Il est possible sous conditions d’installer une vidéosurveillance sans en informer ses salariés


L’employeur peut installer un dispositif de vidéosurveillance sans informer ses salariés si cela est proportionné au but poursuivi. C’est ce que la Cour de cassation affirme dans un arrêt rendu le 14 février 2024 publié au bulletin.

L’employeur peut installer un dispositif de vidéosurveillance sans informer ses salariés si cela est proportionné au but poursuivi. C’est ce que la Cour de cassation affirme dans un arrêt rendu le 14 février 2024 publié au bulletin.

 

Une salariée a été licenciée pour faute grave en raison de vols repérés par vidéosurveillance. N’ayant pas été informée de l’installation de ce dispositif, elle saisit la justice et considère que son licenciement doit être annulé, la preuve apportée par l’employeur étant illicite.

La cour d’appel rejette sa demande au motif que le dispositif de vidéosurveillance était indispensable pour produire la preuve de vols dans les stocks de produits et proportionnée au but poursuivi. La salariée se pourvoit en cassation.

La Cour de cassation rejette le pourvoi. Pour elle, la preuve illicite est ici recevable car le but poursuivi par l’employeur, à savoir la protection des biens de l'entreprise, est légitime.

De plus, l'atteinte portée à la vie personnelle au regard du but poursuivi est proportionnée car les enregistrements ont été seulement vus par la dirigeante de l’entreprise dans un laps de temps limité.

 

Caméra, Surveillance

Ainsi, lorsque l'utilisation d'un tel dispositif est indispensable pour établir la preuve, la vidéosurveillance peut être utilisée par l'employeur sans informer au préalable ses salariés.

Une salariée a été licenciée pour faute grave en raison de vols repérés par vidéosurveillance. N’ayant pas été informée de l’installation de ce dispositif, elle saisit la justice et considère que son licenciement doit être annulé, la preuve apportée par l’employeur étant illicite.

La cour d’appel rejette sa demande au motif que le dispositif de vidéosurveillance était indispensable pour produire la preuve de vols dans les stocks de produits et proportionnée au but poursuivi. La salariée se pourvoit en cassation.

La Cour de cassation rejette le pourvoi. Pour elle, la preuve illicite est ici recevable car le but poursuivi par l’employeur, à savoir la protection des biens de l'entreprise, est légitime.

De plus, l'atteinte portée à la vie personnelle au regard du but poursuivi est proportionnée car les enregistrements ont été seulement vus par la dirigeante de l’entreprise dans un laps de temps limité.

Ainsi, lorsque l'utilisation d'un tel dispositif est indispensable pour établir la preuve, la vidéosurveillance peut être utilisée par l'employeur sans informer au préalable ses salariés.

Le gouvernement a-t-il raison de vouloir "désmicardiser le pays" ?


Invité au 20 heures de TF1, mercredi 27 mars, après un séminaire du gouvernement à Matignon consacré au travail, Gabriel Attal a annoncé qu'il comptait revoir le système d’allègement des cotisations "pour inciter davantage à augmenter les salariés" et ainsi "désmicardiser" la France. Est-ce selon vous une bonne idée ?

Le gouvernement dévoile sa feuille de route pour réformer le monde du travail. Invité du 20 heures de TF1, mercredi 27 mars, le Premier ministre, Gabriel Attal, a annoncé qu'il souhaitait, pour "désmicardiser" la France, "revoir le système des allégements de cotisations" pour que cela incite "davantage à augmenter" les bas salaires.

Selon Orange.fr

"On a un système qui fait qu'il n’y a plus beaucoup d’intérêts pour quiconque d’augmenter les salariés qui sont au smic. L’employeur, ça lui coûte très cher, le salarié au smic, il va à la fin gagner moins", a justifié le Premier ministre. "Il faut avoir des allègements de cotisations qui incitent davantage à augmenter les salariés", a-t-il insisté, indiquant avoir confié une mission "à deux économistes qui vont vous faire des propositions au mois de juin sur le sujet"...........

Aller plus loin : https://actu.orange.fr/question-du-jour-2024-03-28-CNT000002de7uy.html

Location meublée longue durée : quels revenus déclarer ?

 

Vous louez une maison ou un appartement meublé, pour une longue durée ? Vos revenus issus de cette activité sont, dans la plupart des cas, imposables et doivent être déclarés. Cotisations sociales, déclaration de revenus, régime d'imposition… Voici ce que vous devez savoir pour être en règle.Loger, Bassin, Design D'Intérieur

 

 

Location meublée : de quoi parle-t-on ?

On parle de « location meublée » lorsque l’on met à disposition un logement décent équipé d'un mobilier « en nombre et en qualité suffisants pour permettre au locataire d'y dormir, manger et vivre convenablement au regard des exigences de la vie courante », selon l’article 25-4 de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989.

Pour être qualifié comme tel, le logement doit comporter au minimum un certain nombre d’éléments mobiliers. La liste est fixée par décret :

  • literie comprenant couette ou couverture,
  • dispositif d'occultation des fenêtres dans les pièces destinées à être utilisées comme chambre à coucher (stores ou rideaux),
  • plaques de cuisson,
  • four ou four à micro-ondes,
  • réfrigérateur et congélateur ou, au minimum, un réfrigérateur doté d'un compartiment permettant de disposer d'une température inférieure ou égale à - 6 °C,
  • vaisselle nécessaire à la prise des repas,
  • ustensiles de cuisine,
  • table et sièges,
  • étagères de rangement,
  • luminaires,
  • matériel d'entretien ménager adapté aux caractéristiques du logement.

Location meublée : quels revenus déclarer ?

Tous les revenus que vous tirez de la location d'un logement meublé, que ce soit via une agence immobilière ou un site internet de locations, sont imposables et doivent être déclarés à l'administration fiscale.

