Vous pouvez être indemnisé si la proposition de relogement social que vous refusez n’est pas adaptée à vos besoins

 

Les Fenêtres, Mur, Loger, Façade

 

Vous êtes reconnu prioritaire pour l’attribution d’un logement social ? La préfecture vous propose un logement qui n’est pas adapté à vos besoins ? Vous pouvez refuser cette proposition pour un motif impérieux (un logement proposé trop petit pour la composition de votre famille ou trop éloigné de votre lieu de travail…) Si aucune autre offre ne vous est faite, vous pouvez prétendre à une indemnisation malgré votre refus. C’est ce qu’a jugé le Conseil d'État dans sa décision du 20 juin 2023.

En principe, lorsque vous êtes reconnu prioritaire pour l’attribution d’un logement social à la suite d’une demande de Droit au logement opposable (DALO), la préfecture a un délai de 3 ou 6 mois pour vous proposer un logement adapté à vos besoins et vos capacités.

Si l’offre est adaptée et que vous refusez cette proposition sans motif valable, vous n’êtes plus reconnu comme prioritaire et vous perdez votre droit à indemnisation. Cependant, si le logement proposé n’est pas adapté, la préfecture n’a pas rempli son obligation de vous attribuer un logement. Vous conservez alors votre droit à indemnisation.

En l’espèce, la personne intéressée, âgée de 66 ans et souffrant de douleurs articulaires handicapantes fait valoir auprès de la commission de médiation du DALO que le logement proposé est situé au 9e étage. Par ailleurs, la panne d’ascenseur constatée lors de la visite est décrite comme un problème récurrent par le gardien de l’immeuble.

La demande d’indemnisation de l’intéressée est refusée par le tribunal administratif. Le Conseil d’État juge que le tribunal administratif commet une erreur de droit en considérant que le refus fait perdre à l’intéressée son droit à indemnisation. En effet, le tribunal administratif ne cherche pas si l’intéressée fait état d’un motif impérieux pour justifier son refus.

Textes de loi et références

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LA PASSION DE LA DÉCOUVERTE

Pourquoi ce titre : la passion de la découverte ? Parce que la découverte est une passion tout comme la chine, tout comme la collection. Parce que chiner c'est conjuguer le passé au présent, ressusciter un objet endormi, répondre à la question du poète : objets inanimés vous avez bien une âme. Parce que chiner, c'est agir de manière écologique.

LES CHINEURS : UNE GRANDE FAMILLE

Amateurs ou professionnels, chineurs ou collectionneurs, tous ont un point commun, la passion. Chaque semaine vous irez avec eux chiner dans les foires et les marchés aux puces, dans les brocantes et les salons, les braderies et les vide-greniers, dans toute la France et même au-delà. Et bientôt, sans vous connaître, vous vous reconnaîtrez comme faisant partie de la même famille.

LA CHINE : UNE ÉCOLE DE PATIENCE

Chiner ce n'est pas aller en famille dans un magasin, pour y acheter un secrétaire de 1,12 m de large, afin qu'il trouve exactement sa place entre la cheminée et la fenêtre du salon.
Ce n'est pas aller chercher dans le vide-greniers qui se tiendra le samedi suivant, au coin de la rue, la série complète des boîtes Banania pour égayer une étagère de la cuisine ; même si vous avez lu la veille, dans un magazine de décoration, gue les objets publicitaires sont à la mode.
Dans les deux cas, vous risqueriez de vous exposer à une désagréable déconvenue car chiner, ce n'est pas trouver, à coup sûr, un meuble ou un objet des siècles passés, comme on achète un article vu dans un catalogue ou sur une publicité. Au contraire, la chine est une preuve, et non pas une épreuve, de patience et de pugnacité, comparable à celle d'un chercheur ou d'un explorateur. Et plus l'objet sera ancien, fragile, délicat, plus il sera rare mais plus la trouvaille prendra pour son découvreur une valeur inestimable. 
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