Affluence au château de Castries.

A l'occasion du 2ème salon littéraire  et dans le cadre des journées du patrimoine 2017, le château de Castries, le parc à la française dessiné par André Le Nôtre, l'aqueduc ont connu l'effervescence des grands jours. Près de 5 000 visiteurs ont déambulé au gré des visites guidées dans la salle des Etats du Languedoc et dans la salle de l'Orangerie où de nombreux auteurs régionaux les ont accueillis.

L'Association des Amis du Château de Castries (AACC) remercie l'Espace Culturel des Établissements Leclerc pour sa contribution au succès du Salon Littéraire organisé lors des Journées Européennes du Patrimoine au Château de Castries, les 16 et 17 Septembre derniers.
"Un grand merci aussi à toutes et tous, auteurs, illustrateurs, éditeurs qui ont animé ce salon en dialoguant avec les nombreux visiteurs et en dédicaçant leurs oeuvres : Xavier Bascour, Véronique Cauchy, Yves Desmazes, Hf Diane, Robert Faure, Emmanuelle Figueras, Cédric Ghorbani, Jérome Derache, Sophie Griotto, Marie Kocajda-Tanguy, Alain Laborieux, Olivia Lapilus, Erwan Bucklefeet Luober, Jean-Luc Marcastel, MIC, Philippe Montel, Julien Ravasco, Maria Romaley, Jérémi Sauvage, Dorothée Walter, Joanna Weijak, Isabelle Wlodarczyk, les éditions Karibencyla." Les Amis du Château de Castries.

Retour sur Castries à l'heure américaine

Il y a tout juste cent ans, tout s'est joué à Castries et dans le château qui domine la commune. Pour la première fois, à l'initiative de l'association des Amis du château, les liens ancestraux avec les Etats Unis ont été commémorés pendant deux jours en créant un pont mémoriel entre Castries et les États-Unis. Au cours d'un week-end mêlant, mémoire, histoire, musique, sports américains et traditions camarguaises, le centenaire de l'entrée en guerre des États-Unis à nos côtés en 1917 fut célébré dès samedi 1er juillet par la commémoration de l’arrivée des Sammies - de l’oncle Sam - en 1917 sur le sol de France.

place des Poilus inaugurée

Toute la journée, des conférenciers de talents ont exposé les liens entre la France et les Etats Unis, la contribution des Etats-Unis à la victoire de 1918, le retour des corps vers les Etats-Unis, le destin de  la famille de la Croix de Castries dans ce pan d’histoire des deux pays. Le soir, le jazz band de l’US army et le combo jazz de la musique des parachutistes anima en musique le parc du château.

Dimanche matin, toujours à Castries, temps fort au cimetière Saint-Lazare pour l’inauguration de la place des Poilus, et le dévoilement d’une plaque à la mémoire de James Tudor et des 116 515 autres Sammies tombés en France. Puis, place à la tradition de la bouvine : un défilé d’arlésiennes emmenait les porte-drapeaux jusqu’à l’église. L’après-midi offrait un mélange des traditions des deux continents : football américain et baseball sur les pelouses du parc et course camarguaise dans les arènes.

Bénédiction des chevaux

Au cours de ces deux journées mémorielles, l’amitié entre les peuples, le souvenir, et la tradition ont été mis en avant. Une amitié historique qui connaîtra un prolongement en 2018 avec le vaisseau frégate l'Hermione et ses gabiers qui fera escale à Sète et sur laquelle embarqua La Fayette aux côtés des insurgés américains luttant pour leur indépendance en 1780.

 

La famille de La Croix de Castries au XVIIIe siècle et la guerre de l'Indépendance américaine

Charles-Eugène-Gabriel de La Croix de Castries (1727-1800), Marquis de Castries, Gouverneur de Montpellier et de Cette (Sète), Ministre de la Marine de Louis XVI de 1780 à 1787, fut un des grands architectes de la victoire de Yorktown le 19 octobre 1781 qui conduisit à l'indépendance des États-Unis, actée en 1783 par le traité de Paris qu'il contresigna. Son fils Armand-Charles-Augustin (1756-1842), Comte de Charlus et futur 1er Duc de Castries prit une part active aux combats sur terre tandis qu'un proche parent, Anne-Jean-Jacques-Scipion (1756-1829), Comte de Vagnas, et enseigne de vaisseau, se distinguait à bord de « l'Hermione ».