Il existe toutefois une situation pour laquelle les recettes provenant de la location meublée ne sont pas imposables. Plusieurs critères sont à respecter :

  • vous devez louer ou sous-louer une partie de votre habitation principale,
  • la ou les pièces louées constituent pour le locataire ou le sous-locataire en meublé sa résidence principale (ou sa résidence temporaire s'il est salarié saisonnier),
  • le prix de location doit être fixé dans des limites « raisonnables » appréciées sur la base d'un plafond annuel au mètre carré, qui, au titre de l'année 2024, s'élève à 206 € par an par mètre carré pour les locations ou sous-locations réalisées en Île-de-France et 152 € par an par mètre carré dans les autres régions

Location meublée : comment déclarer vos revenus ?

Les revenus que vous percevez de la location de logements meublés sont soumis à l’impôt sur le revenu, dans la catégorie des Bénéfices industriels et commerciaux (BIC).

Pour les recettes locatives perçues en 2023, vous devrez les déclarer en avril 2024, à l’occasion de votre déclaration annuelle de revenus.

Si vos recettes annuelles sont inférieures à 77 700 € HT

  • Vous relevez du régime fiscal micro BIC

Vous reportez le total de vos recettes sur la déclaration complémentaire d'impôt sur le revenu « professions non salariées » n° 2042 C-Pro. Vous serez imposé au barème de l'impôt sur le revenu, après un abattement forfaitaire de 50 % avec un minimum de 305 € représentatif des charges. 

  • Vous pouvez aussi opter pour le régime réel

Dans ce cas, reportez le montant de vos recettes sur la déclaration professionnelle 2031-SD (« Bénéfices industriels et commerciaux »). Vous pouvez déduire l'ensemble de vos charges sur la même déclaration.

Si vos recettes annuelles sont supérieures à 77 700 € HT

Vous êtes automatiquement au régime réel, le régime le plus adapté aux activités professionnelles. Reportez le montant de vos recettes sur la déclaration professionnelle 2031-SD (« Bénéfices industriels et commerciaux »). Vous devez ensuite reporter votre résultat sur votre déclaration complémentaire de revenus 2042 C-Pro dans la rubrique « revenus des locations meublées non professionnelles ».

Vous êtes également redevable de :

Location meublée : devez-vous payer des cotisations sociales ?

Recettes annuellesInférieures à 23 000 €Entre 23 000 € et 77 700 €

Supérieures à77 700 €

Régime de cotisations sociales Pas de cotisations sociales (mais vous devez quand même déclarer ces revenus dans le cadre de votre déclaration annuelle de revenus)

Deux possibilités :

  • Régime du micro-entrepreneur
  • Statut de travailleur indépendant
Statut de travailleur indépendant

Pour en savoir plus, consultez la plaquette de l’URSSAF

Comment déclarer votre activité et régler vos cotisations sociales ?

  • Régime micro-entrepreneur

Vous devez vous affilier et déclarer vos recettes sur le site autoentrepreneur.urssaf.fr.

  • Statut de travailleur indépendant

Vous relevez de la Sécurité sociale des indépendants. Il faut alors s’affilier sur le site formalites.entreprises.gouv.fr et déclarer vos bénéfices sur impots.gouv.fr.

Réforme de l'assurance-chômage : "fabriquer des pauvres", "taper sur la tête des chômeurs"... Tour d'horizon des réactions à l'annonce de Gabriel Attal

 

Selon France Info :Hommes D'Affaires, Entreprise, Compagnie

Les réactions se multiplient après l'annonce, mercredi soir, de Gabriel Attal de sa volonté de réduire la durée d'indemnisation du chômage. 

Le Premier ministre a expliqué, mercredi 27 mars, qu'il était favorable, notamment, à une réduction de la durée d'indemnisation de l'assurance chômage "de plusieurs mois". Depuis cette prise de parole dans le 20h de TF1, les réactions s'enchaînent.

"Diminuer l'indemnisation, nous n'y sommes pas favorables", a réagi sur franceinfo Jean-Eudes du Mesnil du Buisson, secrétaire général de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME). "Les gens qui sont au chômage ne l'ont pas demandé. Il faut qu'ils puissent continuer à vivre", ajoute Jean-Eudes du Mesnil du Buisson. Mais il rappelle qu'en France, "on a un système qui est extrêmement favorable par rapport à d'autres en Europe".

"Et est-ce qu'on peut payer ou pas ? Malheureusement, la réponse est non."

Jean-Eudes du Mesnil du Buisson, secrétaire général de la CPME

franceinfo

 

Rappelant qu'il y a "encore trois millions de chômeurs indemnisés et un très grand nombre d'entreprises qui ne parviennent pas à trouver des salariés quand ils en ont besoin", le patron de la CPME estime qu'il y a "un problème"....................

