Législatives 2024 : dernier jour de campagne, les candidats multiplient les appels à mobilisation


Selon France Info Scrutin, Élection, Vote

Les responsables politiques vont multiplier les prises de parole et les déplacements, vendredi, avant la période de réserve électorale.

Ce qu'il faut savoir

Quelques heures avant le silence : à minuit, vendredi 5 juillet, la campagne des législatives prendra officiellement fin, les responsables politiques profitant de ce dernier jour officiel pour multiplier les prises de parole avant de retenir leur souffle face à un scrutin historique. La veille, plusieurs représentants des grandes formations politiques étaient interviewés sur le plateau de l'émission "L'Evenement". Suivez notre direct. 

Une majorité relative pour le Rassemblement national à l'Assemblée nationale, d'après un sondage. Le parti d'extrême droite obtiendrait avoir entre 210 et 240 députés, une progression spectaculaire par rapport aux 88 députés RN sortants, mais insuffisante pour atteindre seul la majorité absolue (289 députés). Le même sondage Ifop voit le Nouveau Front populaire deuxième avec 170 à 200 députés, devant le camp présidentiel (entre 95 et 125 députés). 

Seuls "quatre ou cinq" candidats du RN aux législatives sont problématiques, estime Jordan Bardella. Invité de l'émission "L'Evenement" sur France 2, jeudi, le président du parti d'extrême droite a expliqué que "dans toutes les organisations, il peut y avoir des erreurs de casting".

Pour Marine Le Pen, le RN "ne représente aucun danger, si ce n'est de faire perdre le pouvoir" à Emmanuel Macron. A deux jours du second tour des élections législatives anticipées, Marine Le Pen est interviewée par la chaîne américaine CNN. Elle juge également "paradoxal" que le chef de l'Etat ait "procédé à la dissolution en indiquant qu'il faut à nouveau donner la parole au peuple" mais désormais "retire ses candidats pour faire voter pour l'extrême gauche"

Poursuivre : https://www.francetvinfo.fr/elections/legislatives/direct-legislatives-2024-dernier-jour-de-campagne-les-candidats-multiplient-les-appels-a-mobilisation_6647181.html

Journée Internationale du baiser, ce sera le 6 juillet


Cette journée internationale est née dans les années 90, et si le baiser a sa journée rien qu'à lui, le 6 juillet, on peut dire qu'il l'a obtenue "au mérite".Dauphin, Mer, Amour, Baiser

 

 

Le bisou a (toujours) de l'avenir !

Marque de tendresse, d'amour conjugal (ou autre) ou même rite adolescent, le baiser fait travailler nos muscles, contribue au renforcement de nos défenses immunitaires (voir plus bas) et apporte des enseignements nombreux sur l'état du (ou de la) partenaire.

Dans l’histoire de nos sociétés, le baiser n'a pas toujours eu la signification que nous lui connaissons aujourd'hui. Dans l'antiquité, il était avant tout échangé d’homme à homme et constituait une sorte de reconnaissance sociale. Que dire à ce titre du baiser de Judas ?

A la Renaissance, le baiser est devenu mixte et une marque d’amour entre homme et femme. Signification qu'il a largement gardée de nos jours en devenant l'expression de l’intimité, de l'affection, de l'amour ... et plus si affinités !

De rite social, le baiser est ainsi entré dans le domaine de la vie privé. Quoique... l'histoire est un éternel recommencement et le baiser, mixte ou non, est redevenu dans certains milieux (artistes, people, ...) la marque de l'appartenance à un même cercle. Comme quoi on n'invente pas grand chose dans nos sociétés "modernes"...

Cette évocation historique ne saurait être mieux conclue que par le poète qui rendait hommage aux "amoureux qui s'bécotent sur les bancs publics, bancs publics, bancs publics, en s'foutant pas mal du regard oblique des passants... honnêtes".

50 millions de bactéries échangées

Théâtre de nos échanges buccaux, le baiser transmet de très nombreuses bactéries et on estime à 50 millions la quantité échangée dans un "french kiss". [ndlr: les méthodes de comptage restent assez floues pour le moment !]

Compétition

Décidément, l'esprit de compétition est fortement ancré chez nos contemporains et on enregistre régulièrement des concours du plus long baiser. Entre le 6 et le 7 juillet 2005, un record a été établi à 31 heures et 30 minutes. L'histoire ne dit pas s'il a fallu réanimer les (heureux) gagnants.

Un site à visiter : www.lemagfemmes.com

Vladimir Poutine considère les talibans comme des "alliés dans la lutte contre le terrorisme"

 

"Les talibans sont certainement nos alliés dans la lutte contre le terrorisme car tout pouvoir en place est intéressé par la stabilité de son pouvoir et par la stabilité de l'Etat qu'il dirige", a déclaré le président russe.

Moscou, Le Coucher Du Soleil, Rivière

Selon France Info

Le président russe Vladimir Poutine a déclaré, jeudi 4 juillet, considérer les talibans afghans comme des "alliés dans la lutte contre le terrorisme", alors que la Russie a été frappée par plusieurs attentats ces derniers mois.

"Les talibans sont certainement nos alliés dans la lutte contre le terrorisme car tout pouvoir en place est intéressé par la stabilité de son pouvoir et par la stabilité de l'Etat qu'il dirige", a déclaré Vladimir Poutine lors d'une conférence de presse à Astana, au Kazakhstan.

