Chaque année, du 20 au 30 mars, découvrez toutes les alternatives aux pesticides à travers un programme d’animations dans toute la France.

 
Coquelicots, Fleurs, Sur Le Terrain
 
Réservation : Non
Prix : Gratuit
Accessibilité Handicapés :
Accessibilité sourds et malentendants : Oui
Aveugles et malvoyants : Non
Personnes à mobilité réduite : Oui
Personnes en situation de handicap mental : Non

Pendant les 10 premiers jours du printemps, période de reprise des épandages de pesticides, la Semaine Pour les Alternatives aux Pesticides (SPAP) met à l’honneur les mille et unes alternatives pour se passer des pesticides chimiques de synthèse dans notre consommation et notre production.

Ce sont plus de 1000 événements en France et à l’étranger qui sont organisés chaque année par les citoyens, les associations, les entreprises ou encore les collectivités territoriales. Au programme : conférences, ciné-débats, portes ouvertes de fermes, de moulins, de jardins, dégustations, ateliers, démonstrations, spectacles…

Cet événement est coordonné au niveau national par l’association Générations Futures et rassemble 50 organisations nationales partenaires, dont la LPO, et de multiples acteurs locaux.

Plus d’informations

Consultez le site dédié

Crise climatique : visualisez la vague de chaleur "exceptionnelle" enregistrée sur le continent africain

 

Le réchauffement climatique dû à l'activité humaine et le phénomène El Niño ont provoqué des anomalies extrêmes de température à la mi-mars.
 
Namibie, Nature, Deadvlei, Désert

Une situation "exceptionnelle", des "milliers de records explosés". Entre le lundi 11 et le dimanche 17 mars, des internautes ont signalé sur le réseau social X des températures particulièrement chaudes sur le continent africain. "Tous les ingrédients sont réunis pour avoir des températures élevées sur le continent en ce printemps", explique le climatologue Benjamin Pohl, chercheur à l'institut Biogéosciences de l'université de Dijon.

Sur les relevés de l'observatoire européen Copernicus, les anomalies positives de températures ont en effet recouvert de nombreuses régions du continent lors de cette semaine, comme le montre l'outil Climate Pulse, qui permet de comparer les températures du jour avec les moyennes entre les années 1991 et 2020. Plus la zone concernée vire au rouge, plus on se rapproche de +8 à +12°C par rapport aux températures des trente dernières années :  voir sur : https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/crise-climatique/crise-climatique-visualisez-la-vague-de-chaleur-exceptionnelle-enregistree-sur-le-continent-africain_6435835.html

Réchauffement climatique : que cache la baisse "record" des émissions de gaz à effet de serre de la France en 2023

Selon France Info

Protection Environnementale

Le ministre Christophe Béchu s'est félicité que les émissions françaises aient baissé de 4,8% en 2023 par rapport à 2022. Un résultat en phase avec l'objectif du gouvernement de réduire les émissions de 55% d'ici 2030.

Une "année historiquement bonne" et une "année record". Le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, n'a pas caché une certaine satisfaction en annonçant, mercredi 20 mars, que la France avait réduit en 2023 ses émissions de gaz à effet de serre 4,8% par rapport à 2022. Pour cette seule année 2023, il s'agit "quasiment de la totalité de la baisse" enregistrée "en France entre 2012 et 2017", a affirmé le ministre sur TF1.

Le réchauffement climatique est lié aux activités humaines et plus particulièrement à nos émissions de gaz à effet de serre causées par le recours aux énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon).................

Aller plus loin : https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/crise-climatique/rechauffement-climatique-que-cache-la-baisse-record-des-emissions-de-gaz-a-effet-de-serre-de-la-france-en-2023_6436093.html

Les microplastiques s'accrochent même à la paroi de nos vaisseaux


Après l'identification de microplastiques dans des placentas, des chirurgiens italiens viennent d'en trouver dans les dépôts qui s'accumulent dangereusement sur la paroi des artères. 

Selon France Info : Veines, Artères, Du Sang, Circuit

De nouveaux ennemis infiltrent nos vaisseaux sanguins : des microparticules de plastique. Les précisions de Géraldine Zamansky, journaliste au Magazine de la Santé sur France 5.

franceinfo : Des chirurgiens italiens ont trouvé des microparticules de plastique en nettoyant les artères qui irriguent le cerveau ?

