Sciences : ralentir le vieillissement des intestins pourrait rajeunir tout l’organisme

 

Des scientifiques du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) ont découvert qu'en retardant le vieillissement de l'intestin chez des poissons, on peut retarder le vieillissement de tout l'organisme.Laboratoire, Une Analyse, Chimie

Selon France info :

Des chercheurs de l'Institut de recherche sur le cancer et le vieillissement de Nice ont pensé à tenter une expérience surprenante sur des intestins de poissons zèbres. Le rôle particulier de l'intestin dans le vieillissement est établi depuis longtemps et chez les poissons comme chez nous, il est l'un des organes qui vieillit en premier et qui entraîne le vieillissement du reste de l'organisme. On sait en effet depuis plus d'un siècle que plus nous vieillissons, moins le tube digestif joue son rôle de barrière et plus il laisse passer certaines particules, bactéries, microbes indésirables dans le sang, ce qui peut à la longue nuire de l'organisme. C'est pour cela que l'intestin est un organe très étudié dans les stratégies anti-âge.

Des pistes prometteuses pour l'homme

Ce vieillissement d'un organe est visible dans les extrémités de ses chromosomes qu'on appelle des télomères. Le raccourcissement de ces télomères est un signe de vieillissement. Ces chercheurs ont donc tenté d'inverser le processus de raccourcissement des télomères en insérant chez un poisson zèbre des fragments d'ADN permettant aux cellules intestinales de produire l'enzyme responsable, au contraire, de l'allongement des télomères. Ils ont observé effectivement que l'intestin du poisson zèbre avait arrêté de vieillir, mais que cela générait aussi une amélioration générale du reste de l'organisme de ces poissons zèbres et une augmentation de l'espérance de vie...

Aller plus loin : https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-billet-vert/sciences-ralentir-le-vieillissement-des-intestins-pourrait-rajeunir-tout-l-organisme_5787755.html

Le CHU de Montpellier réalise sa 1ère greffe d'ilots pancréatiques isolés en interne

 

Le 7 mars dernier, la 1ère greffe d’ilots pancréatiques humains isolés à l’Unité de Thérapie Cellulaire (UTC) a été réalisé au CHU de Montpellier. Le receveur, un patient porteur d’un diabète de type 1 très instable suivi en Endocrinologie-Diabétologie au CHU Lapeyronie par les Dr Orianne Villard et Caroline Aguilhon, se porte bien, a réduit ses doses d’insuline, et est sorti du CHU avec un diabète stabilisé.

 

Cette greffe d’ilots est une première avec un isolement réalisé au CHU de Montpellier, et après 12 années de recherche, de mise au point, et d’obtention d’autorisation auprès de l’ANSM par le Laboratoire de Thérapie Cellulaire du Diabète dirigé par le Pr Eric Renard. Cela couronne le travail de toute une chaine hospitalière. Le CHU de Montpellier devient ainsi le 2ème centre hospitalier français, après le CHU de Lille, à réaliser des isolements d’ilots pour greffe, depuis l’autorisation de la greffe d’ilots pancréatiques en routine en France en 2022.

Jointe à la position de leader du CHU de Montpellier dans les technologies d’insulinothérapie automatisée (« pancréas artificiel »), la transplantation d’îlots pancréatiques en fait un des rares centres européens à offrir la gamme la plus étendue de solutions innovantes pour les patients atteints de diabète de type 1.

L’isolement des ilots : un plateau technique et une organisation complexe A partir d’un pancréas humain adressé par la Coordination des dons d’organes du CHU de Montpellier (Pr Florence Vachiery-Lahaye), les ilots de Langerhans ont été isolés à l’Unité de Thérapie Cellulaire (Pr John De Vos) par l’équipe d’ingénieurs du LTCD : Christophe Broca, Sabrina Granziera, et Julia Sabatier. Après 48h de culture, le temps de réaliser plusieurs contrôles de qualité au sein de l’UTC et de vérifier la compatibilité donneur/receveur (équipe d’Immunologie du Dr Céline Thévenin), les ilots pancréatiques isolés ont été conditionnés à l’UTC puis greffés dans la veine porte hépatique du patient par l’équipe chirurgicale du Pr Fabrizio Panaro au CHU Saint Eloi.aaaaaaaaaaaachuCapture d’écran 2023-05-11 210400

 

La technique de greffe d’îlots est moins invasive que la greffe de pancréas entier, et offre une solution en cas de résultat insuffisant apportée par l’insulinothérapie par pompe connectée à une mesure continue du glucose.

L’isolement des îlots nécessite cependant un plateau de haute technicité à l’UTC et une organisation complexe (3 personnes mobilisées pendant 10 h) afin d’isoler les îlots du pancréas en quantité et qualité optimales. La greffe d’ilots pancréatiques : pour quels patients ?