Moscou avait annoncé en mai son intention de retirer le mouvement taliban de sa liste des "organisations terroristes", plus de trois ans et demi après leur retour au pouvoir en Afghanistan, alors que la Russie s'inquiète d'une possible contagion jihadiste en Asie centrale, qu'elle considère comme son pré carré.................. Aller plus loin : https://www.francetvinfo.fr/monde/russie/vladimir-poutine/vladimir-poutine-considere-les-talibans-comme-des-allies-dans-la-lutte-contre-le-terrorisme_6645696.html

États-Unis : Joe Biden se trompe en lisant les indications du prompteur, une nouvelle gaffe qui interroge sur sa candidature


Selon Orange.frHomme, Politicien, Président, Joe Biden

Alors que sa santé est au coeur des débats outre-Atlantique, Joe Biden s'est illustré en lisant les indications du prompteur, mardi 2 juillet, en pleine conférence sur l'état du climat à Washington. Une récidive, notamment relayée par le New York Post, qui pourrait bien être la gaffe de trop.

Une nouvelle bourde, qui pourrait presque faire rire si elle ne desservait pas le seul opposant démocrate à Donald Trump pour la prochaine présidentielle américaine. Alors que sa campagne prend l'eau après sa piètre prestation lors de son premier débat face à son opposant, Joe Biden s'est cette fois emmêlé les pinceaux en plein discours à Washington, mardi 2 juillet. Un couac qui n'a pas échappé au New York Post..

Aller plus loin : https://actu.orange.fr/monde/etats-unis-joe-biden-se-trompe-en-lisant-les-indications-du-prompteur-une-nouvelle-gaffe-qui-interroge-sur-sa-candidature-magic-CNT000002ekK9z.html

Président de la République, Premier ministre : quels sont leurs pouvoirs ?


La dissolution de l'Assemblée nationale provoque des élections législatives anticipées. Il est ainsi mis fin au rythme établi depuis l'instauration du quinquennat selon lequel les législatives suivaient immédiatement la présidentielle. Dès lors, la possibilité d'une majorité parlementaire différente du parti présidentiel est plus forte.

La Constitution attribue des pouvoirs propres au président de la République, qu'il peut exercer seul, sans l'accord du Premier ministre (sans la nécessité d’une contre-signature du Premier ministre ou des ministres). Le chef de l'État :

  • nomme le Premier ministre (article 8). Ce pouvoir est important, car il oriente la politique générale du gouvernement. En période de cohabitation, lorsque le Président et la majorité parlementaire sont politiquement opposés, il est admis que le Président nomme un Premier ministre issu de la majorité parlementaire. Si cette règle n'est pas suivie, l'Assemblée nationale pourrait renverser le gouvernement par une motion de censure ; 
  • peut soumettre directement au peuple un projet de loi via un référendum (article 11) sur proposition du gouvernement ou sur proposition conjointe de l'Assemblée nationale et du Sénat ; 
  • peut prononcer la dissolution de l’Assemblée nationale (article 12), entraînant ainsi de nouvelles élections législatives ;
  • peut exercer les pouvoirs exceptionnels(article 16) en cas de menace grave et immédiate contre les institutions de la République et si le fonctionnement régulier des pouvoirs publics est interrompu. Le Président exerce ainsi, temporairement, les pouvoirs législatif et exécutif pour prendre les mesures nécessaires afin de rétablir l’ordre ; 
  • peut communiquer avec le Parlement (article 18) par des messages lus aux parlementaires ou prendre la parole devant le Parlement réuni en Congrès ;
  • peut saisir le Conseil constitutionnel pour vérifier la conformité d’un traité international (article 54) ou d’une loi (article 61) avec la Constitution ;
  • nomme trois membres du Conseil constitutionnel et son Président (article 56). 

Ces pouvoirs propres confiés au président de la République visent à prévenir tout risque de blocage en cas de désaccord politique avec le Premier ministre et à assurer la stabilité et la continuité de l’État. Tous les autres pouvoirs du Président sont des pouvoirs partagés avec le gouvernement.

 

Drapeau, Patriotisme, Démocratie

Nommé par le président de la République, le Premier ministre est le chef du gouvernement. Selon l’article 21 de la Constitution :

  • il "dirige l’action du gouvernement", qui lui-même "détermine et conduit la politique de la nation" (art. 20 de la Constitution). Le Premier ministre coordonne l’action gouvernementale en arbitrant les politiques décidées dans les différents ministères. Néanmoins, il n’est pas le supérieur hiérarchique des autres ministres mais peut proposer au Président leur révocation en cas de faute grave. Afin de diriger l’action du gouvernement, il dispose de l’administration, de services propres (un cabinet et le Secrétariat général du gouvernement...). Il détient, au nom du gouvernement, l’initiative législative. Il signe le décret de présentation accompagnant les projets de loi déposés à l’Assemblée nationale ou au Sénat. Il peut, après délibération du conseil des ministres, engager la responsabilité du gouvernement sur le vote d’un projet de loi (art. 49.3 de la Constitution) ;
  • "il assure l’exécution des lois" et "exerce le pouvoir réglementaire", sous réserve de la signature par le chef de l’État des ordonnances et des décrets délibérés en conseil des ministres. Il peut remplacer exceptionnellement le Président à la présidence d’un conseil des ministres en vertu d’une délégation expresse et pour un ordre du jour déterminé ;
  • "il est responsable de la défense nationale" et "nomme aux emplois civils et militaires".

Depuis le début de la Ve République, à trois reprises, le chef de l’État s'est retrouvé en situation de cohabitation, la majorité parlementaire issue des élections législatives différant de la majorité présidentielle. Dans une telle situation de désaccord, les rapports de force entre les deux têtes de l’exécutif sont rééquilibrés. La Constitution de 1958 est alors appliquée à la lettre. Le chef de l’État perd sa fonction de direction de l’exécutif au profit du Premier ministre, responsable devant l’Assemblée nationale.

