Le plan "grand froid" déclenché dans plusieurs départements

Ce dispositif, déclenché à l'échelle départementale en cas d'épisode de froid, s'adresse notamment aux publics les plus fragiles. 

Les températures chutent, en particulier sur le nord-est de la France. Pour y faire face, plusieurs préfectures ont activé un plan "grand froid", lundi 8 janvier.

Selon France Info

Gelé, Baies, Rouge, Des Fruits, Blanche

La baisse brutale des températures, poussée par le phénomène météo nommé "Moscou-Paris", pourrait ne durer que quelques jours. Aucun département n'a d'ailleurs été placé en vigilance orange "neige-verglas" ou "grand froid" par Météo-France lundi matin. Ce qui n'a pas empêché les pouvoirs publics de prendre des précautions.

1 En quoi consiste le plan "grand froid" ?

Ce plan s'adresse aux populations les plus vulnérables, et plus particulièrement aux personnes sans-abris. Une série de mesures de veille sociale est ainsi prévue, la principale étant l'ouverture temporaire de places d'hébergement d'urgence supplémentaires. Pour cela, les autorités locales établissent une liste de lieux susceptibles d'accueillir les personnes.

Aller plus loin : https://www.francetvinfo.fr/meteo/meteo-trois-questions-sur-le-plan-grand-froid-declenche-dans-plusieurs-departements_6290061.html

COMPOSTAGE OU LOMBRICOMPOSTAGE ? Ce que dit la loi

 

Que dit la loi ?  

 

À partir du 1er janvier 2024, les collectivités territoriales sont tenues de mettre en place un tri à la source des biodéchets pour les particuliers, dans le cadre du service public de gestion des déchets. 

 

Cela veut dire qu’il faudra trier (comme on le fait pour le verre) les déchets compostables. Aux municipalités d’organiser le ramassage, ou à vous de composter vos déchets…

 

 

Mais qui est l’inventeur du compostage ? 

 

Cette activité économique, technique et pratique remonte à l’Antiquité des pharaons égyptiens, mais ce n’est pas à partir du XXe siècle qu’elle s’est largement développée dans des pays comme les États-Unis, l’Europe, les Philippines, le Japon l’Australie et d’autres pays. 

 

La réduction des déchets est devenue un enjeu majeur pour de nombreux citoyens, qui souhaitent limiter leur impact sur l’environnement. Alors que de plus en plus de communes distribuent des bacs à compost aux administrés profitant d’un jardin, les citadins se tournent vers une alternative plus adaptée à leurs conditions de vie : le lombricomposteur. 

 

Une des premières références à l'utilisation du compost en agriculture remonte à des tablettes d'argile gravées de l'Empire Acadien en Mésopotamie, mille ans avant Moïse. Les Romains en connaissaient la technique, et les Grecs et les tribus d'Israël en parlent.  

 

Le compostage remonte probablement à Aristote Philosophe Grec (- 350 av. J.C.) qu’il appelait « Les intestins de la terre » 

Cléopâtre (40 av. J.C) dernière reine d’Egypte antique décréta le ver de terre animal sacré. 

L’anglais Charles Darwin grand naturaliste (1809 – 1882) fera des recherches très importantes sur les vers de terre. 

 

Qui a inventé le lombricomposteur ? :  

Son inventeur bien qu’il existe plusieurs sources semble être le médecin américain George Sheffield Oliver originaire du Texas et inventeur de la charrue en acier, qui commença, au siècle dernier, à élever des vers de terre dans un vieux cercueil en bois dans sa ferme 

Dans les années 1900, aux États-Unis, l’ancien médecin du Texas devenu agriculteur s’intéresse à la culture des vers et à leur action sur la dégradation des déchets. Il se lance alors dans l’élevage de lombrics, dans le but d’obtenir du vermicompost, un engrais écologique composé des déjections des vers de terre. 

Les agriculteurs proches de George Sheffield Oliver commencent à s’intéresser à ce phénomène, permettant d’obtenir cet engrais de qualité pour les plantations. George Sheffield Oliver se lance alors dans la production massive de vermicompost. 

Au plus fort de la crise économique outre-Atlantique, dans les années 30, l’agriculteur décide de partager son savoir au plus grand nombre. Il rédige alors un ouvrage sur la culture du lombric et sur les techniques, permettant l’obtention d’un compost de qualité. 

Le ver de terre aurait été utilisés à des fins économiques pour la première fois aux États-Unis en 1974 lorsqueHugh Carter cousin du Président des Etats-Unis Jimmy Carter, utilisa un cercueil, pour semer des vers qui lui rapportèrent plus tard de juteux profits.   

Plus récemment, l’exploitation des vers de terre a conduit à de sérieuses investigations afin d’obtenir un ver de terre pouvant être élevé en captivité, ayant une longue durée de vie et une courte période de reproduction. C’est ainsi que l’hybride rouge californien est né à la « California Agricultural University ». 

