, l’objectif est d’atteindre 6 TWh de production solaire thermique à l’horizon 2030. Par ce protocole, il est proposé de travailler à la déclinaison de l’ambition nationale et régionale pour le solaire thermique, au niveau du territoire métropolitain.

Au-delà des objectifs, la collaboration entre Enerplan et la Métropole devra aboutir à la définition d’un volet dédié d’actions au sein du Plan Montpellier Solaire 2050. Cela passera par une extension du cadastre solaire au potentiel solaire thermique des toitures, ainsi que par des actions opérationnelles et concrètes, en s'appuyant sur les membres d’Enerplan, sur tous les professionnels du secteur (bureaux d’études, installateurs, mainteneurs), ainsi que sur les organisations et institutions partenaires. L’objectif partagé par la Métropole de Montpellier et Enerplan est de faire aboutir le volet solaire thermique du Plan Montpellier Solaire 2050, d’ici la fin du premier semestre 2024.

L'enjeu du Solaire photovoltaïque

La Métropole de Montpellier propose gratuitement en ligne un cadastre solaire pour permettre aux habitants d’identifier le potentiel solaire de la toiture de leur habitation ou bâtiment et ainsi étudier la possibilité de produire de l’électricité avec la pose notamment de panneaux solaires photovoltaïques. L'objectif de la Métropole de Montpellier est de multiplier par 2 la part d’énergie renouvelable locale dans la consommation d'ici 2026 et d’atteindre 44% de cette part à l’horizon 2050. Ces objectifs répondent aux engagements du Plan Climat Air Énergie Territorial solidaire.

Un plan climat ambitieux

Pour atteindre les objectifs du Plan Climat Air Energie Territorial solidaire (PCAETs) et répondre aux exigences législatives, la Métropole de Montpellier passe à l’action :

  • Le Plan Montpellier Solaire 2050 : une feuille de route photovoltaïque pour mettre en action les objectifs du PCAETs.
  • Energies renouvelables et urbanisme : la transition énergétique a été prise en compte dans l’élaboration du PLUi (Plan Local d'Urbanisme intercommunal) métropolitain.
  • Zones d’accélération des EnR : la Métropole de Montpellier accompagne les communes dans l’élaboration de leurs zones.

Achat d’un véhicule : comment fonctionne le bonus écologique ?

 

Afin de favoriser l'acquisition de véhicules propres, une aide dite « bonus écologique » accompagne l'acquisition de véhicules zéro émission. Comment pouvez-vous en bénéficier ? On fait le point.

 

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Qu'est-ce que le bonus écologique ?

Le « bonus écologique » est une aide à l’achat, qui favorise les véhicules neufs ou d’occasion avec une empreinte carbone peu élevée. Cette aide est conditionnée à de nombreux critères, dont le score écologique du véhicule et les revenus fiscaux des demandeurs.

Qui peut bénéficier du bonus écologique ?

Pour demander le bonus écologique, vous devez respecter les conditions suivantes :

  • être une personne physique majeure justifiant d'un domicile en France ou une personne morale justifiant d'un établissement en France ou une administration de l'État,
  • acheter ou louer, dans le cadre d'un contrat d'une durée supérieure ou égale à deux ans, un véhicule automobile terrestre à moteur.

Quelles sont les évolutions du bonus écologique en 2023 ?

Depuis le 1er janvier 2023, le bonus écologique pour l'acquisition d'un véhicule neuf est réservé :

  • aux voitures particulières électriques dont le coût d'acquisition est inférieur à 47 000 euros et la masse inférieure à 2,4 tonnes,
  • aux camionnettes électriques,
  • aux deux ou trois roues et quadricycles à moteur électrique,

Le montant d'aide peut s'élever jusqu'à 5 000 euros pour l'acquisition d'une voiture, et 6 000 euros pour une camionnette. Ces montants d'aide sont majorés de 2 000 euros pour les ménages dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 14 089 euros, soit une aide maximale de 7 000 euros pour l'acquisition d'une voiture, et 8 000 euros pour une camionnette.

Depuis le 10 octobre 2023, les véhicules doivent également répondreà un score environnemental minimal. Ce score, ainsi que sa méthode de calcul, sont définis par voie réglementaire (voir l'encadré en haut de l'article).

 

Quelles sont les conditions pour bénéficier du bonus écologique pour un achat ou une location en 2023 ?

