ça grogne !

Suite à l’installation généralisée des caméras de surveillance à Montpellier et à Sète, le nombre d’amendes infligées par les polices municipales a explosé. Au point que les conducteurs commencent à renâcler et à exprimer leur ras le bol. Le moindre stationnement pour acheter un pain ou poster une lettre est aussitôt sanctionné, même s’il ne gène pas la circulation. Huit jours plus tard, l’avis à payer arrive au domicile…
Lorsqu’elles furent créées, dans les années 80, ces polices municipales étaient présentées comme devant servir au bien être des citoyens. Le temps a passé et elles sont devenues des machines très performantes à punir.
Les victimes de ces verbalisations à outrance sont très remontées contre leurs maires et annoncent qu’ils ne voteront pas pour eux aux prochaines municipales. Mais qu’ils s’appellent Saurel, Commeinhes ou Ettore, les premiers magistrats n’ont que faire des menaces des verbalisés. Car à l’heure où l’Etat baisse ses dotations, ces amendes sont d’un très bon rapport pour les finances locales. Parmi les grandes villes de Thau, seule Frontignan où le sationnement est encore gratuit, échappe à cette  nouvelle fiscalité…

Bernard Barraillé