L’École régionale du numérique développe les réussites

 

Créée et financée par la Région, l’École régionale du numérique (ERN) permet aux personnes les plus éloignées de l’emploi d’accéder à des formations qualifiantes dans le numérique, partout en Occitanie. Bilan d’un dispositif qui affiche un excellent taux d’insertion professionnelle, suite à l’ouverture en septembre de sa 20e antenne.

L'Occitanie compte désormais 20 écoles régionales du numérique.
L’Occitanie compte désormais 20 écoles régionales du numérique.
Ecole régionale du numérique à Toulouse - Mirail (31).

« Je m’éclate totalement dans mon nouveau métier ! » Ludovic Vinsonneau, 41 ans, est désormais technicien support informatique et administrateur IAM gestion des accès réseaux au sein de la société Inetum à Toulouse. Cet ancien graphiste, qui ne pouvait plus exercer son métier, s’est reconverti grâce à une formation dispensée dans le cadre de l’École régionale du numérique (ERN), un dispositif unique en France, créé et financé par la Région.

Une décision heureuse. Ludovic Vinsonneau, qui s’est tourné vers LDNR, l’un des organismes chargés de dispenser les formations, a validé la certification professionnelle de niveau Bac + 2, reconnue par le ministère du Travail, à l’issue de son cursus de dix mois, et trouvé un emploi.

Ludovic Vinsonneau n’est pas le seul dans ce cas. Conçue sous la forme d’un réseau innovant de formation couvrant les 13 départements de la région, l’ERN accompagne les publics les plus éloignés du marché du travail vers des métiers d’avenir : développeur web / mobile et maintenance réseau.

Un dispositif ouvert aux demandeurs d’emploi sans critère d’âge

Ces formations sont ouvertes aux demandeurs d'emploi de tout âge.
Ces formations sont ouvertes aux demandeurs d’emploi de tout âge.

Les formations visent les demandeurs d’emploi sans condition de diplôme et sans critère d’âge, la moitié des apprenants ayant un niveau Bac ou moins. Priorité est donnée aux femmes, aux personnes issues des quartiers Politique de la Ville et à celles en situation de handicap. L’ERN les forme au plus près de chez elles. Ce d’autant que son maillage continue de se densifier, une 20e antenne vient d’être inaugurée le 18 septembre à Sète (Hérault) et trois autres sont en projet.

Afin de permettre à ceux qui n’ont pas le budget pour se déplacer d’avoir accès aux formations, la Région passe des marchés avec des organismes de formation présents dans tous les territoires d’Occitanie. Des partenariats sont également noués avec les communes et structures d’accueil locales pour la mise à disposition de salles de cours.

Les formations dispensées dans le cadre de l’ERN sont ouvertes à toutes et tous, avec comme seul critère la motivation.

Carole Delga, présidente de la Région Occitanie.

Un taux d’insertion de 80 %

Les ERN ont déjà formés plus de 1 700 stagiaires. 80% d'entre eux avait trouvé un emploi au bout de 18 mois.
Les ERN ont déjà formés plus de 1 700 stagiaires. 80% d’entre eux avait trouvé un emploi au bout de 18 mois.
Ecole régionale du numérique à Carcassonne (11).

Un choix volontariste de la Région. À ce jour, 61 % des apprenants accueillis avaient au maximum le niveau bac et 24 % étaient des femmes. Plus de 1 700 stagiaires ont déjà été formés et les résultats obtenus sont à la hauteur des attentes : 87 % de réussite à la certification et un taux d’insertion professionnelle à 18 mois de 80 %.

« La force du dispositif est d’aller chercher des personnes qui ne s’autorisaient pas à se diriger vers ces formations au numérique, alors qu’elles rêvaient de travailler dans ce secteur d’activité », observe Nina Buchner, la responsable du centre de formation LDNR à Labège (Haute-Garonne).

L’ERN est plébiscitée par les entreprises régionales. « Nous avons déjà pris en stage et embauché plusieurs collaborateurs issus de ce dispositif et c’est un réel succès », confirme Cyril Gousse, le président de la société Prosoluce, un opérateur télécom et hébergeur, dont le siège est installé à Saint-Gaudens (Haute-Garonne). Pour lui, pas de doute : « L’ERN constitue une chance pour les territoires, car elle permet de retenir en local les compétences, en offrant aux apprenants une formation de qualité et des stages en entreprises ouvrant sur des embauches qualifiées. »

Les métiers porteurs du numérique

Une formation de qualité et des stages en entrerises, voilà la clé du succès des ERN.
Une formation de qualité et des stages en entrerises, voilà la clé du succès des ERN.
Ecole régionale du numérique à Saint-Gaudens (31).

Les formations ciblent, c’est vrai, des métiers qui sont en forte tension, où les besoins sont immenses. « L’un des grands atouts de l’ERN est de former à des métiers porteurs, car très recherchés », observe Éric Vella, le directeur des centres AFPA d’Albi (Tarn), de Rodez (Aveyron) et, par intérim, du centre de Montauban (Tarn-et-Garonne).

Ce que confirme Bérangère Grosset, 42 ans. « Je n’avais jamais travaillé dans le numérique. Et, en dix mois, j’ai appris tout ce que doit connaître un développeur web et web mobile, en particulier le langage de programmation », dit- celle qui a suivi sa formation à l’ERN de Moissac (Tarn-et-Garonne).

Sa certification validée, Bérangère Grosset s’est ensuite formée à la gestion de projet digital et elle n’a pas, elle non plus, tardé à trouver un emploi. Aujourd’hui, elle est cheffe de projet chez Web et Solutions. « Je ne regrette pas du tout mon choix. Si c’était à refaire, je referais le même », conclut Bérangère Grosset.