  1. Du 1er janvier 2023 au 9 octobre 2023 :
  • Le bonus écologique s'applique aux voitures particulières fonctionnant exclusivement à l'électricité, l'hydrogène ou une combinaison des deux, et ayant une masse inférieure à 2,4 tonnes. Il s'applique également aux véhicules de catégorie M2 bénéficiant d'une dérogation de poids, et ayant un poids total autorisé en charge inférieur ou égal à 3,5 tonnes.
  • Le coût d'acquisition de la voiture doit être inférieur à 47 000 euros.
  • Sont aussi éligibles au bonus les camionnettes et les véhicules appartenant à la catégorie N2 bénéficiant de la dérogation de poids prévue au IV de l'article R. 312-4 du code de la route et d'un poids total autorisé en charge inférieur ou égal à 3,5 tonnes, fonctionnant exclusivement à l'électricité, l'hydrogène ou une combinaison des deux.
  • Le véhicule ne doit pas avoir fait l'objet précédemment d'une première immatriculation en France ou à l'étranger et doit être immatriculé en France dans une série définitive.
  • Il ne doit pas être cédé par l'acquéreur ou le titulaire d'un contrat de location dans l'année suivant sa première immatriculation ni avant d'avoir parcouru au moins 6 000 kilomètres.
  • Sont également éligibles les véhicules à moteur à deux ou trois roues électriques, les quadricycles à moteur électriques, les cycles, et les remorques électriques pour cycles, qui n’utilisent pas de batterie au plomb.

2.  Du 10 octobre 2023 au 15 décembre 2023 :

Un nouveau critère sera appliqué à partir de cette date aux voitures neuves électriques. Pour être éligible à cette aide le véhicule doit également répondre à un score environnemental minimal et faire partie d'une liste définie. Ce score prend en compte tout l’impact environnemental d’un véhicule depuis sa fabrication jusqu’à son utilisation sur la route.

 

3. À partir du 15 décembre 2023 :

Seuls les véhicules mentionnés dans la liste définie par l'Agence de la transition écologique (Ademe) sur la base du score environnemental (voir le paragraphe précédent) sont éligibles au bonus écologique.

 

Quel est le montant du bonus écologique ?

  • Pour l'acquisition de véhicules de type voiture particulière, le montant de l'aide est fixé à 27 % du coût d'acquisition toutes taxes comprises, augmenté le cas échéant du coût de la batterie si celle-ci est prise en location. Le bonus est plafonné à 5 000euros pour les particuliers et 3 000euros pour les personnes morales.
  • Pour l'acquisition de véhicules de type camionnette, le montant de l'aide prévue est fixé à 40 % du coût d'acquisition toutes taxes comprises, augmenté le cas échéant du coût de la batterie si celle-ci est prise en location, dans la limite de 6 000euros si le véhicule est acheté ou loué par une personne physique, 4 000euros si le véhicule est acheté ou loué par une personne morale.
  • Pour les véhicules à moteur à deux ou trois roues et quadricycles à moteur neufs qui n'utilisent pas de batterie au plomb et dont la puissance maximale nette du moteur est supérieure ou égale à deux kilowatts ou à trois kilowatts en application de la directive 2002/24/ CE du Parlement européen, l'aide est de 900 euros.
  • Pour les véhicules d’occasion fonctionnant à l’électricité et/ou l’hydrogène, l’aide est fixée à 1 000 euros.

Le montant du bonus écologique pour l’acquisition d’une voiture particulière ou d’une camionnette neuve est majoré de 2 000euros lorsque le véhicule est acheté ou loué par une personne physique dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 14 089 euros (et atteint alors jusqu’à 7 000 euros pour une voiture particulière, et 8 000 euros pour une camionnette).

Depuis le 1er janvier 2023, une personne physique ne peut bénéficier d’un bonus par catégorie de véhicule qu'une fois tous les trois ans.

 

Quelles sont les démarches à effectuer pour bénéficier du bonus écologique ?

Deux possibilités s'offrent à vous pour bénéficier du bonus écologique :

La demande d'aide doit être formulée au plus tard dans les six mois suivant la date de facturation du véhicule.

Dans le cas d'une location, la demande d'aide doit être formulée au plus tard dans les six mois suivant la date de versement du premier loyer.

  • Dans le cas d'une avance du bonus par le concessionnaire

Le concessionnaire se charge de l'avance du bonus en le retirant du prix de vente du véhicule (TTC). Le montant du bonus doit alors être identifié sur la facture par une ligne spécifique. Le concessionnaire, conventionné avec l'ASP afin de pouvoir procéder à cette avance, se fait ensuite rembourser par cette dernière.

  • Dans le cas où votre concessionnaire ne pratique pas l'avance bonus

Vous devez en faire vous-même la demande auprès de l'ASP. Votre demande peut être faite directement en ligne.

Le risque de grippe aviaire passe à "élevé" en France après la détection de "plusieurs foyers"

 

L'arrêté, qui entre en vigueur immédiatement, prévoit notamment le confinement de volailles. Le gouvernement a rendu obligatoire la vaccination contre la grippe aviaire dans les élevages de plus de 250 canards. 

