IMAGESINGULIÈRES : 15ÈME EDITION DU FESTIVAL DE LA PHOTOGRAPHIE DOCUMENTAIRE

 

Du jeudi 18 mai au dimanche 11 juin 2023

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À ImageSingulières, nous avons l’habitude de prendre le pouls du monde qui nous entoure. Le moins que l’on puisse dire c’est que ce monde-là ne va pas aussi bien que nous pourrions l’espérer. Pandémie, inflation, conflits sociaux, crise climatique, guerre à nos portes, peu de choses nous sont épargnées et le festival lui-même ne peut se tenir à l’écart de tout cela. L’économie de la culture nous oblige chaque année à inventer une nouvelle histoire pour que notre événement perdure. Nous nous devons de refléter le monde en images sans omettre de rester fidèles à nos fondamentaux : l’ouverture à tous les publics en maintenant la gratuité, et la convivialité qui est notre seconde nature. Nous avons ainsi décidé, pour 2023, de nous réapproprier le centre-ville de Sète en replaçant le coeur du festival dans l’espace que nous animons tout au long de l’année, le Centre photographique documentaire, et en installant nos soirées de projections face à la mer au Fort Saint Pierre pour le week-end d’ouverture. La durée des expositions sera aussi rallongée.

Le festival est aussi un moment de rencontre et d'événements. Le Centre photographique documentaire sera le coeur battant du week-end d’ouverture, avec son salon des éditeurs, ses rencontres, sa fête d’ouverture… Les soirées de projections se dérouleront quant à elles face à la mer au Fort Saint Pierre. Et d'autres rendez-vous sont au programme pendant toute la durée du festival.rendez-vous sont au programme pendant toute la durée du festival.

Programmation 2023 : 13 photographes / 8 lieux d’exposition
Lorenzo Castore, Valérie Couteron, Pierre Faure, Felipe Fittipaldi, Éric Garault, Rodrigo Gomez Rovira, Natela Grigalashvili, Ronan Guillou, Stéphanie Lacombe, Richard Pak, Kourtney Roy, Frédéric Stucin, Michel Vanden Eeckhoudt.
Chaque année, ImageSingulières organise divers événement à l’occasion du week-end d’ouverture. Pour 2023, rendez-vous du 18 au 21 mai pour des vernissages, des soirées de projections, des conférences, des visites commentées, des stands d’éditeurs de livres photos et des DJ sets. Le tout placé sous le signe de la convivialité.

Entrée gratuite pour les lieux à Sète.
  Tout le programme

Pavillon Populaire


Le Pavillon Populaire de Montpellier est un espace d'art photographique ouvert gratuitement au public. Il affiche une programmation de haut niveau, en présentant les œuvres d’artistes de notoriété nationale et internationale. Trois expositions en moyenne s'y déroulent chaque année.

 

Antoni Campañà - Icônes cachées, 29 juin-24 septembre 2023

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Les images méconnues de la guerre d’Espagne (1936 – 1939)

Quel impact peuvent avoir des photographies que leur auteur a choisi de garder secrètes ?

Il y a quatre ans, dans une maison près de Barcelone qui allait être démolie, deux boîtes rouges ont été retrouvées contenant 5 000 photographies sur la guerre d’Espagne (1936-1939) prises par Antoni Campañà i Bandranas (Arbúcies,1906 - St. Cugat del Vallès, 1989), l’un des plus grands photographes catalans du 20e siècle.

Pour quelles raisons a-t-il choisi de cacher son regard sur la guerre ? Il était catholique et pourtant il photographia la révolution anarchiste qui embrasa les églises de la capitale catalane. Il était libéral et nationaliste catalan, et pourtant il photographia la montée du fascisme espagnol dans les rues de Barcelone. Antoni Campañà n’était pas un héros. Il n’a pas choisi la guerre, mais elle l’a rattrapé. Et il n’a pas fui, il a continué à photographier, cherchant inlassablement la beauté à travers son objectif, car depuis son adolescence c’était sa passion. Jusqu’au coup d’État fasciste de l’été 1936.

Son appareil photo est synonyme de complexité. Il n’a pas photographié une ville en guerre, il a photographié sa ville en guerre, comme un pays se photographiant lui-même.

Contrairement aux grands photographes étrangers qui ont débarqué dans une Espagne déchirée, Campañà connaissait intimement la réalité du terrain. A la différence d’autres grands photographes de son pays, il n’a pas mis son appareil photo au service d’une cause idéologique. Il s’en est servi uniquement pour exprimer sa propre douleur.

Il ne prenait pas des photos dans un but politique, mais toutes les parties en conflit ont tiré parti de son extraordinaire capacité d’évocation, plus qu’elles ne le firent avec d’autres photographes. En écrivant des légendes radicalement différentes, les républicains et les fascistes ont manipulé les mêmes photographies de Campañà à des fins propagandistes antagonistes, démontrant que celui qui écrit la légende s’approprie toujours l’image.