La greffe d’ilots pancréatiques est une option thérapeutique salvatrice pour certains patients souffrant de diabète de type 1 très instable et pour lesquels la technologie d’insulinothérapie la plus avancée ne suffit pas à contrôler la glycémie.

Cette thérapie cellulaire remplace les cellules productrices d’insuline détruites par la maladie et permet d’éviter les hypoglycémies sévères. Elle reste néanmoins fortement conditionnée par la disponibilité en don d’organes.

LES EAUX SOUTERRAINES DE BALARUC-LES-BAINS : les conclusions de l'étude Dem'eaux Thau

aaaabathauIMG_20230523_184124Environnement

Ce Mardi 23 mai 2023 de 18 h 00 à 20 h 00 au Piano Tiroir de Balaruc Les Bains avait lieu une conférence très instructive sur les nouvelles découvertes concernant les eaux souterraines de  Balaruc Les Bains.

 Grâce à elle vous alliez apprendre d’où vient l’eau souterraine du Bassin de Thau ? Comment se renouvelle-t-elle et à quel débit alimente-t-elle la lagune ? Peut-elle être exploitée et en quelle quantité ? Comment prévenir les phénomènes d’inversac de la Vise et de salinisation des eaux souterraines et thermales ?

En effet,  pour répondre à ces questions, il a été lancé, en 2017, le programme de recherches Dem’eaux Thau, piloté par le BRGM et co-financé par la Ville de Balaruc-les-Bains.


 Ce programme est maintenant terminé et à  l’heure où l’eau fait l’objet de toutes les attentions, une conférence grand public était la bienvenue afin de  présenter les conclusions de cette étude et les nouvelles découvertes sur les eaux souterraines dans la région de Thau – Balaruc et notamment sur les eaux thermales.

Une conférence animée par le BRGM à partir de Dem’Eaux Thau qui doit permettre une meilleure gestion des ressources en eau souterraine d’un aquifère côtier karstique

Le projet de recherche Dem’Eaux Thau (2017–2022) a eu pour objectif de mieux comprendre la structure et le fonctionnement d’un hydrosystème karstique complexe dans le secteur du Bassin de Thau, à l’Ouest de Montpellier. Il a permis de développer des outils de gestion des eaux souterraines à différentes échelles spatiales et temporelles.

Voici le constat de la situation en 2017, dressé par le BRGM

"Les ressources en eau souterraine des calcaires karstiques du Pli Ouest de Montpellier présentent un intérêt majeur pour le territoire, pour l’alimentation en eau potable (ville de Sète, Syndicat Intercommunal d’adduction en Eau Potable Balaruc-Frontignan, Syndicat Intercommunal d'adduction d'eau des communes du Bas Languedoc), mais également pour le développement économique, avec en particulier l’activité conchylicole/pêche dans l’étang, ainsi que pour le thermalisme sur la presqu’île de Balaruc-les-Bains (1ère station thermale en France avec plus de 50 000 curistes en 2019), et l’irrigation. Ce secteur est situé à la convergence d’eaux souterraines provenant de divers réservoirs superficiels et profonds : eaux karstiques froides des Causses d’Aumelas et de la Gardiole, eaux d’origine marine (étang et mer) et eaux thermales chaudes et minéralisées. Ces différents réservoirs sont en interaction les uns avec les autres selon des processus complexes dont les déterminants ne sont pas tous connus.

Cet aquifère karstique est confronté à des phénomènes temporaires d’intrusion d’eau saumâtre (appelés « inversac ») par l’intermédiaire de la source sous-marine de la Vise, située dans l’étang de Thau, à moins de 200 m à l’Ouest de la presqu’ile de Balaruc-les-Bains. Depuis la fin des années 1960, sept phénomènes d’inversac ont été détectés. Pendant ce phénomène qui peut durer plusieurs mois (environ 6 mois en 2010 et 2014, et près de 18 mois en 2020-2022), la source de la Vise, au lieu de fournir de l’eau douce utile à la vie aquatique de l’étang de Thau, absorbe l’eau saumâtre de la lagune conduisant à une salinisation progressive et récurrente de l’aquifère. Ce phénomène a eu, entre autres conséquences, l’abandon (en 2014) de la source Cauvy à Balaruc-les-Bains pour son usage pour l’alimentation en eau potable."

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Ainsi, compte tenu des différents enjeux de ce territoire côtier, la mise au point d’un outil de gestion de l’eau souterraine était devenu indispensable pour les différents acteurs.

Un programme de travail a donc été établi avec une étude scientifique.