Géraldine Zamansky : Oui, c’est une nouvelle publication inquiétante, dans la prestigieuse revue du New England Journal of Medicine, qui lui a même associé un éditorial d’alerte. Car après les précédentes découvertes de ces micropolluants dans le placenta, les poumons ou le cœur, une équipe italienne en a trouvé sur la paroi des artères carotides, qui amènent le sang au cerveau.

Normalement, lorsqu’ils doivent déboucher ces vaisseaux, les chirurgiens enlèvent plutôt des dépôts liés à notre alimentation, comme le cholestérol. Là, ils ont identifié ces toutes petitesparticules de plastique chez près de 60% des 257 patients opérés. Et surtout, au fil de seulement 3 ans de suivi, cette "plastification" était associée à un risque 4 fois et demi supérieur de faire un infarctus, un AVC, et de mourir.

Et cette équipe explique-t-elle pourquoi le "plastique" serait plus dangereux que le cholestérol dans nos artères ?...

Poursuivre : https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/c-est-ma-sante/les-microplastiques-s-accrochent-meme-a-la-paroi-de-nos-vaisseaux_6398419.html

PROLIFÉRATION DU MOUSTIQUE TIGRE : AGISSONS DÈS MAINTENANT !

Avec les pluies de ces derniers jours, soyons vigilants à vider les soucoupes et autres contenants sur les balcons et dans les jardins. La lutte contre la prolifération du moustique tigre démarre dès le mois de mars pour empêcher les larves de pondre. Le moustique tigre n’a besoin que de quelques millimètres d’eau pour pondre et se reproduire rapidement.
 
 
Pensez à bien assécher vos points d’eau stagnante ! Pensez également à vérifier vos plis de bâches, notamment si vous avez du mobilier de jardin et vos pieds de parasol.
 

Nature au jardin : le mieux à faire, c'est de ne rien faire ! Avec la LPO

La LPO invite les Français à ne pas déranger la faune et la flore sauvages qui s’installent dans les jardins pendant la période de reproduction, en suspendant notamment les travaux d’entretien des arbres et des haies de mi-mars à fin août.

 

C’est le retour du printemps : les oiseaux migrateurs comme les hirondelles et la huppe fasciée sont revenus se reproduire dans notre pays. Alors que l’Aurore, ce petit papillon blanc au bout des ailes orange volète inlassablement au-dessus de la pelouse, la végétation est en pleine émergence. C’est l’apparition des fleurs, des bourgeons, des herbes sauvages...

Prairie Fleurie, Fleurs, Fleurs Sauvages

Le beau temps nous incite enfin à profiter de nos jardins : contempler, observer, admirer... Au printemps et en été, pour le bien de la biodiversité, le mieux à faire est de ne rien y faire d’autre !

Je ne taille pas mes arbres ni mes haies et je réduis les tontes

L’hiver est fini, la dormance de la végétation aussi. Arbres et arbustes connaissent le phénomène de montée de sève qui permet la croissance et le début du cycle de reproduction végétatif. Les oiseaux comme le Merle noir, le Verdier d’Europe et le Pinson des arbres repèrent des enfourchures de branches, des feuillages denses et des cavités propices à la construction de nids discrets, où ils élèveront leurs oisillons jusqu’à la fin de l’été.

La belle saison n’est donc pas appropriée pour élaguer les arbres, ni tailler les arbustes et les haies, actions à effectuer en hiver. Le risque de déranger la petite faune sauvage y est très important et ces interventions tardives ne respectent pas le cycle naturel des végétaux.

Mésange charbonnière (Parus major) dans des branchages / Pixabay

Mésange charbonnière (Parus major) dans des branchages / Pixabay

Il n’est pas non plus conseillé de tondre les pelouses à ras, loin de là. Les îlots d’herbes hautes et les fleurs sauvages contribuent à maintenir le sol en bonne santé et préservent l’humidité. Dès le mois de mars, de nombreux insectes pollinisateurs tels que le grand bombyle, la piéride du chou ou encore les abeilles charpentières, commencent à butiner les fleurs. Les invertébrés comme la pisaure admirable, une araignée inféodée aux herbes basses, évoluent et se reproduisent dans le fouillis des herbes. Des espèces florales magnifiques se développent naturellement : grandes marguerites, centaurées, lotiers corniculés, pâquerettes, ficaires fausse-renoncule... et attireront papillons, criquets, sauterelles et coléoptères.