Selon France Info : Poulets, Des Oiseaux, La Volaille

Le niveau de risque lié à la grippe aviaire a été relevé de "modéré" à "élevé" en France, le niveau le plus élevé, après la détection de "plusieurs foyers" selon un texte publié au Journal officiel lundi 4 décembre.

L'arrêté, qui entre en vigueur immédiatement, prévoit notamment le confinement de volailles. Cette décision a été prise "considérant la confirmation de plusieurs foyers en élevage" et "la dynamique de l'infection dans les couloirs de migration et la possibilité de diffusion du virus par ces oiseaux migrateurs", précise le texte.

Le risque avait été abaissé à "négligeable" en juillet et relevé fin novembre à "modéré" après la détection d'un foyer de grippe aviaire dans un élevage de dindes dans le Morbihan, le premier cas de l'automne 2023 en France. Avant cela, la France était restée en niveau de risque "élevé" entre novembre 2022 et avril 2023.

Des millions de volailles euthanasiées

La grippe aviaire, qui sévit en Europe, en Asie et en Afrique, a conduit à l'euthanasie de dizaines de millions de volailles ces dernières années en France. Selon le dernier bulletin hebdomadaire (du 28 novembre) de la plateforme française d'épidémiosurveillance en santé animale, 77 foyers de grippe aviaire chez des volailles ont été détectés en Europe depuis le 1er août, principalement en Hongrie et au Royaume-Uni, contre 48 la semaine précédente. Au total, 27 pays ont détecté sur leur territoire l'influenza aviaire, selon cette même source...

Aller plus loin : https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/grippe-aviaire/le-risque-de-grippe-aviaire-passe-a-eleve-en-france-apres-la-detection-de-plusieurs-foyers_6224358.html

Les gestes simples pour consommer plus responsable

 

Protection Environnementale

 

 

En consommant de manière responsable, vous pouvez agir au quotidien pour préserver l'environnement. Quels réflexes adopter ? Quels logos privilégier ? Comment offrir une seconde vie à vos produits ? Retrouvez toutes les astuces pour consommer utile.

Les gestes écologiques au moment de l'achat des produits

Quels produits privilégier ?

Choisissez des produits durables, robustes et réparables quandil s'agit de matériel informatique ou d'appareils électroménagers. Renseignez-vous sur la disponibilité des pièces détachées, grâce à l’indice de réparabilité. Par ailleurs, identifiez des produits adaptés à vos besoins. Un ordinateur très puissant, par exemple, n’est pas forcément nécessaire pour un usage courant, et vous risquez de payer pour une sur-performance inutile.

Dans tous les cas, soyez attentifs aux garanties disponibles. En plus de la garantie légale obligatoire, les constructeurs proposent parfois un délai supplémentaire de réparation.

Privilégiez les appareils économes, à faible consommation d'énergie ou d'eau. Les étiquettes énergie, qui précisent la consommation des appareils électroménagers, sont obligatoires pour de nombreux équipements (lave-linge, fours électriques ou au gaz, réfrigérateurs, téléviseurs, etc.) et peuvent vous aider à choisir de manière éclairée vos produits.

Les produits à base de matières renouvelables, ou, à défaut, à base de matières recyclées ou recyclables, s'avèrent des choix pertinents pour préserver l'environnement. Vous pouvez aussi opter pour des produits rechargeables (piles, stylos, cartouches d'imprimante, distributeurs de savon...).

Au rayon alimentation, préférez les fruits et légumes de saison, moins chers, plus goûteux et dont la production est moins énergivore. Pensez également aux produits locaux et aux circuits courts (ventes directes, producteurs locaux, AMAP (associations pour le maintien d'une agriculture paysanne) et aux paniers anti-gaspillage mis en place par certains commerçants.

Afin de trouver facilement des produits agricoles en vente directe autour de vous, le ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire a développé la plateforme Frais et local qui vise à favoriser les produits locaux et à aider les agriculteurs à vivre de leur métier.

 

Enfin, vous pouvez accéder à l'annuaire des plateformes de l'économie sociale et solidaire afin de faire des achats directement récupérables auprès des producteurs et choisir ainsi des produits issus du circuit court.

