Exposition « Eaux XVe-XXIe siècles » à la médiathèque Emile Zola

Exposition « Eaux XVe-XXIe siècles » à la médiathèque Emile Zola
Samedi 21 Septembre 2024, 12:00 - Samedi 28 Décembre 2024, 18:30

 

Médiathèque Emile Zola

Du 21 septembre au 28 décembre 2024, les collections patrimoniales du Réseau des médiathèques et de la culture scientifique vous invitent à l’exposition « Eaux XVe-XXIe siècles » et ses 73 objets rares et précieux à la médiathèque centrale Emile Zola. En parallèle et durant toute la durée de l’exposition, plusieurs rendez-vous sont donnés : ateliers, projections, spectacles… à retrouver dans toutes les médiathèques du territoire.

5 RAISONS DE VISITER L’EXPOSITION

  • Pour le privilège de vous approprier, le temps d’une expo, des trésors bien cachés, que des siècles nous ont légués et que nous léguerons aux suivants.
  • Pour le plaisir de penser notre rapport au temps, de casser quelques idées reçues sur le passé, le présent et pourquoi pas, le futur. Les dents de la mer ne datent pas d’hier, ni les préoccupations environnementales d’aujourd’hui.
  • Parce que vous avez voté : vous avez été émus par les monstres d’Aldrovandi, venez les rencontrer.
  • Parce que nous aimons les histoires et que ces trésors nous en racontent.
  • Pour connaître la réponse à cette question : quel est le dénominateur commun entre l’alpinisme, la calvitie et la naissance de la science météorologique ?

Des animations quotidiennes en marge de l'exposition

Ateliers, jeux, spectacles ou projections, la médiathèque Emile Zola, mais aussi toutes les autres médiathèques du territoire, proposent chaque jour une animation en lien directe avec l'exposition « Eaux XVe-XXIe siècles », du 18 septembre au 14 décembre 2024.

Téléchargez le calendrier des animations :

Animations à la médiathèque Emile Zola (.pdf) Animations dans les autres médiathèques (.pdf)

Le mot réseau apparaît au début du XIXe siècle, au croisement d’une discipline médicale en plein essor, l’histologie (l’étude des tissus corporels) et d’une nouvelle pensée militaire. Vers 1830, et à partir de l’École polytechnique, ce sont les saint-simoniens, ingénieurs en chef du capitalisme, mystiques de la communication mondiale moderne, qui introduisirent le mot dans le vocabulaire des sciences sociales et de la politique.

Tous ceux que l’expression-totem des années 90, « travailler en réseau », fatigue ou enthousiasme, mais aussi tous les bibliothécaires - qui pour la plupart travaillent dans des « réseaux de lecture publique » - peuvent leur adresser, par-delà deux siècles, des pensées sincères. Hydrauliques, sanguins, bancaires, numériques, amicaux : les meilleurs réseaux sont les plus liquides. Les fluides qu’ils véhiculent coulent de source, descendent, remontent, irriguent, fertilisent l’espace, sans jamais se précipiter dans des solides durs et statiques. Les liquides trouvent toujours leur voie, l’eau la première. À l’automne 2024, le Réseau place sa programmation culturelle sous son égide.

« Liquide incolore, inodore et sans saveur à l’état pur… » (Trésor de la langue française). Rarement définition n’a été aussi physiquement juste que métaphoriquement et socialement inadéquate. Si le thème inspire autant des équipes bibliothécaires, c’est peut-être d’abord que, selon l’expression consacrée dans les métiers du « patrimoine écrit et graphique », l’eau est le premier « ennemi du livre ». Nos collections anciennes, rares et précieuses la craignent plus que le feu, le vol ou les poissons d’argent.

C’est surtout que pour un Réseau des médiathèques et de la culture scientifique, il y a là une occasion formidable d’ignorer le divorce des lettres et des sciences, des humanités et de la technique. Enfin, l’eau, c’est aussi la glace, c’est aussi la vapeur : changement de phases, donc de températures, d’ambiances. Merci aux équipes et aux partenaires d’avoir conçu un programme aussi riche. Rafraichissons-nous, cultivons-nous.

David-Jonathan BENRUBI, Directeur du Réseau des médiathèques et de la culture scientifique de Montpellier Méditerranée Métropole

La politique qu’avec Éric Penso, Vice-Président en charge de la culture et du patrimoine, nous mettons en œuvre se veut résolument traversée, nourrie, impactée par les enjeux de notre temps.

