Une mission "exigence des savoirs" pour élever le niveau de notre École

 

Le ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse a confié à une mission "exigence des savoirs" le soin d’identifier les principales mesures à prendre pour rehausser le niveau scolaire des élèves, de la maternelle au lycée, et de lui proposer un plan d’action opérationnel pour les mettre en œuvre. 

Élaborer une stratégie "exigence des savoirs" pour élever le niveau de notre École

À l’occasion de la journée mondiale des enseignants, jeudi 5 octobre 2023, le ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse a présenté son ambition afin d’œuvrer concrètement à l’école, au collège et au lycée pour élever le niveau des élèves dès la rentrée 2024.

L'acquisition de savoirs fondamentaux (lire, écrire, compter) est essentielle pour la réussite des élèves dès la maternelle et tout au long de leur scolarité. Ainsi pour poursuivre les actions engagées depuis 2017 (dédoublement des grandes sections, CP et CE1 en éducation prioritaire, plan de formation continue des enseignants, etc.). et améliorer le niveau des élèves en français et en mathématiques, Gabriel Attal a annoncé la mise en place d'une mission "exigence des savoirs" qui formulera des propositions afin d'accroître le niveau des élèves de la maternelle au lycée.

Les axes de travail de la mission "exigence des savoirs"

Trois groupes de travail : un pour l'école, un pour le collège, un pour le lycée

La mission "exigence des savoirs" repose sur une série de travaux, en grande partie des auditions, pour lesquelles différents acteurs sont entendus : enseignants, organisations syndicales, fédérations de parents, associations disciplinaires, sociétés savantes, etc.

Chaque groupe réunit deux professeurs, un recteur, un inspecteur d'académie et un inspecteur général de l'Éducation nationale qui travailleront notamment autour de 4 grandes thématiques :

  • Les programmes
  • Les pratiques pédagogiques
  • L'organisation pédagogique
  • La culture générale et les disciplines complémentaires des savoirs fondamentaux

Cette grande concertation est coordonnée par : 

  • Édouard Geffray, Directeur général de enseignement scolaire
  • Caroline Pascal, Doyenne de l’IGÉSR
  • Stanislas Dehaene, président du CSEN
  • Gilles Halbout, recteur de l’académie d’Orléans-Tours

Les 3 groupes de travail sont dirigés par : 

  • Pierre Moya, recteur de l'académie d'Amiens, pour le groupe de travail sur l’école.
  • Carole Drucker-Godard, rectrice de l'académie de Limoges, pour le groupe de travail sur le collège.
  • Richard Laganier, recteur de la Région académique Grand Est, académie de Nancy-Metz, pour le groupe de travail sur le lycée.
  • Une consultation nationale des personnels

Tous les personnels en responsabilité pédagogique seront invités à identifier des priorités et des actions à mettre en œuvre, par un questionnaire anonyme dont ils seront chacun destinataires.

Les résultats de cette consultation seront rendus publics et viendront alimenter directement le travail de la commission, qui disposera ainsi disposer d'un retour de terrain.

8 semaines pour faire advenir un vrai choc des savoirs

Le calendrier des travaux

  • 5 octobre 2023 : annonce du lancement de la mission par Gabriel Attal à l'occasion de la Journée mondiale des enseignants
  • Du 16 octobre au 20 novembre 2023 :

    • Auditions des différentes parties prenantes par les groupes de travail
    • Consultation des professeurs : envoi d’un questionnaire sur ce qui leur semble pertinent ou limitant pour renforcer le niveau
    • En parallèle, chaque acteur a la possibilité d’envoyer des productions écrites (propositions, interrogations, etc.).
  • À partir du 20 novembre 2023 : synthèse des propositions

  • Fin novembre 2023 : remise des propositions consolidées au ministre sous forme de rapport 

  • Une mise en œuvre à la rentrée 2024

Les propositions rendues fin novembre 2023 au ministre devront aboutir à une application concrète dès la rentrée 2024, pour renouer avec l'égalité des chances et élever le niveau de tous les élèves.

Brocante - les conseils d'un pro

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LA PASSION DE LA DÉCOUVERTE

Pourquoi ce titre : la passion de la découverte ? Parce que la découverte est une passion tout comme la chine, tout comme la collection. Parce que chiner c'est conjuguer le passé au présent, ressusciter un objet endormi, répondre à la question du poète : objets inanimés vous avez bien une âme. Parce que chiner, c'est agir de manière écologique.

LES CHINEURS : UNE GRANDE FAMILLE

Amateurs ou professionnels, chineurs ou collectionneurs, tous ont un point commun, la passion. Chaque semaine vous irez avec eux chiner dans les foires et les marchés aux puces, dans les brocantes et les salons, les braderies et les vide-greniers, dans toute la France et même au-delà. Et bientôt, sans vous connaître, vous vous reconnaîtrez comme faisant partie de la même famille.

LA CHINE : UNE ÉCOLE DE PATIENCE

Chiner ce n'est pas aller en famille dans un magasin, pour y acheter un secrétaire de 1,12 m de large, afin qu'il trouve exactement sa place entre la cheminée et la fenêtre du salon.
Ce n'est pas aller chercher dans le vide-greniers qui se tiendra le samedi suivant, au coin de la rue, la série complète des boîtes Banania pour égayer une étagère de la cuisine ; même si vous avez lu la veille, dans un magazine de décoration, gue les objets publicitaires sont à la mode.
Dans les deux cas, vous risqueriez de vous exposer à une désagréable déconvenue car chiner, ce n'est pas trouver, à coup sûr, un meuble ou un objet des siècles passés, comme on achète un article vu dans un catalogue ou sur une publicité. Au contraire, la chine est une preuve, et non pas une épreuve, de patience et de pugnacité, comparable à celle d'un chercheur ou d'un explorateur. Et plus l'objet sera ancien, fragile, délicat, plus il sera rare mais plus la trouvaille prendra pour son découvreur une valeur inestimable. 
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