Risque de feux de forêt : de nombreux massifs forestiers fermés mercredi dans plusieurs départements du sud de la France

 

Selon France InfoMontagne, Le Coucher Du Soleil, Forêt

La préfecture des Bouches-du-Rhône évoque un risque "très sévère dans tout le département" avec des rafales jusqu'à 65km/h par endroit. 

De nombreux massifs forestiers seront fermés mercredi 21 août dans plusieurs départements du sud de la France en raison des risques de feux de forêt, indiquent mardi les préfectures et France Bleu. Vingt-trois massifs forestiers seront fermés dans les Bouches-du-Rhône indique la préfecture un communiqué. Elle évoque un risque "très sévère dans tout le département" avec le mistral qui soufflera "généralement assez fort, avec des rafales pouvant atteindre 65 km/h du Rhône à Aix-en-Provence et à Marseille".

La circulation et la présence sont ainsi strictement interdites dans ces 23 massifs : Montagnette, Rougadou, Alpilles, Chambremont, Chaîne des Côtes, Lançon, Les Roques, Pont de Rhaud, Quatre Termes, Castillon, Sulauze, Arbois, Côte Bleue, Collines de Gardanne, Montaiguet, Regagnas, Sainte-Victoire, Étoile, Garlaban, Sainte-Baume, Calanques, Cap Canaille, Grand Caunet. La préfecture des Bouches-du-Rhône rappelle que neuf feux de forêt sur dix sont d'origine humaine et un sur deux est lié à une imprudence.

Le Vaucluse, le Var ou encore l'Hérault également concernés....... Poursuivre : https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/incendie/risque-de-feux-de-foret-23-massifs-forestiers-fermes-mercredi-dans-les-bouches-du-rhone_6734679.html

Risque pluie-inondation : comment s’y préparer ?

Ce vendredi 29 août 2024, une conférence de presse consacrée à la prévention et à la gestion des risques, en particulier à l’aléa pluie-inondation, s’est tenue à l’Hôtel de Ville de Montpellier afin de rappeler la nécessité de se préparer et de connaitre les bons gestes réflexes pour se protéger, et protéger ses proches.

Risque pluie-inondation : comment s’y préparer ?

Montpellier, un territoire à risques

En raison du changement climatique, un ensemble de risques naturels majeurs intenses touchent de plus en plus le pourtour méditerranéen, avec des conséquences importantes sur la santé et la qualité de vie des citoyens.

C’est pourquoi, la Ville et la Métropole de Montpellier intensifient la lutte contre le changement climatique pour l’atténuer et accélèrent ses transformations pour s'adapter :

  • en garantissant la protection de la population contre les conséquences du changement climatique,
  • en rafraichissant les lieux publics, en végétalisant le territoire,
  • en intensifiant la modification de l'environnement des bâtiment publics et privés,
  • en réduisant la pollution liée à la circulation automobile avec des solutions bas carbone, en poursuivant la sortie des énergies fossiles tout en s'engageant à atteindre 100 % d'énergies renouvelables,
  • en promouvant et soutenant une économie locale qui est résistante et qui ne génère pas de gaz à effet de serre.

Comme la majorité des villes de France, la commune peut être soumise à divers risques et menaces majeurs. Selon les saisons, Montpellier est plus sensible à certains phénomènes naturels et le changement climatique accentue les risques en matière de pluie-inondation, incendie de forêt ou canicule.

 

La période estivale se termine. Le territoire a connu 2 vagues de chaleur successives (6 jours de vigilance orange canicule), 13 jours de vigilance incendie de forêt et 2 épisodes orageux. La mairie a déclenché par 4 reprises son Plan Communal de Sauvegarde.

Jusqu’en décembre, le risque pluie-inondation est plus marqué, et des « épisodes méditerranéens » peuvent survenir sur le territoire, invitant à la plus grande vigilance. En seulement quelques heures, on peut observer des précipitations équivalentes à plusieurs mois engendrant des inondations par débordements de cours d’eau, crues torrentielles, ruissellement pluvial en milieu urbain, ou en cas de rupture d’un Ouvrage de Protection Contre les Inondations (OPCI).

Depuis une vingtaine d’années, 12 épisodes de « pluies intenses » ont été recensés sur Montpellier selon Météo France, soit tous les 2 ans en moyenne. Cependant, ce chiffre est à relativiser, car plusieurs vigilances météorologiques sont émises chaque année par Météo France et la Ville de Montpellier, pouvant être marqués par des inondations.