De la préservation des nappes phréatiques et de notre agriculture à l’utilisation raisonnée des ressources du Lez, et à la sécurisation de l’accès à l’eau potable, de l’entretien des piscines à la gestion des aléas météorologiques et risques de crue, de l’installation de fontaines publiques sur l’Esplanade des Arts et de la Culture Charles-de-Gaulle au soutien aux politiques de coopération internationale en marge de la Biennale Euro-Africa, l’eau est présente au quotidien dans les préoccupations de la Ville et la Métropole de Montpellier.

Sa raréfaction est un des enjeux majeurs du XXIe siècle.

L’inauguration récente de Valédeau, nouvelle usine de production d’eau potable sur le territoire, ou encore la mise en place avec la régie métropolitaine d’une tarification éco-solidaire de consommation nous ont permis d’illustrer avec force notre ambition stratégique en la matière.

L’eau, c’est le vivant. Parce que notre politique culturelle est ancrée dans le sol et dans le vivant, l’eau doit la fertiliser.

La programmation que propose cet automne le Réseau des médiathèques et de la culture scientifique s’inscrit dans cette même idée, et j’en remercie chaleureusement les équipes, mais aussi leurs partenaires, et les nombreux artistes et créateurs qui à cette occasion nous prouvent, une fois de plus, que la soif de culture est à la fois inextinguible et joyeuse.

Michaël DELAFOSSE

Informations pratiques

Les visites guidées

  • Visites guidées tout public le samedi et le dimanche à 16h
  • Visites guidées en espagnol :
    • Mercredi 2 octobre à 16h
    • Mercredi 9 novembre à 16h
    • Mercredi 4 décembre à 16h
  • Visites guidées accessibles :
    • Mercredi 25 septembre à 16h : visite français/LSF interprétée par la SCOP DES’L
    • Vendredi 18 octobre à 14h30 : visite adaptée pour les déficients visuels

Les expositions

  • Médiathèque Albert Camus (Clapiers) : du 1er au 19 octobre « Mon eau au quotidien » par le Photo Club de Clapiers. Tout public.
  • Médiathèque Jules Verne (Saint-Jean-De-Védas) : du 1er au 31 octobre « Biodiversité cachée » par la Chaire NaturCom de la Fondation de l’Université de Montpellier. Tout public.
  • Médiathèque Jean Giono (Pérols) : du 8 octobre au 30 novembre « Natura 2000 et l’étang de l’Or » par Symbo. Tout public.
  • Médiathèque Françoise Giroud (Castries) : du 4 octobre au 28 décembre « Tous dans le même bateau ! » Tout public.
  • Médiathèque Albert Camus (Clapiers) : du 15 novembre au 7 décembre « Au fil du Lez » par Yann Raulet. Tout public.

Exposition « Perspective brisée » du 31 août au 22 septembre 2024 à l'espace Saint-Ravy, Montpellier

  • Du 31 août 2024 au 22 septembre 2024

L’Espace Saint-Ravy a le plaisir d’ouvrir sa nouvelle saison d’expositions avec Perspective brisée qui présente les œuvres du collectif Pomme de boue du 31 août au 22 septembre 2024. Depuis 2018, les deux artistes investissent l’espace public avec leurs mosaïques abstraites et géométriques. D’abord à Kyiv (Ukraine), ils vivent et travaillent désormais à Montpellier depuis 2022.

Exposition « Perspective brisée » du 31 août au 22 septembre 2024 à l'espace Saint-Ravy

Vernissage en présence des artistes vendredi 30 août 2024 à 18h30.

 

Le duo d’artistes Pomme de Boue invoque des problématiques communes à l’histoire de l’art et de l’architecture comme celles des formes, de l’agencement entre les couleurs, des rapports d’échelles et de plans.

Ponctuant l’espace urbain, les mosaïques des deux artistes réfèrent à une architecture moderniste, davantage concernée par la simplicité et l’économie de la forme, de la structure définie par son utilisation, plutôt que par l’ornement et le décor.

Leurs œuvres se jouent également des successions de plans en donnant une sensation de volume, de troisième dimension.

Pourtant, elles sont plates et condamnées à donner seulement une illusion de tridimensionnalité. Les deux artistes utilisent l’expression de « désir de la troisième dimension » comme fil rouge de leur démarche.

Par cela, le collectif questionne les possibles et les impossibilités du bâti. Plus particulièrement, ils s’intéressent à la ville en essayant d’imaginer une nouvelle topographie.

Le collectif Pomme de boue

Le collectif Pomme de boue est créé à Kyiv (Ukraine) en 2018. Les deux artistes autodidactes travaillent la céramique, le polystyrène et le béton pour réaliser des mosaïques qu’ils installent sur les façades de l’espace urbain.

Leur travail a bénéficié de plusieurs expositions en Ukraine, en France, en Espagne et en Italie. C’est en 2022 qu’ils décident de s’établir à Montpellier.