Aller plus loin : https://www.francetvinfo.fr/politique/gouvernement-de-gabriel-attal/reforme-de-l-assurance-chomage-fabriquer-des-pauvres-taper-sur-la-tete-des-chomeurs-tour-d-horizon-des-reactions-a-l-annonce-de-gabriel-attal_6451438.html

En déplacement à Auschwitz, 150 lycéens d’Occitanie ont pu travailler sur l’histoire de la Shoah et le devoir de mémoire

Comme chaque année depuis 2019, 150 lycéens* d’Occitanie se sont rendus à Auschwitz-Birkenau, ce mercredi 27 mars,dans le cadre d’un programme pédagogique dédié au devoir de mémoire et à la citoyenneté. Fruit d’un partenariat entre la Région, les Rectorats de Toulouse et de Montpellier, le Mémorial de Rivesaltes et le Mémorial de la Shoah, ce voyage d’études intervient cette année en lien avec la démarche « Occitanie, terre de résistances » engagée par la Région en février dernier. Les conseiller.es régionaux.ales Guillaume de Almeida Chaves, Philippe Andrieu, Nadia Bakiri, Monique Novaretti et Pascal Mazetaccompagnaient les jeunes lycéens lors de ce déplacement.https://www.datapressepremium.com/rmdiff/2984/Photo-Auschwitz-27-03-2024-1.jpg

 

Le parcours « Mémoire et Citoyenneté » destiné à accompagner les lycéens dans l’acquisition de repères historiques et le développement de leur sens critique s’inscrit en cohérence avec lePlan Régional de Lutte contre le Racisme et l’Antisémitisme déployé par la Région Occitanie. Ainsi, depuis 2019, plus de 750 jeunes ont pu bénéficier du programme et participer à ce déplacement pédagogique à Auschwitz. Pour la première fois, les élèves proposeront une restitution communede leurs travauxle mercredi 22 mai 2024 au Mémorial de Rivesaltes.

 

Cette année, l’opération intervient en lien avec la démarche « Occitanie, terre de résistances » engagée par la Région pour faire vivre l’histoire et les valeurs de la résistance à travers toute l’Occitanie. Lancée par la présidente de Région Carole Delga à l’occasion de l’hommage rendu à Missak Manouchian le 19 février dernier, ce programme d’actions proposera en 2024 et 2025 des rendez-vous mémoriels et des temps d’échanges ouverts au public.

 

« Nos jeunes sont des passeurs de mémoire. C’est le message que nous souhaitons porter à travers la participation de la Région à ce déplacement pédagogique.J’ai eu l’occasion de les y accompagner l’an dernier, j’ai alors pu mesurer à quel point toutes et tous sont revenus marqués, sensibilisés, parce que désormais porteur d’une immense responsabilité, celle de dire, d’expliquer, de rapporter à leurs camarades l’horreur de la Shoah.

 

Les propos abjects et banalisés sur les réseaux sociaux comme la recrudescence des actes antisémites doivent collectivement nous alerter.Ne rien laisser passer, ne jamais renoncer, ne plus accorderle moindre espace aux discours haineux. Pour cela, j’en suis convaincue, l’éducation restele principal chemin. Parler, échanger, transmettre, encore et toujours. Pour que vive à travers les générations la mémoire de celles et ceux qui ont subi ce qui représente encore aujourd’hui la pire expression de la haine de l’autre»a notamment rappelé la présidente de Région, Carole Delga, en marge de ce déplacement.

 

« C’était assez lourd, assez pesant, on se rend compte au fil de la visite de ce qui s’est vraiment passé ici. C’est assez difficile à comprendre, à encaisser. Je retiendrai de cette journée que nous avons eu une chance énorme de pouvoir faire ce déplacement et d’avoir été aussi bien entourés et encadrés », rapporte Charline, élève en terminale au lycée Pierre-Paul Riquet à Saint-Orens-de-Gameville (31).

 

https://www.datapressepremium.com/rmdiff/2984/Photo-Auschwitz-27-03-2024-2.jpg

 

« Ce qui m’a le plus touchée, c’est l’arrivée. J’ai un peu le sentiment qu’Auschwitz n’est pas totalement sanctuarisé. Il n’y a pas vraiment de coupure avec le monde qui l’entoure. L’ambiance également, quand on rentre dans le lieu, m’a marquée. C’était important de venir, j’ai appris beaucoup de choses. C’est toujours important de se rappeler, Auschwitz est un lieu de mémoire », témoigne Marylise, élève en terminale au lycée Alphonse Daudet à Nîmes (30)

 (© Région Occitanie).

 

+ d’infos sur le plan régional de lutte contre le racisme et l’antisémitisme : https://www.laregion.fr/plan-racisme-et-antisemitisme

 

* Les lycées représentés cette année : Alphonse Daudet de Nîmes, Jean-Baptiste Dumas d’Alès, Victor Hugo de Lunel, Ernest Ferroul de Lézignan-Corbières, Pierre Paul Riquet de Saint-Orens, Alexis Monteil de Rodez.

Formation des futurs enseignants : concours à bac +3 et licence pour les professeurs des écoles, les réformes envisagées par le gouvernement

Selon France Info

Le document de travail du ministère de l'Éducation nationale a fuité. Il présente des pistes de changements pour faire face à la crise d'attractivité dans le secteur de l'enseignement, dans les écoles, collèges et lycées.

 

Professeur, Biens, Plantes

Quelle formation pour les futurs enseignants ? Le gouvernement travaille sur une réforme du cursus pour devenir professeur dans les écoles, collèges et lycées, notamment pour répondre à la crise d'attractivité de ce métier. Le président de la République doit faire des annonces à ce sujet très prochainement mais un document de travail du ministère de l'Éducation nationale a fuité. Ce texte, que franceinfo a pu consulter, présente les pistes de changement.

Le concours passerait à bac +3, au lieu de bac +5

Le concours pour devenir professeurs passera, selon ce texte, de bac +5 à bac +3, donc plus tôt dans le cursus. L'idée est d'attirer plus de jeunes qu'aujourd'hui vers ce métier, y compris ceux qui n'ont pas le budget pour financer cinq ans d'études. Si l'étudiant passe le concours et qu'il le réussit, il devient fonctionnaire stagiaire..........

Selon France Info

Sur : https://www.francetvinfo.fr/societe/education/formation-des-futurs-enseignants-les-reformes-envisagees-par-le-gouvernement_6451018.html

Calendrier Parcoursup 2024

Étudiant, Dactylographie, Clavier, Texte

 

Vous êtes lycéen, apprenti, étudiant en réorientation et vous voulez vous inscrire dans l'enseignement supérieur ?