Après la fin de la guerre, en 1939, il conserva ses cinq mille photographies - presque toutes inédites - dans deux boîtes rouges qu’il refusa d’ouvrir et ce, même à la mort de Franco, quarante ans plus tard : il ne voulait pas que la dictature utilise ses photos pour identifier et punir les combattants républicains. Comme tant et tant d’Espagnols, il souhaitait avant tout oublier. Ainsi il a caché ses icônes de douleur dans les deux boîtes que nous ouvrons à présent.

Légende photo : Milicienne anarchiste de la colonne Aguiluchos de la FAI-CNT dans la caserne du Bruc, dite caserne Bakounine, en août 1936 ©Arxiu Campañà

Vernissage mercredi 28 juin 2023 à 18h30

 
 

Texte d’intention par les commissaires de l’exposition

Voir l'image en grandLe Pavillon Populaire de Montpellier présente la première grande exposition en France sur l’oeuvre du photographe catalan Antoni Campañà i Bandranas (Arbúcies, 1906 - Sant Cugat del Vallès, 1989) consacrée à la guerre d’Espagne.

Caché et inédit pendant quatre-vingts ans – jusqu’à la découverte, il y a cinq ans, de sa fameuse « boîte rouge », contenant cinq mille photographies prises durant les trois années de la guerre civile espagnole –, son travail déroule la complexité du conflit et des tensions croisées qui éclateront à l’été 1936 et finiront par entraîner l’Europe dans la seconde guerre mondiale.

Partant du principe que la guerre est l’expérience la plus absolue, à travers des milliers d’images, Campañà en relève les contradictions, sans concession à la propagande d’aucune partie, avec la recherche de la beauté totale comme prémisse. Là où il y a destruction, il cherche la vie ; là où il y a l’euphorie des uns il nous montre la terreur des autres ; parmi les ruines de Barcelone bombardée, se dessine le portrait de l’âme humaine.

Lui qui n’est ni un opérateur politiquement engagé ni un photographe de guerre, décide de ne pas détourner son regard du conflit total qui se présente à lui. Utilisant l’appareil photo comme thérapie personnelle, ce catholique et photographe artistique enregistre les églises détruites par l’euphorie iconoclaste des miliciens anarchistes qu’il dépeint avec empathie, créant de magnifiques icônes révolutionnaires d’impact mondial. Lui, qui n’est pas franquiste, présente les troupes fascistes italiennes, maures et nazies allemandes victorieuses défilant à Barcelone en 1939 en usant d’une approche esthétique comparable.

Voir l'image en grandCampañà photographie le début et la fin du conflit dans sa ville avec le même malaise. Au fil des images – staliniens catalans, réfugiés, barcelonais tentant de poursuivre leur vie quotidienne – c’est une immense tapisserie des multiples facettes d’un conflit total qui se déroule, laquelle impactera l’opinion publique française et occidentale et d’où, finalement, naîtra la photographie de guerre moderne.

Campañà connaissant les décors et personnes qu’il met en scène, son regard manifeste une complexité qui nous oblige à réfléchir et nous positionner à travers une oeuvre beaucoup plus nuancée que celle d’autres grands noms de la photographie, présents dans les mêmes rues et fronts de bataille. Utilisés par toutes les parties en guerre, manipulés et décontextualisés, les instantanés de Campañà offrent un point de vue jusqu’ici inexploré sur cette période encore à découvrir.

Sous le commissariat d’Arnau Gonzàlez i Vilalta, professeur d’histoire moderne et contemporaine à l’Université autonome de Barcelone, de Plàcid Garcia- Planas Marcet, journaliste et correspondant de guerre à La Vanguardia, et Toni Monné Campañà, petit-fils du photographe et représentant du Fonds Campañà,l’exposition du Pavillon Populaire explore un ensemble de près de deux-cents images, dont beaucoup d’inédites, accompagnées d’un matériau historique (documents iconographiques, objets) venant constituer un contexte explicatif nécessaire à la compréhension globale de cette période dramatique de l’histoire de l’Espagne et de l’ensemble de l’Europe.

Légendes photos :

Véhicule abandonné dans un ravin à Portbou après la “retirada” des républicains (mars 1939) ©Arxiu Campañà
Le dessinateur Francesc Nel·lo, avec la faucille et le marteau sur le dos, peignant de la propagande antifasciste sur les trains de la gare de Sant Andreu durant l'été 1936 ©Arxiu Campañà

 
 

Présentation du Pavillon Populaire

Vue d'expositionVoir l'image en grand Vue d'exposition © NFLe Pavillon Populaire est un équipement municipal d'expositions photographiques de la Ville de Montpellier, ouvert gratuitement au public. Il affiche une programmation de haut niveau en exposant des artistes de renom tels que Brassaï, Bernard Plossu, Patrick Tosani ou encore Tuggener.