La LPO préconise donc de cesser l’entretien des jardins à partir de mi-mars jusque fin août. En dehors des aires de jeux, des allées et de la table de jardin, laissez s’épanouir la flore sauvage et spontanée.

Pour en savoir plus, voir notre article : Les oiseaux font leur nid : ne taillez pas les haies, n’élaguez pas les arbres

Aurore (Anthocaris cardamines) mâle / Pixabay

Aurore (Anthocaris cardamines) mâle / Pixabay

Je n'arrache pas les plantes dites "indésirables"

Un jardin “propre” est trop souvent un jardin sans vie ! La flore sauvage joue un rôle essentiel dans le bon fonctionnement d’un écosystème. Elle sert d’abri et de nourriture pour de nombreuses espèces.

Si vous préférez une pelouse “soignée”, réservez toujours une zone non tondue où pousseront des graminées comme la fétuque ou le millet qui produiront des graines et abriteront des insectes. Laissez-y s’installer les herbes dites “mauvaises” pourtant indispensables à la petite faune : le serin cini se nourrit des bourgeons du pissenlit, le chardon, la cardère, le cerfeuil et le trèfle, une fois montés en graines, attireront les chardonnerets élégants et les verdiers d’Europe. Plus d’une dizaine d’espèces de papillons, tels le vulcain et le paon du jour, pondent leurs œufs sur les orties, l’une des plantes hôtes les plus prisées par les lépidoptères. Par ailleurs, certaines de ces plantes mal-aimées sont dotées de propriétés pharmaceutiques (c’est le cas du plantain) et certaines autres, comme l’ortie, l’amarante ou l’oxalis corniculé sont comestibles ! Raisons de plus pour ne pas s’en débarrasser !

Pour en savoir plus, voir notre article : Pour faire de son jardin un éden sauvage,  Jardiner avec la nature.

Pâquerettes (Bellis perennis) sur une pelouse / Pixabay

Pâquerettes (Bellis perennis) sur une pelouse / Pixabay

 

Je ne retourne pas la terre du sol

Le sol est un milieu vivant, peu connu et pourtant tellement riche. Les 15 premiers centimètres abritent environ 90% de la vie souterraine. Des millions de bactéries, champignons, acariens, arthropodes, vers de terre, mollusques et autres cloportes dépendent de cet habitat. Ces décomposeurs de matière organique participent à la fertilité des sols en formant l’humus. Retourner la terre perturbe tous ces êtres vivants et le fonctionnement de l’écosystème.

Pour en savoir plus, voir notre article : Je limite mon emprise sur le sol vivant.

Lombric

Les lombrics jouent un rôle majeur en aérant les sols © Pixabay

 

J'arrête de nourrir les oiseaux

Au printemps, la plupart des oiseaux granivores passent à un régime alimentaire insectivore. Leurs oisillons ont en effet besoin de protéines animales pour leur développement et les adultes leur apportent des chenilles, des mouches, des larves, etc. La LPO recommande d’arrêter de leur proposer de la nourriture dès le mois de mars. En revanche, mettez de l'eau à leur disposition, elle sera utile aux oiseaux comme à leurs proies, surtout en cas de fortes chaleurs !

Pour assurer une alimentation naturelle suffisante toute l'année aux oiseaux des jardins, augmentez plutôt les ressources naturelles grâce à une gestion écologique ! Diversifiez les strates et les espèces végétales, favorisez les végétaux indigènes à fruits, baies et graines, et laissez-les évoluer librement.

Pour en savoir plus, voir notre article : Nourrissage et maladies des oiseaux.

A la fin de l'hiver, le nettoyage des mangeoires est de mise © LPO France

A la fin de l'hiver, le nettoyage des mangeoires est de mise © LPO France

 

Je ne recueille pas les animaux

Il est fréquent de trouver aux mois de mai et juin de jeunes oiseaux tombés au sol et encore incapables de voler. Ils ne sont pas en détresse. Ces jeunes explorent leur environnement et ce comportement est normal. Les parents restent le plus souvent à proximité et continuent de les nourrir. En cas de danger immédiat (Ex : chats, route), placez-les simplement en lieu sûr ou remettez les dans le nid si ce dernier est accessible.