Quelques logos pour une consommation plus engagée

Il existe de nombreux logos qui peuvent guider vos achats pour une consommation prenant mieux en considération l'impact environnemental des produits achetés. Ces logos sont basés sur de cahiers de charges précis et parfois élaborés par des institutions publiques. En voici quelques uns :

Pour les produits alimentaires
AB Agriculture biologique
Agriculture biologique AB
(logo public - France)
Agriculture biologique
Agriculture biologique
(logo public - Europe)
Issus d'une exploitation à haute valeur environnementale
Issus d'une exploitation à haute valeur environnementale (HVE)
(logo public)
Bio équitable
Bio équitable
(logo privé)
Fairtrade Max Havelaar
Fairtrade Max Havelaar
(logo privé)
Pour les produits non alimentaires
Ecolabel européen
Ecolabel européen
(logo public)
Ecolabel nordique
Ecolabel nordique
(logo public)
Energy Star
Energy Star
(logo public)
PEFC
PEFC
(logo privé)

 

Quels transports utiliser pour faire vos courses ?

En fonction de votre situation, optimisez vos déplacements : si vous utilisez votre voiture, l’idéal est de faire des grandes courses en une seule fois. Si cela est possible, vous pouvez aussi utiliser les transports en commun, le vélo ou encore vous rendre à pied dans les commerces de proximité.

Enfin, lors d'une commande à distance, vous pouvez aussi renoncer aux envois express et privilégier les délais de livraison un peu plus longs permettant aux distributeurs d'optimiser la logistique et le remplissage de leurs camions.

Les gestes écologiques au moment de l'utilisation des produits

Une fois à la maison, il est encore possible d'agir pour l'environnement.

En premier lieu en évitant le gaspillage. Selon les chiffres 2020 de l'Agence de la transition écologique (Ademe) , chaque année en France, près de 10 millions de tonnes de nourriture consommable sont gaspillées, soit l’équivalent de 150 kg par habitant. Dans les ordures ménagères et assimilées, on trouve l’équivalent de 20 kg par habitant de déchets alimentaires, dont 7 kg de produits alimentaires encore emballés.

Pensez à bien organiser votre réfrigérateur en plaçant à l'avant les aliments à consommer en premier. Indiquez les dates d'ouverture des produits sur les emballages. Rangez la nourriture dans des placards secs et ventilés.

Au niveau des dates de conservation, seule la date limite de consommation (DLC) concerne les denrées périssables. Elle est indiquée par la mention « À consommer jusqu'au...». Au-delà, les aliments peuvent présenter un risque pour la santé.

Pour les conserves, l'épicerie ou encore les surgelés, la mention « À consommer de préférence avant... » signale une date de durabilité minimale (DDM). Ces denrées peuvent être consommées après la DDM, si elles n'ont pas été ouvertes et qu'elles ne sont pas altérées.

Hors alimentation, prolongez la durée de vie de vos produits, en respectant bien leurs conditions d'utilisation, en les entretenant régulièrement et en les faisant réparer en cas de panne.

Les gestes écologiques après l'utilisation des produits

L'objectif est de générer le moins de déchets possible et penser au tri. Après utilisation, la question de la valorisation des produits est importante. S'agissant des denrées alimentaires, vous pouvez faire attention à bien vider les contenants, comme les pots ou les boîtes en les triant correctement selon les mentions indiquées sur l'emballage. Les déchets organiques (épluchures, coquilles d'œufs, pain...), entièrement biodégradables, peuvent servir de compost.

Pour le reste, essayez de réutiliser ou donner une seconde vie à vos produits en bon état. Vous pouvez les offrir, les échanger ou les vendre. Certaines applications mobiles vous permettent de donner facilement les objets que vous n'utilisez plus, à des particuliers ou des associations.

Enfin, pour ceux qui doivent vraiment être jetés, respectez les consignes de tri. Certains matériaux peuvent être recyclés : verre, métaux, plastique, papier... D'autres peuvent être incinérés et produire de l'énergie.

Météo : après le froid, une semaine plus douce et pluvieuse

 

Selon Météo France 

Les températures remontent sous l’influence d’une dépression qui apporte aussi des pluies sur le pays depuis hier.

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Pluies : une succession de passages perturbés cette semaine