Exposition "Port-Art-Pocalypse" du 26 juillet au 18 août 2024 à l'Espace Saint-Ravy

 

 

L’Espace Saint-Ravy a le plaisir d’accueillir le collectif Sauvage composé de Laurie Hauff, Thomas Jung et de Zoé Arnaud pour l’exposition Port-Art-Pocalypse du 26 juillet au 18 août 2024. A travers différents médiums et un espace de dialogue avec les visiteurs, les 3 artistes explorent la fin du monde et donc ainsi la fin de l’art tout en proposant avec légèreté des possibilités de renouvellement.
 
 
Exposition "Port-Art-Pocalypse" du 26 juillet au 18 août 2024 à l'Espace Saint-Ravy

Le titre de l’exposition installe un espace entre l’utopie et la dystopie. Le collectif Sauvage embrasse l’éco-anxiété comme un constat inévitable et à considérer comme un nouveau point de départ. L’être humain absent, des existences faites de mutations et de métamorphoses pourraient s’y épanouir.

 

Enfin, si les sociétés courent à leur perte, quelle place laisser à l’art dans ce monde de l’après ? Cette réflexion permet également au collectif d’explorer des liens entre art et sciences en travaillant notamment avec l’instabilité du vivant (champignons, levures…).

Les trois artistes imaginent enfin pour l’exposition un lieu d’échange, comme un atelier ouvert, afin d’intégrer le dialogue avec les visiteurs dans leurs processus de création et de production.

« Notre génération voit la catastrophe arriver sans moyen d'éviter le choc. À travers l'expérience du Post-art-pocalypse, nous sillonnons cette tension destructrice et régénératrice que symbolise l'apocalypse. » Le collectif Sauvage

C’est en 2022 que Laurie Hauff, Thomas Jung et Zoé Arnaud se réunissent pour former le collectif Sauvage, après avoir été diplômés de l’Ecole des Beaux-Arts de Montpellier.

Venez assister au vernissage de la nouvelle exposition du Pavillon Populaire de Montpellier, "Gabriele Münter, Eudora Welty

Le Pavillon Populaire est un espace d'art photographique ouvert gratuitement au public. Il affiche une programmation de haut niveau, en présentant les œuvres d’artistes de notoriété nationale et internationale. Trois expositions en moyenne s'y déroulent chaque année.

 
 

Exposition en cours : "Gabriele Münter, Eudora Welty. Au début la photographie"

"Gabriele Münter, Eudora Welty. Au début la photographie" 26 juin-29 septembre 2024

Le Pavillon Populaire met sur le devant de la scène deux femmes artistes majeures du XXe siècle qui ont eu pour particularité de débuter leurs pratiques artistiques par la photographie avant de consacrer leurs carrières à d'autres champs disciplinaires : la littérature pour l'une et la peinture pour l'autre.

Cette exposition proposera donc deux regards complémentaires au travers des photographies réalisées par ces femmes artistes, à quelques années de différence, sur un territoire géographique commun : le sud-est des États-Unis, l'occasion de redécouvrir au travers de ces parcours de femmes, une lecture sensible et protéiforme de l'histoire du Sud des États-Unis au XXe siècle.

Zoom sur l'exposition par Isabelle Jansen et Gilles Mora, commissaires de l'exposition

Gabriele MÜNTER (1877-1962)

Gabriele MÜNTER est une peintre allemande reconnue, cofondatrice du groupe expressionniste Le Cavalier bleu (Der Blaue Reiter), et un temps la compagne de Vassily Kandinsky. Eudora WELTY, elle, est considérée comme l'une des plus talentueuses des écrivains et écrivaines sudistes américains, dont l'oeuvre n'a d'égale que celle de son compatriote William FAULKNER, natif comme elle de l'État Mississippi.

Avant d'être engagées dans la pratique intensive et passionnée de leur médium respectif, la peinture et la littérature, MÜNTER et WELTY se sont d'abord investies dans celle, tout aussi intensive et passionnée, de la photographie. Profitant d'une visite (1898-1900) à sa lointaine famille qui avait émigré aux États-Unis au milieu du XIXe siècle, la jeune Allemande réalise des centaines de prises de vues aussi bien dans l'État du Texas que ceux de l'Arkansas et du Missouri ou dans la ville de New York. N'ayant encore aucune idée de sa future profession de peintre, elle mélange cependant la prise de vue et le croquis au crayon, aiguisant ainsi sa vision dont bénéficiera sa peinture quelques années plus tard.