"Cette étude scientifique a été menée par une équipe pluridisciplinaire afin de caractériser à la fois la géologie, la géomorphologie, l’hydrodynamique, l’hydrogéologie et la géochimie de l’hydrosystème de Thau. Ces différents aspects ont ensuite été rassemblés et discutés pour dresser un modèle conceptuel complet du fonctionnement et de la dynamique de l’aquifère.

De nombreux moyens ont été mis en œuvre : imageries géophysiques, réalisation d’un forage à Sète et d’une plateforme multi-forages à Balaruc-les-Bains, dont un ouvrage carotté de près de 780 m de profondeur, conception et mise en place d’un équipement sur mesure pour la source de la Vise, campagnes d’analyses inédites (180 prélèvements, plus de 3000 résultats d’analyses)…"

Zoom sur quelques résultats

La compréhension et la modélisation du phénomène d’inversac a permis l’élaboration d’un outil prototype permettant d’évaluer le risque de déclenchement de ce phénomène, qui s’appuie sur différentes variables enregistrées sur la presqu’île de Balaruc-les-Bains.

 
Découvrir les conclusions de l'étude grâce aux 3 vidéos relatives aux 3 parties de la conférence.

L’intégration de l’ensemble des données géologiques historiques avec les nouvelles données acquises par le projet (stratigraphiques, lithologiques et structurales) et géophysiques (gravimétrie, sismique réflexion, sismique passive) a permis de construire un modèle géologique 3D de la zone Dem’Eaux Thau grâce à l’outil Geomodeller.

Les résultats des différentes tâches accomplies par les partenaires du projet sont synthétisés sous la forme de rapports ou de publications.

La liste ci-dessous établi par le BRGM a été mise à jour avec les liens vers les documents à mesure qu'ils étaient produits.

 

D’un montant de 5,3 millions d’euros, le financement du projet a été assuré à 42% par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et la Région Occitanie (dans le cadre du Contrat de Plan Etat-Région 2015-2020), à 11% par le fonds européen FEDER, à 17% par l’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse, à 4% par Montpellier Méditerranée Métropole, à 2% par Balaruc-les-Bains et à 1% par le Syndicat Mixte du Bassin de Thau. Le reste du financement du projet (23%) est apporté grâce à la participation financière de la plupart des partenaires.

Partenaires

  • BRGM (coordonateur)
  • Géosciences Montpellier
  • HydroSciences Montpellier
  • Synapse Informatique
  • SMBT
 

Sciences : les baigneurs du littoral français, témoins de la présence de microalgues, doivent le signaler

 

L'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer) demande aux Français d'ouvrir l'œil et d'alerter sur la présence d'eaux colorées sur le littoral. Cela pourrait indiquer la présence de microalgues.

Selon France Info :

Si vous avez la chance de vous trouver sur le littoral en ce lundi 1er mai, ou dans les semaines qui viennent, et que vous constatez que l'eau a changé de couleur à certains endroits qu'elle est devenue anormalement verte, marron, rouge ou jaune, cela peut signifier qu'il y a eu une prolifération exceptionnelle de microalgues. On appelle cela une "efflorescence" ou un "bloom". Ce phénomène peut en effet survenir au printemps lorsque l'eau se réchauffe, et que l'ensoleillement augmente.

Ce n'est pas forcément un phénomène inquiétant mais effectivement, une petite minorité de ces microalgues sont toxiques. Sur les 5 000 espèces connues à ce jour, une vingtaine produisent des toxines et cela peut conduire à l'interdiction de consommation de coquillages dans la zone concernée. D'où l'importance de les repérer vite. Par ailleurs, en se décomposant, ces proliférations de microalgues peuvent aussi asphyxier d'autre espèces marines. C'est pour cela que l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer) invite les citoyens qui repèrent une eau inhabituellement colorée a en prélever une petite quantité dans une bouteille ou une gourde et à l'apporter rapidement à la station Ifremer la plus proche, pour des analyses. Grâce à ce programme de sciences participatives baptisé Phenomer, plus de 500 signalements de microalgues ont deja été réalisés par des particuliers en l'espace de dix ans.Diatomée, Microalgues, Vie Marine

Pour aider la science

La participation du grand public est importante....................................... Poursuivre : https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-billet-vert/sciences-les-baigneurs-du-littoral-francais-temoins-de-la-presence-de-microalgues-

La bourrache, une plante merveilleuse

 

Bourrache, Borago Officinalis

 

Guilhem bastide d’izard, Pharmacien biologiste à la retraite nous avait donné des précisions  sur la bourrache que vous commencez à trouver en fleurs quelquefois chez vous et  souvent non loin de votre demeure si vous faites du sport ou de la marche. Cette année elle est bien précoce. Elle  est originaire de l’Europe méridionale et centrale.