Le pays est sous l’influence d’une dépression qui glisse lentement le long de la Manche, et se dirige vers les Hauts-de-France. Une perturbation pluvieuse s’enroule autour de cette dépression et balaie le pays depuis hier. Cette perturbation chasse l’air froid qui s’étendait sur le pays.
Les limites pluies-neige tendent à remonter vers 1100/1200 m sur le relief, alors qu’il a neigé, à très basses altitudes, voire en plaine, jusqu’à la mi-journée entre les Ardennes et l’Alsace. Par isothermie, il peut neiger d’ailleurs neiger dès 600/700 m sur les Alpes du sud.
Mardi. Demain, la dépression sera centrée sur les pays du Bénélux, maintenant des pluies et des averses, entre la Normandie, les Hauts-de-France, le quart nord-est et les Alpes du nord. La limite pluie-neige se situera entre 500 et 700 m.
Sur le reste du pays, une accalmie va se mettre en place, avec un soleil généreux sur le pourtour méditerranéen.
Mercredi. Cette accalmie va se généraliser. Quelques précipitations résiduelles, pourront s’attarder entre la Lorraine, l’Alsace et la Franche-Comté, mais le temps sera sec ailleurs. Les régions méditerranéennes auront une journée largement ensoleillée. Sur la façade ouest, le ciel va progressivement se voiler à l’approche d’une nouvelle perturbation. Les pluies l’aborderont déjà en cours d’après-midi.
Jeudi et vendredi. Cette nouvelle perturbation pluvieuse va d’abord arroser les régions de l’ouest jeudi, avec de se décaler vers l’est vendredi, apportant des cumuls parfois abondant entre la Corse et la Provence et les Alpes. Les régions du sud-ouest auront de fréquentes averses. Au nord de la Loire jusqu’au bassin parisien et aux Hauts-de-France, les éclaircies seront plus larges, mais des averses glisseront près des côtes de l’Atlantique et de la Manche.
Samedi et dimanche. La fin de semaine verra aussi une perturbation traverser le pays. Samedi, les pluies toucheront essentiellement la moitié ouest. Les nuages déborderont progressivement sur l’est du pays hormis sur les régions de la Méditerranée qui bénéficieront d’un soleil généreux, sous l’effet du mistral et de la tramontane.
Dimanche, la perturbation pluvieuse devrait onduler entre le nord de la Nouvelle Aquitaine, les pays de la Loire et un large quart nord-est. Des averses circuleront sur le nord-ouest, alors que le temps sera plus clément entre les Landes et les Pyrénées, et le Languedoc, jusqu’aux Alpes du sud, à la Côte d’Azur et la Corse, avec de belles éclaircies.

Bon vol Quolibet !

 

Avec la LPO Occitanie

Illustration

Vautour, Vautour Fauve, Oiseau

Un peu de contexte sur les Vautours fauves

Il y a moins d’un siècle, les vautours fauves ont frôlé l’extermination en France.

Dans les années 60, une bande de passionnés commence à réfléchir à leur possible retour. Un projet de réintroduction se monte à la fin des années 70 et en décembre 1981, douze premiers adultes sont libérés. Des couples qui s’étaient formés en volière se reforment et dès le printemps suivant, un premier jeune prend son envol.

En tout : une soixantaine de vautours sont relâché jusqu’en 1986. Ces premiers oiseaux sont les fondateurs de l’actuelle colonie qui s’étend dans le massif central, d’abord cantonnés aux gorges de la Jonte, ils ont ensuite colonisé le Tarn, la Dourbie et cette année, les gorges de l’Ardèche. La colonie des grands Causses est actuellement la colonie de vautours la mieux suivie au monde. Chaque année, un recensement exhaustif des couples et des nids est réalisé, par les agents de la LPO Grands Causses et du Parc National des Cévennes. Quelques dizaines de poussins sont bagués, permettant de les individualiser et de les suivre tout au long de leur vie.

Les suivis GPS

Les technologies à la disposition des biologistes ayant évoluées au fil des ans, plusieurs vautours sont désormais équipés de balises GPS. Ces balises permettent d’étudier leurs déplacements avec précision.

Moins joyeux, mais néanmoins utile, ces balises permettent aussi de retrouver les cadavres des oiseaux afin de surveiller si leur mort est naturelle, accidentelle (collision avec une ligne électrique) ou intentionnelle (tir, empoisonnement).

Il y a quelques semaines nous avons ainsi retrouvé un vieux Vautour fauve près de la commune d’Avène : Quolibet.

Descendant direct de deux fondateurs de la colonie des Causses, il a été bagué en 1992.

En 2018, il avait été capturé avec une vingtaine de ses congénères et équipé d’une balise GPS, nous permettant de visualiser ses déplacements ces 5 dernières années.

Le parcours de Quolibet

Contrairement à certains de ses congénères, pouvant effectuer régulièrement des aller-retours dans les Alpes ou les Pyrénées, Quolibet était plutôt casanier, concentrant la grande majorité de ses déplacements sur les causses Noir et le Larzac. On note tout de même de nombreuses excursions en périphérie, notamment vers les monts d’Orb.

Ces derniers mois, il avait pris l’habitude de s’alimenter sur des placettes d’équarrissage dans le secteur.

Ces placettes gérées directement par des éleveurs, partenaires de la LPO, permettent de déposer les individus décédés de leurs troupeaux sans dépendre de l’équarrissage industriel. Les grands ongulés sauvages d’Europe ayant été remplacé par des animaux d’élevage, cela permet aussi de rendre cette ressource disponible pour la faune sauvage. Un partenariat gagnant-gagnant qui ravit autant les vautours que les éleveurs participant au projet.