Eudora WELTY (1909-2001)

Dès la fin de son adolescence, dans la seconde partie des années 1930, alors qu'elle vit avec ses parents à Jackson, capitale du Mississippi, elle devient une photographe accomplie, dans un style documentaire caractéristique de son temps, proche des clichés d'amateurs mais avec un solide point de vue. À la différence de MÜNTER, elle opère dans sa région natale dans un contexte de pauvreté et de racisme. Son activité photographique est portée par une grande attention aux femmes noires, à leur sensualité comme aux conditions de vie rurale.

Pour toutes les deux, MÜNTER et WELTY, photographier apparaît comme une propédeutique à leur future activité majeure, la peinture et la littérature. Plus qu'un simple hobby, la photographie, pratiquée par ces deux femmes à l'aube de leur carrière, annonce le développement des champs artistiques auxquels elles consacreront leurs vies. Une telle similitude, active sur un territoire commun - le sud-est des États-Unis-, ne peut que nous étonner et nous interroger.

Ces deux regards de femmes d'origine culturelle et de génération différente représentent également des témoignages passionnants et complémentaires sur cette région des États-Unis, leurs habitants et leurs mœurs.

 
 

Présentation du Pavillon Populaire

Le Pavillon Populaire est un équipement municipal d'expositions photographiques de la Ville de Montpellier, ouvert gratuitement au public. Il affiche une programmation de haut niveau en exposant des artistes de renom tels que Brassaï, Bernard Plossu, Patrick Tosani ou encore Tuggener.

Sous la direction artistique de Gilles Mora, avec pour principe l’invitation de commissaires et d’artistes nationaux et internationaux autour de thématiques établies, Montpellier se positionne ainsi parmi les tous premiers lieux d’exposition photographique contemporaine, en proposant des expositions entièrement créées pour le Pavillon Populaire. Ces rencontres sont pour la plupart des premières nationales voire internationales.

Depuis, avec trois expositions par an, le Pavillon Populaire a réussi à fidéliser un public nombreux, créant une forte attente.

Coordonnées

Esplanade Charles de Gaulle — 34000 Montpellier
T +33 (0)4 67 66 13 46
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Horaires d'ouverture

Du mardi au dimanche (sauf 25 décembre, 1er janvier et 1er mai) :

  • Hiver (5 septembre-17 juin) : 10h-13h et 14h-18h
  • Eté (18 juin-4 septembre) : 11h-13h et 14h-19h

Visites guidées gratuites

Visite famille :

  • Tous les mercredis et les dimanches
  • Vacances et période scolaire à 11h et 16h : une visite interactive de 45 minutes conçue pour les enfants (3-6 ans et 7-11ans) et leurs accompagnants.

Visite adultes :

  • Tous les mardis à 16h et tous les vendredis à 16h.
  • Tous les samedis et les dimanches à 11h et à 16h.
  • Durée : 1h15 environ

Entrée libre et gratuite pour tous les publics
Accessible aux personnes en situation de handicap

Exposition "Senteurs célestes. Arômes du passé" au site archéologique Lattara du 20 juin 2024 au 3 février 2025


 

En latin, en égyptien ou en grec anciens, il n’existe pas de mot pour désigner le parfum. Les termes employés, qui pouvaient être connotés aussi bien positivement que négativement, signifient plutôt odeur. À partir de la documentation archéologique et historique qui nous est parvenue, l’exposition présentera les substances aromatiques employées au cours de l’Antiquité en Égypte, en Grèce et en Étrurie.

Les aromates étaient alors autant utilisés en médecine qu’en parfumerie et des propriétés curatives, médicinales et rituelles leur étaient attribuées. Même si ces substances, principalement des onguents, étaient devenues nécessaires à l’hygiène de chacun, voire à la séduction, il n’en reste pas moins qu’elles ont d’abord été utilisées dans le cadre de pratiques cultuelles. C’est cette histoire olfactive de l’Antiquité méditerranéenne que le visiteur pourra ainsi découvrir à travers une centaine d’oeuvres et des dispositifs sensoriels innovants.

Une exposition produite en partenariat avec l’université Paul-Valéry Montpellier 3 et le LabEx ARCHIMEDE, avec la participation exceptionnelle du musée du Louvre.

Informations pratiques

Tarifs :

  • Plein tarif : 5 €
  • Tarif réduit : 3 €
  • Entrée gratuite pour les - de 18 ans
  • Entrée gratuite le premier dimanche de chaque mois.

Horaires d'ouverture :

  • Semaine : 10h-12h et 13h30-17h30
  • Samedis, dimanches et jours fériés : 14h-19h jusqu’au 31 octobre 2024 et 14h-18h du 1er novembre 2024 au 3 février 2025
  • Fermé le mardi, le 14 juillet, le 15 août, le 1er nov., le 25 déc. et le 1er janvier.