La Région organise un procès fictif pour sensibiliser une centaine de lycéens et lycéennes aux violences faites aux femmes

 

 

Nadia Bakiri, conseillère régionale déléguée à l’égalité entre les femmes et les hommes et à la lutte contre les violences faites aux femmes,représentant la présidente Carole Delga, a accueilli cejeudi 23 novembreplus d’une centaine de jeunesvenus participer à un procès fictif contre les violences sexistes et sexuelles. Organisé par la Région Occitanie, dans le cadre de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, ce faux procès a permis à une dizaine d’experts et expertes d’apporter leurs analyses et d’échanger avec les scolaires.

 

Dans le cadre de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmesqui a lieu chaque année le 25 novembre, la Région Occitanie a organiséle procès fictifd’une femme accusée de tentative de meurtre sur son conjoint, dont elle dit subir les violences depuis de nombreuses années.

 

Trois établissements de l’Hérault ont participé à l’événement : le Lycée Jules Ferry de Montpellier, le Lycée Jean-François Champollion de Lattes et le Lycée Auguste Loubatières d’Agde. Neuf jeunes ont été tirés au sort pour être jurés. Après un procès fort en rebondissements, ils ont rendu leur verdict :l’accusée a été déclarée non coupableà l’unanimité. À l’issue de ce faux procès, un temps d’échanges a permis aux lycéens et lycéennes de réagir et de poser leurs nombreuses questions aux parties prenantes.

 

Cette journée a pu être organisée grâce à la mobilisation etla présence de nombreux partenaires et intervenants :

  • Valérie Le Naour - lieutenante-colonelle de la Gendarmerie nationale ;
  • Maître Michèle Tisseyre - avocate ;
  • Professeur Pierre Costa - association gardoise sur les causes des violences masculines ;
  • Choisy Houda - CIDFF 34 (centre des droits des femmes et des familles) ;
  • Salomé Laget - CPCA Sud Occitanie (centre de prise en charge des auteurs de violences conjugales) ;
  • Didier Lourdou - association Via Femina Fama ;
  • Sophie Collard - association Artemisia ;
  • Elsa Labit - Fondation des Femmes ;
  • Fanny Rudelle et son équipe - Cie Maison du Théâtre ;
  • Gwenaëlle Guerlavais - animatrice.

 

La Région Occitanie s’engage aussi en tant qu’employeur pour lutter contre les violences en milieu professionnel : plus de 200 agentes et agents de la Région ont assisté au procès fictif en visioconférence. Ils ont aussi été sensibilisés à ce sujet via une présentation du« violentomètre », outil permettant de « mesurer » le degré de violences dans une relation.

 

 

« La lutte contre les violences faites aux femmes est un combat qui nous concerne toutes et tous et que nous avons décidé de mener sans relâche en Occitanie. Pour faire évoluer les mentalités et modifier les comportements, la Région se mobilise, notamment auprès de la jeunesse.

 

Après une représentation couronnée de succès à Toulouse le 8 mars dernier, nous avons organisé pour la première fois à Montpellier un procès fictif pour interpeller et sensibiliser la jeune génération sur les violences sexistes et sexuelles. Au cours de cette journée, juristes, représentants des forces de l’ordre, médecins et membres d’associations spécialisées ont proposé aux élèves une expérience immersive inédite pour leur offrir un regard pluriel sur ces sujets sensibles.

 

Cette action majeure d’information et de sensibilisation doit permettre à notre jeunesse de mieux comprendre et appréhender les mécanismes complexes qui mènent aux violences conjugales et intrafamiliales, pour ne plus jamais accepter l’inacceptable. » a déclaré Carole Delga, présidente de la Région Occitanie.

 

 

Deux photos de la journée

© Nanda Gonzague

 

 

Une politique régionale volontariste de lutte contre les violences faites aux femmes

 

En 2017, la Région Occitanie s’est dotée d’un plan d’actions dédié à l’égalité réelle entre les femmes et les hommes.Dans ce cadre, un appel à projets est lancé chaque année pour soutenir les initiatives innovantes en lien avec cette thématique. Depuis 2017, la Région a ainsi soutenu à hauteur de 750 000€ des actions de lutte contre les violences sexistes et sexuelles en Occitanie.

 

Via le dispositif « Génération Egalité », la Région Occitanie mène également dans les lycéeset écoles de la deuxième chance une action d’information et de sensibilisation sur l’égalité entre les filles et les garçons et sur les violences sexistes et sexuelles. Depuis 2017, plus de 220 000 jeunes ont déjà pu en bénéficier.

 

Le 16 novembre dernier, réunis en Assemblée plénière, les élus régionaux ont adopté la résolution « Safe place 4 women ». Initiée au niveau européen, elle vise à encourager les pouvoirs publics et les collectivités locales à renforcer leurs actions pourgarantir la sécurité de toutes et créer des espaces sûrs pour les femmes et les filles.

Découvrez les lauréat⋅es des appels à projets de la Région le 23 novembre

 
Découvrez les lauréat⋅es des appels à projets de la Région le 23 novembre !
En juin dernier, nous lancions notre appel à projets national, et notre premier appel à projets occitan. Aujourd'hui, nous vous invitons à découvrir les associations lauréat⋅es !
Énergie Solidaire organise 2 événements, qui s'inscrivent dans l'agenda de la Journée contre la précarité énergétique et du Mois de l'ESS :
Webinaire en ligne - Lutte contre la précarité énergétique : présentation des lauréat⋅es de l’appel à projets national d'Énergie Solidaire
Rencontre à Sète - Mieux comprendre la précarité énergétique dans le logement et ses enjeux (en Occitanie)
Programme détaillé et inscription https://swll.to/rBNp0
 
Peut être une image de texte qui dit ’ÉVÉNEMENTS Webinaire en ligne et Rencontre à Sète Jeudi 23 novembre Annonce des lauréat es 2023, table-ronde, sensibilisation, etc 23 nov JOURNEE 2023 CONTRELA PRECARITE ENERGETIQUE’

« Safe place 4 women » : la Région s’engage contre les violences faites aux femmes

 

Réunis en Assemblée plénière sous la présidence de Carole Delga, jeudi 16 novembre en visioconférence entre Toulouse et Montpellier, les élus régionaux ont adopté une résolution portant sur la prévention et la lutte contre les violences faites aux femmes. Présentée par Nadia Pellefigue, vice-présidente de la Région, la résolution européenne « Safe place 4women »a pour objectif d’encourager les pouvoirs publics et les collectivités locales à engager ou renforcer leurs actions pour une sécurité égalitaire entre les femmes et les hommes. La résolution a été adoptée à la quasi-unanimité (Une voix contre. Le groupe Rassemblement national n’a pas pris part au vote).