Sous la direction artistique de Gilles Mora, avec pour principe l’invitation de commissaires et d’artistes nationaux et internationaux autour de thématiques établies, Montpellier se positionne ainsi parmi les tous premiers lieux d’exposition photographique contemporaine, en proposant des expositions entièrement créées pour le Pavillon Populaire. Ces rencontres sont pour la plupart des premières nationales voire internationales.

Depuis, avec trois expositions par an, le Pavillon Populaire a réussi à fidéliser un public nombreux, créant une forte attente.

Coordonnées

Esplanade Charles de Gaulle — 34000 Montpellier
T +33 (0)4 67 66 13 46

Horaires d'ouverture

Du mardi au dimanche (sauf 25 décembre, 1er janvier et 1er mai) :

  • Hiver : 10h - 13h et de 14h - 18h
  • Eté : 11h - 13h et de 14h - 19h

Visites hebdomadaires

  • Visite « Grand Angle » (une visite pour les adultes. Durée : 1h15 environ) :

Le mardi et le vendredi à 16h
Le samedi et le dimanche à 11h et 16h

  • Visite « Macro » (une visite pour les enfants de 3 à 6 ans et de 7 à 11 ans conçue pour eux et leur famille. Durée : 45mn environ).

Visite famille pour les enfants de 3 ans à 6 ans le mercredi et le dimanche à 11h
Visite famille pour les enfants de 7 ans à 11 ans le mercredi et le dimanche à 16h

  • Visites de groupes (tout public y compris public empêché) sur réservation uniquement : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Entrée libre et gratuite pour tous les publics
Accessible aux personnes en situation de handicap

Bravo à Emeline Sauser, la lauréate de la Bourse Laurent Troude pour son projet « Refuges »

 

Photographe, Caméra, Lentille, Femme

 

Bravo à Emeline Sauser, la lauréate de la Bourse Laurent Troude pour son projet « Refuges »

la Bourse Laurent Troude  est destinée à soutenir des photographes de moins de 30 ans qui s’intéressent à ce qui se passe sur le territoire français, quelle que soit la thématique, politique, sociale, sportive ou culturelle.
 
Le ou la lauréate est récompensé.e par une dotation de 8000€ de La Saif et de Libération, d’un droit d’entrée et d’un an d’abonnement gratuits à Divergence-Images et d’une exposition à ImageSingulières.
 
Plus d'informations : https://bit.ly/boursetroude23
Ce vendredi 19 mai 2023, Emeline Sauser,, dans le cadre d'Imagesingulières 2023, à Sète, devient la lauréate de la Bourse Laurent Troude pour son projet « Refuges ». Mentions spéciales à Jérémy Paoloni pour « London still calling » et Lilian Héliot pour " Montcuq "...
 
En savoir plus :

Festival Boutographies du 6 au 28 mai 2023 : rencontres photographiques à Montpellier

 

Initié en 2001, le festival des Boutographies vous donne rendez-vous du 6 au 28 mai 2023 au Pavillon Populaire et dans divers lieux d'expositions photographiques de Montpellier.
Festival Boutographies du 6 au 28 mai 2023 : rencontres photographiques à MontpellierVoir l'image en grand

Du 6 au 28 mai 2023, 25 artistes viendront exposer leurs oeuvres au public, notamment au Pavillon Populaire, lieu d’art photographique de référence à Montpellier.

Programme 2023

Vendredi 5 mai

Vernissage — El Juego de la madalena de Julieta Averbuj — à 18h30 à l'Orangerie, Jardin des Plantes

Samedi 6 mai

  • Vernissage officiel à 11h au Pavillon Populaire
  • Conférence avec Camilla de Maffei, Carte Blanche de 14h30 à 16h au Musée Fabre
  • Soirée de remise des prix à 19h30 au Musée Fabre

Dimanche 7 mai

Lectures de portfolio de 14h à 19h au Corum, salon du Belvédère

Lundi 8 mai

Mardi 9 mai

  • Vernissage de l’exposition For Those Who Cared de Jenny Bewer à 18h30, Maison de Heidelberg
  • Rencontre avec Bastien Defives à 19h, Espace Transit

Mercredi 10 mai

  • Vernissage de l’exposition Maison de dieu de Elsa Beaumont à 18h, Bar à Photo
  • Vernissage de l’exposition Les Anges du Caroux de Yannick Cano à 18h, Le Mur Rouge Espace photographique