La plateforme Parcoursup vous permet de vous informer sur les différentes formations et établissements qui vous intéressent pour vos études, formuler des vœux et valider les propositions d'admission reçues. La procédure Parcoursup se déroule selon un calendrier en plusieurs phases.

Notre module vous permet d'intégrer le calendrier des dates clés de la procédure Parcoursup dans votre agenda.

Pour en savoir plus :

Consultez la page sur Parcoursup ou le site Parcoursup.gouv.fr

Alertes à la bombe dans des collèges et lycées parisiens, des équipes de déminage déployées

 

Mercredi 27 mars, une vingtaine d’établissements de Paris ont reçu des messages d’alertes à la bombe via la plateforme Paris Classe Numérique (PCN), révèle Le Parisien. Des équipes de déminage ont été déployées.

Mercredi 27 mars, une vingtaine d’établissements scolaires parisiens ont reçu des messages d’alertes à la bombe, signale Le Parisien. Selon les informations du quotidien, les membres des équipes de ces collèges et lycées ont reçu les messages via la plateforme Paris Classe Numérique (PCN). C’est une plateforme numérique de travail pour les établissements publics de l’enseignement secondaire de la capitale..........

Aller plus loin avec Orange.frhttps://actu.orange.fr/france/alertes-a-la-bombe-dans-des-colleges-et-lycees-parisiens-des-equipes-de-deminage-deployees-magic-CNT000002ddddB.htmlBombe, Dynamiter, Explosion, Dec

"Stoppez tout !" : les dernières minutes avant l'effondrement du pont de Baltimore (insolite)

Un navire porte-conteneurs a percuté le pont Francis Scott Key de Baltimore mardi 26 mars. L'édifice, construit en 1977, s'est effondré, précipitant dans l'eau plusieurs véhicules ainsi que des ouvriers qui travaillaient dessus. Récit des dernières minutes avant le drame.

 

Baltimore, Maryland, Port, Baie, L'Eau

 

Les images sont impressionnantes et font froid dans le dos. Mardi 26 mars, le pont Francis Scott Key Bridge de Baltimore s'est effondré après qu'un bateau porte-conteneurs a percuté un pilier de plein fouet à la suite d'une panne. Plusieurs véhicules ont été précipités dans le vide et des ouvriers, qui effectuaient des travaux de nuit sur l'édifice (datant de 1977), sont tombés à l'eau. Six d'entre eux, portés disparus depuis 24 heures, sont présumés morts. Qu'est-il arrivé au MV Dali (le porte-conteneurs accidenté) qui traversait le fleuve Patapsco à 1h28 cette nuit-là ? Des enregistrements radios, captés avant le drame et diffusés sur le site Broadcastify, retracent les dernières minutes et démontrent la panique qui régnait à bord du cargo.

Avant le choc, le MV Dali n'était plus manœuvrable. Une énorme panne – vraisemblablement d'ordre électrique – a obligé l'équipage à enclencher la procédure d'urgence et à jeter l'ancre pour ralentir le navire, qui s'est mis à dériver lentement, prenant dangereusement la direction du pont Francis Scott Key Bridge. Les autorités ont été alertées quelques minutes avant la collision, un opérateur des secours hurlant dans sa radio : "Stoppez toute la circulation sur le pont !" Et d'ajouter : "Il y a un bateau qui s'approche et qui a perdu sa direction, donc tant qu'il n'a pas repris le contrôle, on doit bloquer tout le trafic."

"Ces gens sont des héros"................ Aller plus loin : https://actu.orange.fr/monde/stoppez-tout-les-dernieres-minutes-avant-l-effondrement-du-pont-de-baltimore-magic-CNT000002dd3o4.html

Déficit public : quelles sont les pistes du gouvernement pour redresser les comptes de l'Etat ?


L'exécutif envisage notamment de freiner les dépenses concernant l'assurance-chômage et n'exclut pas un durcissement de la taxation des "superprofits" des énergéticiens.

 

Entreprise, Économie Mondiale, Commerce

Selon France Info : 

Bruno Le Maire est "ouvert à tous les débats" pour rééquilibrer les comptes de la France. Le déficit public a atteint 5,5% du produit intérieur brut en 2023, selon les chiffres publiés mardi 26 mars par l'Insee, bien au-delà des 4,9% sur lesquels le gouvernement misait. Malgré cet écart, le ministre de l'Economie maintient sa "détermination à rétablir les finances publiques", a-t-il assuré sur RTL, afin de repasser sous l'objectif européen de 3% d'ici 2027. 

En plus des 10 milliards d'euros d'économies déjà annoncés en début d'année, "des efforts supplémentaires" devront être faits pour atteindre cette cible. Bruno Le Maire plaide pour l'organisation d'un "débat collectif" afin de "trancher comment est-ce que les économies vont être faites". Un débat sur l'orientation des finances publiques se tiendra d'ailleurs à l'Assemblée nationale le 29 avril. Si le détail des futures économies et nouvelles recettes n'a pas encore été arrêté, plusieurs pistes de réflexion sont sur la table du gouvernement.

Taxer davantage les superprofits de certaines entreprises...

Aller plus loin : https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/chomage/deficit-public-quelles-sont-les-pistes-du-gouvernement-pour-redresser-les-comptes-de-l-etat_6448363.html

Compte-rendu du conseil municipal du 26 mars 2024, à Montpellier

Ce mardi 26 mars 2024, 103 affaires étaient inscrites à l'ordre du jour du Conseil municipal.

Compte-rendu du conseil municipal du 26 mars 2024

Un budget 2024 qui relève les défis de l’avenir

Le budget total 2024 de la Ville de Montpellier s’élève à 772 M€, dont 530 M€ des dépenses sont affectées aux politiques publiques.