 

La Violence Contre Les Femmes, National

 

Le harcèlement et toutes les formes de violences dans les lieux publics, en milieu urbain comme en zone rurale, sont le quotidien de trop nombreuses femmes et filles dans le monde entier. Ces actes peuvent se produire dans la rue, dans les transports publics, dans les établissements scolaires, au travail, etc. Ainsi, par exemple, 51% des voyageuses diminuent leur utilisation des transports en commun à la suite d’un ressenti d’insécurité et 70% des injures à caractères sexistes (hors cadre conjugal) sont subies par des femmes dans l’espace public.

 

Initiée au niveau européen,la démarche « Safe place 4 women » vise à encourager les pouvoirs publics et les collectivités locales à se mobiliser pour la création d’espaces sûrs pour les femmes et les filles. A quelques jours de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes (25 novembre), il s’agit aujourd’hui pour la Région Occitaniede rappeler sa détermination à lutter contre toutes les formes de violences dont sont victimes les femmes ainsi que sa volonté de poursuivre son engagement à travers, notamment, son plan d’actions régional adopté en 2017. Elle y a consacré près de 1,3 M€ en 2023.

 

« En Occitanie comme partout en France, les femmes sont encore trop souvent victimes de violences. Agir pour renforcer leur sécurité est l’affaire de tous, et l’action publique partenariale est la seule alternative. Prévention, éducation, sensibilisation, sécurisation d’une part. Justice et sanction dès que cela est nécessaire d’autre part, sansjamais rien laisser passer.

 

Depuis 2017, nous déployons à l’échelle régionale un plan d’actions dédié à l’égalité réelle entre les femmes et les hommes. Avec une attention particulière portée à l’éducation et à la sensibilisation des jeunesou à la prévention du sexisme dans les transports régionaux.C’est aussi un soutien renforcé aux acteurs et associations qui interviennent sur le terrain. Aujourd’hui, nous réaffirmons notre engagement et notre détermination à aller plus loin pour que,partout en Occitanie, nos concitoyennes se sentent en sécurité dans l’espace public », a notamment déclaré la présidente de Région, Carole Delga, lors de l’Assemblée plénière.

 

Plus d’infos sur le plan régional en faveur de l’égalité réelle entre les femmes et les hommes : https://www.laregion.fr/plan-actions-regional-egalite

 

Plus  d’infos sur le « rapport annuel de la Région Occitanie sur la situation en matière d’égalité Femmes/Hommes 2022 » également présenté lors de cette Assemblée plénière :https://www.laregion.fr/Rapport-annuel-sur-la-situation-en-matiere-d-egalite-Femmes-Hommes-Annee-2022

En Occitanie, des transports gratuits pour 1 million de jeunes

Extension du dispositif +=0 aux jeunes dès 12 ans, lancement d’une expérimentation d’aide au covoiturage bonifiée, gratuité des lignes de car liO le week-end et pendant les vacances pour les élèves abonnés aux transports scolaires… La Région amplifie ses aides pour inciter les jeunes à une mobilité douce pour leur porte-monnaie et bonne pour la planète

Le dispositif +=0 est renforcé. Les 12 à 26 ans pourront prendre les trains et cars liO gratuitement !
Le dispositif +=0 est renforcé. Les 12 à 26 ans pourront prendre les trains et cars liO gratuitement !

Bouger plus librement, plus simplement et à moindre coût. Dès le 22 décembre, la Région étend aux jeunes dès 12 ans le dispositif « + = 0 » qui permet déjà aux 16-26 ans de bénéficier de la gratuité à bord des trains et des cars du réseau de transport régional liO.

C’est une mesure sans équivalent en France et une grande première qui permettra à plus d’1 million de jeunes de se déplacer facilement. C’est une avancée majeure et une véritable révolution écologique. Les jeunes n’auront plus à choisir entre climat et pouvoir d’achat !

Carole Delga, présidente de la Région Occitanie.

L’Occitanie est désormais en tête des régions françaises en termes de hausse de fréquentation de ses trains. Entre janvier et septembre 2023, celle-ci a augmenté de 44 % par rapport à 2019 et de 20 % par rapport à 2022 [1]. Le fruit du volontarisme de la Région qui multiplie les initiatives pour inciter les habitants de ses territoires à choisir la mobilité douce plutôt que la voiture.

Aider les jeunes à concilier climat et pouvoir d’achat

Les jeunes plébiscitent le dispositif +=0 et font le choix des mobilités douces.
Les jeunes plébiscitent le dispositif +=0 et font le choix des mobilités douces.

Pensé dans une logique de contrat de fidélité, sans engagement, construit sur une tarification dégressive jusqu’à la gratuité, le dispositif « +=0 » garantit une réduction de 50 % dès le premier trajet, des voyages gratuits à partir du 10e, ainsi que la possibilité dès le 20e de cagnotter des trajets pour le mois suivant. Et à partir du 30e trajet réalisé dans le mois, la gratuité totale pour le mois suivant.

Depuis son lancement, 90 000 jeunes s’en sont emparés. Ils sont à présent six fois plus nombreux à prendre le train qu’en 2019 !