Elle est assez commune dans les terrains vagues des contrées à climat tempéré, ainsi que comme plante adventice dans les cultures sarclées et les jardins.

Elle est souvent cultivée surtout dans les jardins.

La bourrache est une excellente plante mellifère et de plus les jardiniers apprécient son effet répulsif sur les limaces

Photo  M.Bastide d’izard.

 A quoi ressemble-t-elle ?

C’est une plante de 15 à 60 cm qui pousse un peu partout en France surtout dans des lieux enso­leillés, comme dans notre région, à l’état sauvage. Tous les terrains lui convien­nent, même les plus incultes, et toutes les altitudes puisqu’on peut la rencontrer dans nos montagnes, jusqu’à des hauteurs approchant 2000 mètres. La tige est cylindrique creuse et velue, les feuilles alternes larges sont couvertes de poils blancs sur les deux faces qui fleurissent de Juin à Août.

Les fleurs, légèrement retombantes et perchées au sommet des tiges, possèdent cinq pétales en forme d’étoile qui passent du rouge au bleu foncé.

Pendant la floraison, la BOURRACHE produit de grandes quantités de nectar, jusqu’à 2,5 mg par fleur et par jour, c’est pour cette raison et à juste titre qu’elle est considérée comme mellifère et très fréquentée par les abeilles !

 Un peu d’histoire

Le nom de la bourrache vient de l’arabe abou-rash, ce qui signifie « père de la sueur ». Cette plante sudorifique nous vient, en effet, d’Asie Mineure et ce sont les Croisés qui la ramenèrent de Damas au XVe siècle.

 Coté scientifique : les principes actifs

La plante renferme des mucilages, du potassium, de l’allantoïne, des tanins, une saponine et des anthocyanidines ainsi que des flavonols et des alcaloïdes pyrrolizidiniques. L’huile de bourrache, extraite des fruits, est riche en AGE oméga-6 (Acide Gras Essentiels), acide linoléique, gamma-linolénique et en vitamines A, D, E et K.
C’est ce qui donne tout son intérêt à cette huile hydratante et antirides.

Ses propriétés

Joseph Rogues, en 1837, affirmait: «C’est une boisson excel­lente quand les reins et la vésicule biliaire sont irrités et agités de douleurs spasmodiques, et que les urines sortent avec difficulté». La bourrache n’est pas d’une importance médicinale vitale, mais il ne faut pas sous-estimer sa valeur : elle possède des propriétés adoucissantes, émollientes, rafraîchissantes, dépuratives, sudorifiques et diurétiques !

 En fonction de son état de maturité les propriétés sont différentes :

  • Avant la floraison, quand elle commence à pousser, elle est plus émolliente, on peut la manger en salade ou comme des épinards.

(Au Moyen Age, la bourrache était considérée comme une plante potagère et entrait dans la composition de nombreux plats, associée au cresson et au pissenlit).

  • Quand elle est en fleur elle est plus apéritive, dépurative, sudorifique
  • Quand elle porte ses fruits elle est plus diurétique.

 Ce sont là des nuances subtiles mais importantes !

 Il faut cueillir et faire sécher la plante entière car, contrairement à une opinion assez répandue, ce n’est pas la fleur qui est la plus riche en principes actifs, mais la tige et ensuite les feuilles. Elles sont très fragiles et aqueuses, donc difficiles à sécher car il faut veiller à ce qu’elles ne moisissent pas.

 Côté cuisine : préparation et utilisation en tisane

Plongez 40 g de bourrache séchée (tige, fleurs et feuilles) dans un litre d’eau froide, chauffer à feu doux jusqu’à ébullition et laisser cuire quelques minutes.

Laisser reposer un quart d’heure et boire trois ou quatre tasses dans la journée.

 C’est un mer­veilleux remède contre toutes les affections fébriles dues aux refroidissements ou à la grippe. Elle fera rapide­ment baisser la température, désintoxiquera l’organisme et réduira singulièrement le cours d’une affection grippale.

Toutes les maladies éruptives de l’enfance sont promptement matées par une infusion de bourrache.

Pour décongestionner les reins c’est un excellent diurétique.

Attention : la tige de bourrache contient des alcaloides de pyrro­lizidine toxiques pour le foie mais en quantités si faibles que quelques tisanes ne sont pas délétères.

  L’huile de bourrache, l’antiride naturel !

L’huile est préparée à partir des graines de la BOURRACHE qui contiennent principalement des acides gras insaturés (80 %), des stérols, de la chlorophylle, en quantité moindre des insaponifiables et les vitamines A, D, E et K.