Accès :

  • Par l’autoroute A709, prendre la sortie 30 « Montpellier Sud » ou la sortie 31 « Montpellier Ouest », suivre la direction de « Lattes », puis la direction « Site archéologique Lattara »
  • Par le tramway Terminus de la ligne 3 « Lattes Centre »
  • Par les pistes cyclables entre Montpellier, Palavas et Pérols.

"Désobéissantes" de NAZANIN POUYANDEH, à la Fondation GGL, Hôtel Richer de Belleval

 
 
 
 
 Désobéissantes
Nazanin Pouyandeh
 
Fondation GGL
Hôtel Richer de Belleval place de la Canourgue Montpellier
 
31 Mai - 09 Novembre 2024
 
 
Après Olympe Racana-Weiler et Marlène Mocquet, l’artiste contemporaine d’origine iranienne Nazanin Pouyandeh clôture le trio féminin de la Fondation GGL avec une exposition inédite intitulée « Désobéissantes ».

De par son héritage culturel et son imaginaire original, Nazanin Pouyandeh s’affirme comme une voix singulière et influente de la scène artistique française. En explorant les instincts premiers de l’humain, la peintre dévoile à travers ses toiles une humanité largement féminine, qui tient tête aux mystères du monde et s’affranchit du carcan des règles.

Inspirée par son histoire personnelle et sa lutte pour la liberté des femmes, son œuvre met en lumière les défis qu’elle-même a dû surmonter et ses aspirations pour un monde plus juste et égalitaire, où triomphent liberté de création et d’expression.
En résulte une œuvre érudite, dans laquelle dans une profusion jubilatoire, s’entremêlent éléments religieux et puisés au sein de rituels païens, figures mythologiques et appartenant à l’histoire de l’art.

Un foisonnement précisément mis en scène, au service d’une peinture figurative dite « réaliste » mais qui tire vers le rêve, l’énigme, le voyage, au gré des multiples références culturelles que la peintre recueille durant ses voyages, du Bénin jusqu’en Inde.

Chaque toile révèle un univers théâtral propre, dans lequel les femmes défient normes et attentes sociales, véritable narration picturale entre le présent l’artiste elle-même et de ses amies qu’elle choisit de représenter et le passé des toiles de l’histoire dont elle s’inspire.

Nazanin Pouyandeh, choisit de désobéir, à mille lieux des stéréotypes auxquels on pourrait ou voudrait raccrocher son art.
À travers son exposition intitulée « Désobéissantes », l’artiste montre, dans des scènes qui laissent libre cours à notre imaginaire, des héroïnes à la force indéniable, maîtresses de leur destinée. Des femmes au caractère affirmé, libres, courageuses et curieuses, qui aiment être observées et restent détachées de tout jugement.
 
La peinture transgressive de Nazanin Pouyandeh entre en résonnance avec le combat des Iraniennes qui luttent quotidiennement, avec grâce et fermeté, contre la dictature religieuse et la servitude de leur corps.
 

INFORMATIONS PRATIQUES
Hôtel Richer de Belleval,
place de la Canourgue - 34000 Montpellier
https://www.fondation-ggl.com/ - Instagram @fondation_ggl
 
Horaires :
du mardi au samedi de 14h00 à 18h00
Accès libre
 
Tarifs visites guidées :
Plein tarif : 8 euros
Tarifs réduits : 5 euros (étudiants, demandeurs d’emplois, -26 ans)
Gratuit : pour les enfants de 10 ans inclus
Durée 1h00 
Horaires 15h00 à 16h00 // de 16h00 à 17h00 et de 17h00 à 18h00
Réservation des visites uniquement sur le site internet de la Fondation
 
 
BIOGRAPHIE
Nazanin Pouyandeh
Peintre et dessinatrice, Nazanin Pouyandeh est née à Téhéran en 1981. Diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, elle vit et travaille à Paris.
« Les toiles de Nazanin Pouyandeh sont des huis clos, ouverts. Des espaces libres, taillés pour l’éclosion du fantasme. Les images qui s’y meuvent, privent du verbe et se situent au-delà du signifiant. Il ne faut pas y chercher de sens, sinon celui du rêve»*
.
Le travail de Nazanin Pouyandeh a fait l’objet de nombreuses expositions monographiques et collectives en France et à l’étranger : Ex Africa au Musée du Quai Branly – Jacques Chirac (commissariat Philippe Dagen), Fondation Yves et Claudine Salomon, Suquet des artistes à Cannes, Centre d’art contemporain de Meymac, Centre d’art et de Culture à Cotonou au Bénin, Fondation Francès, au Städtisches Museum Engen à Engen en Allemagne ou au Frissiras Museum à Athènes.