Jeudi 11 mai

  • Vernissage de l’exposition Regards sur FORME(S) COLLECTIVE de Jules Hidrot et Thomas Lang à 18h, Studio 411 Galerie
  • Vernissage de l’exposition Algues maudites de Alice Pallot à 18h30, Pierresvives

Mercredi 17 mai

Vernissage de l’exposition Des voix silencieuses de Anne-Sophie Costenoble à 18h30 au Lac du Crès — Jean-Marie Rouché

Samedi 27 mai

Rencontre I Dillettanti, Présentation du livre, Porpora de Lina Pallotta à 19h, Gazette Café

Boutographies, le festival des rencontres photographiques de Montpellier, revient du 6 au 28 mai 2023

 

Initié en 2001, le festival des Boutographies vous donne rendez-vous du 6 au 28 mai 2023 au Pavillon Populaire et dans divers lieux d'expositions photographiques de Montpellier.
Boutographies, le festival des rencontres photographiques de Montpellier, revient du 6 au 28 mai 2023Voir l'image en grand

Du 6 au 28 mai 2023, 25 artistes viendront exposer leurs oeuvres au public, notamment au Pavillon Populaire, lieu d’art photographique de référence à Montpellier.

Programme 2023

Vendredi 5 mai

Vernissage — El Juego de la madalena de Julieta Averbuj — à 18h30 à l'Orangerie, Jardin des Plantes

Samedi 6 mai

  • Vernissage officiel à 11h au Pavillon Populaire
  • Conférence avec Camilla de Maffei, Carte Blanche de 14h30 à 16h au Musée Fabre
  • Soirée de remise des prix à 19h30 au Musée Fabre

Dimanche 7 mai

Lectures de portfolio de 14h à 19h au Corum, salon du Belvédère

Lundi 8 mai

Mardi 9 mai

  • Vernissage de l’exposition For Those Who Cared de Jenny Bewer à 18h30, Maison de Heidelberg
  • Rencontre avec Bastien Defives à 19h, Espace Transit

Mercredi 10 mai

  • Vernissage de l’exposition Maison de dieu de Elsa Beaumont à 18h, Bar à Photo
  • Vernissage de l’exposition Les Anges du Caroux de Yannick Cano à 18h, Le Mur Rouge Espace photographique

Jeudi 11 mai

  • Vernissage de l’exposition Regards sur FORME(S) COLLECTIVE de Jules Hidrot et Thomas Lang à 18h, Studio 411 Galerie
  • Vernissage de l’exposition Algues maudites de Alice Pallot à 18h30, Pierresvives

Mercredi 17 mai

Vernissage de l’exposition Des voix silencieuses de Anne-Sophie Costenoble à 18h30 au Lac du Crès — Jean-Marie Rouché

Samedi 27 mai

Rencontre I Dillettanti, Présentation du livre, Porpora de Lina Pallotta à 19h, Gazette Café

Pavillon Populaire

 

 

Le Pavillon Populaire est un espace d'art photographique ouvert gratuitement au public. Il affiche une programmation de haut niveau, en présentant les œuvres d’artistes de notoriété nationale et internationale. Trois expositions en moyenne s'y déroulent chaque année.

 

« La surface et la chair, Madame d'Ora, Vienne-Paris, 1907-1957»

Exposition à découvrir du 18 février au 16 avril 2023

Sous le nom de Madame d'Ora, Dora KALLMUS (1881-1963) fut une photographe renommée, travaillant comme portraitiste mondaine d'abord à Vienne, alors centre culturel majeur et laboratoire de la modernité en Europe, puis dans le Paris des Années folles.

De son portrait du peintre Gustav KLIMT en 1908 jusqu'à celui de Picasso en 1958, utilisant les techniques les plus modernes, elle traite de nombreux sujets au fil d'une carrière extraordinaire de plus de 50 ans.

Précurseure, elle est en 1908, l'une des premières femmes à ouvrir un studio de photographie à Vienne. Les aristocrates, les actrices et les créateurs de mode apprécient son intuition artistique, son talent pour saisir la personnalité de ses modèles, pour agencer les vêtements et les accessoires, et bientôt de nombreux magazines publient régulièrement ses images.

C'est en 1925 qu'elle s'installe à Paris, où elle est immédiatement appelée par les maisons de haute couture comme Balenciaga et Chanel pour photographier les tenues élégantes portées par Tamara de Lempicka, Joséphine Baker et beaucoup d'autres. Figure majeure de la scène artistique, elle réalise de nombreux portraits d'atelier des personnalités en vogue, qu'elle côtoie dans la haute société de son temps.