Comme nous le disions plus haut, c’est sa richesse en acide gamma-linolénique qui donne tout son intérêt à cette huile hydratante et antirides. Elle permet également de lutter contre la déshydratation des ongles et des cheveux !

Elle constitue une excellente base de dilution des huiles essentielles : quelques gouttes d’huile essentielle de Bois de Rose, Lavande, Géranium dans un petit flacon d’huile de bourrache, en application sur la peau avant de se coucher, sera très précieux pour lutter contre le vieillissement cutané !

Elle peut également être consommée par voie orale. Elle diminue nettement le syndrome prémenstruel en agissant sur toutes ces manifestations (irritabilité, seins douloureux, rétention d’eau, douleurs abdominales, maux de tête…).

Cosmétique De L'Huile

 

L’huile de bourrache peut être associée à l’onagre qui accentue les propriétés hydratantes de la peau.

Météo-France participe à l’aventure scientifique en Antarctique

 

 

Selon Météo France :

Météo-France est présent en Antarctique depuis les premières expéditions polaires. Chaque année, une vingtaine d'hivernants incluant des scientifiques de plusieurs instituts, acheminés par la Marine Nationale et l'Institut Paul-Émile Victor (IPEV), partent vivre un an dans des conditions extrêmes sur le grand continent blanc, installés sur la base Dumont-d'Urville en Terre-Adélie.

 

Dumont-d'Urville : une base aux multiples enjeux

Cette base réunit des ornithologues/écologues, qui étudient la faune locale. On y croise aussi des chimistes, glaciologues, physiciens de l'atmosphère autour des enjeux scientifiques polaires. Des géophysiciens font aussi des relevés de sismologie et de magnétisme.

La base est située pratiquement au sommet de l'île des Pétrels, principale île de l'archipel Pointe Géologie, situé à quelques kilomètres du continent antarctique.

Essentielle à l’ensemble des missions de la base, la station météo de Dumont d'Urville y fonctionne en continu depuis 1956.

Elle a une mission historique d'observation du temps et de climatologie locale, avec une station de mesures au sol (pression, température, humidité, vent, rayonnement solaire), mais aussi et surtout d'observation d'altitude : un radiosondage est effectué par le personnel de la station un peu avant 0 h UTC (10 h locales) tous les jours et par tous les temps.  Ces radiosondages sont ponctuellement doublés de radiosondages Ozone pour le compte du LATMOS de l’Institut de Physique Simon Laplace (IPSL), pour étudier et suivre l’évolution du « trou » de la couche d’Ozone en Antarctique.

Depuis que les moyens de communication ont été améliorés, notamment avec l'arrivée d'Internet, la prévision météo est devenue une mission cruciale ! Deux bulletins quotidiens à destination de tous les personnels de la base sont rédigés, qui per

Une mission à Dumont-d'Urville racontée par un météorologue

Après une première mission en 2009, François Gourand, météorologue à Météo-France, est reparti en 2020 en Antarctique, pour une nouvelle mission d’un an sur la base Dumont d’Urville, en Terre Adélie.

Météo France exerce en Terre Adélie des missions d'observation de surface et d'altitude, de climatologie, de prévisions à titre de sécurité, mais aussi un suivi des mesures d'ozone stratosphérique et de l'état de la banquise autour de la base. Un rôle d'assistance aéronautique est également réalisé durant la campagne d'été.

mettent d'organiser toutes les activités. Elle est indispensable au bon déroulement des opérations logistiques et scientifiques sur le terrain.  

Pendant la campagne d’été, les échanges avec le pilote d’hélicoptère présent sur la base sont quotidiens. Durant cette même période, Météo-France déploie et maintient un anémomètre à côté de la piste damée sur le continent antarctique. Une assistance sous forme d’observations horaires est fournie avant et pendant le vol des quelques avions qui assurent les rotations du personnel entre Dumont d’Urville et Concordia, station située à 1300 km de là dans l’intérieur du continent.

Par ailleurs, toute l’année, une validation des conditions météorologiques prévues est exigée pour les sorties à l’extérieur de la base, dans un périmètre de sécurité réévalué en permanence. Sur la base elle-même, l’équipe a besoin de connaître la tendance météo des prochains jours, afin d’organiser les tâches qui se déroulent régulièrement en extérieur.


 

Lancement de MTG-I1, 1er satellite météo de 3e génération

 

Selon Météo Fance :

Le lancement de MTG-I1, premier satellite du programme Météosat Troisième Génération (MTG) s’est déroulé avec succès hier mardi 13 décembre depuis la base européenne de Kourou en Guyane. Le programme MTG va permettre d’améliorer la connaissance de l’atmosphère, la détection des phénomènes dangereux et la qualité des prévisions météorologiques. Après une phase de test ce satellite sera complètement opérationnel fin 2023.

