"On sait quand on part, pas quand on rentre" : sur l'A6, les agriculteurs prêts à bloquer "aussi longtemps qu'il le faudra"

 

Selon France Info : 

A l'appel de la FNSEA et des Jeunes Agriculteurs, la plupart des grands axes autoroutiers vers Paris sont bloqués. Sur l'A6, aux abords de Villabé, dans l'Essonne, les participants ont tout prévu et compte bien rester plusieurs jours.

"Voilà, c'est le début du blocage de l'A6 et on espère rester plusieurs jours." Il est un peu plus de 14 heures, lundi 29 janvier, quand un Manitou dépose les premières bottes de paille sur l'autoroute, aux abords de Villabé (Essonne). A l'appel de la FNSEA et des Jeunes Agriculteurs du grand bassin parisien, une centaine de tracteurs sont stationnés en pleine voie, à quelques dizaines de kilomètres de Paris. "On va installer deux murs de paille à l'entrée et à la fermeture du convoi", explique Thierry Desforges, un responsable de la FNSEA. Pour des raisons de sécurité, d'abord. Mais pas que.

Ilustration

"Ça symbolise aussi le mur administratif devant lequel on se trouve."

Thierry Desforges, agriculteur dans l'Essonne

à franceinfo

Tout le week-end, des fichiers Excel ont circulé pour organiser les tours de garde sur le blocage et pour lister le matériel nécessaire sur place. Les agriculteurs récitent leur partition et en moins d'une heure, un chapiteau est monté, avec une tireuse à bière, un barbecue et des frigidaires. A côté, des bennes accueillent des groupes électrogènes, quand d'autres transportent des palettes de bois, prêtes à être brûlées pour réchauffer les manifestants la nuit. Il y a même des toilettes de chantier et un Algeco. Un vrai camp de base, en somme, bricolé en plein cœur d'une double rangée de tracteurs, en amont et en aval. Poursuivre :https://www.francetvinfo.fr/economie/crise/blocus-des-agriculteurs/reportage-on-sait-quand-on-part-pas-quand-on-rentre-sur-l-a6-les-agriculteurs-prets-a-bloquer-aussi-longtemps-qu-il-le-faudra_6332638.html

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LA PASSION DE LA DÉCOUVERTE

Pourquoi ce titre : la passion de la découverte ? Parce que la découverte est une passion tout comme la chine, tout comme la collection. Parce que chiner c'est conjuguer le passé au présent, ressusciter un objet endormi, répondre à la question du poète : objets inanimés vous avez bien une âme. Parce que chiner, c'est agir de manière écologique.

LES CHINEURS : UNE GRANDE FAMILLE

Amateurs ou professionnels, chineurs ou collectionneurs, tous ont un point commun, la passion. Chaque semaine vous irez avec eux chiner dans les foires et les marchés aux puces, dans les brocantes et les salons, les braderies et les vide-greniers, dans toute la France et même au-delà. Et bientôt, sans vous connaître, vous vous reconnaîtrez comme faisant partie de la même famille.

LA CHINE : UNE ÉCOLE DE PATIENCE

Chiner ce n'est pas aller en famille dans un magasin, pour y acheter un secrétaire de 1,12 m de large, afin qu'il trouve exactement sa place entre la cheminée et la fenêtre du salon.
Ce n'est pas aller chercher dans le vide-greniers qui se tiendra le samedi suivant, au coin de la rue, la série complète des boîtes Banania pour égayer une étagère de la cuisine ; même si vous avez lu la veille, dans un magazine de décoration, gue les objets publicitaires sont à la mode.
Dans les deux cas, vous risqueriez de vous exposer à une désagréable déconvenue car chiner, ce n'est pas trouver, à coup sûr, un meuble ou un objet des siècles passés, comme on achète un article vu dans un catalogue ou sur une publicité. Au contraire, la chine est une preuve, et non pas une épreuve, de patience et de pugnacité, comparable à celle d'un chercheur ou d'un explorateur. Et plus l'objet sera ancien, fragile, délicat, plus il sera rare mais plus la trouvaille prendra pour son découvreur une valeur inestimable. 
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