Il ressort d’une étude de l’Inspection Générale de l’Environnement et du Développement Durable (IGEDD) de 2023 qu’une part importante des décès liés aux inondations aurait pu être évitée. Ils seraient dû à des comportements « inappropriés » ou des « imprudences », parfois dans des environnements difficiles à apprécier par la victime.

Les déplacements en voiture représente environ un tiers des causes, et la moitié de ceux-ci concerne des tentatives de franchissement de pont ou de passage à gué.

Pour aller plus loin :

Connaître les risques majeurs à Montpellier

Le risque pluie-inondation (15 août-15 décembre)

S'inscrire à la téléalerte

Télécharger le dossier  (.pdf)

Prévision risque incendie du mercredi 21 août dans l'Hérault

 
Risque incendie très élevé dans 3 secteurs (accès fortement déconseillé) :
- Colline du centre Hérault
- Minervois et Saint Chinianais
- Plaine viticole coeur d'Hérault et plaines littorales
Accès à certains massifs interdits :
-Mont Saint Loup à Agde
-Forêt des Pierres-Blanches à Sète
-Causse d'Aumenas et colline de la Moure
-Cirque de Mourèze et Montagne de Liausson
 
 
 
Travaux interdits dans les espaces forestiers en rouge et 200m autour.
Rappels
Ne jetez pas vos mégots dans la nature
Ni feu ni barbecue en zone boisée
Composez le 18 ou le 112 si vous constatez un départ de feu

Restriction des usages du Lez et de ses berges suite à la prolifération de cyanobactéries à compter du vendredi 16 août 2024

Sur la base des résultats d’analyses de biocapteurs, le service GEMAPI (Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations) de la Métropole de Montpellier alerte sur la présence de concentrations élevées de cyanobactéries dans l’eau du Lez, susceptibles de présenter un risque pour la santé des personnes exposées.

Considérant que les conditions météorologiques et hydrologiques actuelles favorisent le développement d’amas d’algues en surface du cours d’eau, plusieurs interdictions sont désormais en cours sur le territoire de Montpellier :

  • la baignade,
  • la pratique des activités nautiques,
  • la consommation de poisson pêché,
  • l’abreuvement des animaux,
  • l’irrigation cultures maraîchères avec les eaux du Lez

Un arrêté municipal de restriction des usages du Lez et de ses berges a été pris ce vendredi 16 août. Les interdictions mentionnées ci-dessus prennent donc effet ce jour et courent jusqu’à abrogation de l’arrêté.

Inflammations, brûlures, danger pour l'écosystème... Le "ver de feu" prolifère en Méditerranée et inquiète


L'espèce invasive bénéficie de l'augmentation des températures en Europe du Sud depuis plusieurs années. Or, son développement menace notamment les plages italiennes et l'écosystème marin. 

Selon France Info

À mi-chemin entre le mille-pattes et la chenille urticante. Le "ver de feu" - ou Amphinomidae - prospère aujourd'hui dans les eaux de plus en plus chaudes de la mer Méditerranée, dans le sable et les herbiers marins. C'est une espèce invasive et vorace qui s'attaque à la faune et la flore. Sorte de mille-pattes marin, il est facilement reconnaissable par son corps de couleur vive et les poils blancs venimeux qui le recouvrent. Il provoque des démangeaisons et des brûlures importantes à quiconque les touche.

Leur présence sur les plages de la mer Méditerranée n'est pas nouvelle, mais les "vers de feu" étaient surtout observés en Sicile, et exclusivement l'été. Aujourd'hui, la température moyenne de la mer a augmenté d'1,2 degré en 40 ans, ce qui en fait un habitat de plus en plus idéal pour ces vers. "Le réchauffement climatique provoque divers changements en Méditerranée, qui seront probablement exacerbés dans les années à venir", souligne Federico Betti à l'AFP, expert en espèces invasives à l'université de Gênes dans le nord-est de l’Italie. Ces mille-pattes aquatiques se reproduisent davantage et remontent les côtes italiennes. Ils ont désormais été observés en Calabre, une région plus au nord, en plus grand nombre, et plus longtemps dans l'année.......................