Mais la guerre vient bouleverser sa vie et son travail. Juive convertie, elle perd son studio parisien pendant l'Occupation, ce qui la contraint à se cacher en Ardèche durant plusieurs années au cours desquelles sa famille et ses amis sont persécutés. Retournant à Paris après 1945, ayant tout perdu, elle porte alors un regard aiguisé mais empathique sur les victimes de la guerre, et beaucoup plus distant sur le glamour et l'argent.

Des éblouissements aux temps les plus sombres, des artistes d'avant-garde aux réfugiés démunis, jusqu'à l'étonnant travail métaphorique sur les abattoirs parisiens, les portraits de Madame d'Ora racontent de manière saisissante les bouleversements de la première moitié du XXe siècle.

L'exposition présentera des collections de tirages vintage de musées de Vienne, Linz (Autriche), Hambourg, Berlin (Allemagne), et Paris, avec un important fonds documentaire illustrant le contexte historique.

Présentation du Pavillon Populaire

Vue d'expositionVoir l'image en grand Vue d'exposition © NFLe Pavillon Populaire est un équipement municipal d'expositions photographiques de la Ville de Montpellier, ouvert gratuitement au public. Il affiche une programmation de haut niveau en exposant des artistes de renom tels que Brassaï, Bernard Plossu, Patrick Tosani ou encore Tuggener.

Sous la direction artistique de Gilles Mora, avec pour principe l’invitation de commissaires et d’artistes nationaux et internationaux autour de thématiques établies, Montpellier se positionne ainsi parmi les tous premiers lieux d’exposition photographique contemporaine, en proposant des expositions entièrement créées pour le Pavillon Populaire. Ces rencontres sont pour la plupart des premières nationales voire internationales.

Depuis, avec trois expositions par an, le Pavillon Populaire a réussi à fidéliser un public nombreux, créant une forte attente.

Coordonnées

Esplanade Charles de Gaulle — 34000 Montpellier
T +33 (0)4 67 66 13 46

Horaires d'ouverture

Du mardi au dimanche (sauf 25 décembre, 1er janvier et 1er mai)

  • Hiver : 10h - 13h et de 14h - 18h
  • Eté : 11h - 13h et de 14h - 18h

Visites guidées de groupe

Réservations obligatoires par mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Entrée libre et gratuite pour tous les publics
Accessible aux personnes en situation de handicap

Le Pavillon Populaire à Montpellier

 

Le Pavillon Populaire est un espace d'art photographique ouvert gratuitement au public. Il affiche une programmation de haut niveau, en présentant les œuvres d’artistes de notoriété nationale et internationale. Trois expositions en moyenne s'y déroulent chaque année.

 

« La surface et la chair, Madame d'Ora, Vienne-Paris, 1907-1957»

Exposition à découvrir du 18 février au 16 avril 2023

Sous le nom de Madame d'Ora, Dora KALLMUS (1881-1963) fut une photographe renommée, travaillant comme portraitiste mondaine d'abord à Vienne, alors centre culturel majeur et laboratoire de la modernité en Europe, puis dans le Paris des Années folles.

De son portrait du peintre Gustav KLIMT en 1908 jusqu'à celui de Picasso en 1958, utilisant les techniques les plus modernes, elle traite de nombreux sujets au fil d'une carrière extraordinaire de plus de 50 ans.

Précurseure, elle est en 1908, l'une des premières femmes à ouvrir un studio de photographie à Vienne. Les aristocrates, les actrices et les créateurs de mode apprécient son intuition artistique, son talent pour saisir la personnalité de ses modèles, pour agencer les vêtements et les accessoires, et bientôt de nombreux magazines publient régulièrement ses images.

C'est en 1925 qu'elle s'installe à Paris, où elle est immédiatement appelée par les maisons de haute couture comme Balenciaga et Chanel pour photographier les tenues élégantes portées par Tamara de Lempicka, Joséphine Baker et beaucoup d'autres. Figure majeure de la scène artistique, elle réalise de nombreux portraits d'atelier des personnalités en vogue, qu'elle côtoie dans la haute société de son temps.

Mais la guerre vient bouleverser sa vie et son travail. Juive convertie, elle perd son studio parisien pendant l'Occupation, ce qui la contraint à se cacher en Ardèche durant plusieurs années au cours desquelles sa famille et ses amis sont persécutés. Retournant à Paris après 1945, ayant tout perdu, elle porte alors un regard aiguisé mais empathique sur les victimes de la guerre, et beaucoup plus distant sur le glamour et l'argent.

Des éblouissements aux temps les plus sombres, des artistes d'avant-garde aux réfugiés démunis, jusqu'à l'étonnant travail métaphorique sur les abattoirs parisiens, les portraits de Madame d'Ora racontent de manière saisissante les bouleversements de la première moitié du XXe siècle.

L'exposition présentera des collections de tirages vintage de musées de Vienne, Linz (Autriche), Hambourg, Berlin (Allemagne), et Paris, avec un important fonds documentaire illustrant le contexte historique.