Si vous rencontrez un hérisson actif en pleine nuit dans votre jardin, dans un espace public ou en bord de route, il est très certainement en bonne santé ! Laissez-le poursuivre son chemin et prenez le temps de l'observer à distance. Ramasser un hérisson sans qu'il ne soit en détresse peut avoir des conséquences graves, notamment s'il s'agit d'une femelle allaitante : vous pourriez condamner la portée ! Ne tentez pas non plus de les nourrir, ce qui peut rendre ces animaux sauvages dépendants de l'Homme et donc inaptes à rechercher eux-mêmes leur pitance. En outre le lait et le pain leur donnent des diarrhées mortelles et les croquettes pour chat entrainent des carences alimentaires.

Hérisson d'Europe (Erinaceus europaeus) / Pixabay

Hérisson d'Europe (Erinaceus europaeus) / Pixabay

Si et seulement si l’animal est blessé, il aura besoin de soins prodigués par un professionnel. Avec beaucoup de précautions, vous pouvez alors l’attraper et le mettre délicatement dans un carton tapissé de papier journal et aéré de quelques trous avant de le placer dans un endroit calme et isolé, sans le nourrir. Appelez ensuite le centre de soins le plus proche de chez vous pour recevoir des conseils ou pour organiser le transfert vers une structure habilitée.

Pour en savoir plus, voir notre article : Secourir un animal sauvage.

Je contemple !

Différentes études démontrent que le déclin de la biodiversité est particulièrement marqué en zones urbaines et périurbaines. Le suivi temporel des oiseaux communs (STOC) coordonné par la LPO a ainsi mis en évidence une diminution des populations de près de 30% dans ce type d’habitat sur le territoire français entre 1989 et 2019.

Dans un tel contexte d’effondrement du vivant, les jardins publics et privés jouent un rôle de plus en plus essentiel dans la préservation de la faune et la flore sauvages, ainsi que dans la résilience face au réchauffement du climat grâce à la captation du carbone, l’absorption de l’eau et la création d’îlots de fraicheur.

Au printemps et en été, passez donc à l’inaction afin de laisser la nature s’épanouir au jardin. Munissez-vous plutôt d’une loupe, d’une paire de jumelles ou d’un appareil photo pour de belles observations naturalistes !

Et pour poursuivre votre engagement en faveur de la biodiversité, rejoignez les Refuges LPO, premier réseau de jardins écologiques en France avec plus de 52 000 membres.

 

Adaptation au réchauffement climatique : six choses à retenir du rapport de la Cour des comptes

 

Selon France Info : Urgence, Catastrophe, L'Eau, Fleuve

Sur les logements, les aménagements des espaces urbains, la gestion du littoral ou plus directement sur notre santé, "les travaux des juridictions financières mettent en évidence l'ampleur des progrès à réaliser", écrivent les magistrats dans un document publié mardi.

Le constat de la Cour des comptes est sévère. Dans son rapport sur "l'action publique en faveur de l'adaptation au changement climatique", publié mardi 12 mars, l'institution de la rue Cambon pointe d'importants manques de la France dans ce domaine. "Les travaux des juridictions financières mettent en évidence l'ampleur des progrès à réaliser", écrit-elle. Les améliorations concernent tant les "données", que les "projections" et les "normes", précise-t-elle.

Après avoir déjà relevé, en février, le modèle des stations de ski qui "s'essouffle", la Cour des comptes se penche sur de nombreux sujets, du logement aux transports en passant par la santé. Avec un objectif : être concrète en se mettant à hauteur des citoyens. "Nombre de mesures susceptibles d'être mises en œuvre pour répondre aux effets du réchauffement climatique vont modifier leurs conditions de vie, dans leurs aspects les plus essentiels : l'alimentation, le logement, les transports, les loisirs, etc.", prévient la Cour. Franceinfo revient sur six thèmes soulevés dans ce rapport très complet.

1Le risque sanitaire est "toujours insuffisamment maîtrisé"........................ Aller plus loin : https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/crise-climatique/adaptation-au-rechauffement-climatique-six-choses-a-retenir-du-rapport-de-la-cour-des-comptes_6417889.html

Recosanté : une lettre d'information sur la qualité de l'air et les risques liés aux pollens

Vous êtes sensible à la pollution de l'air ? Vous êtes allergique aux pollens ? Vous pouvez vous inscrire à « Recosanté », une lettre d'information numérique. Chaque jour, vous recevez une recommandation pour vous aider à réduire les impacts des polluants atmosphériques et des pollens sur votre santé. Vous êtes informé quotidiennement de la qualité de l'air et du risque d'allergie aux pollens dans votre localité.

