"Sans toit ni loi", Mona la rebelle sur les terres languedociennes

 

Tourné à la fin de l’hiver 1985 dans l’Hérault et le Gard, Sans toit ni loi, film d’Agnès Varda, sétoise d’adoption, fut Lion d’or à la Mostra de Venise. L’histoire dramatique de Mona la vagabonde, devenue un « classique », est à voir et revoir.

Dans "Sans toit ni loi", Sandrine Bonnaire incarne Mona, une jeune fille errant sur les terres du Gard et de l’Hérault.

Dès la séquence d’ouverture de Sans toit ni loi, le corps de Mona (Sandrine Bonnaire), morte de froid, est découvert par un ouvrier agricole. On découvre alors la butte surmontée de cyprès jumeaux du Pioch-Palat à Saint-Aunès, près de Montpellier. Devenu un « classique », le film d’Agnès Varda a été tourné de mars à mai 1985 dans l’Hérault et le Gard, notamment à La Grande-Motte, Uchaud, Saint-Etienne-du-Grès et Bellegarde. Autant d’étapes de la marche solitaire de Mona, « qui n’a peur ni du froid, ni de la nuit, ni du pain sec ».

Au fil des séquences, la narratrice (Agnès Varda) interroge en voix off des personnes ayant croisé le chemin de la jeune « routarde », comme la « platanologue » madame Landier (Macha Méril), Yolande la bonne (Yolande Moreau) et Jean-Pierre l’agronome (Stéphane Freiss). « Agnès Varda avait exploré les lieux quelques mois avant. Ce n’est pas le Midi pimpant, ensoleillé, d’une Provence de carte postale, mais le Midi un peu raide, protestant, du Languedoc l’hiver », souligne le nîmois Bernard Bastide, historien du cinéma et auteur du Dictionnaire du cinéma dans le Gard [1].
 

Ciné-Tamaris, fondé par Agnès Varda et dirigé aujourd’hui par ses enfants Rosalie Varda Demy et Mathieu Demy, a restauré et ressorti en salles Sans Toit ni loi en 2014. Le film est disponible en DVD. Vous le retrouverez également sur les plateformes de VOD : Canal VOD, Orange VOD, Arte Boutique, UniversCiné, ou Filmo TV.

Ne manquez pas d’explorer le site d’Occitanie Films dédié au film, qui montre une cartographie des lieux de tournage et Agnès Varda (disparue en 2019) revenir trente ans après, en 2015, auprès des cyprès de Saint-Aunès.

Lion d’Or à Venise

Dixième long métrage de la réalisatrice, photographe et plasticienne qui a grandi à Sète, Sans toit ni loi est son plus grand succès avec plus d’1 million de spectateurs en salles. Le film, vendu dans le monde entier, a remporté de nombreux prix, dont en 1985 le prestigieux Lion d’Or à la Mostra de Venise, en 1986 le Prix Méliès des critiques français, le Meilleur film étranger de l’Association des critiques de Los Angeles, et le César de la meilleure actrice pour Sandrine Bonnaire.

Autres « classiques »

Comme Sans toit ni loi, d’autres grands succès du cinéma français montrent des bouts d’Occitanie, tels Le Salaire de la Peur (1953) d’Henri-Georges Clouzot, filmé en Camargue. L’emmerdeur (1973) d’Édouard Molinaro et L’homme qui aimait les femmes (1977) de François Truffaut ont sillonné Montpellier et ses environs. Sans oublier Cyrano de Bergerac (1990) de Jean-Paul Rappeneau qui a été tourné en partie à Uzès dans le Gard.

La Région facilite les tournages en Occitanie

L'Occitanie accueille 3 000 jours de tournage par an en moyenne.
L’Occitanie accueille 3 000 jours de tournage par an en moyenne.

« Nous voulons être la première région européenne audiovisuelle et la première destination en France pour les productions internationales », souligne la présidente Carole Delga. La Région Occitanie injecte plus de 4,7 millions d’euros par an pour soutenir la création et la diffusion du 7e art et des œuvres audiovisuelles, via des aides à l’écriture, la production, la formation et la diffusion. La Commission du Film d’Occitanie Films apporte gratuitement une aide logistique et administrative à la recherche de lieux de tournage, d’acteurs et techniciens professionnels.