Comme dans un régime parlementaire classique, le Premier ministre devient le seul chef de la majorité parlementaire. Le gouvernement retrouve l’intégralité de ses attributions constitutionnelles fixées par l’article 20 de la Constitution : il "détermine et conduit la politique de la nation" et "dispose de l'administration et de la force armée". Dans ce cadre, le Premier ministre peut présenter des projets de loi, le gouvernement prépare le budget... Le Premier ministre compose son Gouvernement mais les ministres sont nommés par décret présidentiel contresigné par le Premier ministre. C’est ainsi qu’en 1986, le président François Mitterrand a refusé la nomination de François Léotard et de Jean Lecanuet pressentis par Jacques Chirac pour être respectivement ministre de la Défense et ministre des Affaires étrangères. En 1997, peu après la constitution du gouvernement de Lionel Jospin, Jacques Chirac affirmait qu’il avait été "attentif à certains postes". "Tout naturellement et traditionnellement, la défense et les affaires étrangères, la justice aussi".

Le président de la République dispose de pouvoirs propres énumérés par l'article 19 de la Constitution. Les pouvoirs partagés avec le Premier ministre (soumis à son contreseing) supposent un accord entre le chef de l'État et le Premier ministre. En cas de désaccord, l'interprétation de la Constitution est au cœur du débat, comme l'ont montré différents épisodes de cohabitation. Le rôle du président de la République, qui préside le conseil des ministres, change alors.

L'article 13 de la Constitution dispose que "le président de la République signe les ordonnances et les décrets délibérés en conseil des ministres". En 1986, François Mitterrand, en cohabitation avec un gouvernement de droite, refuse de signer une ordonnance sur des privatisations (tout en ayant signé la loi d'habilitation) au motif que les ordonnances "ne pourraient revenir sur les acquis sociaux, devront être peu nombreuses et les lois d'habilitation suffisamment précises pour que le Parlement et le Conseil constitutionnel se prononcent en connaissance de cause. […] La combinaison des ordonnances et de l'article 49, 3e alinéa, de la Constitution risquerait en fin de compte de réduire à l'excès la délibération des Assemblées". Le président souligne toutefois ne pas vouloir priver le gouvernement du droit de recourir aux ordonnances. Ce refus oblige le gouvernement à passer par un projet loi, plutôt que par les ordonnances.

En 2001, Jacques Chirac, président de la République en cohabitation avec un gouvernement socialiste, a pu exprimer son désaccord sur un projet de loi en retardant son examen en conseil des ministres d'une semaine. L'article 9 de la Constitution dispose que "le président de la République préside le conseil des ministres". Il décide donc de l'ordre du jour et peut ainsi bloquer certains textes

Jacques Chirac s'est appuyé sur un avis du Conseil d'État du 8 février 2001 pour refuser d'inscrire à l'ordre du jour du conseil des ministres du 14 février 2001 le projet de loi relatif à la Corse. Le président de la République "a demandé au gouvernement de réexaminer les difficultés constitutionnelles soulevées par le Conseil d'État afin que le conseil des ministres puisse délibérer d'un texte permettant la poursuite du processus de réformes en Corse dans le respect des principes fondamentaux de notre pacte républicain".

Selon l'article 15 de la Constitution : "Le président de la République est le chef des armées. Il préside les conseils et comités supérieurs de la Défense nationale."

Il dispose ainsi des moyens pour assurer la mission que lui confère l'article 5 : être garant de l'intégrité du territoire.

L'article L1121-1 du code de la défense rappelle qu'il préside le conseil de défense et de sécurité nationale, de même que ses formations restreintes ou spécialisées, notamment le Conseil national du renseignement (il peut se faire remplacer par le Premier ministre).

La mission, la composition et les conditions d'engagement des forces nucléaires font l'objet de décisions arrêtées en conseil de défense et de sécurité nationale (article R*1411-1 du code de la défense).
Seul le président de la République peut donner l'ordre d'engager les forces nucléaires (article R*1411-5 du code de la défense). Le chef d'état-major des armées est alors chargé de faire exécuter les opérations nécessaires à la mise en œuvre des forces nucléaires.

L'article 21 de la Constitution dispose que le Premier ministre est responsable de la Défense nationale.

L'article L1131-1 du code de la défense précise en quoi cela consiste : "Le Premier ministre responsable de la défense nationale exerce la direction générale et la direction militaire de la défense. À ce titre, il formule les directives générales pour les négociations concernant la défense et suit le développement de ces négociations. Il décide de la préparation et de la conduite supérieure des opérations et assure la coordination de l'activité en matière de défense de l'ensemble des départements ministériels.
Le Premier ministre prépare et coordonne l'action des pouvoirs publics en cas de crise majeure. Il coordonne l'action gouvernementale en matière d'intelligence économique."

Si le Premier ministre possède un large rôle de mise en œuvre de la défense nationale, le président de la République a un rôle décisionnel déterminant.

Le président de la République a un rôle privilégié en matière de diplomatie :

Mais c’est surtout la pratique du pouvoir qui a placé le Chef de l’État au cœur de la politique étrangère : 

  • il représente la France sur la scène internationale et conduit la délégation française dans les rencontres internationales ou européennes d’importance ;
  • si le Premier ministre peut, lors d'un voyage officiel, prendre la parole à l'étranger au nom de la France, il le fait dans un cadre défini en accord avec le Président.

Toutefois, la politique étrangère ne relève pas du seul président de la République. Le Gouvernement dispose lui aussi de larges prérogatives puisqu'il détermine et conduit la politique de la Nation.

 

La procédure de révision de la Constitution est inscrite à l'article 89 C : "L'initiative de la révision de la Constitution appartient concurremment au Président de la République sur proposition du Premier ministre et aux membres du Parlement".

Autrement dit, deux voies se présentent pour une révision constitutionnelle :

  • en cas d'initiative de l'exécutif, on parle de projet de révision ;
  • en cas d'initiative parlementaire, on parle de proposition de révision.

Une tentative de révision constitutionnelle inspirée par le gouvernement ou le Parlement peut-elle aboutir sans l'accord du président de la République ?

