Dernières précisions concernant l'incendie de l'usine SAIPOL de Sète


Photo Préfet de l'Hérault

Selon la Préfecture de l'Hérault : ce mercredi 10 l’incident s’est déroulé dans l’entrepôt d’estérification (fabrication de carburant à partir de graines) où était présent 300m3 de diester.

L’entreprise qui était à l’arrêt, en situation de maintenance, a immédiatement activé son plan d’opération interne (POI). Le bilan définitif fait état d’un blessé en urgence absolue héliportée au centre hospitalier Lapeyronie (salarié de l’entreprise). 20 personnes de l’entreprise ont été impliquées et 200 personnes ont évacuées à titre préventif.

Les résultats des 1ères mesures réalisées sur site par la CMIC (SDIS 34) sont négatifs et les résultats de la modélisation réalisée par la cellule d’appui aux situations d’urgence (CASU) de l’INERIS concernant la combustion des produits présents sur site sont mentionnés dans l’encadré ci-dessous.

Les résultats complets seront communiqués jeudi en toute transparence sur le site de la préfecture de l’Hérault.

Les agents de l’Etat relevant de l’unité départementale de la DREAL effectueront jeudi une visite sur site afin de proposer au préfet les mesures conservatoires nécessaires pour le fonctionnement de l’entreprise dans le cadre de la réglementation des installations classées pour la protection de l’environnement.

Dans ces conditions, le préfet a décidé la levée du centre opérationnel départemental (COD) à la préfecture. Le poste de commandement opérationnel (PCO) reste quant à lui activé jusqu’à l’extinction et la fin des mesures. Le préfet de l’Hérault remercie l’ensemble des forces de secours et de sécurité mobilisées sur cet accident.

Premiers résultats de la modélisation CASU INERIS concernant le panache de fumée : La combustion de diester produit majoritairement des gaz tels que du CO, CO2, des suies en grande quantité et, éventuellement, en quantité faible des HAP (Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques), NO2, HCN.

Pour mémoire, ce panache s’est dirigé vers la mer

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LA PASSION DE LA DÉCOUVERTE

Pourquoi ce titre : la passion de la découverte ? Parce que la découverte est une passion tout comme la chine, tout comme la collection. Parce que chiner c'est conjuguer le passé au présent, ressusciter un objet endormi, répondre à la question du poète : objets inanimés vous avez bien une âme. Parce que chiner, c'est agir de manière écologique.

LES CHINEURS : UNE GRANDE FAMILLE

Amateurs ou professionnels, chineurs ou collectionneurs, tous ont un point commun, la passion. Chaque semaine vous irez avec eux chiner dans les foires et les marchés aux puces, dans les brocantes et les salons, les braderies et les vide-greniers, dans toute la France et même au-delà. Et bientôt, sans vous connaître, vous vous reconnaîtrez comme faisant partie de la même famille.

LA CHINE : UNE ÉCOLE DE PATIENCE

Chiner ce n'est pas aller en famille dans un magasin, pour y acheter un secrétaire de 1,12 m de large, afin qu'il trouve exactement sa place entre la cheminée et la fenêtre du salon.
Ce n'est pas aller chercher dans le vide-greniers qui se tiendra le samedi suivant, au coin de la rue, la série complète des boîtes Banania pour égayer une étagère de la cuisine ; même si vous avez lu la veille, dans un magazine de décoration, gue les objets publicitaires sont à la mode.
Dans les deux cas, vous risqueriez de vous exposer à une désagréable déconvenue car chiner, ce n'est pas trouver, à coup sûr, un meuble ou un objet des siècles passés, comme on achète un article vu dans un catalogue ou sur une publicité. Au contraire, la chine est une preuve, et non pas une épreuve, de patience et de pugnacité, comparable à celle d'un chercheur ou d'un explorateur. Et plus l'objet sera ancien, fragile, délicat, plus il sera rare mais plus la trouvaille prendra pour son découvreur une valeur inestimable. 
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