[1éditions « Nouvelles Presses du Languedoc », 2020, épuisé

Carole Delga : « Transports, alimentation, équipements éducatifs…Cette année encore, la rentrée la moins chère de France est en Occitanie »

 

 

Ce mercredi16 août, date de versement de l’allocation de rentrée scolaire, marque pour des millions de familles le début de la préparation de la rentrée de leurs enfants. À cette occasion, Carole Delga rappelle l’engagement constant de la Région Occitanie pour proposer à ses habitants la rentrée la moins chère de France avec des aides représentant jusqu’à 800€ d’économies en moyenne.

 

« Au moment des milliers de familles s’apprêtent à réaliser leurs traditionnels achats de fournitures scolaires, je tiens à assurer à nos habitants que la Région est à leurs côtés pour faire en sorte que chaque lycéen et lycéenne de ce territoire puisse étudier dans les meilleures conditions, quelles que soient leurs ressources.

 

Car oui, aujourd’hui plus que jamais, l’argent peut constituer un frein à l’éducation. L’inflation qui frappe le pouvoir d’achat des Français depuis maintenant plusieurs mois touche tous les secteurs, notamment celui des fournitures scolaires, avec une hausse du cartable moyen de 10 %[1] par rapport à l’année passée.

 

Face à ce constat, la Région Occitanie a décidé de placer la rentrée scolaire sous le signe de la liberté. Liberté de se déplacer, grâce à la gratuité du transport scolaire, liberté de s’équiper, grâce à la fourniture gratuite des manuels scolaires et d’un ordinateur pour chaque lycéen.ne, liberté de manger sainement, sans hausse de tarif de la cantine scolaire malgré l’inflation. Au total, ce sont ainsi jusqu’à 800€ en moyenne par an et par jeune que la Région propose aux familles, faisant de la rentrée en Occitanie, cette année encore, la moins chère de France.

 

Ces dépenses en moins sont autant de chances en plus que nous offrons à chaque élève de réussir sa scolarité et de réaliser pleinement ses ambitions ».

 

Vivre à l'étranger

Que vous partiez vous installer ou travailler, en Europe ou à l'étranger, vous devez vous préoccuper de vos papiers. Si vous allez vivre dans un autre pays européen, vous devez remplir certaines conditions, mais vous n'avez pas besoin d'un titre de séjour. Si vous vous expatriez à l'étranger, vous devez demander un visa d'immigration et, si besoin, un permis de séjour et un permis de travail. Avant votre retour d'expatriation, une fois en France, vous devrez accomplir certaines formalités.

 

Pour améliorer la qualité des dons alimentaires, la Région adopte une charte de bonnes pratiques

 

Gens, Sans Abri, Masculin, RuePour harmoniser les pratiques de dons alimentaires ainsi qu’améliorer la qualité des dons d’invendus réalisés par les enseignes de la grande distribution, la Région Occitanie a créé un guide de bonnes pratiques.

Elaborée en concertation avec la grande distribution et les associations d’aide alimentaire, la charte définit 4 grandes orientations pour mettre en place de meilleures pratiques : fixer des règles claires de partenariat, impliquer et former le personnel en charge de la gestion des dons, garantir l’hygiène et la sécurité alimentaires des denrées, s’engager sur la qualité du don.  

 

A l’occasion de la 3ème édition des Assises régionales de la distribution durable organisée par la Région le 30 juin dernier, Jean-Louis Cazaubon, vice-président chargé de la souveraineté alimentaire, représentant Carole Delga, présidente de la Région Occitanie, les représentants régionaux des enseignes Intermarché et Leclerc, le Président de la FCD (Fédération des entreprises du commerce et de la grande distribution) ainsi que Bernard Cabrol représentant Coop’Alim et Louis Rouget, coordinateur régional des Restos du Cœur, étaient réunis pour la signature de la charte.

 

 

 

« Parce que le bien manger pour tous est un objectif qui me tient à cœur, je ne peux que me réjouir des actions engagées pour améliorer la qualité des produits donnés aux associations d’aide alimentaire.Car tout le monde doit pouvoir avoir accès à une alimentation saine.  