*Léa Chauvel-Levy - photo@Ben Cabirol

Exposition "New Style, New Vibes : dans l'atelier de JonOne"

  • Du 05 juin 2024 au 13 octobre 2024 

Découvrez l'exposition exclusive de JonOne du 5 juin au 13 octobre 2024 au musée Parcelle 473.

Exposition "New Style, New Vibes : dans l'atelier de JonOne"

L’artiste revient à Montpellier avec Parcelle473 après son exposition au carré Sainte-Anne en 2015.

L’occasion de découvrir des œuvres exclusives créées par l’artiste en résidence. Un nouveau style, de nouvelles vibrations… venez découvrir ou redécouvrir cet artiste incontournable.

Site internet du musée

Exposition Guy de Montlaur, soldat et peintre, au château de Castries

Exposition Guy de Montlaur, soldat et peintre, au château de Castries
 
Vendredi 7 Juin 2024, 09:00 - Dimanche 30 Juin 2024, 19:00

 

Château de Castries

Montpellier Méditerranée Métropole a le plaisir de présenter l’exposition "Guy de Montlaur - Soldat et Peintre - Du Débarquement de Normandie à l’expressionnisme abstrait ", du 7 au 30 juin 2024. Elle regroupe des oeuvres de Guy de Montlaur (1918-1977) retraçant les violents combats auxquels il participa au sein du 1er BFMC (Bataillon de Fusiliers Marins Commandos, appelés parfois « Commandos Kieffer »), lors du débarquement allié de Normandie du 6 juin 1944.

Vernissage de l'exposition jeudi 6 juin à 18h en présence de la famille de Guy de Montlaur.

Avec l’exposition "Guy de Montlaur - Soldat et Peintre - Du Débarquement de Normandie à l’expressionnisme abstrait", Montpellier Méditerranée Métropole souhaite rendre hommage, dans le cadre des 80 ans de la Libération de Montpellier, à un héros de guerre et à un peintre emblématique de notre territoire. L’exposition présente une rétrospective du travail pictural de Guy de Montlaur.

L’œuvre de Guy de Montlaur se veut à la fois un témoignage d’une période historique et culturelle troublée du XXè siècle, et une immersion intime dans l’univers sensible et artistique du peintre. L'exposition nous emmène à la découverte du parcours personnel et artistique, trop peu mis en valeur jusqu’à présent, de Guy de Montlaur. Après une introduction générale et historique de l’œuvre de l’artiste, l’exposition explore les thématiques récurrentes dans les peintures de Guy de Montlaur : la littérature, la poésie, la religion et la guerre.

Biographie

Né en 1918, Guy de Montlaur se passionne très tôt pour la littérature et la philosophie, qu’il étudie ensuite à la Sorbonne. Fasciné également par la peinture, il se forme à l’Académie Julian à Paris, puis travaille avec le peintre Jean Souverbie. Marqué par un fort esprit combatif, Guy de Montlaur s’engage très vite - dès septembre 1944 - dans les combats de la Seconde Guerre mondiale, rejoint la France Libre à Londres en 1942 et demande à intégrer le 1er Bataillon de Fusiliers Marins Commandos connu sous le nom « Commando Kieffer » pour participer, le 6 juin 1944 au débarquement en Normandie. En novembre 1944, il libère avec les Commandos Kieffer, l’île de Walcheren, en Hollande, ouvrant ainsi aux alliés la voie vers Berlin.

Après la Libération, une fois démobilisé, Montlaur choisit de se consacrer entièrement à la peinture. Son art puise dans des sources très diverses : des maîtres classiques, dont Uccello, Delacroix et Ingres, mais également des cubistes de l’École de Paris, puis des peintres des Réalités Nouvelles, qu’il rencontre dans la capitale. Kandinsky, puis son mentor Gino Severini, deviennent ses références théoriques ; ainsi sa peinture, dans un premier temps cubiste, devient abstraite, géométrique et plane. Sous l’inspiration de ses poètes préférés, tels Baudelaire, Verlaine, Nerval et surtout Apollinaire, l’art de Montlaur évolue. Le peintre rompt les formes et les couleurs, ses tableaux prennent un aspect onirique, les sujets et les titres deviennent impénétrables. Son œuvre devenant toujours plus hermétique, Montlaur peint incessamment jusqu’à quelques jours avant sa mort, survenue en août 1977.

Informations pratiques

L’exposition "Guy de Montlaur - Soldat et Peintre - Du Débarquement de Normandie à l’expressionnisme abstrait " sera accessible gratuitement du mercredi au dimanche entre 14h et 18h. Exceptionnellement des visites guidées par George de Montlaur auront lieu les samedis 15 et 29 juin à 16h.