Quolibet aura passé 31 ans à sillonner le ciel de notre région, nettoyant les cadavres d’animaux domestiques et sauvages, merci à lui !

Chaudière, poêle, chauffe-eau… : attention aux intoxications au monoxyde de carbone !

 
Incolore, inodore et non irritant, le monoxyde de carbone (CO) est un gaz toxique imperceptible. Il est à l’origine de nombreuses intoxications en période hivernale.
Conseil du jour : faites vérifier et entretenir les installations de chauffage et de production d’eau chaude, ainsi que les conduits de fumée (ramonage mécanique) par un professionnel qualifié.
 

Les dangers du Monoxyde de carbone (CO)

 

Inodore et incolore, le monoxyde de carbone peut être à l’origine d’intoxications mortelles. Avec la baisse des températures et dans un contexte de crise de l’énergie, l’Agence Régionale de Santé Occitanie rappelle les bons réflexes à adopter pour prévenir ces intoxications, première cause de mortalité par toxique en France.

Chaque année, environ 1 300 épisodes d’intoxications au CO survenus par accident et impliquant près de 3 000 personnes sont déclarés aux autorités sanitaires.  Incolore, inodore et très toxique, le CO est un gaz asphyxiant particulièrement dangereux car très difficile à détecter. Des gestes simples contribuent pourtant à réduire les risques. Une attention particulière doit être portée sur le bon usage des chauffages mobiles d’appoint à combustible et le non recours à des moyens de chauffage de fortune, qui sont particulièrement à risque.

Les bons réflexes pour prévenir ces intoxications

  • Avant l’hiver, faites systématiquement vérifier et entretenir les installations de chauffage et de production d’eau chaude, ainsi que les conduits de fumée (ramonage mécanique) par un professionnel qualifié dans votre résidence principale et secondaire le cas échéant ((Cet entretien est à la charge du locataire)
  • Aérez au moins 10 minutes par jour votre logement, même s’il fait froid ;
  • Maintenez vos systèmes de ventilation en bon état de fonctionnement et n’obstruez jamais les entrées et sorties d’air ;
  • Respectez systématiquement les consignes d’utilisation des appareils à combustion indiquées par le fabricant : n’employer que le combustible préconisé, ne jamais faire fonctionner les chauffages d’appoint en continu
  • Placez impérativement les groupes électrogènes à l’extérieur des bâtiments ; ne jamais utilisez pour se chauffer des appareils non destinés à cet usage : cuisinière, brasero, barbecue,..

En collectivité, il convient d’être particulièrement attentif : les intoxications liées à l’utilisation de chauffages à gaz sont fréquentes.

Que faire si on soupçonne une intoxication au monoxyde de carbone ?

Si vous vous situez dans un local avec un appareil fonctionnant avec une énergie combustible et que vous avez des maux de tête, des nausées, des vomissements, c’est peut-être une intoxication au monoxyde de carbone. Par ailleurs, si votre logement est équipé d’un détecteur de CO, l’alarme se déclenche pour vous avertir de la présence dans l’atmosphère de votre logement de CO à un taux assez élevé. Dans ces 2 cas :

  • Aérez immédiatement les locaux en ouvrant portes et fenêtres.
  • Arrêtez si possible les appareils à combustion.
  • Évacuez au plus vite les locaux et bâtiments.
  • Appelez les secours en composant le 15, le 18 ou le 112 (et le 114 pour les personnes malentendantes).
  • Ne réintégrez pas les lieux avant d’avoir reçu l’avis d’un professionnel du chauffage
    ou des Sapeurs-Pompiers.

Une brochure pour informer sur les réflexes qui protègent

 Le dépliant « Les dangers du monoxyde de carbone, pour comprendre » présente les dangers de ce gaz, les appareils et les installations susceptibles d’émettre du CO, ainsi que les bons conseils pour éviter les intoxications.

 Pour en savoir plus :

- Ministère de la Santé et de la prévention

- Outils d’information de Santé Publique France

Nourrir les oiseaux quand il fait froid

 

 Nous avons la chance d’avoir des oiseaux présents toute l’année comme les mésanges charbonnières, les mésanges bleues, les moineaux domestiques, les verdiers d’Europe, les merles noirs, les tourterelles turques, les chardonnerets, les rouges-queues noirs, et l’hiver , on voit aussi, poussés par le froid, des rouges-gorges, des pinsons des arbres, des accenteurs mouchets, des troglodytes mignons et pinsons des arbres…Merle, Oiseau, Oiseau Chanteur, Le Noir

Quand le sol est gelé ou recouvert de neige le plus grand risque de mourir pour les oiseaux sauvages est de ne pas trouver de nourriture plutôt que d’avoir froid.