Covoiturage, cars liO gratuits pour les abonnés aux transports scolaires… Il est de plus en plus facile de se déplacer pour les jeunes d'Occitanie.
Covoiturage, cars liO gratuits pour les abonnés aux transports scolaires… Il est de plus en plus facile de se déplacer pour les jeunes d’Occitanie.

En parallèle, la Région incite au covoiturage là où il n’y a pas de transports collectifs. Ainsi, le passager paie au maximum 2€, tandis que le conducteur est assuré de percevoir au minimum 2 € dès lors que le trajet [2] est réservé via les plateformes Mobicoop, Karos, Atchoum, Klaxit ou BlaBlaCar Daily.
En septembre, cette aide de la Région avait déjà concerné 54 000 trajets covoiturés, 2 800 passagers et 3 500 conducteurs.
Au premier semestre 2024, la Région lancera une expérimentation pour multiplier par deux l’aide au covoiturage pour les 18-26 ans.

Autre nouveauté : depuis septembre, les élèves abonnés aux transports scolaires peuvent circuler gratuitement même le week-end et les vacances scolaires sur l’ensemble des 370 lignes de cars liO. Jusqu’à présent, la gratuité des transports scolaires a permis aux jeunes et à leurs familles d’économiser jusqu’à 315 € par an. La nouvelle mesure leur permettra de faire davantage d’économies encore.

Transport : depuis 2018, un train de mesures en faveur des jeunes

2018 : plafonnement du prix des transports scolaires à 90€/mols.
2020 : réduction de 50 % sur tous les trains, sans abonnement pour les 12-26 ans.
2021 : gratuité des transports scolaires, billets à 1€ sur tous les trains pendant l’été et lancement du dispositif « +=0 » pour les 18-26 ans.
2022 : lancement des billets de train à 1€ tous les premiers week-ends du mois et d’une aide financière au covoiturage.
2023 : gratuité des lignes de cars IiO pour les abonnés du transport scolaire et extension en septembre de « +=0 » aux jeunes de 16 à 17 ans, puis en décembre aux 12-15 ans.

Encourager les jeunes à se déplacer à vélo

Le vélo a de nombreux atouts pour nos jeunes : écologie, santé, autonomie…

Très engagée dans la lutte contre le dérèglement climatique, la Région a également décidé de prendre en charge 50 % du coût d’achat d’un vélo par les lycéens boursiers de seconde, l’aide pouvant aller jusqu’à 200€.

En complément, la Région lancera à la rentrée 2024, deux expérimentations, dont une concernera un service de prêt d’une trentaine de vélos à l’attention des élèves. Six lycées publics d’Occitanie le testeront [3].

Et dans le cadre de la dynamique impulsée par le Plan Vélo, la Région continuera de soutenir les projets locaux de construction de nouvelles pistes cyclables à proximité des lycées, tout en veillant à augmenter les capacités de stationnement des vélos près des gares, afin de faciliter l’usage combiné du vélo et du train dans les déplacements quotidiens. L’Occitanie prend la voie de la mobilité douce.

La politique régionale des transports en chiffres

1 million de jeunes dès 12 ans vont bénéficier du dispositif « +=0 » à partir du 22 décembre.
+ 44% d’augmentation de la fréquentation des trains régionaux depuis 2019.
+ de 2 millions de trajets réalisés en train par les jeunes grâce au dispositif « +=0 » depuis 2021.
180 000 élèves bénéficient en Occitanie de la gratuité des transports scolaires.
+ 25 % de fréquentation en 1 an pour les cars liO, permettant une réduction des émissions de CO2 de près de 1 400 tonnes soit l’absorption de 56 000 arbres.
850 millions d’euros de budget attribué chaque année par la Région aux transports.
100 000 voyageurs / jour : c’est l’objectif fixé par la Région dès que possible, contre 80 000 / jour actuellement.

[1source SNCF Voyageurs

[2hors ceux réalisés à l’intérieur des grandes agglomérations

[3Lycée Lucie Aubrac à Sommières (30), lycée Rosa Luxembourg à Canet-en-Roussillon (66), lycée Jean-Jaurès à Saint-Clément-de-Rivière (34), lycée Claude Nougaro à Caussade - Monteils (82), lycée Pyrène à Pamiers (09), lycée Martin Malvy à Cazères (31)

La Région Occitanie met en place un nouveau pack d’aides pour la mobilité des jeunes

 

Pour permettre aux jeunes de concrétiser leurs projets et leurs envies,la Région Occitanie leur donne les moyens de bouger comme ils le souhaitent. Pour cela, ellea adopté de nouvelles mesures lors de l’Assemblée plénière du jour : https://www.datapressepremium.com/rmdiff/2984/Photo-231115-Conferencedepresse-MobilitesJeunes1.jpg

Train et car:A partir du 22 décembre (1er jour des vacances scolaires et lendemain de la gratuité totale des transports en commun pour les habitants de la métropole de Montpellier), gratuité d’usage sur les trains et les cars liO pour 1 million de jeunes, de 12 à 26 ans.

Vélo :

        Aide à l’achat d’un vélo pour les élèves boursiers en classe de 2nd, pouvant aller jusqu’à 200€ ;

        À partir de septembre 2024, dans 6 établissements d’Occitanie, expérimentation d’un prêt gratuit de vélo aux lycéens ;

        Aide à la création de pistes cyclables aux abords des lycées.

Covoiturage :

        Premier semestre 2024, lancement d’une expérimentation pour multiplier par 2 l’aide au covoiturage pour les jeunes de 18 à 26 ans.

Carole Delga :« J’ai fait de la mobilité, et de la liberté qu’elle offre, un engagement et une vision de société conjuguant le social et l’écologie : développer les services de train et de car avec les tarifs les moins chers de France, encourager l’usage du vélo, accompagner le covoiturage avec une aide financière, etc. Tout est fait par la Région pour inciter ses habitants à faire un autre choix que celui de la voiture individuelle, bien sûr quand cela est possible.