Qu'est-ce que Recosanté ?

Recosanté est un service public numérique mis en place par le ministère des Solidarités et de la Santé et le ministère de la Transition écologique, en partenariat avec la Direction interministérielle du numérique dans le cadre du programme beta.gouv.fr.

Ce service est destiné à évoluer de façon continue en fonction des retours des utilisateurs.

Les recommandations sont issues de sources fiables et officielles telles que le ministère des Solidarités et de la Santé, l'Ademe, l'Observatoire de la qualité de l'air intérieur, le Réseau National de Surveillance Aérobiologique, Santé respiratoire France, etc.

Comment s'inscrire ?

Pour recevoir chaque jour par courriel les indicateurs environnementaux (qualité de l'air, épisodes de pollution et risque pollinique) de votre localité et une recommandation pour vous aider à vous protéger des risques liés aux polluants atmosphériques et aux pollens, allez sur le site a title="Recosanté - recosante.beta.gouv.fr - Nouvelle fenêtre" " " " " ">"ecosanté , renseignez votre email et votre commune.

Vous pouvez également choisir de recevoir des informations destinées aux personnes vulnérables ou sensibles à la qualité de l'air et aux personnes allergiques aux pollens.

Les données collectées lors de l'inscription sont utilisées exclusivement pour envoyer les recommandations.

  A savoir : Le programme beta.gouv aide les administrations publiques à construire des services numériques utiles, simples, faciles à utiliser et qui répondent vraiment aux besoins des usagers. Le développement du service numérique est guidé par les retours de ses utilisateurs et non par les besoins de l'administration qui le porte.

2 ans de sécheresse en Hérault !

 

 

L’Hérault fait partie des départements les plus touchés par la sécheresse en France. Découvrez pourquoi, et comment agir avec nous toute l’année !

En Hérault, 95% de l’eau potable vient des nappes souterraines.

Comme il ne pleut pas assez, les nappes souterraines ne se remplissent pas suffisamment. L’Hérault est ainsi en sécheresse depuis 2 ans.

Notre beau département manquant d’eau, il est essentiel de préserver nos ressources, et ce pas seulement l’été, mais toute l’année !

 

Affiche 2024 campagne de sensibilisation Affiche 2024 campagne de sensibilisation

« Face à ce défi, le Département de l’Hérault est aux côtés des citoyens, avec des actions concrètes partout sur le territoire. »

Kléber MESQUIDA, Président du Département de l’Hérault

D’où vient l’eau du robinet ? Pourquoi est-on en sécheresse ? Pourquoi la pluie n’est-elle pas toujours suffisante ? …

Nos experts répondent aux 9 questions les plus courantes sur l’eau et la sécheresse dans notre département.

Comment économiser l’eau ?

Votre Département s’engage sur tous les fronts et sans relâche depuis des années pour préserver la ressource en eau.

Forts de ces années d’expérience, nous vous partageons 5 astuces faciles à mettre en place chez vous pour économiser l’eau !

 

Comment économiser l'eauComment économiser l'eau

  • Chasser les fuites d’eau, je relève mon compteur avant d’aller dormir, s’il a augmenté, c’est qu'il y a une fuite.
  • Réutiliser l’eau, j’installe une bassine dans l’évier.
  • Se laver moins longtemps, je coupe l’eau pendant le savonnage.
  • Arroser le matin ou le soir, je privilégie des essences locales.
  • Rester informé, je m’abonne à l’alerte mail de vigieau.

 



Participez à nos animations autour de la thématique de l'eau!

 Comment agit votre Département ?

  • Nous cherchons de nouvelles ressources en eau et protégeons celles qui existent. L’Hérault est le seul département de France à avoir un service qui évalue et surveille le niveau des nappes souterraines.
  • Nous gérons des barrages (le barrage du Salagou à Clermont l’Hérault et le barrage des Olivettes à Vailhan), qui répondent à différents besoins :agriculture, réduction des inondations, tourisme, apport d’eau dans les rivières en période de sécheresse.
  • Nous accompagnons les différents acteurs du territoire. Nous aidons les communes à chercher de l’eau, à gérer leur service d’eau potable et d’assainissement et les risques inondation. Nous accompagnons les professionnels du tourisme et les agriculteurs dans leur transformation vers des pratiques économes en eau.
  • Nous aidons à protéger et renaturer les zones humides et les cours d’eau. Les zones humides sont des lieux de rencontre entre l’eau et la terre. Elles fournissent de l’eau aux nappes souterraines et filtrent les polluants. C’est pourquoi le Département agit avec ses partenaires pour préserver ces milieux si utiles et menacés.
  • Nous menons des programmes innovants pour économiser l’eau : de la télérelève pour prévenir les fuites, de la récupération d’eau de pluie sur nos bâtiments pour des usages ne nécessitant pas de l’eau potable comme les WC de la maison départementale des sports par exemple.