Aller plus loin

IllustrationMarine, Fond Marin, Monde Sous Marin

https://www.francetvinfo.fr/sante/environnement-et-sante/inflammations-brulures-danger-pour-l-ecosysteme-le-ver-de-feu-prolifere-en-mediterranee-et-inquiete_6693918.html

Point de situation sécheresse sur l’état de la ressource en eau dans l’Hérault :

 
 
 
Passage en crise des bassins versants de l’Orb aval, de l’Aude aval Berre-Rieu, de l’Argent double Ognon et de la Cesse
Passage en alerte renforcée des bassins versants de l’Orb amont et du Jaur,
Passage en alerte du bassin versant de l’Hérault aval, du canal du Midi et de l’axe Orb aval Réals,
Passage en vigilance des bassins versants du Vidourle, de l'Or, du Lez-Mosson, de l'Hérault amont, de la Lergue, de l’axe Lez soutenu et de la nappe des molasses de Castries,
Maintien en vigilance de la nappe astienne.
Absence de restriction sur les bassins versants de l’Agout, du Thoré amont et de l'axe Orb soutenu.
Plus d’informations urlz.fr/mG9a

Point de situation sécheresse sur l’état de la ressource en eau dans l’Hérault

 
 
 
 
alerte renforcée maintenue dans les bassins versants de l’Orb aval et de l’Aude aval Berre-Rieu
passage en alerte du bassin versant de la Cesse
⚪️ passage en vigilance du bassin versant du Jaur
⚪️ rétrogradation en vigilance de la nappe astienne
⚪️ maintien en vigilance des bassins versants de l’Hérault aval, de l’Orb amont, de l’Argent double Ognon, du canal du Midi et de l’axe Orb aval Réals,
absence de restriction dans les autres secteurs
Plus d’informations  urlz.fr/mG9a

Feu vert pour la candidature du Géoparc Terres d'Hérault

 
 
Thématiques Aménagement du territoire Tourisme

Fin juin, deux représentants du Comité National des Géoparc français ont visité le Géoparc Terres d’Hérault afin d’évaluer la solidité de son dossier de candidature pour l'obtention du label « Géoparc mondial UNESCO ». Et le verdict est tombé : les évaluateurs ont donné leur feu vert pour candidater officiellement cet automne !

Géoparc Terres d’Hérault : feu vert pour le dépôt de candidature au label « Géoparc mondial UNESCO » !

Jeudi 27 et vendredi 28 juin, deux représentants du Comité National des Géoparc français (CNGF) ont visité le Géoparc Terres d’Hérault afin d’évaluer le niveau de maturité du projet et de son dossier de candidature au regard des critères du label « Géoparc mondial UNESCO ». Et le verdict est tombé : les évaluateurs ont donné leur feu vert pour candidater officiellement cet automne !

 

 

Une première étape réussie !

« Notre comité sera fier de transmettre votre candidature à l’UNESCO ».

C’est par cette phrase que Jean-Simon Pages, Président du Comité National des Géoparcs de France (CNGF) et Directeur du Géoparc mondial UNESCO de Haute-Provence, a clôturé deux jours de visites très intenses. Une excellente nouvelle pour la candidature du Géoparc terres d’Hérault qui sera le seul parmi les 3 candidats français à pouvoir concourir pour l’obtention de ce prestigieux label.

« La réussite de cette démarche est une victoire collective, qui repose autant sur la qualité de notre patrimoine géologique, que sur l’engagement de l’ensemble des partenaires mobilisés au côté de l’équipe du Géoparc » déclare Kléber Mesquida, Président du Département de l’Hérault.

Le Président Kléber Mesquida, accompagné des maires, conseillers départementaux, membres d’associations, membres du Conseil scientifique et de prospective, responsables d’offices de tourisme, soit près de 50 personnes du territoire héraultais, se sont mobilisés pour présenter quelques-unes des pépites du Géoparc.

Plusieurs sites ont été présentés parmi lesquels :

  • Le Grand Site de France Gorges de l’Hérault et Pont du Diable ainsi que la maison du Grand Site de France
  • Le belvédère du Mont Saint-Baudille
  • La maison du Grand Site de France Cirque de Navacelles située sur le belvédère de la Baume Auriol
  • Le Musée de Lodève
  • Les géosites de la Mine Simon et de la Falaise de la Padène à Graissessac
  • Le géosite du Belvédère de Carlencas-et-Levas
  • La Dalle de la Lieude
  • Le Neck de la Roque et Salagou
  • Le départ du sentier pour la baie des Vailhès

 

Le Géoparc Terres d’Hérault, candidat au label UNESCO en 2024

Engagé dans la démarche de labellisation UNESCO depuis 2022, le Département de l’Hérault prévoit de déposer sa candidature en novembre 2024.