 

Notre volontarisme politique paie. Les mesures planifiées depuis 2016 donnent les résultats que nous connaissons aujourd’hui : + 25% de fréquentation en 1 an pour nos autocars, 1ère Région en termes d’augmentation de la fréquentation de nos trains du quotidien (+ 20% par rapport à 2022 et + 44% par rapport à 2019). Chaque jour, ce sont 108 000 véhicules évités sur la route grâce aux cars et trains liO. Et je n’oublie pas les 800 000 jeunes qui ont bénéficié des billets à 1€ cet été. Car l’une de mes priorités est de continuer à amplifier les aides pour nos jeunes : ils sont les prescripteurs de demain»

 

Le dossierDP-422-AP-Mobilites-JeunesBD.pdf

 

  (Crédit photo : Gilles Lefrancq / Région Occitanie)

L’innovation, atout-clé pour la compétitivité et l’emploi

 

En matière d’innovation, l’Occitanie se place sur le podium des régions françaises performantes. Pour développer encore cet atout, la Région déploie une politique ambitieuse de valorisation de la recherche, de soutien à l’innovation et aux filières stratégiques. Au bout : la compétitivité des entreprises et la création d’emplois à forte valeur ajoutée.

La Région mobilisera 450 M€ pour stimuler, détecter et diffuser l'innovation partout en Occitanie

La Région mobilisera 450 M€ pour stimuler, détecter et diffuser l’innovation partout en Occitanie

L’innovation représente l’un des plus importants piliers de la compétitivité́ des entreprises et de la souveraineté́ du territoire. C’est pourquoi la « Politique régionale Innovation » adoptée par la Région le 16 novembre affiche trois grandes ambitions : stimuler, détecter et diffuser l’innovation partout en Occitanie, doubler le nombre de jeunes entreprises innovantes et animer le réseau des acteurs de l’accompagnement de l’innovation. Pour réussir ce triple objectif, la Région mobilisera 450 M€ entre 2023 et 2027, dont 160 M€ de crédits européens Feder.

De la recherche à la commercialisation

Les secteurs d’avenir comme la filière biotechnologies sont particulièrement soutenus par la Région

La Région veut en particulier garantir le lien entre la recherche, la création d’entreprises et au final l’accès au marché, en articulant son Schéma régional de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (SRESRI ) avec le Schéma régional de développement économique, d’innovation et d’internationalisation (SRDEII).

L’enjeu pour l’Occitanie est de mobiliser au mieux la recherche académique au bénéfice de l’innovation dans les entreprises et les créations d’emplois. Les actions de la Région visent ainsi à orienter la recherche vers les innovations de demain et à créer les conditions nécessaires à l’acquisition des savoirs et au transfert de technologie au sein des entreprises.

Le soutien de la Région priorise les secteurs d’avenir identifiés par la Stratégie Régionale d’Innovation (SRI) : l’alimentation durable, l’eau, l’économie « bleue » du littoral et de la mer, la santé (biotechnologies, bien-être et bien-vieillir), la transition énergétique (éolien flottant, hydrogène vert…), le numérique (big data, intelligence artificielle et cybersécurité), les matériaux intelligents et durables et la mobilité intelligente et durable. Un nouveau Domaine d’innovation stratégique, dédié à la filière spatiale, va être créé afin de réaffirmer le leadership de l’Occitanie dans ce secteur.

Par ailleurs, au regard du potentiel d’innovation des laboratoires académiques situés en Occitanie, la Région a l’ambition de doubler le nombre de jeunes entreprises innovantes sur le territoire (d’une cinquantaine d’entreprises à fort potentiel de développement à cent par an). Elle mobilisera davantage les acteurs de l’innovation pour préparer les champions de demain, ces jeunes entreprises représentant un fort potentiel de création d’emplois.

Mobiliser les partenaires

Nubbo fait partie des incubateurs de projets innovants. Il a accompagné le robot de viticulture développé par NaïO.

Pour déployer son soutien à l’innovation, la Région collabore avec un réseau de partenaires, à l’image des pôles de compétitivité, des Pôles Universitaires d’Innovation (PUI), des Sociétés d’Accélérations et de Transfert de Technologie (SATT) ou des incubateurs et pépinières du Réso IP+. Membre du Réso IP+, l’incubateur et accélérateur Nubbo a déjà accompagné 280 entreprises innovantes créatrices de 3 130 emplois et il sera renforcé. La Région est aussi partenaire des financeurs de jeunes entreprises innovantes, comme le fonds d’amorçage Ocseed et l’association Créalia.

L’innovation, ça compte en Occitanie !

. 6,225 milliards d’euros par an sont dépensés par les entreprises d’Occitanie en Recherche et Développement. C’est 11,8 % de la Dépense Intérieure de Recherche et Développement (DIRD) en France.
. L’Occitanie brille aux classements de l’innovation : elle est 2e des régions françaises en dépôt de brevets (1 053 en 2020) et 3e en nombre d’étudiants (260 000).
. 11 % des chercheurs français sont basés en Occitanie (soit 52 046 personnes, dont 23 230 dans des organismes publics).

Cessation d’activité de l’entreprise Refresco à Nissan-Lez-Enserune

 

Carole Delga : « un accord nécessaire pour l’avenir des 70 salariés »

 

L’entreprise d’embouteillage J&C, rachetée en 2020 par Refresco et basée à Nissan-Lez-Enserune dans l’Hérault, a annoncé début septembre la cessation progressive des activités de son site d’ici à août 2024. Alertée par le maire de la commune Pierre Cros, la présidente de la Région Occitanie Carole Delga est intervenue auprès de la direction de Refresco, reprochant le choix contestable d’une fermeture alors que le groupe fait des bénéfices, et demandant des garanties pour le devenir des 70 salariés du site.