 Satellite, Terre, Planète, Univers

Quels vont être les apports du programme MTG pour la météo et le climat ?

  • Mieux caractériser l’atmosphère pour améliorer les prévisions météorologiques
    Le programme Meteosat de troisième génération est le système météorologique géostationnaire le plus complexe et le plus innovant jamais construit. Il va permettre de suivre en temps quasi réel les différentes conditions atmosphériques (humidité, température, comportement dynamique…) et terrestres à une résolution très fine. Ces deux types de satellites vont fournir au moins 50 fois plus de données que le programme satellitaire actuel.

    Des millions de données supplémentaires qui permettront de mieux caractériser l’atmosphère et qui seront assimilées dans les modèles de prévision numérique du temps.
     

  • Une surveillance plus fine des systèmes convectifs comme les orages
    Les satellites MTG-I transportent un imageur d'éclairs qui regroupe un réseau de détecteurs optiques permettant d’enregistrer des éclairs sur le domaine Europe-Afrique-Océan. Quatre caméras couvriront plus de 86 % du disque terrestre et permettront de détecter l’ensemble des éclairs (intra-nuage,nuages-sol, inter-nuages). C'est la première fois qu'un satellite météorologique géostationnaire aura la capacité de détecter des données sur la foudre dans une zone localisée ou par exemple, de déterminer si une cellule convective va devenir active et générer un orage ou si une structure orageuse est particulièrement virulente. Ces données seront aussi assimilées dans les modèles de prévision numérique du temps, grâce à de nouvelles méthodes d’assimilation. Elles permettront de mieux prévoir les systèmes orageux en particulier sur mer et océan, avant qu’ils ne touchent les côtes.

     

  • Suivi du climat
    Les satellites géostationnaires ont la capacité de mesurer le même endroit à des intervalles fréquents. Ces ensembles de données sont inestimables pour fournir des informations solides sur les changements de l'environnement à l'échelle mondiale qui soutiennent le développement de modèles climatiques, essentiels pour comprendre et s’adapter aux impacts du changement climatique.

    Les données recueillies viendront compléter la série de 40 ans de données climatiques provenant des premières et deuxièmes générations de satellites Meteosat. MTG devrait ajouter 20 ans de données supplémentaires, voire plus. Concernant les données archivées, il s’agit d’informations essentielles sur les nuages, le rayonnement solaire à la surface de la Terre, la durée d'ensoleillement, les précipitations, la température de surface, les vents d’altitude, les cycles de vie des tempêtes tropicales, les aérosols, les feux de forêt, etc.

Le programme Météosat Troisième Génération................ Tout savoir sur : https://meteofrance.com/actualites-et-dossiers/actualites/a-la-une/lancement-de-mtg-i1-1er-satellite-meteo-de-3e-generation

Pourquoi la chauve-souris héberge-t-elle autant de virus sans développer de maladies ?

 

La chauve-souris est un mammifère aux capacités fascinantes. Non seulement elle vit très longtemps, développe peu de tumeurs, mais en plus elle résiste aux virus qu’elle héberge. Par exemple, des coronavirus, des virus influenza de la  grippe, des virus de l'hépatite B, le monkeypox, etc.

 

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Pourquoi ces virus sont-ils neutralisés chez certaines chauves-souris, alors qu’ils déclenchent des symptômes parfois mortels chez d’autres mammifères ou chez les humains ? Pour le comprendre, des chercheurs du CNRS ont croisé des données de génétique et de virologie, ils ont observé comment l’organisme de ces chauves-souris s'est adapté au cours des différentes épidémies et ils ont découvert que la réponse se trouvait notamment dans le nombre de copies d’un gène.

En fait, ce gène PKR fait partie de l’arsenal de défense contre les virus. La majorité des mammifères le possèdent. Il code pour une protéine capable de repérer les virus et de déclencher des réponses  immunitaires. Mais au lieu d’avoir une seule copie de ce gène PKR, certaines chauves-souris en ont plusieurs. C’est comme si elles avaient plusieurs armes et boucliers qu'elles peuvent adapter au virus ennemi (alors que la plupart des mammifères n’ont qu’une  seule technique de parade). Au fil de l'évolution de l'espèce, cette mutations génétique avantageuse pour la survie des chauves-souris a été transmise de façon héréditaire.