2 ans après la signature de la Chartre pour une distribution durable, les enseignes de la grande distribution, aux côtés des associations de dons alimentaires, prennent un nouvel engagement, cette fois-ci pour améliorer la qualité des dons pour l’aide alimentaire. La Région s’engage à leur côté pour garantir sa bonne exécution » a notamment déclaré Carole Delga.

 

Un groupe de travail mené par Mélanie Tisné-Versailles conseillère régionale déléguée à la solidarité alimentaire et l’agritourisme, veillera à la bonne mise en œuvre de la charte. La Région s’engage également à réunir annuellement les représentants de la grande distribution et les associations de dons alimentaire pour évaluer les progrès réalisés, et si besoin les améliorations à apporter. 

 

Ce nouvel engagement en faveur de la solidarité alimentaire, s’inscrit dans la continuité de la charte pour une grande distribution durable, signée en 2021. Coconstruite avec l’ensemble des enseignes de la grande distribution et des acteurs du monde agricole, cette dernière visait à augmenter la part des produits régionaux et contribuer ainsi à une consommation plus durable.

 

La Région Occitanie engagée pour le bien manger pour tous

 

La Région a toujours fait de l’accès de tous à une alimentation durable, saine, de qualité et de proximité une de ses priorités. Depuis 2016, plusieurs solutions concrètes ont été mises en œuvre pour rendre accessible à tous les produits de qualité et produits localement :

 

- Lancement du dispositif « Bien Manger pour Tous », maintenant dédié à la jeunesse, la Région souhaite accompagner les changements vers des pratiques culinaires favorisant le bien manger à base de produits de saison et cultivés localement,

- Création du fonds régional d’aide à la restauration pout faciliter l’accès des lycéens à la restauration collective,

- Lancement de l’opération « L’Occitanie dans mon assiette » pour augmenter la part des produits bio et locaux dans les cantines des lycées,

-Création de la centrale d’achat « Occit’Alim » qui vise à simplifier et accroître l’approvisionnement en produits locaux, de qualité et bio en restauration collective.La Région travaille aujourd’hui à la constitution d’un Groupement d’Intérêt Public (GIP) qui permettra à l’ensemble des établissements de restauration collective publique du territoire de bénéficier de cet outil : collèges, écoles, établissements médico-sociaux, ou toute structure dotée d’un établissement public de restauration collective.

 

Journées des Ateliers d’Artistes d’Occitanie

 Brosses, Craies, Coloré, Matériel D'Art

 

Samedi 14 et dimanche 15 octobre 2023

Découvrez les Journées des Ateliers d’Artistes d’ Occitanie, organisées par la Région Occitanie pour la 6ème année consécutive ! Plasticiens, sculpteurs, peintres, dessinateurs, vidéastes, photographes, graffeurs vous ouvrent leurs portes de leurs ateliers pour vous dévoiler leurs métiers et leurs univers.

Artiste ? Vous souhaitez vous inscrire à l’événement ?

Vous êtes un artiste professionnel des arts plastiques ou vous accueillez des artistes en résidence et vous souhaitez vous inscrire aux Journées des Ateliers d’Artistes d’ Occitanie 2023 ?

Nous vous invitons à participer à cette opération d’envergure régionale avant le 4 septembre.

Inscrivez-vous ici

« Les Ogres », une plongée au cœur du théâtre itinérant

 

Sorti en salles en mars 2016, Les Ogres, réalisé par Léa Fehner, retrace la vie au quotidien d’une troupe de théâtre itinérant. Un film qui parle d’aventure collective, avec son utopie solaire et ses galères.


Caravanes, chapiteau, troupe de comédiens bigarrée et fantasque… Les Ogres, film sorti en 2016, c’est l’histoire d’une compagnie de théâtre itinérant, qui sillonne la France, pour produire son spectacle de ville en ville. Un milieu d’attachants saltimbanques que la cinéaste toulousaine Léa Fehner connaît par cœur : elle a elle-même grandi dans ce milieu. « Dans les années 90, mes parents se sont embarqués dans cette aventure », glisse-t-elle.