Aujourd’hui, le procédé du lombricompostage est utilisé aux USA et partout dans le monde. En outre, les citoyens se sont approprié cette technique, qui tend à se démocratiser. En 2020, alors que chacun souhaite limiter son impact sur l’environnement, le vermicompost constitue une réponse appropriée. L’achat d’un lombricomposteur est effectivement une solution idéale pour valoriser ses déchets organiques en appartement. 

 

Georges Cantin 

Attention aux chenilles processionnaires et à leurs nids

 

La chenille processionnaire du pin est un des plus grands ravageurs forestiers en France mais aussi sur l’ensemble des pays méditerranéens. Elle provoque un ralentissement de la croissance de l’arbre, une vulnérabilité plus forte aux maladies et aux autres ravageurs des forêts.

La processionnaire du pin est un insecte de l’ordre des lépidoptères et ses larves sont connues pour leur mode de déplacement en file indienne. Elles se nourrissent des aiguilles de diverses espèces de pins, provoquant un affaiblissement important des arbres. Même l’hiver ne pas toucher sans protection.

 

Ne pas toucher sans protection : Il faut noter que les poils sont très présents dans les nids, et ce même après plusieurs années. Manipuler des nids même vides est donc dangereux.

On peut distinguer quatre types de trouble (Werno et al., 2002) :

  1. cutané : (mains, bras, visage, cou) : démangeaisons, voire un œdème qui peut mettre jusqu’à deux semaines à disparaître;
  2. oculaire : si les poils ne sont pas enlevés rapidement, ils peuvent entraîner de graves conséquences : glaucome, cataracte… ;
  3. respiratoire : une petite gêne peut se faire sentir et même dans certains cas une crise d’asthme.
  4. allergique.

Les animaux les plus exposés aux risques liés à la processionnaire du pin sont les chiens et les chevaux. Le symptôme le plus souvent rapporté est la nécrose de la langue, qui peut parfois s’accompagner d’œdèmes des babines et de vomissementsLa Chenille Processionnaire Du Pin

 La chenille processionnaire.Sa face ventrale est jaune. Le corps est fortement velu et couvert de poils urticants et allergisants. Les prédateurs à ce stade sont principalement la mésange et quelques oiseaux insectivores, non sensibles aux poils urticants. Les chenilles marchent en procession de manière curieusement saccadée. Si leurs longs poils (soies) sont inoffensifs, ces chenilles projettent dans l’air de minuscules poils très urticants à partir du 3ème stade larvaire. Leur fort caractère urticant peut provoquer d’importantes réactions allergiques : démangeaisons, œdèmes (au niveau des mains, du cou, du visage) mais aussi des troubles oculaires ou respiratoires(asthme).

Les atteintes de l’œil peuvent avoir des conséquences graves si les poils ne sont pas rapidement retirés. Il est dangereux de manipuler un nid même vide.

Bien qu’il existe d’autres moyens, la lutte mécanique est toujours aussi efficace.

Mais pas question de trop s’approcher, un échenilloir (sécateur au bout d’un long manche) doit être utilisé. Si vous devez pratiquer cette opération, n’oubliez pas qu’ensuite vous devez incinérer les nids.

Sans vous alarmer, vous devez rester vigilant si vos pins sont infectés. Le simple contact avec de l’herbe contaminée peut aussi provoquer de graves atteintes sur les humains et les animaux.Processionnaire, Chenilles, Ligne, Pin

Si votre chien/chat/cheval bave anormalement, a la langue ou la face gonflée, se gratte le museau, il a surement été en contact avec des chenilles processionnaires. C’est une urgence gravissime, sans soins votre animal peut aller jusqu’à perdre sa langue!
Rincer lui la bouche à l’eau courante et amener le d’urgence chez le vétérinaire. Surtout ne mettez pas vos doigts dans la bouche de votre animal, les chenilles sont aussi dangereuses pour l’homme.

Climat : en 2023, près de 300 jours sur 365 ont été plus chauds que par le passé

 

Selon France Info

Soleil, Natrure, Nuage, Climat

Franceinfo revient sur les températures dans l'Hexagone et en Corse pendant l'année écoulée, qui s'est tristement hissée à la deuxième place des plus chaudes depuis le début des relevés.

En tout, 80% des journées de l'année 2023 ont été plus chaudes que par le passé. C'est ce que montre, dimanche 31 décembre, notre tableau de bord météo-climat actualisé au quotidien. Dans le détail, la température moyenne quotidienne dans l'Hexagone et en Corse a été plus élevée que celle de la période 1971-2000 pendant 292 jours.

"C'est énorme ; 2023 est encore une fois une année exceptionnelle. Derrière 2022, ça a été la deuxième année la plus chaude depuis le début des mesures en France, en 1900", signale Matthieu Sorel, climatologue à Météo-France. Ces chiffres illustrent l'impact du réchauffement climatique, causé par les activités humaines, en France. "Il peut y avoir des oscillations naturelles, d'une année sur l'autre, qui viennent se superposer à cette tendance de fond", décrit le climatologue. "Mais le facteur principal est le changement climatique." Le phénomène El Niño n'a, lui, pas d'impact sur notre région, mais joue un rôle à l'échelle mondiale...........