Une avancée sur de possibles traitements médicaux.: En savoir plus : https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-billet-vert/pourquoi-la-chauve-souris-heberge-t-elle-autant-de-virus-sans-developper-de-

Sud de sciences, le festival du film scientifique du 23 au 27 novembre 2022

 


 
Mercredi 23 Novembre 2022, 18:30 - Dimanche 27 Novembre 2022, 14:45

 

Dans le cadre du mois du documentaire, l’Université de Montpellier, la Ville, la Métropole de Montpellier et leurs partenaires vous invitent à la 5ème édition de Sud de sciences, le festival du film scientifique.

Venez découvrir les courts-métrages réalisés par des étudiants, suivies de films scientifiques longs-métrages et de discussions avec des chercheur-e-s.

Programme du festival

  • Médiathèque Albert Camus (Clapiers)

Mercredi 23 novembre // 18h30 : Séance d’ouverture du Festival Sud de Sciences

  • Catégorie « Prix du film étudiant » : La Pêche aux escargots, réalisation collective, 2022, 3 min 42
  • Catégorie « Prix du jury » : Mamody, le dernier creuseur de baobab de Cyrille Cornu, 2022, 52 min, Vostf

Dans le sud-ouest de Madagascar, le plateau de Mahafaly est une terre extrêmement aride. Il n’y pleut que quelques fois dans l’année. Dans des conditions de vie extrêmes, les habitants du petit village d’Ampotaka ont trouvé une solution unique pour stocker l’eau. Ils creusent des baobabs pour les utiliser comme citernes vivantes.

  • Médiathèque centrale Émile Zola (Montpellier) - Salle de Cinéma et de Rencontres

Jeudi 24 novembre // 18h30

  • Catégorie « Prix du film étudiant » : L’Horloge astronomique du Frère Bernardin de Tifenn Lefebvre, 4 min
  • Catégorie « Prix du jury » : La Respiration, une savante mécanique de Sandra Klösges, 2021, 52 min

La respiration met en œuvre un ensemble de phénomènes complexes auxquels le corps, habitué, ne prête pas attention. Dans quelle mesure notre manière de respirer, elle-même influencée par notre mode de vie, affecte-t-elle notre santé et nos sensations ? Escapade en quête de réponses au sommet des montagnes, sous les mers, dans les forêts réputées pour les vertus de leur air sylvestre et auprès de scientifiques à la pointe des recherches, qui travaillent notamment sur le lien entre rythme respiratoire et stress du système nerveux.

Vendredi 25 novembre // 18h30

  • Catégorie « Prix du film étudiant » : Une forêt, le climat : services et changements de Camille Binda, 8 min
  • Catégorie « Prix du jury » : Climat : mon cerveau fait l’autruche de Raphaël Hitier et Agnès Trintzius, 2021, 52 min

Les scientifiques sont unanimes : la catastrophe climatique est imminente mais elle est évitable ! Et nous ne réagissons toujours pas. Comment expliquer cette inertie devant l’urgence ?

Avec humour et pédagogie, cette enquête scientifique décrypte les mécanismes psychiques qui nous empêchent de regarder la situation telle qu’elle est pour peut-être nous aider à refuser ces mauvais réflexes et à faire enfin les choix qui s’imposent.

Samedi 26 novembre // 10h30

  • Catégorie « Prix du film étudiant » : Au feu la forêt, la biodiversité revient ! de Christopher Carcaillet, 2021, 5 min 17
  • Catégorie « Prix du jury » : Quand l'homme n'est pas là, les animaux dansent ! : Le retour du silence de Thierry Berrod et Sylvie Ruet, 2021, 51 min

Dans les jardins et les rues désertes, des cerfs, des sangliers ou des chèvres déambulent… Au beau milieu des villes vidées par la Covid19, les scientifiques ont pu observer in situ ce que des expériences leur avaient déjà appris : il existe un lien entre la pollution sonore et le comportement animal. Comment identifier les solutions pour réduire les méfaits du bruit et protéger la faune et la flore mondiales, et, indirectement, la vie humaine ?

Samedi 26 novembre // 15h

  • Catégorie « Prix du film étudiant » : La Faim justifie les moyens, réalisation collective, 2019, 4 min
  • Catégorie « Prix du jury » : Vaincre le paludisme ! de Clément Alline, 2021, 52 min

Le paludisme, c’est plus de 400 000 décès par an dont 92 % en Afrique. Pourtant, en 2018, par rapport à l’année 2000, près de 600 000 vies ont été épargnées grâce aux investissements pour lutter contre cette maladie. La pandémie de Covid19 remet en cause ses efforts et l’OMS craint une recrudescence de la maladie. Ce film va à la rencontre de celles et ceux qui œuvrent quotidiennement dans cette lutte : recherche, dépistage, prévention…

  • 17h : Remise des prix du public pour les catégories « Prix du film étudiant » et « Prix du jury »

Dimanche 27 novembre 2022

Projection des « Coups de cœur » du comité de sélection parmi les films hors compétition

  • 14h45 : Catégorie « Prix du film étudiant » : Discrètes sentinelles, conservation communautaires, réalisation collective, 2020, 35 min

Balade à la rencontre des amphibiens et reptiles et des populations locales. Discussion sur leur cohabitation et le rôle de l'homme dans la modification et la préservation de l'environnement.