C'est au travers des 112 communes héraultaises et un patrimoine géologique riche - sur un périmètre de 2046 km² - que le Géoparc Terres d'Hérault nous raconte 540 millions d'années d'histoire géologique de notre planète.

Une ambition collective portée par le Département qui prévoit de déployer de nombreuses actions pour à la fois éduquer et sensibiliser le public à la transmission des sciences de la Terre et des enjeux futurs, mais aussi développer le « géotourisme », un tourisme durable qui préserve et valorise le caractère géologique et géographique du territoire et prenant également en compte les éléments sociaux et écologiques de la région.

Plus d’informations : geoparc.herault.fr

Surveillance du phytoplancton : devenez chasseurs de blooms !


Le programme de science participative Phenomer, dédié à l'observation d’eaux colorées dues aux proliférations de microalgues, évolue et déploie son action à l'échelle nationale pour devenir Phenomer 2.0.

Corps De L'Eau, Panoramique

Grâce à une nouvelle application et à l’appui de 9 laboratoires de l’Ifremer, les citoyens pourront participer à l’effort scientifique sur l’ensemble du littoral métropolitain.

Dès 2025, les utilisateurs de l’application seront également alertés de l’apparition d’une efflorescence grâce à l’imagerie satellite et pourront se rendre sur place pour effectuer des prélèvements. Dans des conditions favorables de lumière et chaleur suffisantes, le phytoplancton se multiplie très rapidement et ces organismes microscopiques peuvent avoir des effets visibles à l’œil nu, changer la couleur de l’eau ou la rendre bioluminescente.

Ces proliférations massives sont appelées blooms de phytoplancton.

Bien que naturels, ces blooms sont surveillés de près par les scientifiques. Certains sont en effet nuisibles pour l’environnement, ou peuvent impacter l’aquaculture et les activités de loisir. S’ils sont très fréquents, ils peuvent aussi indiquer un déséquilibre de l’écosystème.

"Ce sont ces efflorescences que l’application Phenomer 2.0 propose aux utilisateurs de recenser en fournissant une photo et la localisation de l’observation. Elle donne également les bons conseils pour effectuer un prélèvement d'eau et le déposer dans le relais local le plus proche (clubs de sports et loisirs nautiques, associations d’éducation à l’environnement, professionnels de la mer, capitaineries, plaisanciers…). Ces derniers achemineront l’échantillon jusqu’à l’un des laboratoires de l’Ifremer pour vérifier qu’il s’agit bien d’une efflorescence de phytoplancton et identifier l’espèce responsable. Accroître la surveillance du littoral pour mieux le protéger Grâce à ses observations participatives, Phenomer 2.0 permet de compléter la surveillance traditionnelle basée sur des prélèvements réguliers réalisés par le REPHY (Réseau de Surveillance du Phytoplancton et des Phycotoxines), et d’améliorer très efficacement le recensement des blooms sur le littoral."

 

Une étude de 2020 a montré que 60 % des efflorescences signalées par Phenomer n’auraient pas été détectées autrement. Pour une surveillance encore plus efficace, Phenomer 2.0 utilisera d’ici quelques mois les observations des satellites européens Sentinel-2 et 3 pour détecter les efflorescences de phytoplancton. Ce nouvel outil s’appuiera notamment sur l’expertise en optique marine et télédétection de la couleur de l'océan des chercheurs du laboratoire ISOMer de Nantes Université.

Les utilisateurs seront alertés et pourront alors se rendre sur place pour confirmer la présence d’eaux colorées et effectuer un prélèvement. Pour certaines efflorescences, les scientifiques de l’Ifremer prélèveront des échantillons d’eau au cœur du bloom pour mieux comprendre l’apparition et l’évolution de ces phénomènes. Ils analyseront, grâce à des techniques comme le séquençage d’ADN environnemental, l’ensemble des communautés phytoplanctoniques et bactériologiques présentes.

La composition pigmentaire des eaux colorées sera aussi déterminée pour améliorer les techniques de détection par satellite. « L’originalité de Phenomer 2.0 réside dans le couplage d’approches pour l’observation des eaux colorées à différentes échelles : sciences participatives, imagerie satellite et séquençage d’ADN environnemental. Combinées, elles permettent d’améliorer grandement la surveillance des efflorescences algales », explique Jean-Côme Piquet pilote du programme de sciences participatives Phenomer 2.0.