Aller plus loin : https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/crise-climatique/climat-en-2023-pres-de-300-jours-sur-365-ont-ete-plus-chauds-que-par-le-passe_6251712.html

Que sont les « entrées maritimes » ?

 

Selon Météo France

Le littoral méditerranéen est réputé pour son climat ensoleillé, mais dans certaines situations, les nuages bas, nourris de l’humidité de la mer, peuvent envahir le bord de mer, et même s’enfoncer dans les terres. Le ciel apparaît alors soudainement gris, et la visibilité se réduit fortement. Ce phénomène est récurrent sur le pourtour méditerranéen, mais également sur les autres littoraux de notre pays. On parle en météorologie d’entrées maritimes.

 
Comment se forment les entrées maritimes ?

Les entrées maritimes sont un transport d’air humide depuis la mer vers la côte. Elles se produisent lorsque le flux maritime est bien établi dans les basses couches de l’atmosphère. Après un long parcours au-dessus de la mer, l’air est bien humidifié. Lorsqu’il passe sur une surface plus froide, qui peut être un courant de mer moins chaud ou au-dessus des terres froides, cet air humide se condense, formant les gouttelettes nuageuses.

Cette couche saturée est généralement peu épaisse, au ras de la mer et du sol. Elle est surplombée d’une couche d’air plus chaud et sec, et cette couche d’air stable empêche tout mouvement vers le haut. Le blocage de l’humidité dans les basses couches de l’atmosphère est favorisé par les mouvements subsidents (du haut vers le bas) associés à une circulation anticyclonique.

En hiver, un ciel dégagé sur la mer et des nuages bas sur la terre

Sous les entrées maritimes, le ciel est couvert. Les nuages bas peuvent même être doublés de bancs de brumes ou de brouillard localement. Si la couche nuageuse est suffisamment dense, on peut parfois observer de la bruine.

Les nuages bas ne passent généralement pas les lignes de crêtes autour de la Méditerranée, mais si le flux est assez rapide, avec le soulèvement lié au relief, ils peuvent donner de faibles pluies sur les contreforts.

En saison chaude, avec le réchauffement diurne, les entrées maritimes ont tendance à se morceler et se transformer en cumulus, voire à disparaître si le sol se réchauffe suffisamment.

L'hiver, le ciel peut rester dégagé en mer, et la progression de l'air maritime au-dessus d'un sol froid est favorable à la condensation et formation des nuages au-dessus du continent.

Ce mercredi 27 décembre (image satellite ci-dessous), des entrées maritimes se mettent en place sur les régions du Languedoc-Roussillon. Elles devraient s’étendre à la Provence jeudi, avec quelques trouées possibles dans l’après-midi. Le ciel devrait encore rester nuageux sur le Languedoc-Roussillon vendredi.

Infographies sur : https://meteofrance.com/actualites-et-dossiers-0/que-sont-les-entrees-maritimes

Mer, Brouillard, Océan, Vagues

SECHERESSE. Réunion exceptionnelle du comité départemental « ressource en eau »

 

  Couler, Natu, Eau Basse, L'Eau, Natuire

 

Le préfet de l’Hérault, François-Xavier Lauch, a exceptionnellement réuni ce jeudi 21 décembre 2023 les membres du comité départemental « ressource en eau » pour réaliser un point de situation dans le département après une année 2023 marquée par une sécheresse intense, généralisée et durable.

La situation en cette fin d’année est particulièrement inquiétante, car identique à celle relevée le 23 août dernier, du fait de l’absence de recharge en eau. Les quelques épisodes de pluie du mois de novembre et de début décembre ont permis de maintenir temporairement l’hydrologie de certains cours d’eau à l’est du département (Vidourle, Lez-Mosson, Or, Hérault amont).

En revanche, le niveau des nappes souterraines a peu augmenté et reste insuffisant localement (Hérault aval, nappe astienne, Orb aval). Sur le secteur de l’Orb, en raison de l’absence de pluie, la situation reste exceptionnellement tendue. Les restrictions, mises en place cette année dès le mois d’avril, sont toujours en vigueur, avec un département divisé en 3 parties :

un tiers en alerte, un tiers en alerte renforcée, un tiers en crise (voir la dernière carte de situation sécheresse) : https://www.herault.gouv.fr/Actions-de-l-Etat/Environnement-eau-chasse-risques-naturels-et- technologiques/Eau/Secheresse/Etat-de-la-ressource-en-eau-7-decembre-2023/Etat-des- ressources-en-eau

 

Les déficits de pluviométrie ont été particulièrement importants dans l’ouest du département, générant une situation inédite, plusieurs records bas ayant été franchis dans le courant de l’année. Au regard de ces éléments le préfet de l’Hérault a décidé d’engager les actions suivantes :

• la mise à jour de l’arrêté cadre départemental sécheresse afin de rendre le dispositif réglementaire plus efficient au regard des usages des différents acteurs ;

• la poursuite du chantier de résorption des déficits partout dans le département ;

• la mise en œuvre d’actions d’économie d’eau pour tous les acteurs (publics et privés), la révision des autorisations de prélèvement, et la notification des débits réservés dans le milieu à l’aval de l’ouvrage ;

Chaudière, poêle, chauffe-eau... : attention aux intoxications au monoxyde de carbone !