Premier cas, le gouvernement propose un projet de révision au Président, à qui il revient de prendre l'initiative de réviser la Constitution : dès lors, si le Président est en désaccord avec le projet qui lui est présenté, il peut refuser d'engager la procédure de l'article 89.

Seul exemple d'application de la procédure référendaire de l'article 89 : le vote sur le quinquennat, en 2000. En l'espèce les deux têtes de l'exécutif, bien qu'en période de cohabitation, soutenaient également le projet de faire passer la durée du mandat présidentiel de sept à cinq ans. Le Président Jacques Chirac a donc organisé un référendum pour faire adopter la révision constitutionnelle (article 6) proposée par le gouvernement de Lionel Jospin.

Inversement, une situation de désaccord s'est produite en 1999 au sujet de la Charte des langues régionales, dont la ratification supposait une révision constitutionnelle, à laquelle le Premier ministre était favorable. Mais le président de la République refusa de prendre l'initiative d'un tel projet de révision.

On voit que pour mener à bien une révision de la Constitution par le biais d'un projet de révision, les deux responsables de l'exécutif doivent s'accorder ; l'un ne peut agir sans l'autre, ni le Président, puisque c'est le Premier ministre qui lui "propose" un projet de révision, ni le Premier ministre, puisque le Président peut refuser de prendre l'initiative de la révision ou d'engager sa ratification par la convocation du Parlement en Congrès ou l'organisation d'un référendum.

Deuxième cas de figure : l'initiative parlementaire.

En toute hypothèse, prenons le cas d'une proposition de révision constitutionnelle qui serait adoptée, à l'Assemblée nationale, par une majorité soutenant un gouvernement d'un bord politique opposé à celui du Président.

Même en admettant que le Sénat vote le texte de la proposition "dans les mêmes termes" que l'Assemblée, le président de la République n'est pas contraint par la Constitution de soumettre cette proposition à référendum dans un délai donné. Dès lors, une telle révision de la Constitution d'origine parlementaire ne prospérerait pas sans décision présidentielle expresse en faveur d'un référendum.

Dès lors, dans aucune hypothèse le président de la République ne peut se voir imposer une révision de la Constitution, ni par le gouvernement, ni par le Parlement : son accord demeure requis pour qu'une révision puisse être proposée et, le cas échéant, adoptée.

La question de l'article 11

La révision constitutionnelle est prévue par l'article 89, mais on peut mentionner la procédure prévue à l'article 11, qui permet l'adoption d'une loi (dans un certain nombre de domaines énumérés limitativement) par le biais d'un référendum.

Le général de Gaulle a fait usage de l'article 11 pour des révisions constitutionnelles, d'une part en 1962 pour modifier le mode d'élection du président de la République, d'autre part en 1969. Cet emploi de l'article 11 en matière constitutionnelle, très contesté aussi bien juridiquement que politiquement, ne s'est pas reproduit depuis.

Le président de la République étant politiquement irresponsable (contrairement au gouvernement), ses relations avec le Parlement sont limitées, mais pas inexistantes :

  • le Président peut prononcer la dissolution de l’Assemblée nationale ;
  • il peut également adresser des messages à l’Assemblée nationale ou au Sénat, ou bien s’exprimer oralement devant le Congrès ; 
  • il peut demander au Parlement une nouvelle délibération sur une loi, avant de la promulguer ;
  • il ouvre et clôt, par décret, les sessions parlementaires extraordinaires (article 30 de la Constitution) ;
  • lors de l’application de l’article 16, le Parlement est dessaisi de son pouvoir législatif au profit du Président. La consultation des présidents des deux chambres est cependant requise lors de la mise en œuvre de cet article et, depuis 2008, le Parlement a un droit de regard sur sa durée d’application. Il peut saisir le Conseil constitutionnel après 30 jours ;
  • depuis 2007, en cas de poursuite du président de la République pour "manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat", le Parlement constitué en Haute Cour peut prononcer la destitution de celui-ci à la majorité des deux tiers de ses membres (article 68).
 

Le président de la République ne dispose pas en tant que tel d’un pouvoir dans l’élaboration des lois. Les lois sont à l'initiative du Premier ministre (projet de loi) ou des parlementaires (proposition de loi). 

Toutefois, le président de la République exerce des prérogatives liées au processus d’élaboration des lois dans la mesure où il ouvre et clôt par décret les sessions extraordinaires du Parlement. La pratique institutionnelle fait du droit de convocation du Parlement (hors de la session ordinaire) un pouvoir discrétionnaire du président de la République. Sans son accord, le Parlement ne peut pas être réuni en session extraordinaire. 

Par ailleurs, la promulgation des lois relève de la compétence du président de la République qui dispose d’un délai de 15 jours après le vote du Parlement selon l’article 10 de la Constitution. Dans ce délai, le président de la République peut retarder la promulgation d’une loi en demandant une nouvelle délibération du Parlement sur une loi adoptée par lui ou sur certains articles. Il peut également saisir le Conseil constitutionnel qui statue sur la constitutionnalité d'un texte adopté dans un délai de un mois, ramené à 8 jours sur demande du Gouvernement en cas d'urgence (article 61 de la Constitution). 

Concernant les ordonnances, elles sont prises en Conseil des ministres, après avis du Conseil d’État et nécessitent la signature du président de la République selon l’article 38 de la Constitution.

Le pouvoir de nomination est la liberté de choisir et la capacité de nommer quelqu’un dans un emploi public. Il s’agit d’un pouvoir partagé du président de la République avec le Premier ministre. Aucun des deux n’est parfaitement autonome en matière de nomination. Il y a deux exceptions :

  • le Président nomme le Premier ministre et dispose d'une complète liberté pour le choisir. En cas de cohabitation, cette autonomie peut cependant devenir théorique compte tenu de la réalité politique ;
  • le Président nomme le président du Conseil constitutionnel. Ce dernier a voix prépondérante en cas de partage.