La lutte contre le froid entraîne une grande déperdition de poids et fait baisser la température interne des petits oiseaux.

Pour compenser ces risques mortels les oiseaux ont un besoin vital de se nourrir presque à longueur de journée et on peut les aider en mettant de la nourriture à leur disposition.Oiseau Pinson Des Arbres, Forêt, Plumage

Quelle nourriture ?

Jacques Bougard, Poussannais, membre de la LPO, nous donne quelques conseils :

  « On peut proposer aux oiseaux des boules de graisse contenant des graines diverses à accrocher en hauteur. Proposer aussi des graines de tournesol qui sont les graines les plus caloriques, disposées dans ou sur des mangeoires mises en place à 1 m 50 du sol pour les mettre à l’abri des chats et autres prédateurs. On mettra aussi des graines au sol pour les oiseaux qui se nourrissent exclusivement au sol comme les Pinsons des arbres, les Rouge-gorges… On peut aussi disposer quelques morceaux de pain sec et de la matière grasse (beurre, margarine). Enfin on mettra un petit abreuvoir à fond plat (assiette par exemple) à disposition pour que les oiseaux puissent boire. Par temps de gel vérifier que l’eau ne gèle pas ou la remplacer régulièrement par de l’eau tiède. Boules de graisse et graines de tournesol se trouvent facilement dans le commerce. »

  Des mangeoires de différentes formes et des supports de boules se trouvent aussi dans le commerce mais on peut très bien bricoler par soi-même, comme de simples plateaux par exemple.

  Pour éviter la transmission des maladies entre oiseaux il faut nettoyer régulièrement ces accessoires à l’eau savonneuse. Positionner ces dispositifs si possible au soleil et à l’abri du vent du nord.

  « A leur réveil, les oiseaux sont frigorifiés et affamés et il faut les nourrir chaque matin dès le lever du jour et le soir une heure avant le coucher. La période va de novembre au printemps selon les intempéries. » Rajoute Jacques, un passionné.

Météo : retour à des températures de saison, risque de neige à basse altitude sur les massifs

 

 

Selon Météo France :

Une perturbation peu active traverse le pays dans un flux de nord entre aujourd'hui et samedi. Les températures vont chuter à partir de vendredi soir. Cette chute sera accompagné de quelques centimètres de neige sur les massifs au dessus de 400-500 m.

Hiver, Forêt, Montagne, Neige, Nature
Nouvelle perturbation peu active

Une perturbation peu active traverse le pays du le nord vers le sud. dans un premier temps elle ne donne qu'une épaisse couche nuageuse entre aujourd’hui et demain. À partir de vendredi soir, elle apportera de l'air plus frais et des précipitations éparses.

Les températures vont alors chuter. Les valeurs atteintes seront proches des températures de saison, la plupart du temps 1 à 2 degrés en dessous des normales, avec un ressenti classique d'une fin de mois de novembre. Mais comme depuis plusieurs jours les températures sont douces, cette baisse des températures paraîtra plus sensible.

Ces baisses de températures entraineront une baisse de la limite pluie/neige. Elle atteindra l’altitude de 400 mètres et ainsi, les quelques précipitations éparses qui tomberont déposeront quelques centimètres de neige aux alentours de 500 mètres au plus bas dans les Vosges, le Jura, les Alpes, le Massif Central et le Morvan.

Les gelées vont se généraliser sur le pays.

Aujourd’hui, plusieurs contrées ont enregistré leur première gelée de la saison, qui arrive plusieurs semaines de retard par rapport aux normales.

Voici quelques exemples de dates moyennes (faites entre 1991 et 2023) des premières gelées :

  • Strasbourg : -2,4 °C (date moyenne des premières gelée sur la période 1991-2020 le 1er novembre),
  • Nevers : -2,8 °C (date moyenne le 19 octobre),
  • Metz : -1,2 °C (date moyenne le 3 novembre),
  • Clermont-Ferrand : -2,6 °C (date moyenne le 29 octobre),
  • Dijon : -1,6 °C(date moyenne le 3 novembre),
  • Auch : -0,6 °C (date moyenne le 11 novembre).

Débroussaillez votre terrain dès maintenant pour éviter des feux durant l’été

 

L’automne et l’hiver sont les meilleures périodes pour débroussailler autour de votre habitation, et ainsi réduire les risques de propagation de feux estivaux. Les végétaux, qui ont perdu leurs feuilles, sont plus faciles à tailler ; et les coupes effectuées ne perturbent pas les cycles de reproduction de la faune et de la flore, qui ont lieu au printemps.