 

Avec la baisse des températures et l'utilisation poussée des appareils de chauffage, les risques d’intoxication au monoxyde de carbone (CO) augmentent. Invisible, inodore et non irritant, le monoxyde de carbone est indétectable. Des gestes simples permettent de réduire ces risques. Service-Public.fr vous informe.

 

Feu, Flamme, Chauffer, Cheminée, Chaud

Chaque année, environ 1 300 épisodes d’intoxications au monoxyde de carbone survenus par accident sont déclarés aux autorités sanitaires. Il existe des gestes simples pour réduire les risques. Une attention particulière doit être portée sur le bon usage des chauffages mobiles d’appoint à combustible et le non recours à des moyens de chauffage de fortune, qui sont particulièrement dangereux.

Adopter des gestes de prévention

Des appareils de chauffage ou de cuisson mal entretenus et une mauvaise aération des locaux peuvent provoquer ce type d'intoxication. La présence de ce gaz résulte en effet d'une combustion incomplète, et ce quel que soit le combustible utilisé (gaz naturel, bois, charbon, fuel, butane, propane, essence, pétrole ou éthanol...) pour la production de chaleur ou de lumière.

Afin de limiter les risques d'intoxication, il est recommandé de :

  • faire vérifier et entretenir tous les ans les installations de chauffage et de production d'eau chaude ainsi que les conduits de fumée (ramonage mécanique) par un professionnel qualifié dans votre résidence principale, et secondaire le cas échéant. Demandez-lui une « attestation d'entretien » qui prouve que l'appareil est bien entretenu ;
  • aérer votre logement au moins 10 minutes par jour, même s'il fait froid ;
  • maintenir vos systèmes de ventilation en bon état de fonctionnement et ne jamais obstruer les entrées et sorties d'air ;
  • respecter les consignes d'utilisation des appareils à combustion indiquées par le fabricant : ne pas faire fonctionner les chauffages d'appoint plus de 2 heures de suite ; placer impérativement les groupes électrogènes à l'extérieur des bâtiments ; ne jamais utiliser pour se chauffer ou cuisiner en intérieur des appareils non destinés à cet usage (cuisinière, brasero, barbecue, etc.).

  Attention : en collectivité, il convient d'être particulièrement attentif : les intoxications liées à l'utilisation de chauffages à gaz sont fréquentes.

 

Comment être alerté ?

Il existe des détecteurs de monoxyde de carbone à fixer ou portables mais la Commission de la sécurité des consommateurs indique que leur niveau de sécurité est souvent insuffisant. Si vous choisissez d’équiper votre logement d’un détecteur, assurez-vous que celui-ci soit conforme à la norme européenne NF EN 50291 (cette mention doit figurer sur l’emballage du produit).

Lors de l’entretien annuel de votre chaudière, le professionnel qualifié est tenu de mesurer le monoxyde de carbone pour s’assurer que votre installation n’émet pas de monoxyde de carbone.

Par ailleurs, si votre logement est également équipé de détecteurs avertisseurs autonomes de fumées (DAAF), attention à ne pas confondre les alarmes.

  À savoir : les comportements à adopter en réaction d'un déclenchement d'alarme d’un DAAF (ne pas sortir de chez soi, calfeutrer les portes, se mettre à côté de la fenêtre et attendre les secours) sont à l’inverse de ceux à adopter si l’alarme d’un détecteur de monoxyde de carbone (CO) se déclenche (ouvrir les fenêtres et sortir du logement).

 

Que faire en cas de suspicion d'intoxication ?

Les symptômes (maux de tête, fatigue, nausées) apparaissent plus ou moins rapidement et peuvent toucher plusieurs personnes au sein d'un même foyer. Une intoxication importante peut conduire au coma et être mortelle, parfois en quelques minutes. Il faut donc agir vite :

  • aérer immédiatement ;
  • arrêter les appareils de chauffage ou et de cuisson à combustion ;
  • évacuer les lieux sans attendre ;
  • appeler les secours en composant le 15 (Samu), le 18 (pompiers), le 112 (numéro d'urgence européen) ou encore le 114 (pour les personnes malentendantes).

La prise en charge des personnes intoxiquées doit intervenir rapidement, dès les premiers symptômes, et peut nécessiter une hospitalisation.

Pour en savoir plus, consulter la brochure de Santé publique France.