Le titre Les Ogres est ainsi une allusion à cette boulimie de kilomètres avalés et de spectacle vivant sans cesse renouvelé. Tout n’est pas rose dans ce quotidien : mélange entre vies professionnelle et amoureuse, galères d’argent, frustrations ressenties face à d’autres qui réussissent mieux… Dans le film, l’arrivée imminente d’un bébé et le retour d’une ancienne amante viennent raviver des blessures enfouies. Chose non prévue au départ, Léa Fehner a fait jouer ses parents et sa sœur, aux côtés des têtes d’affiche Adèle Haenel et Marc Barbé. « Lors des improvisations, le noyau familial s’est livré avec une intensité qui m’a enthousiasmée. Petit à petit, il m’est apparu comme une évidence qu’il fallait que j’accepte de jouer avec le feu », c’est-à-dire de les inclure au tournage.

Port-la-Nouvelle en scène

Pour la réalisatrice, Léa Fehner, Port-la-Nouvelle était le lieu de tournage idéal.
Pour la réalisatrice, Léa Fehner, Port-la-Nouvelle était le lieu de tournage idéal.

Le film est principalement tourné à Port-la-Nouvelle, sur le littoral audois, ville connue pour son port de commerce. « C’est une station balnéaire avec un côté industriel. Typiquement l’endroit où une troupe itinérante peut être amenée à tourner, ni trop urbain, ni déserté. Tout peut apparaître dans le plan, ce qui est appréciable d’un point de vue cinématographique. » Les figurants ont été trouvés sans peine. « Les habitants et les touristes se sont bien prêtés au jeu », sourit la cinéaste.

LA bonne raison pour voir ou revoir Les Ogres ? « C’est un film solaire, portant sur la vie d’un collectif qui tente l’utopie de vivre ensemble, pour proposer son art loin des centres urbains. Il y a de la joie de vivre, mais aussi un côté chaotique, une forme de brutalité du vivre-ensemble, où s’entremêlent le travail, la famille et l’amour. On perd parfois des plumes à tout mélanger ! J’adore Les Ogres. Il se dégage une tension », explique Annick Reipert, scripte. « On y perçoit les possibilités qui émanent d’un groupe. Le film aborde des choses que l’on voit peu au cinéma : le collectif, l’utopie… Il porte une dimension à la fois poétique et politique. »

La station a également accueilli le tournage du court-métrage Cet autre hiver (2020), de la réalisatrice Margo Brière-Bordier avec Adèle Exarchopoulos.

Secrets de tournage


Léa Fehner est friande d’une anecdote au sujet des courses de voitures, qui ont eu lieu sur les routes de La Palme, « il y a des paysages semblables à des décors de western, au milieu des marais, avec un côté sauvage et indompté… Les courses se faisaient à 40 km/h, pour des raisons de sécurité, ce qui était à la fois ridicule et burlesque. Mais à l’écran, cela fait bien illusion ! » Des comédiens de théâtre ont été sollicités. « Ils n’étaient pas habitués aux contraintes de raccords de dialogues et de déplacements entre les différents plans », explique Annick Reipert. « Mais les comédiens ont très vite intégré cette donnée spécifique au cinéma. »

Particularité du film, « il a fallu composer des scènes avec 10 ou 12 personnages. Pour faire exister tout le monde à l’écran, même les seconds rôles, nous avons joué sur les contrechamps, les plans silencieux… Montrer ceux qui écoutent ne veut pas dire qu’il ne se passe rien, au contraire ! » Pour créer une vraie complicité, les comédiens ont vécu dans des caravanes pendant une semaine avant le début du tournage. De nombreuses répétitions de scènes se sont alors tenues, « ce qui est rare. Les improvisations étaient très libres, et nous notions certaines idées qui ne figuraient pas dans la trame initiale ».

Occitanie Films dans les coulisses

Le front de mer de Port-la-Nouvelle.
Le front de mer de Port-la-Nouvelle.