Dans un contexte économique profondément dégradé, le budget proposé pour 2024 maintient ses ambitions : protéger les concitoyens les plus fragiles, préserver la qualité du service rendu à la population, et garder le cap sur les priorités de ce mandat.

Le budget 2024 vient ainsi conforter le bouclier social visant à protéger les concitoyens face aux effets de la crise énergétique et de l’inflation : il se traduit par la stabilité de la fiscalité et le maintien de tarifs visant à garantir à tous l’accès au service public. Ces choix sont complémentaires de la gratuité des transports pour les habitants de la Métropole, effective depuis le 21 décembre 2023.

Cette mesure emblématique s’accompagne de nombreuses actions en faveur de l’éducation et de l’enfance, de la solidarité et de la proximité au quotidien sur la Ville de Montpellier, que le budget 2024 permet de conforter.

Les dépenses d’équipement participent plus que jamais au soutien de l’emploi et de l’activité du territoire.

Le budget 2024 proposera ainsi 202 M€ de dépenses d’équipement qui participeront au déploiement de projets majeurs prévus dans la Programmation pluriannuelle des investissements tels que le groupe scolaire Hypathie et le pôle éducatif des halles, le grand parc Lunaret-Lavalette-Montmaur, ainsi que d’importants travaux visant à moderniser et assurer la transition écologique des écoles. C’est un record historique qui va permettre de créer ou protéger plus de 2 000 emplois sur le territoire.

Un record rendu possible grâce à la stratégie financière fixée depuis le début de ce mandat, qui vise à préserver les équilibres fondamentaux de la collectivité.

La ville multiplie ses actions en faveur d’un renouveau démocratique et du bouclier social renouveau démocratique : évolution des instances de participation citoyenne

La démocratie participative est une dynamique dans laquelle il s’agit de démultiplier les espaces de dialogue, de recueillir les avis et d’impliquer les habitants dans les projets.

Au total, pas moins de 300 réunions publiques ont été organisées depuis le début du mandat, dont la tournée annuelle des quartiers : Montpellier change avec vous.

Les instances de participation de la Ville sont le fruit d’une démarche de co-construction avec l’ensemble des parties-prenantes afin d’imaginer, expérimenter, ensemble, des formats de rencontres favorisant la mobilisation des acteurs.
Afin de continuer à innover et expérimenter dans l’application de la démocratie locale à Montpellier, il est proposé d’approuver :

  • Le renouvellement du mandat des membres des conseils de quartier actuels jusqu’à la fin du mandat municipal ;
  • La création de l’Assemblée citoyenne de Montpellier (qui rassemblera les conseils de quartier, conseils citoyens, Conseil Montpelliérain de la Jeunesse, Conseil des Etrangers de Montpellier) ;
  • La création des Assemblées de quartier : qui réunira conseils citoyens et conseils de quartier en une seule et unique instance, réunissant les habitants, les acteurs socio-économiques à l’échelle du quartier.

Ouverture du budget participatif aux habitants et aux associations de Montpellier

Le budget participatif suscite un engouement indéniable avec plus de 70 projets élaborés par les membres des conseils de quartier et conseils citoyens depuis son lancement en septembre 2021.

L’objectif est de favoriser une participation citoyenne plus inclusive, en permettant à tous les habitants, en particulier les jeunes, aux acteurs associatifs de Montpellier de déposer leurs idées de projets. Un million d’euros, dont 500 000€ en direction des jeunes, leur sera dédié dans l’enveloppe globale du budget participatif.

Le budget participatif se démarquera également par une démarche d’accompagnement où les jeunes se verront proposer des « ateliers d’émergence » afin de les aider à structurer leurs idées.
La première édition sera lancée à compter du mois de juin 2024 et une annonce des projets lauréats en décembre 2024.

Mise en place d'un droit d'interpellation citoyenne

La vitalité démocratique d’un territoire passe également par le renforcement du pouvoir d’agir des citoyens, en leur permettant de questionner et d’interroger les élus sur les politiques publiques conduites. La municipalité souhaite mettre en place un droit d’interpellation.

La ville attribue une subvention de 15M€ en 2024 pour le CCAS

Cette délibération détaille le riche bilan 2023 du Centre Communal d’Actions Sociales (CCAS) de Montpellier et fait valider la subvention que la Ville de Montpellier va attribuer au CCAS pour 2024, soit 15 162 000 €.

Le CCAS est le bras armé de la Ville dans l’exercice de ses missions obligatoires telles que définies dans le Code de l’Action Sociale et des Familles (CASF) :

  • La domiciliation des personnes ayant un lien suffisant avec la commune ; L’instruction des demandes d’aide sociale légale ;
  • La réalisation d’une analyse des besoins sociaux au début de chaque mandature.

Au-delà de ses compétences obligatoires, le CCAS déploie de nombreuses politiques publiques, dispositifs ou mesures d’accompagnement des citoyens précaires, en difficulté ou en situation de fragilité :

  • La prévention de la perte d'autonomie et du maintien du lien social des personnes âgées ;
  • L’accueil et la mise à l’abri des femmes victimes de violences et leurs enfants ;
  • L’accès aux droits et l’accompagnement social pour un public large, l’accompagnement vers l’insertion et l’inclusion numérique ;
  • Un Programme de Réussite Educative (PRE) ;
  • Un Service Local d'Intervention pour la Maîtrise de l'Energie (SLIME).

