"Du grand n'importe quoi" : le patronat hostile aux congés payés acquis pendant un arrêt maladie

 

En transposant une directive européenne, la Cour de cassation impose qu'un salarié en arrêt maladie continue d'acquérir des congés payés pendant son arrêt de travail. 

Selon France Info : 

Cette nouvelle règle inquiète le patronat. Il y a deux mois, la Cour de cassation a estimé que tout salarié peut obtenir des congés payés sur son arrêt maladie, même s'il n'est pas lié à un accident de travail ou une maladie professionnelle. La Cour se basait sur une directive européenne de 2003, mais qui n'a toujours pas été transposée dans le droit français.

Le patronat a immédiatement réagi. Le Medef évoque "énorme sujet de préoccupation". La Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) a même lancé une pétition contre cette mesure. Elle a été signée par plus de 20 000 chefs d'entreprise. Sur le fond, obtenir des congés payés "sans même travailler", c'est "du grand n'importe quoi", s'insurge la CPME.

 "C'est une décision choquante pour les chefs d'entreprise. Beaucoup sont extrêmement remontés."

Jean-Eudes du Mesnil, secrétaire général de la CPME

à l'AFP

Les syndicats de salariés estiment qu'il était temps que la France se mette en règle alors que cela fait vingt ans qu'ils alertent sur ce droit, toujours pas inscrit dans le Code du travail. Cet été, la Cour d'appel de Versailles, saisie par la CGT, Solidaires et Force ouvrière, a condamné l'État à indemniser les trois syndicats, puisque le droit français n’est toujours pas conforme à cette directive européenne. Une décision confirmée donc par la Cour de cassation il y a un mois............... Aller plus loin : https://www.francetvinfo.fr/economie/du-grand-n-importe-quoi-le-patronat-hostile-aux-conges-payes-acquis-pendant-un-arret-maladie_6188151.html

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LA PASSION DE LA DÉCOUVERTE

Pourquoi ce titre : la passion de la découverte ? Parce que la découverte est une passion tout comme la chine, tout comme la collection. Parce que chiner c'est conjuguer le passé au présent, ressusciter un objet endormi, répondre à la question du poète : objets inanimés vous avez bien une âme. Parce que chiner, c'est agir de manière écologique.

LES CHINEURS : UNE GRANDE FAMILLE

Amateurs ou professionnels, chineurs ou collectionneurs, tous ont un point commun, la passion. Chaque semaine vous irez avec eux chiner dans les foires et les marchés aux puces, dans les brocantes et les salons, les braderies et les vide-greniers, dans toute la France et même au-delà. Et bientôt, sans vous connaître, vous vous reconnaîtrez comme faisant partie de la même famille.

LA CHINE : UNE ÉCOLE DE PATIENCE

Chiner ce n'est pas aller en famille dans un magasin, pour y acheter un secrétaire de 1,12 m de large, afin qu'il trouve exactement sa place entre la cheminée et la fenêtre du salon.
Ce n'est pas aller chercher dans le vide-greniers qui se tiendra le samedi suivant, au coin de la rue, la série complète des boîtes Banania pour égayer une étagère de la cuisine ; même si vous avez lu la veille, dans un magazine de décoration, gue les objets publicitaires sont à la mode.
Dans les deux cas, vous risqueriez de vous exposer à une désagréable déconvenue car chiner, ce n'est pas trouver, à coup sûr, un meuble ou un objet des siècles passés, comme on achète un article vu dans un catalogue ou sur une publicité. Au contraire, la chine est une preuve, et non pas une épreuve, de patience et de pugnacité, comparable à celle d'un chercheur ou d'un explorateur. Et plus l'objet sera ancien, fragile, délicat, plus il sera rare mais plus la trouvaille prendra pour son découvreur une valeur inestimable. 
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