Et aussi

Forum Energaïa : signature d'un protocole d'intention entre la Métropole et Enerplan pour le solaire thermique

Jeudi 14 décembre 2023, lors du forum des Energies renouvelables EnerGaïa, Isabelle TOUZARD et Richard LOYEN, Délégué Général d'Enerplan, syndicat représentatif de la filière solaire en France, ont signé un protocole d'intention pour développer le volet Solaire thermique du Plan Montpellier Solaire 2050.

« La signature de ce protocole d’intention avec Enerplan traduit la volonté de la Métropole de Montpellier de déployer sur son territoire toutes les sources d’énergies solaires dont fait partie le solaire thermique.

Pour répondre aux objectifs ambitieux de notre Plan climat, notamment celui d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, nous devons diviser par deux nos consommations d’énergie et multiplier notre production d’énergie renouvelable par six.

Le photovoltaïque mais aussi le solaire thermique, qui permet de produire de l'eau chaude sanitaire et du chauffage, permettront d’atteindre en grande partie ces objectifs en complément du développement des réseaux de chaleur et de froid.»

Isabelle Touzard

La Métropole de Montpellier s’est fixé comme objectif majeur d’atteindre la neutralité carbone en 2050. Dans cette optique, elle a lancé un Plan Climat Air Energie Territorial solidaire (PCAETs) permettant de définir les objectifs stratégiques et opérationnels afin d’atténuer le changement climatique et de s’y adapter, en réduisant fortement les émissions de gaz à effet de serre du territoire.

La Métropole a par ailleurs adopté son Plan Montpellier Solaire 2050 en juillet 2023, feuille de route photovoltaïque et déclinaison opérationnelle de son PCAETs. Enerplan, syndicat représentatif de la filière solaire en France (chaleur et électricité), souhaite contribuer, aux côtés de la Métropole, à l’atteinte des objectifs du Plan Montpellier Solaire 2050 pour le photovoltaïque et coconstruire un volet solaire thermique, afin que la stratégie métropolitaine promeuve toutes les formes d’énergie solaire (électricité & chaleur).

Le plan actuel affiche des objectifs ambitieux pour le solaire photovoltaïque (atteindre 219 GWh/an en 2030 et 1125 GWh/an en 2050), il convient désormais de préciser la trajectoire pour le solaire thermique. Au niveau national, l’objectif est d’atteindre 6 TWh de production solaire thermique à l’horizon 2030. Par ce protocole, il est proposé de travailler à la déclinaison de l’ambition nationale et régionale pour le solaire thermique, au niveau du territoire métropolitain.

Au-delà des objectifs, la collaboration entre Enerplan et la Métropole devra aboutir à la définition d’un volet dédié d’actions au sein du Plan Montpellier Solaire 2050. Cela passera par une extension du cadastre solaire au potentiel solaire thermique des toitures, ainsi que par des actions opérationnelles et concrètes, en s'appuyant sur les membres d’Enerplan, sur tous les professionnels du secteur (bureaux d’études, installateurs, mainteneurs), ainsi que sur les organisations et institutions partenaires. L’objectif partagé par la Métropole de Montpellier et Enerplan est de faire aboutir le volet solaire thermique du Plan Montpellier Solaire 2050, d’ici la fin du premier semestre 2024.

L'enjeu du Solaire photovoltaïque

La Métropole de Montpellier propose gratuitement en ligne un cadastre solaire pour permettre aux habitants d’identifier le potentiel solaire de la toiture de leur habitation ou bâtiment et ainsi étudier la possibilité de produire de l’électricité avec la pose notamment de panneaux solaires photovoltaïques. L'objectif de la Métropole de Montpellier est de multiplier par 2 la part d’énergie renouvelable locale dans la consommation d'ici 2026 et d’atteindre 44% de cette part à l’horizon 2050. Ces objectifs répondent aux engagements du Plan Climat Air Énergie Territorial solidaire.

Un plan climat ambitieux

Pour atteindre les objectifs du Plan Climat Air Energie Territorial solidaire (PCAETs) et répondre aux exigences législatives, la Métropole de Montpellier passe à l’action :

  • Le Plan Montpellier Solaire 2050 : une feuille de route photovoltaïque pour mettre en action les objectifs du PCAETs.
  • Energies renouvelables et urbanisme : la transition énergétique a été prise en compte dans l’élaboration du PLUi (Plan Local d'Urbanisme intercommunal) métropolitain.
  • Zones d’accélération des EnR : la Métropole de Montpellier accompagne les communes dans l’élaboration de leurs zones.

Achat d’un véhicule : comment fonctionne le bonus écologique ?

 

Afin de favoriser l'acquisition de véhicules propres, une aide dite « bonus écologique » accompagne l'acquisition de véhicules zéro émission. Comment pouvez-vous en bénéficier ? On fait le point.

 

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Qu'est-ce que le bonus écologique ?

Le « bonus écologique » est une aide à l’achat, qui favorise les véhicules neufs ou d’occasion avec une empreinte carbone peu élevée. Cette aide est conditionnée à de nombreux critères, dont le score écologique du véhicule et les revenus fiscaux des demandeurs.