Dès l’alerte par le maire de la commune de Nissan-Lez-Enserune, la Présidente Carole Delga a nourri un dialogue avec les représentants du personnel pour dénoncer la fermeture et réclamer de la direction le respect des salariés, très attachés à leur entreprise et engagés dans des négociations difficiles pour leur droit à la reconversion.

Dans un courrier adressé à la direction le 20 octobre dernier, la présidente a ainsi déclaré : « En tant que Présidente de la Région Occitanie qui se bat chaque jour pour assurer la souveraineté industrielle de la région, je ne peux que déplorer cette sombre perspective dans un bassin d’emploi déjà fragile. Je regrette que cette décision ait été prise sans que vous ayez échangé en amont avec les services de la Région sur l’opportunité d’un soutien à l’investissement, comme nous sommes amenés à le faire régulièrement dès lors qu’il s’agit d’agir pour le développement, le maintien et la création d’emplois pour notre industrie. »

Et de poursuivre : « Les moyens du groupe permettant un bon niveau de droits dans le cadre des conventions de reconversion, il serait ainsi incompréhensible que vos collaborateurs et collaboratrices n’aient pas accès à suffisamment de soutiens pour préparer leur devenir. Je vous demande donc de permettre à vos salariés qui souhaiteraient bénéficier d’un reclassement anticipé de pouvoir le faire dès à présent et dans les mêmes conditions qu’en fin d’activité de votre entreprise. »

Un compromis entre la direction et les représentants du personnel a finalement été trouvé suite à ce courrier, avec pour les salariés un niveau acceptable d’accompagnement vers la recherche de nouveaux emplois, la compensation financière, et les droits à formation ouverts.Les représentants du personnel sont satisfaits et ont tenu à remercier Carole Delga et la Région Occitanie pour leur soutien.

Le soutien de la Région ne s’arrête pas là puisque Carole Delga a désormais demandé à son agence de développement économique AD’OCC de prendre activement part à la recherche d’un repreneur, afin de sauver l’outil industriel et l’emploi.

Le Train Jaune, une ligne historique qui a de l’avenir

 

Emblème du patrimoine catalan, le Train Jaune fait l’objet depuis 2016 de nombreuses opérations de modernisation. La Région apporte son soutien à ces travaux, nécessaires pour sauvegarder cette ligne ferroviaire unique.

La Région assure la maintenance du Train Jaune et investit pour préserver les circulations de la ligne de Cerdagne
 

Depuis plus d’un siècle, le Train Jaune sillonne les terres catalanes ! Tout un symbole pour les habitants qui empruntent cette desserte au quotidien et pour les visiteurs qui découvrent cette ligne exceptionnelle. La Région apporte son soutien aux opérations de modernisation du Train Jaune, en complément des travaux de maintenance dont elle a la charge. Son ambition : assurer le maintien de cette ligne ferroviaire et en faire un train du quotidien.

La Région s’engage pour la rénovation à l’identique du Train Jaune pour un train du quotidien, avec pour objectif d’en faire un véritable outil de développement du territoire.

Jean-Luc Gibelin, Vice-président de la Région Occitanie aux mobilités et aux infrastructures de transport

Zoom sur des travaux d’envergure à voir sur : http://www.laregion.fr/Le-Train-Jaune-une-ligne...

Des investissements soutenus pour le Train Jaune

Identifié dès 2016 comme ligne prioritaire à la suite des États Généraux du Rail et de l’Intermodalité (EGRIM), le Train Jaune bénéficie d’un fort soutien de la Région. Afin de permettre aux habitants et aux touristes de découvrir les paysages pyrénéens en train, elle a investi 32,5 millions d’euros dans les infrastructures [1], dont le renouvellement des sous-stations d’alimentation électrique, et 30,4 millions d’euros pour le matériel avec, notamment, 18 millions d’euros engagés en 2022 pour une première tranche de révision générale du matériel historique et 4,7 millions d’euros pour le nouvel atelier de Villefranche-de-Conflent. Ces travaux de modernisation du Train Jaune sont également inscrits dans le plan Rail qui mobilise 800 M€ sur 10 ans pour améliorer les performances du réseau ferroviaire en Occitanie.

[1Depuis 2015, 49 millions d’euros ont été engagés pour les infrastructures du Train Jaune au total. Son exploitation est intégrée à la nouvelle convention de service public ferroviaire régional 2023-2032 signée avec SNCF Voyageurs pour sa contribution au désenclavement des territoires.

« Fabriqué en Occitanie » met en lumière les savoir-faire d’ici

 

Récemment lancée par la Région, la signature « Fabriqué en Occitanie » valorise les savoir-faire des territoires, les produits nés ici et écoresponsables. Elle sera en vedette au salon Made in France à Paris du 9 au 12 novembre, qui accueillera une centaine d’artisans et d’entreprises occitanes.

La signature "Fabriqué en Occitanie" permet d'identifier les objets confectionné par des artisans et entrepreneurs de la région, comme l'entreprise Alortujou.
 
 
La signature "Fabriqué en Occitanie" permet d’identifier les objets confectionné par des artisans et entrepreneurs de la région, comme l’entreprise Alortujou.

Si la marque Sud de France est attachée à l’agriculture et aux vins d’Occitanie, la signature « Fabriqué en Occitanie » identifie l’origine de biens de consommation (artisanat d’art, cosmétiques, mode, mobilier, mobilités…) et les valorise auprès des consommateurs et des revendeurs. Lancée en 2021, « Fabriqué en Occitanie » reconnaît des talents uniques, variés, originaires de tout le territoire.