L'enjeu d'accompagnement global des usagers s'inscrira dans une logique d'accès aux droits et d'inclusion sociale :

  • 1. Garantir un accueil inconditionnel pour lutter contre le non recours aux droits (2 projets phares se tiendront en 2024 : l’expérimentation Territoire Zéro Non Recours et les permanences délocalisées du Service Accompagnement Social et Accès aux Droits) ;
  • 2. Assurer un accompagnement global dans un tiers lieu numérique et social (152 personnes accompagnées pour un retour à l’emploi, 4 600 accompagnements dans la lutte contre la fracture numérique et l’isolement social, 2 500 personnes visées dans les réponses à la crise en cas de besoin de financement ou pour bien manger et 90 personnes suivies pour le maintien en bonne santé) ;
  • 3. Permettre aux aînés de « bien-vieillir » en expérimentant de nouvelles formes d'accompagnement et en luttant contre l'isolement comme l’expérimentation du Centre de Ressources Territorial (CRT), unique à Montpellier, qui permettra d’accompagner des personnes vivant à domicile dans un EHPAD Hors les murs et d’être un lieu ressources pour les professionnels ;
  • 4. Accompagner des publics spécifiques pour garantir l 'égalité des chances dès l'enfance, être aux côtés des femmes victimes de violences conjugales et leurs enfants, aller vers les plus vulnérables, accompagner le public réfugié (A titre d’exemple, en 2023, il y a 3% d’enfants en plus bénéficiant d’un parcours individualisé qu’en 2022. Des actions partenariales sont menées avec 65 établissements scolaires. En 2024, la nouvelle cartographie des Quartiers Politique de la Ville (QPV) élargit le quartier Lemasson à Croix d’argent et compte 1 300 habitants supplémentaires. Le Programme de Réussite Educative devra répondre aux besoins des 6 écoles élémentaires de ce nouveau QPV).

Contrat de ville 2024-2030 "Quartiers 2030"

Le dernier contrat de ville est arrivé à échéance le 31 décembre 2023 pour laisser la place à une nouvelle contractualisation appelée « Quartiers 2030 ».

Les 10 quartiers concernés

Ce nouveau contrat de ville couvrira la période 2024-2030, avec un objectif de simplification et de priorisation, autour d’une géographie prioritaire actualisée :

  • Mosson (avec intégration de la zone franche urbaine (ZFU) de Parc 2000) ;
  • Petit-Bard/Pergola ;
  • Cévennes ;
  • Celleneuve (extension sur une petite parcelle au sud-est) ;
  • Aiguelongue ;
  • Paul Valery – Pas du Loup – Val de Croze ;
  • Croix d'Argent – Lemasson (extension du quartier politique de la ville (QPV) Lemasson, intégrant un secteur de la Croix d’Argent qui le relie à Lemasson, pour ne former qu’un seul QPV ; intégration des résidences d’Hérault Logement et des copropriétés privées) ;
  • Gély – Figuerolles (fusion des 2 QPV existants, Gély et Figuerolles, en un seul quartier, en supprimant la partie rue du faubourg du Courreau (quartier des généraux) ;
  • Tournezy – Saint-Martin ;
  • Pompignane.

50 400 habitants soit 20% de la population de la Ville.

Les priorités du contrat de ville

Pour faire remonter les priorités et enjeux identifiés et définir le cadre d’intervention du prochain contrat, ont été organisées entre juin et novembre 2023 :

  • 10 concertations territoriales
  • 5 réunions thématiques avec les directions opérationnelles
  • 300 participants

Pour ce contrat de ville 2024-2030, les actions proposées répondront aux axes suivants :

  • Éducation et jeunesse ;
  • Accès aux droits et lien social ;
  • Sécurité – tranquillité publique et cadre de vie ;
  • Emploi et entreprenariat.

Elles sont complétées par 2 grands défis transversaux : le défi de l’égalité et le défi de la transition écologique et solidaire.

Une évaluation à mi-parcours sera conduite en 2027 afin de mesurer les premiers résultats du contrat de ville au regard de la stratégie initiale et des projets de quartiers.

Appel à projets 2024 lancé dans les 10 quartiers prioritaires de la Ville

Pour l’appel à projets 2024, sur 427 dossiers déposés par 196 associations, la Ville de Montpellier va apporter son soutien financier à 112 projets déposés par 77 associations pour un montant total de 298 200 € :

  • 12 000 € au titre de la thématique « Education », pour 8 projets dont 6 REP ;
  • 9 000 € au titre de la thématique « Jeunesse », pour 8 projets ;
  • 50 000 € au titre de la Mission « Mosson-Cévennes » pour 7 projets ;
  • 227 200 € au titre des actions relatives à l’ensemble des axes du contrat de ville pour 89 projets.

La ville accompagne financièrement l’association Mas des Moulins dans son projet d’accueillir son nouveau service « situations complexes »

L'Association Mas des Moulins gère une Maison d’Enfants à Caractère social (MECS – service d’hébergement et d’accompagnement éducatif de mineurs à la suite de mesure de placement) et un service d’Action Educative en Milieu Ouvert (service de protection d'enfants en danger intervenant dans le milieu familial).

Elle a sollicité la Ville de Montpellier afin d'obtenir la garantie de l'emprunt qu'elle va contracter pour financer son projet d’acquisition d’un bien immobilier destiné à accueillir son nouveau service « situations complexes », service d’internat de la maison d’enfants à caractère social « Bon secours ».

  • 664 000 € montant du bien immobilier
  • 166 000 € garantie de la Ville à hauteur de 25% du montant contracté

La ville expérimente l’organisation de séjours de répit à destination des familles monoparentales

A Montpellier, 17 000 foyers sont monoparentaux selon les données de la Caisse d’Allocations Familiales (CAF). Les familles monoparentales connaissent une situation précaire tant sur le plan financier (taux de pauvreté de 38%) que social (isolement, charge mentale).