Pour en savoir +, découvrez le dossier spécial "Préservons l'eau" dans votre magazine Mon Hérault - édition mars-avril à retrouver ci-dessous !

24h de la biodiversité

 
 

Du 5 au 6 avril 2024, la métropole de Montpellier organise les « 24h de la biodiversité » à Clapiers. Durant ces deux jours, y compris la nuit, des tables-rondes, ateliers et quêtes autour d’espèces déterminées seront proposées. Objectif : faire connaitre l’Atlas de la biodiversité métropolitaine (lien) et étudier la présence d’espèces diurnes et nocturnes.

Programme

Vendredi 5 avril 2024

  • 14h : Animation et sorties avec les élèves de l’école de Clapiers
  • 17h30 : Lancement officiel de l’Atlas de la biodiversité métropolitaine en présence d’élus, Médiathèque Albert Camus, Clapiers
  • 18h30 : Table ronde « Biodiversité urbaine », Médiathèque Albert Camus, Clapiers
  • 20h : Constitution des deux camps de bases scientifiques, près du Lez et près de la forêt. Inventaires faune/flore de nuit (chauves-souris, insectes, amphibiens, …)
  • Tout au long de la soirée : Live Twitch

Samedi 6 avril 2024

  • 7h30 : Inventaires oiseaux
  • 9h30 : Petit déjeuner sorti du sac, Médiathèque Albert Camus, Clapiers
  • Tout au long de la matinée : ateliers sur l’esplanade et démonstration de l’utilisation de l’outil Inaturist
  • 12h30-14h : Repas sorti du sac
  • 14h/14h30 : Restitution des données produites, Médiathèque Albert Camus, Clapiers

Montagne : embellie de l’enneigement sur les Pyrénées, la Corse et le Massif central

Selon Météo France

Depuis une semaine, avec le retour d’un temps souvent perturbé dans une ambiance plutôt fraîche, des chutes de neige ont amélioré l’enneigement sur les Pyrénées, les Alpes du Sud, le Massif central et en Corse.

Pyrénées, Montagnes, Neige, Paysage

Attention, en montagne les conditions peuvent changer rapidement. Les risques d’avalanche vont rester notables sur la plupart des massifs. Randonneurs et skieurs hors pistes, informez-vous en consultant les les bulletins d’estimation du risque avalanche, la Vigilance météorologique et renseignez-vous localement auprès des professionnels de la montagne avant de partir.

Dans les Pyrénées, l’enneigement est devenu bon en quelques jours, le meilleur depuis le début de l’hiver, on trouve de la neige dès 1000 m, à l’exception des massifs les plus à l’est de la chaîne qui conservent un enneigement très déficitaire. Le Massif central a retrouvé un aspect hivernal au-dessus de 1200 m, de même que la Corse au-dessus de 1400 m mais l’enneigement reste toutefois déficitaire. Dans les Alpes du Sud, l’enneigement est devenu bon voire très bon dès 1800 à 2000 m, il reste encore faible à basse altitude pour une fin février. 

Ailleurs, les conditions d’enneigement ont peu évolué. Dans les Alpes du Nord, d’une manière générale l’enneigement est très déficitaire à moyenne altitude, nettement excédentaire en haute montagne. Dans les Vosges et le Jura, il ne reste que très peu de neige naturelle.

L’arrivée d’une nouvelle perturbation ce week-end se dirigeant vers la Méditerranée va à nouveau déposer de la neige sur les massifs. Des chutes de neige sont attendues sur les Pyrénées, la Corse, le Massif central et pour les Alpes surtout dans les Alpes du sud ainsi que sur la frontière italienne où les quantités pourraient être plus abondantes.

Retrouvez le dernier point enneigement complet (au 29 février).