Le projet bénéficie du soutien de la SNSM, les Sauveteurs en Mer, qui s’engage à sensibiliser les usagers de la mer sur ces phénomènes et leurs impacts et à inciter les sauveteurs bénévoles à contribuer à l’observation des eaux colorées. Nous invitons tous les citoyens et professionnels de la mer à rejoindre Phenomer 2.0 et à contribuer à la connaissance de nos écosystèmes marins.

Pour plus d’informations, téléchargez l’application (pour Android ou IOS)  (pour Android ou IOS) ou rendez-vous sur le site web du programme.

Retrouvez l'intégralité du communiqué sur le site Ifremer

La campagne "Ecogestes Méditerranée"

 

Ecogestes Méditerranée est une campagne de sensibilisation des plaisanciers (bateaux à voile, à moteur, pénichettes) pour les inciter à des changements de pratiques, à la fois en terme de comportements et d’équipement, dans l’objectif de réduire les impacts de leurs usages sur les milieux naturels marins et fluviaux.

Une campagne collective à l'échelle de la Méditerranée française

La campagne Ecogestes Méditerranée est issue de l’unification des campagnes menées depuis 2002 en Provence-Alpes-Côte d’Azur et de la campagne Echo-Gestes menée entre 2004 et 2014 en Languedoc-Roussillon par l’association Voile de Neptune.

 

Sous l’impulsion du Plan d’Action pour le Milieu Marin (outil de mise en œuvre en France de la Directive Cadre Stratégie pour le Milieu Marin), la campagne a été harmonisée en 2017 à l’échelle des 3 régions françaises de Méditerranée (Corse, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Occitanie) permettant ainsi de donner une identité forte aux actions régionales déjà menées et une cohérence à l’échelle de la Méditerranée.

En Occitanie, le collectif est constitué de 8 structures ambassadrices, sous la coordination régionale du CPIE Bassin de Thau. A ce jours ce sont 3515 navires engagés et plus de 14 000 personnes sensibilisées depuis 2017.

Pour le déploiement sur la façade Méditerranée, il travaille en concertation avec le CPIE Iles de Lérins – Pays d’Azur coordinateur régional en région Sud-PACA et le CPIE Bastia Golo Méditerranée en Corse.

Un réseau d’acteurs investis dans cette campagne

De nombreuses structures d’éducation à l’environnement et gestionnaires de milieu sont ainsi mobilisés, sur l’ensemble de la façade Méditerranée, pour aller à la rencontre des plaisanciers et des professionnels du nautisme, et relayer cette campagne sur leurs territoires.

Écogestes Méditerranée vise également à dynamiser un réseau de partenaires publics et privés qui participent techniquement et financièrement à l’opération. Les gestionnaires des espaces protégés du littoral, ainsi que les gestionnaires des ports de plaisance sont partenaires de la campagne et s’impliquent dans son déploiement.

La campagne contribue ainsi à la diffusion des messages liés à la gestion du milieu et de ses usages, et des enjeux locaux. En outre, la collecte de données sur les habitudes des plaisanciers, réalisée directement sur le terrain par les ambassadeurs, permet d’enrichir la connaissance des usages nécessaire à l’élaboration de plans de gestion efficaces.

Quels sont les objectifs ?

• Accompagner les plaisanciers vers des pratiques éco-responsables

La plaisance tient une place importante dans les activités du littoral. Elle représente une source d’emploi non négligeable ainsi qu’une source de revenus liés au tourisme. Cette activité provoque néanmoins des pollutions et les plaisanciers peu ou mal avertis peuvent affecter l’environnement marin. A travers la campagne Écogestes Méditerranée, il s’agit de les sensibiliser aux impacts de leurs usages et les accompagner vers des comportements plus respectueux des écosystèmes marins.

 

• Accompagner les ports de plaisance et les professionnels du nautisme vers une gestion environnementale de leurs infrastructures

Il s’agit également d’accompagner les ports de plaisance et les professionnels du nautisme dans une meilleure gestion environnementale de leurs infrastructures, et dans leurs liens avec les usagers. Des actions de sensibilisation des usagers peuvent ainsi faire partie des actions proposées dans le cadre des certifications Ports Propres et Ports Propres Actifs en Biodiversité.