Présentation du Pavillon Populaire

Vue d'expositionVoir l'image en grand Vue d'exposition © NFLe Pavillon Populaire est un équipement municipal d'expositions photographiques de la Ville de Montpellier, ouvert gratuitement au public. Il affiche une programmation de haut niveau en exposant des artistes de renom tels que Brassaï, Bernard Plossu, Patrick Tosani ou encore Tuggener.

Sous la direction artistique de Gilles Mora, avec pour principe l’invitation de commissaires et d’artistes nationaux et internationaux autour de thématiques établies, Montpellier se positionne ainsi parmi les tous premiers lieux d’exposition photographique contemporaine, en proposant des expositions entièrement créées pour le Pavillon Populaire. Ces rencontres sont pour la plupart des premières nationales voire internationales.

Depuis, avec trois expositions par an, le Pavillon Populaire a réussi à fidéliser un public nombreux, créant une forte attente.

Coordonnées

Esplanade Charles de Gaulle — 34000 Montpellier
T +33 (0)4 67 66 13 46

Horaires d'ouverture

Du mardi au dimanche (sauf 25 décembre, 1er janvier et 1er mai)

  • Hiver : 10h - 13h et de 14h - 18h
  • Eté : 11h - 13h et de 14h - 18h

Visites guidées de groupe

Réservations obligatoires par mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Entrée libre et gratuite pour tous les publics
Accessible aux personnes en situation de handicap

« Métamorphose. La photographie en France, 1968-1989 », la nouvelle exposition du Pavillon Populaire à découvrir jusqu'au 15 janvier 2023

 

Montpellier, pour les amateurs

Avec 240 œuvres issues d'une quarantaine de collections de toute la France – Fonds Régionaux d’Art Contemporain, musées nationaux et de région, galeries d’art, ateliers d'artistes et collections privées –, l’exposition « Métamorphose
« Métamorphose. La photographie en France, 1968-1989 », la nouvelle exposition du Pavillon Populaire à découvrir jusqu'au 15 janvier 2023Voir l'image en grand

La photographie en France, 1968 – 1989 » brosse l’histoire d’une génération qui a fait de la photographie un enjeu majeur de l’histoire culturelle française. C’est rien de moins qu’une révolution qui se trouve mise en images sur les murs du Pavillon Populaire de Montpellier, à travers les chefs d'œuvre d'une soixantaine d'artistes qui ont véritablement marqué leur époque, dont ORLAN, Alain Bublex, Sophie Calle, Jean-Marc Bustamante, Denis Roche, Sarah Moon, Pierre & Gilles, Yan Morvan, Bettina Rheims, Sebastião Salgado, ou encore Guy Bourdin, ne sont que les plus célèbres. Les formats explosent, la couleur s’impose, l’esthétique devient la préoccupation première, et la photographie conquiert son autonomie au même titre que le théâtre, la littérature ou le cinéma. Le pays de l’invention de la photographie connaît ainsi la métamorphose d’un métier en un moyen d’expression à part entière et une pratique artistique reconnue dans le champ de l'art contemporain.

Cette nouvelle exposition événement vient d'être présentée par Fanny DOMBRE COSTE, Première Adjointe au Maire de Montpellier, Déléguée à la Ville éducative et à la Réussite scolaire, Gilles MORA, Directeur artistique du Pavillon Populaire, Michel POIVERT, Commissaire de l’exposition et Anna GRUMBACH, Co-commissaire de l’exposition.

Plus d'informations

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Pavillon Populaire

Facebook du Pavillon Populaire

Six photographes de Tendance Floue vont porter leur regard singulier sur le territoire de la candidature de Montpellier capitale européenne de la Culture 2028.

La pluralité d’approches formelles (documentaire, poétique, noir et blanc, couleur, portrait, paysage…), fera écho à la diversité du territoire, de ses paysages (ville, campagne, montagne, littoral…) et de ses habitants.
Six photographes de Tendance Floue vont porter leur regard singulier sur le territoire de la candidature de Montpellier capitale européenne de la Culture 2028.Voir l'image en grand

Le public pourra suivre le projet, via Instagram, dès le début de leur production photographique. Cette  première forme de restitution se prolongera, pendant un mois, à travers un concept éditorial original conçu en collaboration avec Aliocha Boi / Noyau Studio.

Ce narratif permettra de créer une forme d’immersion, d’instaurer une relation privilégiée avec le public et de susciter son engagement. Une déclinaison podcast de l’expérience vécue par les six photographes viendra compléter ce dispositif.