Ville solidaire, Montpellier, dans le cadre d’un partenariat avec l’association 3MTKD, organisent 6 week-ends, pour permettre à une centaine de familles de passer deux jours dans la base de loisirs Poséidon à la Grande Motte.

Ces week-ends permettront à ces parents isolés (souvent des femmes avec enfants) de bénéficier d’activités avec leurs enfants, dans un cadre de vacances, mais aussi de pouvoir bénéficier de temps pour eux, pendant que leurs enfants seront accompagnés par des professionnels. Les familles concernées par ce dispositif bénéficieront d’une tarification adaptée en fonction de leur quotient familial.

Des tarifs qui ne dépasseront pas les 25€ par personne pour 2 nuits. Pour concrétiser ce projet la Ville accorde une subvention de 35 280€ à l’association.

Un plan d’actions globales dédiées à ces familles monoparentales sera détaillé lors du Conseil municipal de juin 2024.

La ville acquiert l'ex EHPAD "Les violettes", rue du professeur Forgue pour y créer un centre d’accueil des familles monoparentales

Engagée en faveur de la lutte contre la précarité au côté des personnes fragiles ou en difficulté, la Ville de Montpellier a souhaité s’emparer de ce sujet sociétal que sont les familles monoparentales.

40% des familles avec enfants à Montpellier sont monoparentales. Sur le territoire de la Ville de Montpellier, les femmes monoparentales sont 15 000 et 25 000 enfants sont élevées par des mères seules de moins de 25 ans.

Elles sont en situation de fragilité particulière, car le système actuel, tel qu’il est construit, les laisse trop souvent assumer seules la charge mentale, financière et éducative de leur famille, en s’oubliant elles-mêmes.

La création d’un lieu d’accueil universel et innovant répondant aux besoins des familles monoparentales en matière d’accompagnement pour l’accès aux droits, la garde d’enfant, l’aide à la parentalité, l’insertion professionnelle ou l’aide au relogement est un projet que souhaite développer la municipalité.

Ainsi cette dernière va acquérir auprès de l’Union AÉSIO Santé Méditerranée l’ancienne clinique Forgue, œuvre de l’architecte montpelliérain Edmond LEENHARDT édifiée en 1905, et d’un parc paysager protégé attenant. Cet achat va notamment permettre la réhabilitation du site et l’ouverture dans un premier temps de logements dédiés à des femmes monoparentales au moment de leur séparation.

  • 8 107 m² de superficie sur laquelle sont érigées 4 402 m² de surfaces de plancher
  • 3,2 M€ : Achat du site en vue de la réhabilitation de la maison Leenhardt

Actualisation du plan de mobilité employeur (PDME) à compter du 1er juin 2024

À compter du 1er juin 2024, le Plan de Mobilité Employeur (PDME) de la Ville de Montpellier, qui vise à optimiser et à augmenter l'efficacité des déplacements des personnels en encourageant l’usage des transports en commun, le covoiturage ou encore les mobilités actives sera actualisé.

Au regard des effets du réchauffement climatique sur l’environnement, la collectivité agit en faveur de la promotion des mobilités douces et alternatives.

Par ailleurs, l’instabilité du contexte géopolitique international crée une inflation énergétique majeure et des incertitudes sur sa trajectoire. En réponse à ces changements contextuels d’ampleur, l’administration doit réviser en profondeur le PDME pour accélérer et accompagner la transition des modes de déplacements professionnels et des trajets domicile-travail des agents.

Les principes du PDME actualisé s’appliqueront de la même manière aux collectivités montpelliéraines (Ville de Montpellier, Montpellier Méditerranée Métropole et CCAS de Montpellier).
Les différents dispositifs du PDME actualisé concernent :

  • Les déplacements domicile-travail en transports en commun Les déplacements professionnels en transports en commun Le forfait mobilités durables
  • Le prêt de vélos à assistance électrique (VAE)
  • Le rachat du vélo ou VAE PDM
  • La mise en place d’ateliers de révision pour les vélos des agents La formation sur l’usage sécurisé du vélo
  • Le forfait ticket parking
  • Le stationnement parking en ouvrage
  • Le forfait stationnement professionnel

La ville préserve sa mémoire et réhabilite son patrimoine

L’aménagement du centre d’art pour les enfants de 0 à 6 ans démarre

Le projet de centre d’art pour les 0-6 ans vient nourrir le projet poursuivi par Montpellier de s’illustrer comme une ville à hauteur d’enfant, à la croisée des politiques culturelles et de la petite enfance. Le développement de lieux et de propositions dédiés aux familles, aux jeunes parents et aux tout-petits répond à cette ambition.

La Ville de Montpellier souhaite s’équiper d’un lieu ouvert à toutes les familles, avec, au coeur de son projet, la rencontre entre les tout-petits et l’art.

La perspective de la création de ce centre d’art a fait l’objet, en février 2023, de la signature d’une convention public-public avec le Centre Pompidou, institution précurseur en matière de médiation culturelle pour le très jeune public, qui accompagne la Ville de Montpellier dans la conception du projet en ingénierie et formation, à l’image du partenariat qui a permis la création, à Clermont-Ferrand, du centre d’initiation à l’art pour les 0-6 ans « mille formes », premier pour les tout-petits en France.

La Ville de Montpellier va à présent lancer l’aménagement du Centre d’Art pour les enfants de 0 à 6 ans. L’espace dédié au projet correspond au R0 et R+1 de l’aile sud du bâtiment des Echelles de la ville. L’espace disponible réparti sur 2 niveaux offre environ 1 000 m².