EN JUIN, AU MIAM, UNE NOUVELLE EXPOSITION : "BEAUBADUGLY, L'AUTRE HISTOIRE DE LA PEINTURE"

 

 

Au Musée International des Arts Modestes - Sète

Du 27 juin 2024 au 9 mars 2025

 

Avec : Giovanni Bragolin, André Brasilier, Bernard Buffet, RS Clemente, 

Lynette Cook, Leonor Fini, The Highwaymen, Margaret Keane, Thomas Kinkade, Robin Koni, Félix Labisse, JH Lynch, Charles Mc Phee, Louis Shabner, 

Stephen Pearson, Vera Pegrum, Bob Ross, Michel Thomas, Louis Toffoli,

 Vladimir Tretchikoff. 

 

Pierre Ardouvin, Josse Bailly, Hsia-Fei Chang, Nina Childress, Mathis Collins, 

Pablo Cots, Somaya Critchlow, John Currin , Gabriele Di Matteo, Bert Duponstoq, Cyril Duret, Richard Fauguet, Gérard Gasiorowski, Jef Geys, Piro Kao, 

Philippe Katerine, Pierre & Gilles, Ernest T, Ida Tursic et Wilfried Mille, Julia Wachtel, Janet Werner, Stéphane Zaech.

 
 

Le MIAM–Hervé Di Rosa poursuit son travail de défrichage des territoires de l’art trop souvent ignorés. 

 

Qui n’a pas regardé avec admiration ou tendresse l’image encadrée d’un enfant qui pleure, d’un Poulbot aux joues rouges ou d’un clown de Bernard Buffet ? Pour beaucoup, la peinture c’est ça. 
Qui sont ces peintres ayant eu un moment de gloire populaire avant de tomber dans l’oubli, ces artistes au succès jamais démenti, pourtant relégués dans l’ombre de l’histoire ?

 

BEAUBADUGLYL’autre histoire de la peinture montrera sans complexe les peintures originales de ces artistes à la marge de l’imaginaire et du goût commun, qui ont parfois vendu des reproductions de leurs œuvres par milliers en supermarché et dont les posters nous sont familiers. Pour beaucoup, ce sera une première exposition en France. Ce panorama de la peinture commerciale, médiatique et populaire, de Vladimir Tretchikoff à Bob Ross sera mis en scène par Hervé Di Rosa et Jean-Baptiste Carobolante et s’attardera sur les différentes trajectoires qu’a pris ce champ pictural au XXe siècle : de l’idéalisation du corps féminin au paysage touristique, en passant par la médiatisation des peintres et la naissance d’un nouveau public artistique populaire. À chaque fois, les peintures présentées seront autant une réminiscence pour le public qu’une découverte radicale.


Cette exposition est particulièrement importante pour Hervé Di Rosa, qui, en plus du commissariat global de l’exposition avec Jean-Baptiste Carobolante, a été à l’initiative de la publication de la première bourse de recherche du MIAM, financée en intégralité par la Fondation Antoine de Galbert et encadrée par l’INHA. Jean-Baptiste Carobolante, lauréat de cette bourse, a entrepris depuis 2021 une recherche sur la peinture marchande, dont BEAUBADUGLY – L’autre histoire de la peinture sera le premier événement, avant la publication à venir d’un ouvrage. 

 

Au premier étage du musée, Colette Barbier et Nina Childress — commissaires associées pour cette partie de l’exposition – nous offriront des réponses conceptuelles, ironiques, potaches, admiratives, décalées, d’artistes contemporains de générations et d’origines diverses. Les trois-cents « croûtes » peintes au couteau, du très conceptuel Gabriele Di Matteo, toutes pareilles mais toutes différentes, feront le lien entre le rez-de-chaussée et le premier étage, entre l’histoire et le présent. Tout particulièrement, l’exposition présentera de nombreuses variations autour de l’héritage de la figure parisienne du « Petit Poulbot ». Cette sélection d’ œuvres contemporaines permettra de montrer l’importance de la « peinture marchande » dans l’imaginaire artistique contemporain. Elle donnera à voir à quel point le monde marchand est devenu un champ de référence iconographique incontournable pour comprendre les racines de la création contemporaine.  

 

BEAUBADUGLY – L’autre histoire de la peinture sera accompagnée d’un catalogue et d’un ouvrage scientifique. Jean-Baptiste Carobolante a bénéficié, pour le projet de recherche englobant cette exposition, d’une bourse MIAM/INHA, financée par la Fondation Antoine  De Galbert. 

 

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Informations pratiques
Musée International des Arts Modestes
23 quai Maréchal de Lattre de Tassigny - 34200 Sète - France
Accueil : +33 (0)4 99 04 76 44
www.miam.org.