Le film, produit par Bus Films (Philippe Liégeois) [1], a été soutenu par la Région Occitanie. « Occitanie Films a, en amont, trouvé le lieu pour dresser un chapiteau en front de mer, et proposé des techniciens. Puis, Occitanie Films a accompagné le film lors de sa sortie, en organisant des projections, des expositions de photos prises sur le plateau et le tournage, et en éditant un fascicule et des cartes postales pour la promotion. Je suis toujours en relation avec eux, ils ont soutenu mon dernier film, Sages-femmes. »

Bon à savoir

Les Ogres est disponible en streaming sur différentes plateformes : Google Play Movies, Orange VOD, Canal VOD, Universcine, Prime Video

L’Occitanie, terre d’accueil de l’industrie cinématographique

L'Occitanie accueille 3 000 jours de tournage par an en moyenne.
L’Occitanie accueille 3 000 jours de tournage par an en moyenne.

« Être la première région européenne audiovisuelle et la première destination en France pour les productions internationales », c’est l’ambition exprimée par Carole Delga, présidente de la Région Occitanie. Aides aux sociétés de production, soutien à la formation et aux salles de cinéma, accompagnement à l’écriture… Chaque année, la Région investit plus de 4,7 millions d’euros dans le secteur du cinéma et de l’audiovisuel. L’Occitanie compte 100 sociétés de production sur son territoire.

[1avec France 3 Cinéma, en association avec Pyramide et Indéfilms 3 et avec la participation de Canal + et France Télévisions

« Les Ogres », une plongée au cœur du théâtre itinérant

 

Sorti en salles en mars 2016, Les Ogres, réalisé par Léa Fehner, retrace la vie au quotidien d’une troupe de théâtre itinérant. Un film qui parle d’aventure collective, avec son utopie solaire et ses galères.


Caravanes, chapiteau, troupe de comédiens bigarrée et fantasque… Les Ogres, film sorti en 2016, c’est l’histoire d’une compagnie de théâtre itinérant, qui sillonne la France, pour produire son spectacle de ville en ville. Un milieu d’attachants saltimbanques que la cinéaste toulousaine Léa Fehner connaît par cœur : elle a elle-même grandi dans ce milieu. « Dans les années 90, mes parents se sont embarqués dans cette aventure », glisse-t-elle.


Le titre Les Ogres est ainsi une allusion à cette boulimie de kilomètres avalés et de spectacle vivant sans cesse renouvelé. Tout n’est pas rose dans ce quotidien : mélange entre vies professionnelle et amoureuse, galères d’argent, frustrations ressenties face à d’autres qui réussissent mieux… Dans le film, l’arrivée imminente d’un bébé et le retour d’une ancienne amante viennent raviver des blessures enfouies. Chose non prévue au départ, Léa Fehner a fait jouer ses parents et sa sœur, aux côtés des têtes d’affiche Adèle Haenel et Marc Barbé. « Lors des improvisations, le noyau familial s’est livré avec une intensité qui m’a enthousiasmée. Petit à petit, il m’est apparu comme une évidence qu’il fallait que j’accepte de jouer avec le feu », c’est-à-dire de les inclure au tournage.

Port-la-Nouvelle en scène

Pour la réalisatrice, Léa Fehner, Port-la-Nouvelle était le lieu de tournage idéal.
Pour la réalisatrice, Léa Fehner, Port-la-Nouvelle était le lieu de tournage idéal.

Le film est principalement tourné à Port-la-Nouvelle, sur le littoral audois, ville connue pour son port de commerce. « C’est une station balnéaire avec un côté industriel. Typiquement l’endroit où une troupe itinérante peut être amenée à tourner, ni trop urbain, ni déserté. Tout peut apparaître dans le plan, ce qui est appréciable d’un point de vue cinématographique. » Les figurants ont été trouvés sans peine. « Les habitants et les touristes se sont bien prêtés au jeu », sourit la cinéaste.

LA bonne raison pour voir ou revoir Les Ogres ? « C’est un film solaire, portant sur la vie d’un collectif qui tente l’utopie de vivre ensemble, pour proposer son art loin des centres urbains. Il y a de la joie de vivre, mais aussi un côté chaotique, une forme de brutalité du vivre-ensemble, où s’entremêlent le travail, la famille et l’amour. On perd parfois des plumes à tout mélanger ! J’adore Les Ogres. Il se dégage une tension », explique Annick Reipert, scripte. « On y perçoit les possibilités qui émanent d’un groupe. Le film aborde des choses que l’on voit peu au cinéma : le collectif, l’utopie… Il porte une dimension à la fois poétique et politique. »

La station a également accueilli le tournage du court-métrage Cet autre hiver (2020), de la réalisatrice Margo Brière-Bordier avec Adèle Exarchopoulos.