Le Président nomme les membres du gouvernement et met fin à leurs fonctions "sur proposition du Premier ministre". Ces actes exigent le contreseing du Premier ministre. Les autres nominations, celles aux emplois civils et militaires, sont régies par l'article 13 (le président est compétent pour nommer les emplois qui font l’objet d’une délibération en Conseil des ministres) et l'article 21 (le Premier ministre nomme aux emplois civils et militaires) de la Constitution.

Il s’agit donc d’une compétence liée : celle du second est sous réserve de celle du premier. Sont concernés les nominations suivantes : les conseillers d’État, le grand chancelier de la Légion d'honneur, les ambassadeurs et envoyés extraordinaires, les conseillers maîtres à la Cour des comptes, les préfets, les représentants de l'État dans les collectivités d'outre-mer régies par l'article 74 et en Nouvelle-Calédonie, les officiers généraux, les recteurs des académies, les directeurs des administrations centrales. Ils sont tous nommés en Conseil des ministres

L’ordonnance organique du 28 novembre 1958 complète cette liste, notamment par le procureur général près la Cour des comptes, les magistrats de l’ordre judiciaire et les officiers, les professeurs de l’enseignement supérieur, mais aussi les emplois de direction dans les établissements publics, les entreprises publiques et les sociétés nationales quand leur importance justifie inscription sur une liste dressée par décret en conseil des ministres.

La révision constitutionnelle du 23 juillet 2008 vise à mieux encadrer les compétences respectives du Président et du Premier ministre matière de nomination. Les lois organiques n° 2010-837 du 23 juillet 2010  et n° 2010-838 du 23 juillet 2010 déterminent une liste d’emploi ou de fonctions, autres ceux mentionnés dans l’article 13 de la Constitution, pour lesquels le pouvoir de nomination du Président requiert l’avis de la commission permanente compétente de chaque assemblée parlementaire. Ainsi, par exemple la nomination par le Président des trois membres du Conseil constitutionnel, ne peut être effective que si l’addition des votes négatifs de chaque commission représente moins des 3/5e des suffrages exprimés au sein des deux commissions. Plus d’une cinquantaine d’emplois entrent dans le champ de cette procédure.

Passoires thermiques : le DPE évolue au 1er juillet pour les petites surfaces

 

Isolation De Façade, La Façade De La

 

Le diagnostic de performance énergétique (DPE) est un outil permettant d'estimer la consommation d'énergie d'un logement ou d'un bâtiment et d'évaluer son impact écologique en termes d'émision de gaz à effet de serre. Il doit être fourni lors des ventes et des locations en France métropolitaine, sauf exceptions définies dans le Code de la construction et de l'habitation. Il est effectué à l'initiative du propriétaire ou du bailleur et est à sa charge.

Le DPE affiche une étiquette sur le logement, allant de A (logement extrêmement performant) à G (logement extrêmement peu performant, aussi qualifié de « passoires thermique »). La lettre intègre 2 critères :

  • la consommation énergétique ;
  • la quantité d’émissions de gaz à effet de serre.

À savoir  

le DPE a une durée de validité de 10 ans. Sauf les DPE réalisés entre le 1er janvier 2018 et le 30 juin 2021, qui sont valables jusqu'au 31 décembre 2024.

 

Nouveaux seuils pour les surfaces inférieures à 40 m2

L'arrêté publié le 20 avril 2024 modifie les seuils des étiquettes pour les logements de moins de 40 m2 de surface de référence, ainsi que l'appellation de la surface utilisée dans le DPE. Il actualise par ailleurs les tarifs annuels d'énergie pour la réalisation des DPE en France métropolitaine. Le texte modifie l'arrêté du 31 mars 2021 et entre en vigueur au 1er juillet 2024.

Il précise que la surface prise en compte est « la surface de référence du bâtiment. Cette surface est la surface habitable du bâtiment, à laquelle sont ajoutées les surfaces des vérandas chauffées ainsi que les surfaces des locaux chauffés pour l'usage principal d'occupation humaine, d'une hauteur sous plafond d'au moins 1,80 m. »

Les DPE qui ont été réalisés entre le 1er juillet 2021 et le 1er juillet 2024 sur des logements de surface de référence inférieure ou égale à 40 m2 peuvent faire l'objet d'un document qui atteste de la nouvelle étiquette du DPE. En l'absence de nouvelle attestation, le DPE produit initialement reste valable.

Cette mesure, qui concerne plus particulièrement les petites surfaces, vise à faire sortir un certain nombre d'habitations de la catégorie des « passoires thermiques » (catégories F et G du DPE) et de lever l'interdiction à la location prévue sur ces logements pour laisser le temps aux propriétaires d'envisager leur rénovation. 140 000 logements sont concernés.

Rappel

depuis le 1er janvier 2023, un logement situé en France métropolitaine est qualifié d'« énergétiquement décent » lorsque sa consommation d'énergie est inférieure à 450 kWh/m2 d'énergie finale par mètre carré de surface habitable et par an. On entend par consommation d'énergie : le chauffage, l'éclairage, l'eau chaude, les systèmes de ventilation ou de refroidissement, etc.

Les biens classés G ne pourront plus être mis en location à partir de 2025. Les logements les plus énergivores (catégorie G+) sont déjà concernés par l'interdiction de location depuis le 1er janvier 2023.

Vous détenez déjà un DPE pour un logement de moins de 40 m2

L'Agence de la transition écologique (Ademe) vous propose d'obtenir dès à présent une simulation de votre nouvelle étiquette. Il vous suffit de saisir dans le simulateur le numéro à 13  caractères inscrit sur votre DPE.

À savoir  

les programmes de logements neufs sont aussi concernés par le DPE ; le diagnostic est obligatoire dans le cas d'un achat sur plan ; le « DPE neuf » est pris en charge par le maître d'ouvrage et valable pour une durée de 10 ans.