Au mois de septembre, Tendance Floue restituera le projet à Montpellier dans une dynamique participative. Pendant trois jours, une partie de l’Hôtel d’Aurès sera investie et transformée en salle de rédaction où trois photographes travailleront à la conception d’un fanzine et d’un film photographique, en collaboration avec des étudiants en école d’art et design graphique.

Le public pourra ainsi découvrir le processus créatif en direct et échanger avec les acteurs du projet.

Cette résidence se clôturera par une soirée festive en plein air au cours de laquelle le film sera projeté sous la forme d’un photo-concert live. Le fanzine sera mis à disposition du public.

Les photographes du projet :

  • Pascal Aimar
  • Denis Bourges
  • Yohanne Lamoulère
  • Flore-Aël Surun
  • Patrick Tourneboeuf
  • Alain Willaume

En Occitanie, la création photographique dans tous ses états

 

Lentille, Caméra, Photographe, Photo

Focus sur la création photographique en Occitanie. Dopée par un écosystème de festivals, centres d’art contemporain et galeries, sa haute saison dure toute l’année. Déclic !

 

Les festivals d’Occitanie ont l’œil pour repérer les talents de la création photographique et les valoriser !
 

Myriem Karim, Sandra Melh et Hélène Pambrun… Ces trois photographes, désormais reconnues, ont toutes un point commun : à l’orée de leur carrière, elles ont été primées par le festival Mise au Point (MAP), consacré à la photographie contemporaine à Toulouse [1].


En outre, et pour ne citer qu’elle, Myriem Karim, avant d’être primée à MAP, avait présenté son travail en 2019 au Centre photographique documentaire – ImageSingulières à Sète et, un an plus tôt, au festival ManifestO qui organise sa 20e édition du 16 septembre au 1er octobre à Toulouse.

C’est la force de l’écosystème photographique régional, que soutient la Région Occitanie : vivace et réactif, il a l’œil pour repérer tout au long de l’année les talents et les accompagner. À l’image du festival MAP qui se donne pour double mission de soutenir les jeunes photographes et de diffuser l’art photographique. Pour son édition 2022, il présente parmi les travaux d’artistes émergents ceux de la Toulousaine Juliette Mas, tandis qu’il accueillera une exposition d’Hélène Pambrun, désormais photographe à Paris Match.
 

La 14e édition du festival MAP se tient du 3 au 19 juin dans différents lieux à Toulouse. Parmi les dix artistes invité.e.s cette année figurent Jane Evelyn Atwood, dont l’exposition se déroulera jusqu’au 25 septembre au château de Laréole, mais aussi Hélène Pambrun et Julie Joubert, Grand Prix MAP/Conseil Départemental de la Haute-Garonne.

Accompagner les jeunes photographes

À Sète, ImageSingulières, festival dédié à la photographie documentaire [2], est un autre grand acteur de la création photographique. CéTàVOIR, l’association qui l’organise, initie des commandes, à l’exemple de D’Oc, un projet croisant six regards de photographes documentaires (trois hommes / trois femmes) sur l’Occitanie.

Ce travail sera montré de septembre à décembre au centre photographique documentaire ImageSinguières et il fera l’objet d’un livre. L’un des six photographes choisi.e.s n’est autre que Théo Combes, un jeune talent régional, diplômé de l’ESMA Montpellier et de l’ETPA à Toulouse, la plus ancienne école de photographie de France. Théo Combes est également lauréat de la bourse Laurent Troude en 2019.

En outre, depuis 2018, ImageSingulières organise, avec l’ETPA et Mediapart, les Prix ISEM qui ont récompensé en 2021, dans la catégorie Jeunes photographes, la Toulousaine Cloé Harent, une autre diplômée de l’ETPA. « En dépit de leur créativité, les jeunes photographes ont encore besoin d’être accompagné.e.s pour que leur activité devienne pérenne. C’est l’une des missions que nous nous assignons », rappelle Valérie Laquittant, la directrice de CéTàVOIR.

C’est à voir à ImageSingulières


Le festival ImageSingulières organise, lui aussi, sa 14e édition cette année. Il se tient du 26 mai au 12 juin à Sète. Parmi ses temps forts : l’exposition thématique Beyrouth au Chai des Moulins, et FRAGILES, la nouvelle création du Collectif Tendance Floue.Photographe, Adulte, Femme, Photo

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Visa pour l’image, le Festival international du photojournalisme, le seul au monde dans son genre et son approche, est lui aussi un révélateur de talents. « Nous avons été les premiers à exposer Paolo Pellegrin et Alexandra Boulat a été découverte par le National Geographic lors d’une exposition à Visa pour l’Image », observe Jean-François Leroy, son directeur et fondateur.