Le futur centre d’art réunira des espaces dédiés à l’accueil des publics et au déploiement des dispositifs artistiques, des espaces de travail séparés et sécurisés pour les équipes, des espaces ateliers et de stockage pour la fabrication, le montage et le démontage des dispositifs artistiques et scénographiques, ainsi que des espaces logistiques et techniques. Selon le programme élaboré avec l’aide d’une assistance à la maîtrise d’ouvrage, le lieu comprendra les espaces suivants :

  • Une galerie bébé des 0-2 ans qui pourra accueillir des propositions d’arts visuels. Accès en jauge limité, sur réservation ;
  • Un atelier des 3-6 ans qui accueillera des propositions d’arts visuels qui solliciteront plus particulièrement la pratique ;
  • Une galerie des 3-6 ans, qui accueillera des dispositifs immersifs et manipulables ;
  • Une mini salle de spectacle, qui accueillera représentations, rencontres, résidences d’artistes, dispositifs sonores, ateliers de pratique ;
  • Un café ;
  • Un espace lecture ;
  • Un espace repos qui permettra à la fois aux enfants de se mettre à l’écart, de se reposer, à une mère d’allaiter un bébé, etc. ;
  • Un espace partenaire qui aura pour fonction de faire du lien avec les structures culturelles environnantes ;
  • Des espaces dédiés au personnel (bureaux, salle de réunion) ;
  • Des espaces techniques et de stockage.

Calendrier prévisionnel

  • Etudes : mars- juillet 2024
  • Travaux : septembre 2024- septembre 2025
  • Livraison : décembre 2025

Un partenariat entre la ville et l’état pour réhabiliter les geôles de Lauwe, haut lieu de la mémoire collective

Au sein de la cité scolaire Françoise Combes, à Montpellier, les geôles de l’ancienne caserne de Lauwe, rappellent l’histoire des résistants de la Ville. En effet, de juin au 17 août 1944, les miliciens y emprisonnent des résistants, qu’ils torturent sur place et assassinent pour certains.

Pourtant, depuis de nombreuses années, les associations mémorielles interpellent les pouvoirs publics sur l’état de délabrement de ce site si important pour la mémoire collective, inscrit au titre des monuments historiques depuis 2019.

La Ville de Montpellier ne peut laisser ce patrimoine historique se détériorer ainsi et souhaite engager au plus tôt un dialogue avec l’État –propriétaire du site qu’il met à disposition du Rectorat, afin de déterminer ensemble les moyens d’agir pour assurer la sauvegarde de ce lieu important.

Cette urgence est rendue d’autant plus vive à l’approche de la célébration des commémorations de la Libération de Montpellier en août 1944.

Ce partenariat, dont la forme reste à définir entre la Ville de Montpellier et l’État, devra permettre d’entreprendre des travaux de restauration du bâtiment.

L’eau au cœur de l’adaptation au changement climatique

Signature d’une convention entre la ville, la métropole et la régie des eaux pour réaliser le projet Adaptoneau, lauréat de l’appel à manifestation d’intérêt de l’agence de l’eau

Le projet d’adaptation au changement climatique, nommé ADAPTONEAU, porté par la Métropole de Montpellier a été retenu dans la cadre de l’appel à manifestation d’intérêt (AMI) « Eau et Climat » de l’Agence de l’eau, sur les thématiques du petit et du grand cycle de l’eau et de l’agroécologie sera expérimenté sur les secteurs Mosson, Cévennes, Hôpitaux et des Bouisses à Montpellier.

Sur chacun de ces quartiers, il est prévu d’engager des actions de gestion intégrée sur les économies d’eau, l’infiltration de l’eau dans les sols, la déconnexion et la sécurisation des réseaux, la restauration de la capacité de résilience des milieux aquatiques, la biodiversité et la transition agroécologique.

L’animation et la sensibilisation d’un large panel d’acteurs s’organiseront à travers l’ancrage local des Maisons pour Tous et des nombreux jardins partagés présents sur ce quartier, complétées de visites et manifestations, et d’un plan de communication global pour faciliter l’appropriation de la démarche et sa diffusion sur d’autres territoires notamment par les élus et les autres décideurs.

Ce projet permettra de construire une démarche territoriale et collective où les acteurs et les actions convergent dans une logique systémique afin de « donner à voir » des mesures d’adaptation concrètes au changement climatique sur un quartier démonstrateur, et inciter les autres territoires à s’engager dans une démarche similaire.

La Ville de Montpellier portera la sensibilisation aux économies d’eau dans les jardins partagés et familiaux et une expérimentation de la couverture des sols dans les jardins partagés et familiaux, pour un montant de 30 000 € HT.

La Métropole portera plusieurs actions en cohérence avec ses actions de restauration de la qualité de l’eau et des milieux aquatiques :

  • la création d’un observatoire de la désimperméabilisation des sols et de la déconnexion des premières pluies des réseaux,
  • des actions de sensibilisation des gros consommateurs aux économies d'eau, une étude hydraulique pour développer un Agriparc des Bouisses résilient face au stress hydrique et au changement climatique,
  • la renaturation du Verdanson entre la voie Domitienne et l'avenue Charles-Flahault avec le renouvellement du réseau d’eau usées en berge,
  • la sensibilisation du jeune public aux usages de l’eau et des actions de communication auprès des acteurs du quartier et du grand public.

Enfin, la Régie des eaux installera une fontaine à boire sur le square Louisville, réalisera un observatoire des consommations en eau des quartiers Mosson et Cévennes et le contrôle des branchements sur les réseaux d’eau usée sur plusieurs sites.

Les actions de la Métropole, de la Ville et de la Régie, d’un montant de près de 4 millions d’euros, seront financées par l’Agence de l’eau à hauteur de 50%. La signature de cette convention permet à la Métropole de reverser les aides perçues auprès de l’Agence de l’eau à la Ville et à la Régie des eaux.