Qui peut bénéficier du bonus écologique ?

Pour demander le bonus écologique, vous devez respecter les conditions suivantes :

  • être une personne physique majeure justifiant d'un domicile en France ou une personne morale justifiant d'un établissement en France ou une administration de l'État,
  • acheter ou louer, dans le cadre d'un contrat d'une durée supérieure ou égale à deux ans, un véhicule automobile terrestre à moteur.

Quelles sont les évolutions du bonus écologique en 2023 ?

Depuis le 1er janvier 2023, le bonus écologique pour l'acquisition d'un véhicule neuf est réservé :

  • aux voitures particulières électriques dont le coût d'acquisition est inférieur à 47 000 euros et la masse inférieure à 2,4 tonnes,
  • aux camionnettes électriques,
  • aux deux ou trois roues et quadricycles à moteur électrique,

Le montant d'aide peut s'élever jusqu'à 5 000 euros pour l'acquisition d'une voiture, et 6 000 euros pour une camionnette. Ces montants d'aide sont majorés de 2 000 euros pour les ménages dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 14 089 euros, soit une aide maximale de 7 000 euros pour l'acquisition d'une voiture, et 8 000 euros pour une camionnette.

Depuis le 10 octobre 2023, les véhicules doivent également répondreà un score environnemental minimal. Ce score, ainsi que sa méthode de calcul, sont définis par voie réglementaire (voir l'encadré en haut de l'article).

 

Quelles sont les conditions pour bénéficier du bonus écologique pour un achat ou une location en 2023 ?

  1. Du 1er janvier 2023 au 9 octobre 2023 :
  • Le bonus écologique s'applique aux voitures particulières fonctionnant exclusivement à l'électricité, l'hydrogène ou une combinaison des deux, et ayant une masse inférieure à 2,4 tonnes. Il s'applique également aux véhicules de catégorie M2 bénéficiant d'une dérogation de poids, et ayant un poids total autorisé en charge inférieur ou égal à 3,5 tonnes.
  • Le coût d'acquisition de la voiture doit être inférieur à 47 000 euros.
  • Sont aussi éligibles au bonus les camionnettes et les véhicules appartenant à la catégorie N2 bénéficiant de la dérogation de poids prévue au IV de l'article R. 312-4 du code de la route et d'un poids total autorisé en charge inférieur ou égal à 3,5 tonnes, fonctionnant exclusivement à l'électricité, l'hydrogène ou une combinaison des deux.
  • Le véhicule ne doit pas avoir fait l'objet précédemment d'une première immatriculation en France ou à l'étranger et doit être immatriculé en France dans une série définitive.
  • Il ne doit pas être cédé par l'acquéreur ou le titulaire d'un contrat de location dans l'année suivant sa première immatriculation ni avant d'avoir parcouru au moins 6 000 kilomètres.
  • Sont également éligibles les véhicules à moteur à deux ou trois roues électriques, les quadricycles à moteur électriques, les cycles, et les remorques électriques pour cycles, qui n’utilisent pas de batterie au plomb.

2.  Du 10 octobre 2023 au 15 décembre 2023 :

Un nouveau critère sera appliqué à partir de cette date aux voitures neuves électriques. Pour être éligible à cette aide le véhicule doit également répondre à un score environnemental minimal et faire partie d'une liste définie. Ce score prend en compte tout l’impact environnemental d’un véhicule depuis sa fabrication jusqu’à son utilisation sur la route.

 

3. À partir du 15 décembre 2023 :

Seuls les véhicules mentionnés dans la liste définie par l'Agence de la transition écologique (Ademe) sur la base du score environnemental (voir le paragraphe précédent) sont éligibles au bonus écologique.

 

Quel est le montant du bonus écologique ?

  • Pour l'acquisition de véhicules de type voiture particulière, le montant de l'aide est fixé à 27 % du coût d'acquisition toutes taxes comprises, augmenté le cas échéant du coût de la batterie si celle-ci est prise en location. Le bonus est plafonné à 5 000euros pour les particuliers et 3 000euros pour les personnes morales.
  • Pour l'acquisition de véhicules de type camionnette, le montant de l'aide prévue est fixé à 40 % du coût d'acquisition toutes taxes comprises, augmenté le cas échéant du coût de la batterie si celle-ci est prise en location, dans la limite de 6 000euros si le véhicule est acheté ou loué par une personne physique, 4 000euros si le véhicule est acheté ou loué par une personne morale.
  • Pour les véhicules à moteur à deux ou trois roues et quadricycles à moteur neufs qui n'utilisent pas de batterie au plomb et dont la puissance maximale nette du moteur est supérieure ou égale à deux kilowatts ou à trois kilowatts en application de la directive 2002/24/ CE du Parlement européen, l'aide est de 900 euros.
  • Pour les véhicules d’occasion fonctionnant à l’électricité et/ou l’hydrogène, l’aide est fixée à 1 000 euros.

