Cancer du sein : un mois pour sensibiliser au dépistage !

 

« Octobre Rose » fête son 30e anniversaire en 2023. L'événement symbolisé par le ruban rose met l'accent sur le dépistage organisé, avec l'Institut national du cancer. La campagne d'information et de sensibilisation qui a lieu durant tout ce mois d'octobre a pour slogan : « À partir de 50 ans, faites-vous dépister tous les deux ans : vous vous en remercierez .

Symbole Du Ruban, Cancer, Une Rose

Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez les femmes en France et constitue chez elles la principale cause de mortalité.

L'Institut national du cancer (INCa) estime que 80 % des cancers du sein surviennent après l'âge de 50 ans. C'est à partir de cet âge que l'INCa préconise d'effectuer un dépistage régulier, le plus efficace afin d'augmenter les chances de guérison en cas de maladie. Détecté tôt, le cancer du sein est guéri dans 90 % des cas ; par ailleurs, détectée à un stade précoce, la maladie nécessite, en général, des traitements moins lourds et moins agressifs.

  À savoir : si vous avez entre 50 et 74 ans et que vous n'avez pas d'antécédents personnels ou familiaux concernant la maladie, ni symtômes, votre niveau de risque est considéré comme « moyen » et le programme national de dépistage vous est recommandé.

Le dispositif

À partir de l'âge de 50 ans et tous les 2 ans (en l'absence de symptômes et de risque élevé), vous recevez à votre domicile un courrier vous invitant à réaliser un dépistage du cancer du sein. Une liste de radiologues agréés est jointe à cette invitation et vous pouvez choisir librement celui que vous souhaitez consulter ou bien prendre rendez-vous chez un radiologue agréé hors de votre département de résidence.

Le dépistage consiste en un examen clinique des seins (examen réalisé directement sur la patiente) ainsi qu'une mammographie (examen radiologique). Dans la cadre du programme de dépistage organisé, une deuxième lecture systématique des mammographies jugées normales est assurée, par sécurité, par un second radiologue expérimenté. Dans certaines situations, une échographie des seins est également nécessaire pour compléter la mammographie, par exemple lorsque la densité des seins ne permet pas d'interpréter correctement la mammographie.

Ce dépistage organisé est pris en charge à 100 % par l'Assurance maladie.

Le dépistage systématique ne concerne pas les personnes de moins de 50 ans. Pour les personnes âgées de plus de 74 ans, il doit faire l'objet d'une discussion avec le médecin traitant.

  À noter : à partir de 25 ans, un examen clinique (observation et palpation) des seins est recommandé au moins une fois par an, quel que soit votre niveau de risque. Il peut être réalisé par un médecin généraliste, un gynécologue ou une sage-femme.

  À noter : si vous n'avez pas reçu ce courrier, vous pouvez contacter le centre de coordination des dépistages de votre région.

Si une mammographie a été réalisée il y a moins de 2 ans, il n’est pas nécessaire de programmer cet examen. Il suffit d’indiquer la date de cette mammographie dans le questionnaire reçu avec le courrier et d’en informer son Centre régional de coordination des dépistages des cancers (CRCDC). La prochaine invitation sera envoyée 2 ans après cette date.

 

Toutes les questions que vous vous posez sur le dépistage

L'INCa répond à toutes vos interrogations concernant le programme de dépistage, comme par exemple :

  • Je n'ai pas reçu mon invitation, à qui dois-je m'adresser ?
  • J'ai eu un cancer du sein, est-ce que je vais recevoir une invitation ?
  • J'ai des prothèses mammaires, est-ce que c'est un problème ?
  • La mammographie détecte-t-elle tous les cancers qui seraient présents ?
  • La mammographie fait-elle mal ?
  • Comment suis-je informée des résultats ?
  • Et si une anomalie est détectée ?
  • Et si je décide de ne pas me faire dépister ?

Pour en savoir plus , vous pouvez aussi consulter le livret d'informations pratiques de l'Institut national du cancer.

 

Pour en savoir plus

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LA PASSION DE LA DÉCOUVERTE

Pourquoi ce titre : la passion de la découverte ? Parce que la découverte est une passion tout comme la chine, tout comme la collection. Parce que chiner c'est conjuguer le passé au présent, ressusciter un objet endormi, répondre à la question du poète : objets inanimés vous avez bien une âme. Parce que chiner, c'est agir de manière écologique.

LES CHINEURS : UNE GRANDE FAMILLE

Amateurs ou professionnels, chineurs ou collectionneurs, tous ont un point commun, la passion. Chaque semaine vous irez avec eux chiner dans les foires et les marchés aux puces, dans les brocantes et les salons, les braderies et les vide-greniers, dans toute la France et même au-delà. Et bientôt, sans vous connaître, vous vous reconnaîtrez comme faisant partie de la même famille.

LA CHINE : UNE ÉCOLE DE PATIENCE

Chiner ce n'est pas aller en famille dans un magasin, pour y acheter un secrétaire de 1,12 m de large, afin qu'il trouve exactement sa place entre la cheminée et la fenêtre du salon.
Ce n'est pas aller chercher dans le vide-greniers qui se tiendra le samedi suivant, au coin de la rue, la série complète des boîtes Banania pour égayer une étagère de la cuisine ; même si vous avez lu la veille, dans un magazine de décoration, gue les objets publicitaires sont à la mode.
Dans les deux cas, vous risqueriez de vous exposer à une désagréable déconvenue car chiner, ce n'est pas trouver, à coup sûr, un meuble ou un objet des siècles passés, comme on achète un article vu dans un catalogue ou sur une publicité. Au contraire, la chine est une preuve, et non pas une épreuve, de patience et de pugnacité, comparable à celle d'un chercheur ou d'un explorateur. Et plus l'objet sera ancien, fragile, délicat, plus il sera rare mais plus la trouvaille prendra pour son découvreur une valeur inestimable. 
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