À Albinhac en Aveyron, Les ânesses du Carladès fabriquent des savons et cosmétiques à base du lait de leurs bêtes. Dans le Lot à Prudhomat, Colette à la Campagne réalise des serviettes de table, originales et colorées, à partir de tissu français de haute couture ou de prêt-à-porter. Depuis la pépinière d’entreprises narbonnaise Eole, Barbara Fruh a lancé sa marque de vêtements et accessoires en tissu Telle Mère, Telle Fil’le. « Mon produit-phare, c’est le turban pour bébé. » Autant d’idées originales pour garnir les chaussures au pied du sapin de Noël.

L’Occitanie est un vivier français d’artisans et d’entreprises innovantes. La Région cultive et développe avec eux des savoir-faire de qualité pour réindustrialiser nos territoires et créer des emplois.

Carole Delga, Présidente de la Région Occitanie.

Des produits locaux et écoresponsables "La Mésange Verte" a créé ce piège écologique pour lutter contre les chenilles processionnaires.
"La Mésange Verte" a créé ce piège écologique pour lutter contre les chenilles processionnaires.

La communauté du « Fabriqué en Occitanie » rivalise d’initiatives pour l’économie locale et l’environnement. Basée dans les Pyrénées-Orientales, La Mésange Verte a inventé en 2009 le collier Ecopiège® pour stopper sans pesticides les chenilles processionnaires. « Nous fabriquons 40 000 pièces par an dans notre atelier de Bages. Afficher notre origine est un plus », estime la dirigeante Jocelyne Camérani. Son entreprise, devenue une référence française et européenne, a créé à ce jour huit emplois

Les artisans engagés travaillent aussi au maximum avec des partenaires locaux : « Je me fournis à Bois de France dans le Gard », note l’ébéniste d’art héraultaise Vinciane Domergue (La Feuille de Bois). Basée à Lisle-sur-Tarn, Sophie Lemoalle Bertholon fait fabriquer ses sacs et accessoires en cuir La Cartablière par un atelier de Graulhet, labellisé Entreprise du Patrimoine Vivant. « Vingt-cinq artisans maroquiniers produisent 10 000 pièces par an. » La chasse au gaspi est enfin systématique : « Nous utilisons du tissu de fins de rouleaux et nous sommes labellisés ‘entreprise zéro déchet’ », note Dominique Folie, de Colette à la Campagne. « Toutes les chutes de tissus sont utilisées pour confectionner des accessoires », affirme Barbara Bruh de Telle Mère, Telle Fil’le.

Charte d’engagement

Pour élargir encore la communauté « Fabriqué en Occitanie », la Région invite les professionnels à demander le référencement de leurs produits sur le site fabrique-en-occitanie.fr. « Je suis allée au bout de la démarche d’adhésion, car c’est important d’avoir des repères », soutient Vinciane Domergue. La validation des candidatures par un comité technique comprenant la Région, les chambres consulaires et l’agence de développement économique Ad’Occ, débouche sur un contrat de licence. « Je viens de recevoir l’avis favorable, se réjouit Sophie Lemoalle Bertholon (La Cartablière). J’ai hâte d’apposer le « Fabriqué en Occitanie » sur mes outils de communication. »
  Le « Fabriqué en Occitanie » en vedette au salon Made in France à Paris

Avec 100 exposants [1], l’Occitanie sera l’invitée d’honneur du 11e salon du Made In France (MIF) du 9 au 12 novembre au Parc des Expositions de Paris. « C’est la reconnaissance que notre territoire est un vaste vivier français d’artisans et d’entreprises innovantes », affirme la présidente de Région Carole Delga, qui sera au MIF le 10 novembre.

Comme trois autres entreprises d'Occitanie, l'atelier Tufferyest nommé aux "Grands Prix" du salon Made in France.
Comme trois autres entreprises d’Occitanie, l’atelier Tufferyest nommé aux "Grands Prix" du salon Made in France.

Le salon attend 100 000 visiteurs. « C’est un salon que j’aime beaucoup, où les visiteurs sont très motivés », juge Sophie Lemoalle Bertholon (La Cartablière), qui participera à son 5e MIF. L’ébéniste d’art Vinciane Domergue a même créé une table de chevet-applique spécialement pour l’occasion. « J’avais besoin d’un défi. »

À suivre : quatre Occitans sont nommés aux « Grands Prix », dont les lauréats seront connus le 10 novembre. Deux concourent dans la catégorie Produits : la lampe de bureau « intelligente » Polux de Castres et les soins cosmétiques à l’algue rose de Camargue d’Eclae. Julien Tuffery (jeans lozériens Tuffery) est finaliste en catégorie Entrepreneur et le tee-shirt anti-noyade de Floatee (née fin 2021 dans le Tarn) en catégorie Innovation.

[145 sur le stand Région, 26 au Village de l’artisanat et 29 sur leurs propres stands

L’État, la Région Occitanie et la Banque des Territoires accélérent la rénovation des copropriétés touristiques du littoral

 

Mercredi 8 novembre à Gruissan, l’État, la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée et la Banque des Territoires ont présenté les résultats du programme Rehabilit, lancé en 2021 dans le cadre du Plan Littoral 21, pour inciter les propriétaires privés à rénover les meublés de copropriétés touristiques.

 

Ce programme, basé sur des expérimentations menées sur 5 stations du littoral, emblématiques de la mission Racine (Gruissan, La Grande Motte, Leucate, Agde / Communauté d’Agglomération Hérault Méditerranée, Argelès-sur-Mer / Communauté de communes Albères Côte Vermeille Illibéris), est un axe majeur du Plan Littoral 21.