Secrets de tournage


Léa Fehner est friande d’une anecdote au sujet des courses de voitures, qui ont eu lieu sur les routes de La Palme, « il y a des paysages semblables à des décors de western, au milieu des marais, avec un côté sauvage et indompté… Les courses se faisaient à 40 km/h, pour des raisons de sécurité, ce qui était à la fois ridicule et burlesque. Mais à l’écran, cela fait bien illusion ! » Des comédiens de théâtre ont été sollicités. « Ils n’étaient pas habitués aux contraintes de raccords de dialogues et de déplacements entre les différents plans », explique Annick Reipert. « Mais les comédiens ont très vite intégré cette donnée spécifique au cinéma. »

Particularité du film, « il a fallu composer des scènes avec 10 ou 12 personnages. Pour faire exister tout le monde à l’écran, même les seconds rôles, nous avons joué sur les contrechamps, les plans silencieux… Montrer ceux qui écoutent ne veut pas dire qu’il ne se passe rien, au contraire ! » Pour créer une vraie complicité, les comédiens ont vécu dans des caravanes pendant une semaine avant le début du tournage. De nombreuses répétitions de scènes se sont alors tenues, « ce qui est rare. Les improvisations étaient très libres, et nous notions certaines idées qui ne figuraient pas dans la trame initiale ».

Occitanie Films dans les coulisses

Le front de mer de Port-la-Nouvelle.
Le front de mer de Port-la-Nouvelle.

Le film, produit par Bus Films (Philippe Liégeois) [1], a été soutenu par la Région Occitanie. « Occitanie Films a, en amont, trouvé le lieu pour dresser un chapiteau en front de mer, et proposé des techniciens. Puis, Occitanie Films a accompagné le film lors de sa sortie, en organisant des projections, des expositions de photos prises sur le plateau et le tournage, et en éditant un fascicule et des cartes postales pour la promotion. Je suis toujours en relation avec eux, ils ont soutenu mon dernier film, Sages-femmes. »

Bon à savoir

Les Ogres est disponible en streaming sur différentes plateformes : Google Play Movies, Orange VOD, Canal VOD, Universcine, Prime Video

L’Occitanie, terre d’accueil de l’industrie cinématographique

L'Occitanie accueille 3 000 jours de tournage par an en moyenne.
L’Occitanie accueille 3 000 jours de tournage par an en moyenne.

« Être la première région européenne audiovisuelle et la première destination en France pour les productions internationales », c’est l’ambition exprimée par Carole Delga, présidente de la Région Occitanie. Aides aux sociétés de production, soutien à la formation et aux salles de cinéma, accompagnement à l’écriture… Chaque année, la Région investit plus de 4,7 millions d’euros dans le secteur du cinéma et de l’audiovisuel. L’Occitanie compte 100 sociétés de production sur son territoire.

[1avec France 3 Cinéma, en association avec Pyramide et Indéfilms 3 et avec la participation de Canal + et France Télévisions

Carole Delga salue la mémoire de Serge Didelet

 

 

 

Alors que les obsèques de Serge Didelet étaient célébrées ce lundi 31 juillet 2023 à Mourèze, la présidente de la Région Occitanie, Carole Delga, rend hommage à un maire engagé et un homme de courage.

 

« J’ai appris avec tristesse le décès de Serge Didelet, enfant du pays et véritable figure de proximité pour les Mourèzoises et Mourèzois. Pleinement engagé pour la vie de son village, dont il était le maire depuis 2014, ilfaisait de sa commune et de ses habitants une priorité.

 

On lui doit notamment une large contribution à la création de la Maison du Grand Site, faisant de Mourèze une étape incontournable pour les voyageurs. Nous poursuivrons, en sa mémoire, cette mobilisation pour la valorisation de notre patrimoine et de nos territoires qui lui étaient si chers.

 

J’adresse à sa famille,à ses proches et à ses administrés, au nom de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée, mes très sincères condoléances. », a notamment déclaré Carole Delga.