Le montant du bonus écologique pour l’acquisition d’une voiture particulière ou d’une camionnette neuve est majoré de 2 000euros lorsque le véhicule est acheté ou loué par une personne physique dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 14 089 euros (et atteint alors jusqu’à 7 000 euros pour une voiture particulière, et 8 000 euros pour une camionnette).

Depuis le 1er janvier 2023, une personne physique ne peut bénéficier d’un bonus par catégorie de véhicule qu'une fois tous les trois ans.

 

Quelles sont les démarches à effectuer pour bénéficier du bonus écologique ?

Deux possibilités s'offrent à vous pour bénéficier du bonus écologique :

La demande d'aide doit être formulée au plus tard dans les six mois suivant la date de facturation du véhicule.

Dans le cas d'une location, la demande d'aide doit être formulée au plus tard dans les six mois suivant la date de versement du premier loyer.

  • Dans le cas d'une avance du bonus par le concessionnaire

Le concessionnaire se charge de l'avance du bonus en le retirant du prix de vente du véhicule (TTC). Le montant du bonus doit alors être identifié sur la facture par une ligne spécifique. Le concessionnaire, conventionné avec l'ASP afin de pouvoir procéder à cette avance, se fait ensuite rembourser par cette dernière.

  • Dans le cas où votre concessionnaire ne pratique pas l'avance bonus

Vous devez en faire vous-même la demande auprès de l'ASP. Votre demande peut être faite directement en ligne.

Le risque de grippe aviaire passe à "élevé" en France après la détection de "plusieurs foyers"

 

L'arrêté, qui entre en vigueur immédiatement, prévoit notamment le confinement de volailles. Le gouvernement a rendu obligatoire la vaccination contre la grippe aviaire dans les élevages de plus de 250 canards. 

Selon France Info : Poulets, Des Oiseaux, La Volaille

Le niveau de risque lié à la grippe aviaire a été relevé de "modéré" à "élevé" en France, le niveau le plus élevé, après la détection de "plusieurs foyers" selon un texte publié au Journal officiel lundi 4 décembre.

L'arrêté, qui entre en vigueur immédiatement, prévoit notamment le confinement de volailles. Cette décision a été prise "considérant la confirmation de plusieurs foyers en élevage" et "la dynamique de l'infection dans les couloirs de migration et la possibilité de diffusion du virus par ces oiseaux migrateurs", précise le texte.

Le risque avait été abaissé à "négligeable" en juillet et relevé fin novembre à "modéré" après la détection d'un foyer de grippe aviaire dans un élevage de dindes dans le Morbihan, le premier cas de l'automne 2023 en France. Avant cela, la France était restée en niveau de risque "élevé" entre novembre 2022 et avril 2023.

Des millions de volailles euthanasiées

La grippe aviaire, qui sévit en Europe, en Asie et en Afrique, a conduit à l'euthanasie de dizaines de millions de volailles ces dernières années en France. Selon le dernier bulletin hebdomadaire (du 28 novembre) de la plateforme française d'épidémiosurveillance en santé animale, 77 foyers de grippe aviaire chez des volailles ont été détectés en Europe depuis le 1er août, principalement en Hongrie et au Royaume-Uni, contre 48 la semaine précédente. Au total, 27 pays ont détecté sur leur territoire l'influenza aviaire, selon cette même source...

Aller plus loin : https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/grippe-aviaire/le-risque-de-grippe-aviaire-passe-a-eleve-en-france-apres-la-detection-de-plusieurs-foyers_6224358.html

Les gestes simples pour consommer plus responsable

 

Protection Environnementale

 

 

En consommant de manière responsable, vous pouvez agir au quotidien pour préserver l'environnement. Quels réflexes adopter ? Quels logos privilégier ? Comment offrir une seconde vie à vos produits ? Retrouvez toutes les astuces pour consommer utile.

Les gestes écologiques au moment de l'achat des produits

Quels produits privilégier ?

Choisissez des produits durables, robustes et réparables quandil s'agit de matériel informatique ou d'appareils électroménagers. Renseignez-vous sur la disponibilité des pièces détachées, grâce à l’indice de réparabilité. Par ailleurs, identifiez des produits adaptés à vos besoins. Un ordinateur très puissant, par exemple, n’est pas forcément nécessaire pour un usage courant, et vous risquez de payer pour une sur-performance inutile.

Dans tous les cas, soyez attentifs aux garanties disponibles. En plus de la garantie légale obligatoire, les constructeurs proposent parfois un délai supplémentaire de réparation.

Privilégiez les appareils économes, à faible consommation d'énergie ou d'eau. Les étiquettes énergie, qui précisent la consommation des appareils électroménagers, sont obligatoires pour de nombreux équipements (lave-linge, fours électriques ou au gaz, réfrigérateurs, téléviseurs, etc.) et peuvent vous aider à choisir de manière éclairée vos produits.