Audit énergétique

Depuis le 1er avril 2023, un audit énergétique doit être réalisé en cas de vente d'un bien à usage d’habitation, d'un logement individuel et d'un immeuble collectif d’habitation en monopropriété appartenant aux classes énergétiques F ou G. Ce document vient compléter le DPE mais il ne le remplace pas. L’audit énergétique est une version plus poussée du DPE.

Voir aussi

Le Marché de Printemps des lycées s’est invité au Rectorat de l’académie de Montpellier

Le Marché de Printemps des lycées s’est invité au Rectorat de l’académie de Montpellier le mardi 7 mai 2024 dans la cour Soulages sous le majestueux tilleul. C’était une belle opportunité de valoriser et de soutenir les productions et mini-entreprises des lycées et collèges de l'académie. 7 établissements, dont 6 lycées et un collège ont été accueillis pour nous proposer des dégustations et nous faire découvrir leurs diverses créations.Peut être une image de 12 personnes et les Cotswolds

Quels sont les délais de conservation des documents pour les entreprises ?


Une entreprise doit conserver tout document émis ou reçu dans l'exercice de son activité pendant une durée minimale. Ce délai varie selon la nature des papiers et les obligations légales. L'entreprise peut aussi archiver les documents plus longtemps, sauf s'ils contiennent des données personnelles. Pendant ce délai, l'administration peut mener des contrôles. Cette page indique les délais de conservation des principaux documents. Vous pouvez aussi utiliser un simulateur.

Savoir combien de temps il faut conserver un document professionnel

 

Consulting, Conseil D'Administration

 
Tableau - Documents civils et commerciaux

Type de document

Durée de conservation

Contrat ou convention conclu dans le cadre d'une relation commerciale, correspondance commerciale (papier ou électronique)

5 ans

Document bancaire (talon de chèque, relevé bancaire, etc.)

5 ans

Garantie pour les biens ou services fournis au consommateur

2 ans

Contrat conclu par voie électronique avec un consommateur (à partir de 120 €)

10 ans à partir de la livraison ou de la prestation

Contrat d'acquisition ou de cession de biens immobiliers et fonciers

30 ans

Déclaration en douane

3 ans

Police d'assurance

2 ans à partir de la résiliation du contrat

Document relatif à la propriété intellectuelle (dépôt de brevet, marque, dessin et modèle)

5 ans à partir de la fin de la protection

Dossier d'un avocat

5 ans à partir de la fin du mandat

 
 
Tableau - Pièces comptables

Type de document

Durée de conservation

Livre et registre comptable : livre journal, grand livre, livre d'inventaire, etc.

10 ans à partir de la clôture de l'exercice

Pièce justificative : bon de commande, de livraison ou de réception, facture client et fournisseur, etc.

10 ans à partir de la clôture de l'exercice

 

Les livres, registres, documents ou pièces sur lesquels peuvent s'exercer les droits de communication, d'enquête et de contrôle de l'administration doivent être conservés pendant un délai de 6 ans.

Ce délai commence à partir de l'un des moments suivants  :

  • Dernière opération mentionnée sur les livres ou registres
  • Date à laquelle les documents ou pièces ont été établis.

Exemple : les éléments concernant les revenus de 2018, déclarés en 2019, doivent être conservés jusqu'à fin 2024.

 
Tableau - Documents fiscaux

Type d'impôt

Durée de conservation

Impôt sur le revenu (IR) et sur les sociétés (IS)

6 ans

Bénéfices industriels et commerciaux (BIC), bénéfices non commerciaux (BNC) et bénéfices agricoles (BA) en régime réel

6 ans

Impôts sur les sociétés pour les entreprises individuelles, les sociétés à responsabilité limitée (exploitations agricoles, sociétés d'exercice libéral)

6 ans

Impôts directs locaux (taxes foncières, etc.)

6 ans

Cotisation foncière des entreprises (CFE : CFE : Centre de formalités des entreprises) et CVAE : CVAE : Cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises

6 ans

Taxes sur le chiffre d'affaires (TVA : TVA : Taxe sur la valeur ajoutée et taxes assimilées, impôt sur les spectacles, taxe sur les conventions d'assurance, etc.)

6 ans

Attention  

Les délais sont portés à 10 ans en cas d'activité occulte (fraude fiscale, travail dissimulé, absence de déclaration, activité illicite, par exemple).

 
 
Tableau - Documents sociaux

Type de document

Durée de conservation

Comptes annuels (bilan, compte de résultat, annexe...)

10 ans à partir de la clôture de l'exercice

Statuts d'une société, d'un GIE : GIE : Groupement d'intérêt économique ou d'une association (si nécessaire, pièce modificative de statuts)

5 ans à partir de la perte de personnalité morale (ou radiation du RCS : RCS : Registre du commerce et des sociétés)

Traité de fusion et autre acte lié au fonctionnement de la société (+ documents de la société absorbée)

5 ans

- Registre de titres nominatifs

- Registre des mouvements de titres

- Ordre de mouvement

- Registre des procès-verbaux d'assemblées et de conseils d'administration

5 ans à partir de la fin de leur utilisation

Feuille de présence et pouvoirs

3 derniers exercices

Rapport du gérant ou du conseil d'administration

3 derniers exercices

Rapport des commissaires aux comptes

3 derniers exercices

 
 
Tableau - Gestion du personnel

Type de document

Durée de conservation

Bulletin de paie (double papier ou électronique)

5 ans

Registre unique du personnel

5 ans à partir du départ du salarié

Document concernant les contrats de travail, salaires, primes, indemnités, soldes de tout compte, régimes de retraite.