Ça roule pour le tourisme à vélo en Occitanie !

 

Avec près d’une trentaine de grands itinéraires, l’Occitanie se découvre aussi à vélo. La Région soutient les collectivités dans le maillage du territoire et favorise le développement des mobilités douces.

L’Occitanie soutient la réalisation de voies vertes pour permettre aux habitants et touristes d’explorer la région à vélo !
 

Avec 22 millions de Français qui font du vélo pendant leurs vacances, le cyclotourisme a la cote ! Et, avec près d’une trentaine de grands itinéraires à vélo [1], l’Occitanie ne manque pas d’atouts. Afin d’encourager cet engouement pour le tourisme à vélo, la Région apporte son soutien aux collectivités pour le financement des voies vertes et vélo-routes. Objectifs : développer une offre régionale d’itinérance touristique à l’échelle du territoire, et conforter la place des mobilités douces.

4 500 kilomètres de voies vertes et vélo-routes

Du Gers aux Pyrénées, près de 30 voies vertes et vélo-routes [2] promettent de belles balades en pleine nature ! Situées sur des grands corridors nationaux et européens et souvent à proximité de Grands Sites Occitanie, ces 4 500 kilomètres de voies vertes et vélo-routes sont accessibles à tous. Dans l’Aude, la Région appuie le département et ses partenaires [3] pour la réalisation d’une voie verte aux abords du Canal du Midi. Les cyclistes la plébiscitent ! Ils sont déjà plus de 10 000 à avoir pris le dernier tronçon inauguré en juin 2022 entre Bram et Montségur. Les aménagements se poursuivent par ailleurs pour une continuité cyclable et sécurisée le long du canal.

Depuis décembre 2020, la Région a participé au financement de 19 parcours cyclables. Elle accompagne les collectivités locales engagées dans le développement du cyclotourisme [4], à l’image du Conseil départemental de l’Ariège qui a investi plus de 6 M€ dans l’aménagement de la grande voie verte Ariège-Pyrénées, ou du Conseil départemental de la Lozère [5] qui a pu démarrer le chantier de la voie verte « la Cévenole » grâce au soutien des collectivités locales. Ce projet, qui permettra de relier Florac à Sainte-Cécile -d’Andorge sur 49 kilomètres, est très attendu sur le territoire.

Bon à savoir

D’autres projets de voies vertes essaiment en Occitanie pour poursuivre le maillage du territoire : le tronçon Granges-Saint-Hyppolyte du Fort (voie verte V85) avant l’été 2023 pour relier le Gard et l’Hérault, la V70 entre Saint-Geniès-des-Mourgues et Boisseron (Hérault) à l’automne 2023, un parcours d’Auch à Aubiet courant 2023 dans le Gers, la dernière tranche de la ViaRhôna dans le Gard en 2024, la poursuite des travaux de la Trans-Garona qui relie Toulouse à l’Espagne, le chantier de la véloroute de l’agouille de la mer dans les Pyrénées-Orientales, ou encore un projet de voie verte de Capdenac (Lot) à Conques (Aveyron), à l’horizon 2030.

Un tourisme durable qui profite à l’économie locale

Axe clé pour le tourisme à vélo, la Méditerranée à vélo - qui relie l’Espagne au littoral méditerranéen -, a un impact direct sur l’économie touristique en Occitanie. En 2021, plus d’1 million de cyclotouristes ont emprunté les tronçons Espagne-Sète et Sète-Beaucaire [6], et dépensé 35 M€ [7]. La Région accompagne les collectivités locales dans l’aménagement de cet itinéraire européen, qui dispose par ailleurs d’une continuité cyclable sur 92% du parcours français.

La Région facilite l’utilisation du vélo

Vélo, Bicyclette, Forêt, Chemin
La Région donne un coup de pouce aux habitants pour les aider à acquérir un vélo

Au-delà de son soutien à la réalisation de voies vertes, la Région encourage la pratique du vélo au quotidien et le développement des mobilités douces. Une ambition soutenue par son plan Vélo. Depuis 2019, la Région a attribué plus de 50 000 éco-chèques mobilité d’un montant de 200 à 400 euros pour aider les habitants à acquérir un vélo classique ou de vélo à assistance électrique. S’ajoutent deux dispositifs pour permettre aux personnes en situation de handicap d’acquérir un « vélo adapté », et une aide à l’acquisition d’un vélo pliant pour les titulaires d’un abonnement annuel train sur le réseau liO.