Les produits à base de matières renouvelables, ou, à défaut, à base de matières recyclées ou recyclables, s'avèrent des choix pertinents pour préserver l'environnement. Vous pouvez aussi opter pour des produits rechargeables (piles, stylos, cartouches d'imprimante, distributeurs de savon...).

Au rayon alimentation, préférez les fruits et légumes de saison, moins chers, plus goûteux et dont la production est moins énergivore. Pensez également aux produits locaux et aux circuits courts (ventes directes, producteurs locaux, AMAP (associations pour le maintien d'une agriculture paysanne) et aux paniers anti-gaspillage mis en place par certains commerçants.

Afin de trouver facilement des produits agricoles en vente directe autour de vous, le ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire a développé la plateforme Frais et local qui vise à favoriser les produits locaux et à aider les agriculteurs à vivre de leur métier.

 

Enfin, vous pouvez accéder à l'annuaire des plateformes de l'économie sociale et solidaire afin de faire des achats directement récupérables auprès des producteurs et choisir ainsi des produits issus du circuit court.

Quelques logos pour une consommation plus engagée

Il existe de nombreux logos qui peuvent guider vos achats pour une consommation prenant mieux en considération l'impact environnemental des produits achetés. Ces logos sont basés sur de cahiers de charges précis et parfois élaborés par des institutions publiques. En voici quelques uns :

Pour les produits alimentaires
AB Agriculture biologique
Agriculture biologique AB
(logo public - France)
Agriculture biologique
Agriculture biologique
(logo public - Europe)
Issus d'une exploitation à haute valeur environnementale
Issus d'une exploitation à haute valeur environnementale (HVE)
(logo public)
Bio équitable
Bio équitable
(logo privé)
Fairtrade Max Havelaar
Fairtrade Max Havelaar
(logo privé)
Pour les produits non alimentaires
Ecolabel européen
Ecolabel européen
(logo public)
Ecolabel nordique
Ecolabel nordique
(logo public)
Energy Star
Energy Star
(logo public)
PEFC
PEFC
(logo privé)

 

Quels transports utiliser pour faire vos courses ?

En fonction de votre situation, optimisez vos déplacements : si vous utilisez votre voiture, l’idéal est de faire des grandes courses en une seule fois. Si cela est possible, vous pouvez aussi utiliser les transports en commun, le vélo ou encore vous rendre à pied dans les commerces de proximité.

Enfin, lors d'une commande à distance, vous pouvez aussi renoncer aux envois express et privilégier les délais de livraison un peu plus longs permettant aux distributeurs d'optimiser la logistique et le remplissage de leurs camions.

Les gestes écologiques au moment de l'utilisation des produits

Une fois à la maison, il est encore possible d'agir pour l'environnement.

En premier lieu en évitant le gaspillage. Selon les chiffres 2020 de l'Agence de la transition écologique (Ademe) , chaque année en France, près de 10 millions de tonnes de nourriture consommable sont gaspillées, soit l’équivalent de 150 kg par habitant. Dans les ordures ménagères et assimilées, on trouve l’équivalent de 20 kg par habitant de déchets alimentaires, dont 7 kg de produits alimentaires encore emballés.

Pensez à bien organiser votre réfrigérateur en plaçant à l'avant les aliments à consommer en premier. Indiquez les dates d'ouverture des produits sur les emballages. Rangez la nourriture dans des placards secs et ventilés.

Au niveau des dates de conservation, seule la date limite de consommation (DLC) concerne les denrées périssables. Elle est indiquée par la mention « À consommer jusqu'au...». Au-delà, les aliments peuvent présenter un risque pour la santé.

Pour les conserves, l'épicerie ou encore les surgelés, la mention « À consommer de préférence avant... » signale une date de durabilité minimale (DDM). Ces denrées peuvent être consommées après la DDM, si elles n'ont pas été ouvertes et qu'elles ne sont pas altérées.

Hors alimentation, prolongez la durée de vie de vos produits, en respectant bien leurs conditions d'utilisation, en les entretenant régulièrement et en les faisant réparer en cas de panne.

Les gestes écologiques après l'utilisation des produits

L'objectif est de générer le moins de déchets possible et penser au tri. Après utilisation, la question de la valorisation des produits est importante. S'agissant des denrées alimentaires, vous pouvez faire attention à bien vider les contenants, comme les pots ou les boîtes en les triant correctement selon les mentions indiquées sur l'emballage. Les déchets organiques (épluchures, coquilles d'œufs, pain...), entièrement biodégradables, peuvent servir de compost.

Pour le reste, essayez de réutiliser ou donner une seconde vie à vos produits en bon état. Vous pouvez les offrir, les échanger ou les vendre. Certaines applications mobiles vous permettent de donner facilement les objets que vous n'utilisez plus, à des particuliers ou des associations.

Enfin, pour ceux qui doivent vraiment être jetés, respectez les consignes de tri. Certains matériaux peuvent être recyclés : verre, métaux, plastique, papier... D'autres peuvent être incinérés et produire de l'énergie.