5 ans

Document relatif aux charges sociales et à la taxe sur les salaires

3 ans

Comptabilisation des jours de travail des salariés sous convention de forfait

3 ans

Comptabilisation des horaires des salariés, des heures d'astreinte et de leur compensation

1 an

  • Observation ou mise en demeure de l'inspection du travail
  • Vérification et contrôle du comité social et économique (CSE)

5 ans

Déclaration d'accident du travail auprès de la caisse primaire d'assurance maladie

5 ans

À savoir  

L'employeur doit pouvoir garantir la disponibilité des bulletins de paie numériques de ses employés pendant au moins 50 ans ou jusqu'à l'âge de départ en retraite de l'employé et les 6 années suivantes.

Pouvez-vous souscrire au régime de la micro-entreprise ?


Vous souhaitez vous aussi vous lancer dans l'aventure de la micro-entreprise ? Le régime micro-entrepreneur permet des démarches simplifiées pour la création mais aussi pour la déclaration et le paiement des cotisations et contributions sociales. Explications.

Qu'est-ce que le régime de la micro-entreprise ?

 

Bureau, Homme, Entreprise

Le régime de la micro-entreprise est un régime unique et simplifié résultant de la fusion des régimes micro-social et micro-fiscal. Il permet de bénéficier de formalités simplifiées pour la création et la gestion de votre activité, ainsi que pour vos obligations de déclarations et de paiement.

Fiscalement, ce régime vous permet d'obtenir un abattement forfaitaire sur votre chiffre d'affaires, à hauteur de :

  • 71 % pour les activités d'achat-revente, fourniture de logement, vente à consommer sur place,
  • 50 % pour les prestations de service commerciales,
  • 34 % pour les prestations de service non commerciales (type activités libérales).

Sous ce régime, vous avez également la possibilité d'opter, sous certaines conditions, pour le versement libératoire de l'impôt sur le revenu. Il sera alors acquitté chaque mois ou chaque trimestre, en même temps que les cotisations et contributions sociales.

Pour en savoir plus, consultez notre article :

 

Vous pouvez par ailleurs bénéficier de la franchise en base de TVA si vous ne dépassez pas certains seuils de chiffres d’affaires. Ce régime dispense en effet le micro-entrepreneur de la déclaration et du paiement de la TVA.

En tant que micro-entrepreneur, vous êtes affilié au régime social des travailleurs indépendants. Consultez notre article dédié :

 

Quelles conditions remplir pour bénéficier du régime de la micro-entreprise ?

Seuils de chiffre d'affaires

Le régime de la micro-entreprise s'adresse aux entrepreneurs individuels dont le chiffre d'affaires annuel hors taxes ne dépasse pas :

Ces seuils s'entendent pour une année civile complète, à compter du 1er janvier. Si vous débutez votre activité en cours d'année, le chiffre d'affaires sera proratisé.

Retrouvez plus de détails sur les dépassements de seuils sur impots.gouv.fr

Activités mixtes

Il est possible d'exercer deux activités en micro-entreprise mais elles doivent faire partie d'une seule et même micro-entreprise.

 

Quelles sont les démarches pour devenir micro-entrepreneur ?

Si vous débutez votre activité, vous devez immatriculer votre entreprise. Il vous suffit de remplir une déclaration d’activité en ligne auprès du site dédié Formalités entreprises.

Ce guichet transmettra votre déclaration auprès des organismes compétents :

  • l’INPI pour l’inscription au registre national des entreprises (RNE),
  • le greffe pour votre immatriculation au registre du commerce et des sociétés (RCS) si vous êtes commerçant,
  • les organismes sociaux
  • et le service fiscal des entreprises dont dépend le siège de votre entreprise.

Si vous exercez une activité réglementée, vous devez accomplir au préalable certaines formalités, comme une demande d’agrément ou une demande d’autorisation auprès de votre mairie.

 

Depuis l'entrée en vigueur de loi PACTE en 2019, les micro-entrepreneurs sont dispensés :

  • de suivre un stage préalable à l'installation  (cas des micro-entrepreneurs artisans)
  • d'ouvrir un compte bancaire dédié à l'activité professionnelle (sous réserve que le CA ne dépasse pas 10 000 € sur deux années civiles consécutives).

Les anciens étudiants de l’ESMA ont été sélectionnés parmi 800 inscrits dont 37 pays

Les anciens étudiants de l’ESMA ont été sélectionnés parmi 800 inscrits dont 37 pays, aux Yugo Bafta Students Awards. Leur jeu vidéo « Heart of Abyss », créé à l’ESMA de Montpellier, se retrouve dans le top 3 des finalistes. L’équipe s’envole vers Hollywood pour assister à la cérémonie le 11 juillet prochain et espérer remporter le 1er prix !

Récompenser la nouvelle génération

La BAFTA – British Academy of Film and Television Arts – l’équivalent anglais des Oscars ou des Césars, est une académie composée de plus de 6000 professionnels de l’industrie du cinéma, de la télévision et des jeux vidéo. Son rayonnement international lui permet de mener à bien sa mission : soutenir, développer et promouvoir l’art de l’image animée en récompensant chaque année l’excellence, avec des prix destinés aux meilleurs projets et réalisations.

Cet événement annuel célèbre le travail de toute une nouvelle génération de talents du secteur des jeux vidéo à travers le monde entier. Initialement réservé aux étudiants américains uniquement, cette compétition est accessible aux écoles et étudiants de tout pays depuis 2017.

Cette année pour le Yugo BAFTA Students Awards, la compétition était intense : plus de 800 inscriptions ont été recensées, en provenance de 109 écoles, situées dans 37 pays, toutes catégories confondues (documentaires, animation, jeux vidéo…).

Une équipe d’alumni de l’Esma s’est hissée dans la liste des 3 derniers finalistes de la section jeu vidéo des Yugo BAFTA Students Awards !

Leur jeu de fin d’études, Heart of the Abyss, est un Hack’n Slash / Boss Fight dans lequel le gardien des océans a pour mission de terrasser une créature corrompue par un mal mystérieux qui terrorise les abîmes de l’océan.