Autre volet de l’action régionale pour développer l’intermodalité, la complémentarité entre le vélo et les équipements sur le réseau liO. Dans cet objectif, les usagers bénéficient de près de 600 stationnements pour les deux-roues à proximité des gares et des pôles d’échanges multimodaux. 78 gares disposent déjà de places sécurisées et les investissements vont se poursuivre pour équiper les gares d’Occitanie d’ici 2025, à hauteur de 500 000 €/an. Enfin, l’emport des vélos à bord des trains et cars est actuellement expérimenté sur certaines lignes, avant sa généralisation.

[1nationaux et européennes

[3L’Europe, l’Etat, la Région, et le département de l’Aude sont les principaux financeurs de la voie verte qui relie le canal du Midi à Montségur (11).

[4La Région cofinance des projets de liaisons d’intérêt régional pour le cyclotourisme et accorde jusqu’à 33% du montant des travaux, sous conditions. Elle a accordé en 2021 plus de 3 M€ de subventions, sur onze opérations, et a notamment soutenu les collectivités locales dans l’aménagement de l’infrastructure de la Méditerranée à vélo (EV8).

[5Le département de la Lozère mène une politique active de soutien au développement de l’itinérance. C’est le deuxième département labellisé « Territoire Vélo » par la Fédération Française de Cyclotourisme pour la qualité de ses services et de ses équipements dédiés à la pratique du cyclotourisme.

[6La fréquentation de l’EV8 a augmenté de +39% entre 2017 et 2021

[7Source : Comité Régional du Tourisme et des Loisirs

Qu'est-ce que l’Occitanie Rail Tour ?

 

Train régional liO - Latour de Carol - Grimault Emmanuel - Région Occitanie - CRTL Occitanie
Une nouvelle façon de voyager

L’Occitanie Rail Tour, ce sont 19 lignes ferroviaires qui sillonnent l’Occitanie le long desquelles sont proposés visites, activités, hébergements, restaurants… et séjours clés en main, à proximité immédiate de plus de 100 gares-étapes.

L’Occitanie Rail Tour est une initiative éco-responsable, sociale, et économique permettant de découvrir l’Occitanie grâce au train. Au-delà de relier les territoires, il permet de maintenir en activité certaines lignes à fort potentiel touristique et d’en rouvrir d’autres, afin de conforter la position de leadership de la région Occitanie en matière de développement durable.

L’Occitanie Rail Tour s’adresse aux touristes quel que soit leur mode de transport pour rejoindre l’Occitanie, aux résidents pour (re)découvrir la destination en empruntant le train, aux foyers modestes mais aussi aux jeunes européens qui veulent découvrir en train une région grande comme un pays dotée d’une offre touristique incroyablement diversifiée.

L’Occitanie Rail Tour c’est une offre de voyage à prix unique, 10€ par jour, pour tous et tous les jours sur toutes les lignes TER (avec un minimum de 2 jours consécutifs) à bord de liO Train.

Avec l’Occitanie Rail Tour, la destination Occitanie Sud de France prend un train d’avance et confirme sa volonté de devenir la destination touristique durable par excellence.

Voir la vidéo

Achetez votre Pass Occitanie Rail Tour

 

Vos questions sur les voyages en train en Occitanie

A lire sur https://www.tourisme-occitanie.com/rail-tour/faq/

L’Occitanie, terre de festivals, découvrez-les..

 

Photo Région Occitanie

L’Occitanie est une terre de festivals. Les plus grands contribuent au rayonnement du territoire au niveau national comme international. Tous sont le reflet de la diversité de l’offre culturelle et de la création en région.

Retrouvez les festivals en Occitanie : tous les festivals sur : https://www.laregion.fr/occitanie-festivals?fbclid=IwAR3-cCezqBKBLAdbymOQmuF-8dC9j3x1w9sPsMvD397CcKVMKwTHFOVIz3E