 

L’ambition est d’accompagner la rénovation des copropriétés touristiques des stations balnéaires pour optimiser l’offre de logement face à la pression démographique, à partir du constat selon lequel plus d’un tiers des copropriétés touristiques n’est jamais loué ou rarement occupé par leurs propriétaires. Il s’agit également d’améliorer et de faire monter en gamme un parc de logements vieillissant, pour l’adapter aux nouvelles attentes (des appartements plus spacieux pour accueillir des familles plutôt que des studio-cabines ainsi que l’adaptation de l’offre pour répondre aussi à l’accueil des travailleurs saisonniers ou d’étudiants), aux nouveaux usages (comme le télétravail) et aux nouveaux enjeux (en particulier l’allongement de la saisonnalité touristiques dans une logique de « tourisme 4 saisons » et mise aux normes énergétiques. – Cf. annexe chiffres clés

 

Le programme « Rehabilit », conçu par les partenaires du Plan Littoral 21 avec un appui de 600 000  sur un coût global de 1,3 M , a permis de financer un atlas et un applicatif cartographique pour localiser et caractériser les copropriétés des 40 collectivités du littoral ainsi que le test de différents dispositifs et outils.

 

Ces derniers doivent permettre d’inciter et d’aider les propriétaires de meublés touristiques à rénover leur logement; un guide a également été produit pour permettre à chaque collectivité du littoral de s’approprier la méthode et les outils mis en place. Ce dernier sera prochainement mis en ligne (sites préfecture et Région).

 

Parmi les outils testés :

 

  • Gruissan a lancé une opération de réhabilitation d’immobilier de loisirs (ORIL) pour financer une partie des travaux de rénovation, sous réserve que les propriétaires privés s’engagent à occuper leurs logements au moins 4 mois par an et respectent les prescriptions architecturales « Esprit Gruissan 2030 » ;

 

  • La Grande Motte déploie un dispositif de « coaching propriétaire », qui permet de financer des prestations de homestaging pour concevoir et se projeter visuellement dans un projet d’aménagement, sur la base d’un cahier de tendances architecturales spécialement conçu par la Commune. Un pool d’artisans a été pré-sélectionné pour réaliser les travaux de rénovation qui restent à la charge des propriétaires.

 

Les autres territoires ont réalisé des études qui ont permis de calibrer des dispositifs « sur mesure », adaptés à leurs besoins et à leurs problématiques, qui seront lancés dans les prochains mois :

 

  • à Leucate, l’objectif est de déployer un dispositif d’accompagnement « clés en main », en proposant au propriétaire une prestation forfaitaire pour prendre en charge toutes les démarches de rénovation (réalisation et suivi des travaux, etc.) ;

 

  • à Agde, une maison des propriétaires sera mise en place et un projet de densification en cœur d’îlots et de végétalisation de deux copropriétés touristiques va être expertisé pour déployer un nouveau modèle de développement ;

 

  • enfin, sur le territoire de la Communauté de communes Albères-Côte Vermeille Illibéris (ACVI), une expérimentation sera conduite pour tester un dispositif de mise à disposition de logements touristiques au profit de travailleurs saisonniers l’été et d’étudiants pendant l’année scolaire.

 

Lors de cet atelier du 8 novembre, les élus du littoral et les partenaires du Plan Littoral 21 ont partagé les premiers enseignements et les perspectives pour déployer ces différentes briques à l’échelle du littoral. L’État s’est notamment engagé à financer six postes de chefs de projets à hauteur de 300 000 €, pour accompagner le passage à l’échelle.

 

Au-delà, les partenaires du Plan littoral 21 s’engagent à poursuivre le déploiement des expérimentations les plus prometteuses sur ces 5 territoires démonstrateurs, en se saisissant de toutes les opportunités de financement pour construire un modèle pérenne (ex. mobilisation de prêts, levier fiscal de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires, etc.), et à accélérer les investissements sur des projets d’adaptation de l’habitat à forte ambition environnementale.

 

« Deux ans après le lancement du programme Rehabilit, une véritable dynamique a été enclenchée avec les élus du littoral, sous l’impulsion du Plan littoral 21, pour prendre à bras-le-corps ce sujet complexe mais néanmoins majeur. Sur un territoire toujours très attractif mais très contraint sur le plan foncier et qui concentre les plus forts taux de pauvreté et de chômage de la région, il faut accélérer la rénovation de ces copropriétés touristiques, emblèmes de la mission Racine, pour favoriser le vivre ensemble entre résidents permanents ou occasionnels, touristes, étudiants, travailleurs saisonniers, et accompagner la mutation de stations balnéaires en villes littorales. » Pierre-André Durand, préfet de la région Occitanie.

 

« La rénovation des copropriétés touristiques du littoral est un enjeu majeur de notre territoire. A travers le Plan Littoral 21, nous avons entamé en 2021 un travail sur ce sujet complexe, avec pour objectif d’optimiser l’offre de logement face à la pression démographique. Nous sommes conscients que ces projets et réflexions s’inscrivent sur du long terme, mais après plus de 18 mois d’expérimentation, le bilan est d’ores et déjà satisfaisant puisqu’il a permis de tester plusieurs dispositifs et solutions techniques et de relancer une dynamique régionale sur ce sujet.Aussi, nous invitons les Communes du littoral à se saisir de ces outils, qui font partie de notre plan Habitat Durable, pour les déployer sur leurs territoires » Carole Delga, présidente de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée.

 

« Partenaire du Plan Littoral 21 aux côtés de l’Etat et de la Région Occitanie, la Banque des Territoires poursuit son engagement auprès des collectivités en accompagnant notamment les stations littorales sur la problématique de la rénovation des copropriétés et des meublés touristiques. A ce facteur clé pour l’attractivité touristique des territoires vient s’ajouter un autre enjeu, celui de la résidentialisation pour le développement de l’habitat permanent. Ces transformations ne sauraient s’opérer sans s’inscrire dans une démarche ambitieuse et durable de rénovation énergétique des logements. Les expérimentations menées en Occitanie ont permis d’identifier les facteurs de réussite et les conditions pour créer une dynamique favorable à l’implication des propriétaires avec la construction d’une véritable stratégie territoriale à l’échelle du littoral. » Annabelle Viollet, Directrice régionale Occitanie de la Banque des Territoires.