Comment interviennent les ambassadeurs Ecogestes Méditerranée sur le terrain ?

LogoPendant la saison estivale, les ambassadeurs Ecogestes Méditerranée vont directement à la rencontre des plaisanciers, sur le site de mouillage en mer ou à quai dans les ports, pour échanger avec eux sur leurs pratiques et les informer des impacts que peuvent avoir ces usages sur le milieu.

Gestion des eaux usées, ancrage, produits d’entretien… sont autant de thématiques qui sont abordées avec le plaisancier. Les entretiens, d’une durée moyenne de 20 minutes, font naître un véritable dialogue entre le plaisancier et l’ambassadeur pour échanger, informer et conseiller sur les pratiques les plus respectueuses du milieu marin.

Pour mener ce dialogue, l’ambassadeur utilise le guide pratique Ecogestes Méditerranée et le bulletin d’engagement.

A l’issue de cet échange, et en tenant compte du bilan des pratiques individuelles de chaque plaisancier, l’animateur propose au plaisancier de s’engager à adopter un [éco]geste, soit en termes d’équipement (utiliser des feuilles absorbantes, des produits écolabellisés, etc.), soit en termes de comportement (choisir des zones sableuses pour l’ancrage du bateau, relever l’ancre sans dommage pour les fonds marins, trier des déchets, utiliser des sanitaires du port, etc.).

L’ambassadeur remet le guide pratique Ecogestes Méditerranée au plaisancier et lui propose de hisser le fanion Ecogestes Méditerranée pour rendre son acte d’engagement public. Le plaisancier peut également consentir à communiquer ses coordonnées pour un affichage sur la carte des [éco]plaisanciers du site internet Ecogestes Méditerranée.

Mettant en œuvre la communication engageante dans son approche des plaisanciers, la campagne Ecogestes Méditerranée place le plaisancier en tant qu’acteur de la préservation de l’environnement marin et vise un changement de comportement sur le long terme.

L'été avec Météo France

 

Pour les météorologues, l'été a commencé le 1er juin ! En effet, en météorologie, l'été couvre les mois de juin, juillet et août, c'est-à-dire la période la plus chaude et la plus ensoleillée de l'année dans l'hémisphère Nord.

 

Casquette, Chapeau De Paille, L'Été

La saison de la chaleur et des orages

C'est la saison des vagues de chaleur mais aussi des orages. Avec le soleil, il faut se méfier des ultraviolets. Et lors des épisodes caniculaires, les excès de chaleur nocturne observés dans les zones urbanisées peuvent avoir des conséquences sur la santé.

Sur les calendriers, cette année l'été a débuté le 20 juin, jour du solstice. Pour les météorologues, l'été commence … le 1er juin et s'achève le 31 août. En météorologie, l'été est la période la plus chaude et la plus ensoleillée de l'année.

Petit tour d'horizon des « normales » et des « extrêmes » de l’été

En moyenne, sur l'Hexagone, la température normale* de la saison est de 20,4 °C. Depuis 1900, c'est l'été 2003 qui a été de loin le plus chaud, avec une température moyenne de 23,1 °C, soit 2,7 degrés au-dessus la normale. L'été 1956 a été le plus froid avec 17,3 °C seulement, soit 3,1 degrés sous la normale.

Les étés les plus chauds

Les cinq étés les plus chauds depuis 1900 se sont tous produits au XXIe siècle :  2003, 2022, 2018, 2023, 2019. 6 des 7 étés les plus chauds se sont produits depuis 2015. L’été 2003 est de loin l’été le plus exceptionnel avec plus de 1 degré au dessus de 2018 et 0,4 degré au dessus de 2022.

Il tombe en moyenne** sur l'Hexagone environ 195 mm*** de précipitations par été. Depuis 1959, l'été 1963 a été le plus pluvieux avec près de 305 mm, soit une anomalie de près de 64 % par rapport à la normale**. L'été le plus sec a été celui de 1962 avec moins de 94 mm (-48 % environ par rapport à la normale).

 

 

*Moyenne saisonnière de référence 1991-2020 de l'indicateur de température moyenne. Cet indicateur thermique est constitué de la moyenne de la température saisonnière de 30 stations métropolitaines représentatives................. Voir infographies :https://meteofrance.com/comprendre-la-meteo/saisons/ete