 

Heures d'ouvertures :

Ouvert tous les jours de 10h à 18h00, sauf le lundi 

Du 2 novembre au 31 mars : ouvert tous les jours sauf le lundi de 9h30 à 12h00 et de 14h à 18h00

Fermetures annuelles: 1er novembre, 25 décembre, 1er janvier et 1er mai

 

Tarifs : Adultes : 5,60 € - Etudiants, 10-18 ans : 2,60 €

Groupes de plus de 10 personnes : 3,60 € 

Moins de 10 ans, demandeurs d'emploi, groupes scolaires sétois, premier dimanche du mois : gratuit 

LA PETITE ÉPICERIE  (service pédagogique du MIAM) propose des ateliers de pratiques artistiques destinés à tous. Rens. inscriptions, tarifs : 04 99 04 76 46 ou Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

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Au sein de l’espace Mécènes du Sud de Montpellier, du 23 mai au 14 septembre 2024 : AMIEX

Au sein de l’espace Mécènes du Sud de Montpellier, du 23mai au 14 septembre 2024 : AMIEX, conçue par la commissaire Andréanne Béguin.

 

Pour l’occasion, sont réunies des œuvres originales des artistes Morgane Baffier, Flo*Souad Benaddi & Luna Petit, Ninon Hivert, Konstantinos Kyriakopoulos & Frank Zitzmann, Céleste Moneger.

Vernissage de l’exposition le mercredi 22 mai prochain de 18h à 21h à l’espace Mécènes du Sud, 13 rue des Balances, Montpellier.

 

 

Aelis et Ysabeau. Ces deux prénoms féminins n’évoquent peut-être rien. L’histoire d’amitié qui les lie, racontée par un roman occitan du XIIIèmede Jean Renart, n’aura pas connu la même postérité que d’autres légendes médiévales qui, comme les chevaliers de la Table Ronde, glorifient des héros et leurs boys clubs.

La trame narrative qui suit les deux jeunes femmes est audacieuse et prometteuse. Elles deviennent amies quand le fiancé d’Aelis disparaît. Leur amitié est contractuelle et affective, et leur permet rapidement d’obtenir une autonomie économique : dans la société Montpelliéraine de l’époque elles imposent leur commerce de textile sur la base d’une alliance de savoirs typiquement féminins. Pourtant, leur histoire prend brutalement fin quand le fiancé d’Aelisré apparaît et que la logique matrimoniale conventionnelle l’emporte sur l’amitié atypique. Aelis et Ysabeau se font rattraper par le schéma hétéro-patriarcal, et ne peuvent aller au bout de leur affranchissement.

Bien au-delà de la littérature médiévale, la fiction écrite, filmée ou dessinée, ressort de la culture populaire et de nos imaginaires, a enfermé l’amitié dans des mécanismes genrés. Pour les femmes, elle est synonyme de relations toxiques, de commérage, de compétition, de danger ou d’antichambre du couple ... Au mieux, quand elle n’est pas ignorée ou reléguée dans des espaces domestiques tus. Pour les hommes, le choix est à faire entre la camaraderie potache des sphères de pouvoir ou l’ambiance viriliste de vestiaires sportifs.

Face à ces références défaillantes, comment construire des amitiés positives et solidaires ? Comment les réinventer pour affirmer leur force, non seulement émotionnelle, mais aussi politique ?

Avec la complicité de Morgane Baffier, Flo*Souad Benaddi & Luna Petit, Konstantinos Kyriakopoulos & Frank Zitzmann, Ninon Hivert et CélesteMoneger, AMIEX souhaite faire sortir l’amitié de son cadre patriarcal et hétéronormatif. Elle nous invite à « s’engager en amitié », pour reprendre le titre de l’essai de Camille Toffoli. Les œuvres se réapproprient les espaces dédiés, l’humour, le désir, la narration, les objets, les références, la parole, les vêtements qui traversent nos liens de proximité et d’amitié, pour les déplacer vers des horizons plus conscientisés et plus inclusifs.

AMIEX entend donner une nouvelle chute métaphorique au récit médiéval d’Aelis et Ysabeau, pour que celles-ci puissent aujourd’hui rester amies, s’émanciper du destin convenu du couple par l’amitié et nous inspirer des alliances amicales mixtes entre tous·tes·x, non pas secondaires, mais bien au centre de nos vies quotidiennes.

 

INFORMATIONS PRATIQUES

  • Horaires d’ouverture :
  • Du mercredi au vendredi (10h/12h-14h/19h) Le samedi (14h/19h)
  • Sauf jours fériés
  • Accès libre au public
  • Entrée gratuite