 

Débroussailleuse, Paysage, Vert, Outil

Le Gouvernement a lancé le 15 novembre 2023 une campagne d’information interministérielle pour rappeler les obligations légales de débroussaillement et l’intérêt d’agir dès l’automne pour réduire les risques d’incendies estivaux.

Débroussailler consiste à réduire sur un terrain la masse des matières végétales de toute nature (herbes, branchages, feuilles…). Il s’agit de créer des discontinuités entre :

  • la végétation haute (arbustes et arbres) et la végétation basse (herbes, plantes…) ;
  • les végétaux d’une même taille ;
  • les végétaux et les bâtiments.

Ces discontinuités permettent de diminuer le risque d’incendie, et en cas de feu de freiner la propagation de celui-ci et baisser son intensité. Plus un arbre sera éloigné d’une habitation ou d’un autre arbre, plus le feu aura des difficultés à se propager ; et de manière générale, moins il y a de matière combustible présente, moins le feu sera puissant.

Dans certains territoires particulièrement exposés aux risques de feux de forêts, le débroussaillage est obligatoire sous peine de se voir infliger une sanction administrative voire pénale. Même si votre terrain n'est pas soumis à l'obligation légale de débroussaillage, ce dernier est tout de même recommandé si votre habitation est proche d'une zone boisée. Le débroussaillement permet notamment d’assurer la protection de votre maison. En cas d'incendie, vous pouvez ainsi y rester confiné le temps nécessaire sans vous mettre en danger en prenant votre voiture par exemple.

Comment bien débroussailler votre terrain ?

Pour accomplir correctement le débroussaillage de votre terrain, vous devez notamment :

  • supprimer les arbustes situés sous les arbres ;
  • couper les branches ou les arbres en contact avec votre maison ;
  • réduire la masse de végétaux présents au sol ;
  • tailler vos haies ;
  • élaguer les branches basses des arbres ;
  • ne pas conserver les déchets verts issus du débroussaillage.

Le débroussaillement doit être réalisé chaque année. Il est conseillé d’effectuer les actions de coupes d’arbres et d’arbustes pendant l’hiver ; les opérations sur la végétation basse peuvent, pour leur part, être effectuées jusqu’à la fin du printemps. Vous pouvez aussi faire appel à un professionnel, qui possède les connaissances et les outils nécessaires.

  À noter : vous pouvez utiliser en compost individuel les déchets verts produits à la suite du débroussaillage de votre terrain. Vous pouvez également vous renseigner auprès de votre mairie pour savoir le moyen choisi par votre commune pour le traitement de ces déchets (prise en charge par une déchèterie, collecte sélective…).

 

Services en ligne et formulaires

Nourriture, énergie, cosmétique… Les méduses sont-elles la ressource du futur ?

 

Selon Orange.fr

Selon Le Parisien, des chercheurs en biologie marine envisagent d'utiliser les méduses invasives en les transformant en nourriture, en énergie, ou encore en cosmétiques.

 

Animaux, Méduse, Océan Profond

La société Seano, basée à Mont-de-Marsan et Perpignan, a développé un projet baptisé Medus’Oc, afin de transformer les méduses invasives des étangs de Languedoc-Roussillon et de Méditerranée pour en faire des produits dérivés, a expliqué Le Parisien. Ainsi, elles pourront être transformées en cosmétiques, en produits pharmaceutiques, en énergie, ou encore en aliments.

Et ce projet a également pour but d'empêcher la prolifération de ces méduses embêtantes pour les baigneurs et les pêcheurs. Thomas Scourzic, le directeur de Seaneo, a ainsi expliqué que la société avait "été saisie par les pêcheurs eux-mêmes qui souffrent de la présence de cette espèce invasive." En effet, ces méduses colmatent les filets. C'est surtout la partie gélatineuse qui intéresse les scientifiques.

Des partenariats avec plusieurs structures

Cette partie gélatineuse pourrait d'abord être utilisée pour fabriquer du collagène à vocation cosmétique. Aussi, comme l'explique Clément Larrouy, chef du projet Medus’Oc, ces méduses pourraient finir dans des méthaniseurs qui produisent du biogaz. Des tests vont être faits par l'agence INRAE de Narbonne. Enfin, Seanoe a développé un partenariat avec la société IDMer de Lorient. Celle-ci a pour projet de transformer ces méduses invasives en produits pour les hommes ou les animaux................................

Aller plus loin : https://actu.orange.fr/societe/insolite/nourriture-energie-cosmetique-les-meduses-sont-elles-la-ressource-du-futur-magic-CNT0000029mrx2.html