L’équipe montpelliéraine : Brieux Caquelin, Alexis Heng, Jonas Champoiral, Romain Coutellier, Anaïs Biscaras, Corentin Habib, Mickaël Flaesch-Perreau.

Un tremplin pour une carrière internationale

Prochaine étape pour nos finalistes : s’envoler pour la Californie et espérer remporter le 1er prix ! Ils auront également l’opportunité de visiter des studios, des agences de production, mais aussi des lieux emblématiques de la Cité des Anges. Une superbe occasion de mettre leur créativité et leur travail en lumière auprès des professionnels du secteur mais aussi de les rencontrer pour développer leur réseau et envisager de nouvelles opportunités professionnelles.

Une circulaire pour préciser les priorités fixées pour l'année scolaire 2024-2025


 

Adulte, Portable, Ordinateur, Gens

 

L’ensemble des priorités fixées pour la rentrée 2024 peut se résumer à une seule : assurer la cohésion sociale dans l’École et par l’École, pour ne laisser aucun élève sur le bord du chemin. Cette exigence est au cœur du métier et de l’engagement professionnel de chaque personnel de l’éducation nationale.

L’École remplit la double promesse républicaine : permettre à chacun d’aller au plus haut de ses aptitudes et se préparer à l’exercice de la citoyenneté. Cette exigence est au cœur du métier et de l’engagement professionnel de chaque personnel de l’Éducation nationale.

La cohésion par la progression de chacun : réactiver l’École comme ascenseur scolaire et social

L’École de la République est un vecteur d’ascension sociale, grâce à l’engagement de ses professeurs et de l’ensemble des personnels. Mais nous pouvons encore, collectivement, faire mieux. L’exigence pédagogique, notamment pour la transmission des savoirs fondamentaux, doit être notre boussole à tous les niveaux de l’institution scolaire.

Dans le premier degré : de l'école maternelle à l'école élémentaire

  • une nouvelle manière d’enseigner les mathématiques et le français en cycle 1 et en cycle 2, pour l’ensemble des années concernées
  • lancement d’une démarche de labellisation des manuels scolaires
  • les évaluations nationales seront déployées en début d’année pour chaque niveau scolaire à l’école élémentaire comme au collège

Dans le second degré : au collège et au lycée

  • des groupes de besoins en français et en mathématiques pour les élèves des classes de 6e et de 5e seront mis en place dès la rentrée 2024
  • les conditions d’obtention du diplôme national du brevet seront révisées dès la session 2025 : ce sont les notes attribuées par les professeurs qui serviront au calcul de la note de contrôle continu, tandis que les épreuves terminales compteront désormais pour 60 % de la note finale
  • la réforme du lycée professionnel entre en vigueur, sur l’ensemble des niveaux
  • la découverte des métiers au collège est poursuivie, avec l’aide et le soutien des psychologues de l’éducation nationale
  • le stage de seconde, obligatoire pour tous les élèves en voie générale et technologique, est reconduit

La cohésion par la lutte contre toutes les formes d’assignation

L’École a pour mission de s’élever contre toutes les barrières sociales, géographiques ou culturelles qui freinent la réussite et l’ambition de nos élèves.

Pour l'année scolaire 2024-2025 :

  • lever le frein de l’assignation sociale
    • poursuivre la revalorisation des internats, notamment des internats d’excellence ruraux
    • favoriser la diversification et l’excellence de l’offre éducative dans les établissements les moins favorisés ou les plus isolés
    • débuter les travaux relatifs à la refonte de la carte de l’éducation prioritaire et poursuivre la politique d’ouverture sociale des établissements privés sous contrat ainsi que des établissements publics les plus favorisés
  • assurer la pleine inclusion scolaire
    • poursuivre l’amélioration de la réponse aux familles
    • renforcer le soutien aux professeurs
    • assurer l’effectivité de la scolarisation des enfants concernés
  • émanciper les élèves et lutter contre les inégalités par la culture littéraire, scientifique, historique et artistique
  • considérer l’École comme le lieu de la fabrique du citoyen et de lutte contre tous les stéréotypes
  • faire progressivement entrer en vigueur les programmes d’enseignement moral et civique (EMC) révisés
  • poursuivre la promotion de l’égalité entre les filles et les garçons
  • respecter l’autorité des professeurs et lutter contre les différentes formes de violence

La cohésion autour de l’École et de ses personnels

La cohésion que permet l’École doit présider à son propre fonctionnement :

  • cohésion entre l’institution et ses personnels, notamment face aux violences
  • cohésion de l’ensemble de la communauté éducative
  • cohésion autour de ses valeurs

Pour l'année scolaire 2024-2025 :

  • prévenir et agir pour protéger tous les personnels de l’éducation nationale
  • porter une attention constante aux personnels de l’éducation nationale et à leurs parcours de carrière
  • redonner aux écoles, aux établissements et aux équipes les marges de manœuvre dont ils ont besoin pour porter leurs projets et s’adapter au contexte et aux besoins de leurs élèves

La cohésion sociale par l’avenir que prépare l’École : construire dès à présent l’École du futur

L’École est la fabrique de notre avenir, ce qui implique qu’elle s’adapte et qu’elle anticipe les besoins de nos élèves comme de leurs familles dans une société et un monde en mutation de plus en plus rapide. Plusieurs expérimentations ou travaux seront menés en ce sens durant l’année 2024-2025.

Pour l'année scolaire 2024-2025 :

  • l’École doit jouer un rôle déterminant dans l’usage raisonné des écrans et l’appropriation d’une culture numérique responsable
  • l’École du futur est une école plus engagée dans la protection de l’environnement et la transition écologique
  • l’École du futur est une école qui sait répondre aux attentes contemporaines, et parfois aux angoisses, face à ces nouveaux défis