Organisé par l’association homonyme, dont fait partie la Région Occitanie, ce festival est relayé tout au long de l’année par le travail de son Centre International du Photojournalisme (CIP) qui participe à montrer et promouvoir les courants qui se font jour dans le photojournalisme. « Le CIP a la volonté de laisser les photographes qu’ils présentent exprimer de plus en plus leur subjectivité », confirme Jean-Luc Soret, le directeur de l’association Visa pour l’Image.

C’est à voir à Visa pour l’Image

Du 27 août au 11 septembre, la 34e édition de Visa pour l’Image présente 25 expositions, parmi lesquelles La Sixième Extinction d’Alain Ernoult, En Marge d’Eugène Richards et Au cœur de la rébellion birmane de Siegfried Modola.

Des Pyrénées-Orientales à l’Aubrac

À Céret, à quelques kilomètres de Perpignan, Lumière d’Encre se focalise sur la création photographique contemporaine. Cette année, l’association a fait un pas de plus en créant un Centre d’Art et de Photographie, inauguré le 6 mai 2022, et en lançant les Rencontres Photographiques du Paysage, dont la première édition court jusqu’au 2 juillet. Raymond Depardon, très présent dans la région, Françoise Beauguion et Julia de Cooker, résidente cette année, s’y succèdent en présentant leurs travaux.

Dans le Gers, le Centre d’art et de photographie de Lectoure est attentif aux regards artistiques singuliers, aux individualités. « Nous sommes sensibles aux artistes qui expérimentent et ne craignent pas de sortir de leur zone de confort dans leur recherche, leur démarche artistique », souligne Marie-Frédérique Hallin, sa directrice. Ce centre le démontrera une nouvelle fois dans le cadre de L’été photographique de Lectoure, son festival.

C’est à voir à l’Été Photographique de Lectoure

Le Centre d’art et de photographie de Lectoure a décidé d’apporter un « souffle neuf » à son Été Photographique, qui se tient du 16 juillet au 18 septembre, en donnant carte blanche à la critique et commissaire d’exposition indépendante Émilie Flory. À voir parmi ses temps forts : le week-end du vernissage les 16 et 17 juillet.

Dans l’Aude, à Durban-Corbières, l’association Remp’Arts rend la création contemporaine, « accessible en zone rurale ». Sa saison 2022, qui court de mai à octobre, est placée sous le signe de la Poétique de l’étrange, au travers du regard de quatre photographes qui explorent les dimensions de l’autoportrait, de la fiction des paysages et de celle de l’identité.

Mais, en Occitanie, la création s’appuie aussi sur la photographie de nature, animalière et humaine, que promeut, en Aveyron, le festival PHOT’Aubrac qui se déroulera cette année du 17 au 25 septembre, sur une quinzaine de lieux autour de Nasbinals.


Autre trait de culture régional : la photographie sociale, que valorise à Carcassonne Le GRAPh. Cette association débusque, elle aussi, de jeunes talents, notamment au travers de l’appel à projets à l’attention des photographes de moins de 20 ans, lancé l’an dernier et accompagné d’un concours dédié. Retenue dans ce cadre, Paloma Faugère été propulsée par Fictions Documentaires, le festival qu’organise Le GRAPh, en recevant le premier prix décerné. « Son travail a fait l’objet de sujets sur France Info, TV5Monde… », salue Éric Sinatora, le directeur de l’association. Cette année, Fictions Documentaires se déroulera du 15 novembre au 17 décembre.

[1La première en 2020, la deuxième en 2016 et la troisième en 2010

[2dont la nouvelle édition se tient du 26 mai au 12 juin

Vernissage de l'exposition de Betty Klik, suivi d’un diner-concert animé par le Quartet Jazz «Reflets».

 

Vernissage de l'exposition de Betty Klik, suivi d’un diner-concert animé par le Quartet Jazz «Reflets».

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Betty KLIK est la photographe officielle du festival Jazz à Sète, elle saisit au fil des éditions les artistes dans toute l’expression de leur art, immortalisés à jamais dans ces instants magiques pour notre plus grand plaisir !
Betty vous propose pour cette exposition une sélection de portraits réalisés lors de l’édition 2019 du festival. Vous pourrez découvrir parmi eux de nombreuses légendes de la scène jazz internationale !
L'exposition restera en place jusqu'au 21 juillet.
 
REFLETS QUARTET
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MARTINEZ, co-fondateur et directeur artistique du festival Jazz à Sète se produira sur la scène du Dôme avec son Quartet « Reflets ».
Le Quartet « Reflets » est une formation jazz sétoise qui rassemble Louis MARTINEZ et Jean- Marc FLOURY à la guitare, Philippe PANEL à la basse électrique et à la contrebasse et Thomas DOMENE à la Batterie.
 

 13 mai 2022 | 18h30
 Brasserie le Dôme, 2 av. Georges Clémenceau, Montpellier
 Réservation conseillée : 04 67 92 66 70