"Vive la police !" Le coup de sang de Gérald Darmanin à l'Assemblée
Mardi 11 juillet, devant l'Assemblée nationale, le ministre de l'Intérieur a cité les noms des agents des forces de l'ordre morts en service ces trois dernières années après s’être énervé devant les députés. Un discours applaudi par la majorité de l'hémicycle.
Gérald Darmanin a-t-il essayé de se faire pardonner ? Le 5 juillet au Sénat, le ministre de l’Intérieur, auditionné sur la gestion des forces de l’ordre, avait effectué des déclarations qui n’avaient vraiment pas été appréciées dans les rangs de la police. "Je suis à la tête d’un ministère qui, à part les commissaires de police, recrute des enfants, de 18, 19, 20 ans qui n’ont pas fait de très longues études", avait-il alors déclaré.
Gérald Darmanin fait applaudir à l'Assemblée nationale les policiers morts en servicepar BFMTV
Sous le feu des critiques, Gérald Darmanin a donc souhaité, mardi 11 juillet, que l’Assemblée nationale rende hommage à ces mêmes forces de l’ordre. "Plutôt que de donner publicité à des extrémistes qui crachent sur la tombe des policiers morts, je veux vous lire la liste de tous les noms, et espère vous faire applaudir dans l’ensemble de cet hémicycle, de tous les policiers morts en service", a-t-il ainsi lancé.
Un tacle à LFI
De son côté : Aurélien Lopez-Liguori, député de l’Hérault précise :
" Ce mardi 11 juillet, lors de la séance de questions au gouvernement, le député de l’Hérault j'ai interrogé le Garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti sur la participation de députés NUPES à une manifestation interdite, organisée en souvenir d’Adama Traoré.
A cette occasion, les députés Boyard, Portes, Coquerel, Legavre, Léaument, Bilongo, Panot, Rousseau, Simonnet et Keke se sont affichés tout sourires sous les cris de « tout le monde déteste la police ».
Ils ont choisi leur camp, affichant leur soutien à une famille de délinquants condamnés à de multiples reprises pour violences aggravées, trafics de stupéfiants ou cambriolages. Ces députés NUPES ont sciemment décidé de souffler sur les braises de l’anarchie, illustrant encore une fois la haine de la France qui les caractérise.
Le Garde des sceaux, en réponse, a lui aussi condamné les actions des députés NUPES, soulignant à son tour que la participation à une manifestation interdite est bien illégale..."
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