  • 15h30 : Catégorie « Prix du jury » : La Fabrique de l’ignorance de Pascal Vasselin et Franck Cuveillier, 2020, 1h30

Comment, des ravages du tabac au déni du changement climatique, la science est instrumentalisée à son détriment…

Pour contrer une vérité dérangeante, car susceptible d'entraîner une réglementation accrue au prix de lourdes pertes financières, l'industrie imagine en secret une forme particulière de désinformation qui se généralise. Celle de susciter, en finançant, abondamment des études scientifiques concurrentes, un épais nuage de doute qui alimente les controverses et égare les opinions publiques.

Lieux des projections :

  • Médiathèque Albert Camus,  12 Avenue Albert Camus à Clapiers
  • Médiathèque centrale Émile Zola · 218 boulevard de l’Aéroport international à Montpellier
  • Cinéma Comoedia · 6 Rue du 8 Mai 1945 à Sète

Tout public. Accès gratuit dans la limite des places disponibles.

 

Programme :https://www.montpellier3m.fr/evenement-agenda/sud-de-sciences-le-festival-du-film-scientifique-du-23-au-27-novembre-2022

Fête de la science 2021 du 1er au 11 octobre

 fête de la science 2021 du 1er au 11 octobre

Organisée chaque année par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, coordonnée à l’échelle du département de l’Hérault par l’Université de Montpellier, la Fête de la Science propose à chacun, petits et grands, de découvrir et d’expérimenter l’approche scientifique.

Montpellier, ville universitaire riche de nombreux établissements scientifiques, est heureuse de s’associer à cet événement national. Ce sont ainsi l’ensemble des établissements culturels et scientifiques de la Ville et de la Métropole (le Zoo de Lunaret, le musée Fabre, le Moco, le musée Lattara, le réseau des médiathèques, l’Écolothèque, les archives…) qui participent à cette grande fête, en proposant in situ de nombreuses animations et expositions sur le thème de « l’émotion de la découverte » qui a été retenu cette année.

Grand succès l’an dernier, le festival des Sciences vous attend à nouveau cette année au Parc de Lunaret, le samedi 9 octobre. Venez jouer, manipuler, apprendre lors des nombreux ateliers organisés en collaboration avec des organismes scientifiques. De quoi satisfaire la curiosité de tous ! Le monde fabuleux des Sciences vous attend, partez à sa découverte !

Michaël Delafosse
Président de Montpellier Méditerranée Métropole
Maire de Montpellier

Agnès Robin
Adjointe au Maire de Montpellier
Déléguée à la Culture et à la Culture scientifique

Eric Penso
Vice-Président de Montpellier Méditerranée Métropole
Délégué à la Culture et au Patrimoine historique

 Consultez le programme complet

Une plante "miracle" disparue depuis l'Antiquité retrouvée... en Europe

 

Selon Orange.fr :

Silphie Mixte, Culture Énergétique

 

Photo Pixabay

Le silphium, plante aux nombreuses vertus tant pharmaceutiques que culinaires, aurait été retrouvée en Turquie par un chercheur, rapporte National Geographic. Il y en aurait 600 plants dans le monde entier.

“Une sorte de Graal.” C’est en ces termes que Sally Grainger, historienne de l’alimentation, définit la découverte du silphium, auprès de National Geographic.

Si la chercheuse est aussi enthousiaste à propos de cette nouvelle, c’est que cette plante a disparu depuis près de 2000 ans. Cette plante miracle était utilisée par les Romains et les Grecs, notamment pour guérir certains maux comme ceux à l’estomac ou ceux liés à une piqûre de scorpion. Outre ses vertus médicinales, le silphium était également à la base de nombreux plats de l’Antiquité. Sa valeur était telle aux yeux des Romains, qu’elle était entreposée aux côtés du stock d’or de l’Empire.

Disparue depuis l’Antiquité, cette plante miracle a été recherchée, en vain, tout au long des siècles. Mahmut Miski, professeur à l'université d'Istanbul, est celui ayant mis le doigt sur la forte ressemblance entre la Ferula drudeana, qu’il a découverte, et le silphium...

Aller plus loin : https://actu.orange.fr/societe/insolite/une-plante-miracle-disparue-depuis-l-antiquite-retrouvee-en-europe-magic-CNT000001T3zVr.html