« Journal » d'Olympe Racana-Weiler du 10 mars au 09 septembre 2023 à l'Hôtel Richer de Belleval
« Journal » d'Olympe Racana-Weiler du 10 mars au 09 septembre 2023 à l'Hôtel Richer de Belleval place de la Canourgue - 34000 Montpellier
« Journal » d'Olympe Racana-Weiler du 10 mars au 09 septembre 2023 à l'Hôtel Richer de Belleval place de la Canourgue - 34000 Montpellier
L’ « Eloge du vide » est une exposition construite autour de 4 séries photographiques en noir et blanc de l’artiste montpelliérain Misa ATO.
Les séries ont en commun de questionner, d’explorer, la place et les jeux, des vides et des lignes dans l’architecture, comme un jeu formel et plastique, mais aussi comme des lieux de mémoires, de vestiges du passé.
La première série, « Anatomie du vide », vient explorer les lignes droites du bâti. Entre vide et plein, ombre et lumière, noir et blanc, un équilibre harmonieux se dessine.
Pour une autre série, « Impermanence de l’espace », Misa ATO s’inspire du wabi-sabi japonais, qui place l’impermanence, l’aléatoire, comme principe esthétique.
Par son regard, l’artiste vient souligner la poésie des constructions urbaines jugées ordinaires, sur lesquelles on s’attarde habituellement peu.
La série « In Fractions » figure, elle, l’architecture sous la forme de fragments et interroge ce qui reste des anciens occupants comme une manière d’évoquer l’oubli, la mémoire, l’éphémère, le durable, l’abandon ou encore le devenir.
La quatrième série, « Issue 21 », est composée d’images dans lesquelles l’artiste joue de mises en lumière de lieux abandonnés, comme des vestiges de ce qui était autre fois révélé.
Une installation de 43 mikados géants vient lier ces séries photographiques. Elle représente l’ambiguïté du travail de l’artiste qui manipule le construit et qui le déconstruit.
« Désireux d’interroger notre perception de l’espace, je revendique mon intervention sur le medium en donnant du volume. Il n’est pas question de simuler le sujet mais de mettre en perspective le plan de construction, de composition de la scène ou du lieu photographié. » Misa ATO
Misa ATO, architecte, débute la photographie en 2017
« Marqué par l’architecture et attiré par la peinture, je cherche dans la singularité des objets, des lieux et des paysages, le point de métamorphose qui les fait basculer dans mon univers visuel. Comme des entropies d’architecture à imaginer.
L’entre, le bord, la limite, l’inoccupé, l’espace et le vide sont mes outils et viennent obstruer la photographie. Fin 2019, la mairie de Saint Sébastien d’Aigrefeuille dans le Gard, m’invite à présenter ma première exposition dans un ancien temple. Quatre séries sont installées et sont accompagnées d’une installation de 43 mikados géants. En 2020, l’éditeur Corridor Éléphant, repère une de mes séries et l’édite dans le Magazine Niepcebook. » Misa ATO
L’exposition explore en particulier comment l’artiste n’a eu de cesse de se réinventer, en développant un langage sculptural inédit, souvent éphémère, parfois performatif, nourri de ses recherches sur les mythes originels et l’art rupestre.
L’exposition s’attache plus particulièrement à révéler son rapport au visible et à l’invisible, au permanent et à l’impermanent, sa manière de rendre dicible l’indicible par l’empreinte du corps et son inscription dans la nature. L’exposition ne se veut pas rétrospective, mais au contraire célèbre la pertinence d’une œuvre contemporaine, politique et vibrante.
Une exposition conçue par le MO.CO. Montpellier et produite en collaboration avec le MUSAC Museo de Arte Contemporáneo de Castilla y León et le Musée des beaux-arts de La Chaux-de-Fonds (Suisse)
Le Parc de Lunaret propose une nouvelle exposition photographique mettant à l’honneur un écosystème local, la Camargue, à travers le regard du grand photographe montpelliérain, Thierry Vezon.
Spécialisé dans la photographie de faune et de paysages, Thierry Vezon consacre de très longues heures à l'affût pour capter des clichés artistiques en prenant soin de toujours respecter la nature. Lauréat de nombreux prix dans de prestigieux festivals de photographie naturaliste, il s’est aussi fait connaître par ses prises de vues aériennes en ULM. Il sillonne la Camargue depuis de nombreuses années avec la complicité des hommes qui l’habitent. Il a photographié les paysages et l’exceptionnelle biodiversité du delta du Rhône en particulier les oiseaux, les taureaux et les chevaux.
Il a su saisir la beauté de ce territoire en prenant des images très graphiques et picturales, plus particulièrement les Salins qui prennent, en été, des couleurs exceptionnelles. Au fil des années, son travail sur l’oiseau le plus emblématique de la Camargue, le flamant rose, a permis de documenter cette espèce protégée. Vus du ciel, ou au ras de l’eau, en toutes saisons, ses photos montrent les flamants roses dans leur milieu d’une façon originale.
La Camargue est un des principaux sites de nidification et participe au retour de cet oiseau dans toute la Méditerranée. Ce lieu abrite un éventail de naturalités, allant des paysages intensivement cultivés à des espaces dynamiques, en libre évolution. Ainsi la nature spontanée qui prend place dans ces espaces domestiqués (digues…) puis abandonnés constitue l’entre nature que le photographe Thierry Vezon propose de faire découvrir.
Photographe indépendant résidant dans le Gard, Thierry Vezon se consacre à la photo nature depuis 2004. Même s’il affectionne voyager, en particulier dans le grand Nord, ses lieux de prédilection sont situés dans le Sud de la France : le Languedoc, la Provence, la Camargue, les Cévennes.
Spécialisé dans la photographie de faune et de paysages, il collabore entre autres avec Terre Sauvage, Nat’images, Géo, La Salamandre, BBC Wildlife magazine. Il a publié une vingtaine d’ouvrages dont « Cévennes nature », « Camargue entre ciel et terre », « Le flamant rose en Camargue », « Chevaux Camargue », « Cévennes d’arbres et de pierres » (Éditions Alcide) et Camargue Sauvage (Éditions Biotope).
Un événement ! L’exposition “Archipelago” présentée au MAAT, le Musée d’Art, Architecture et Technologie de Lisbonne et consacré à l’oeuvre de Hervé Di Rosa, a été inaugurée hier soir en présence de l’artiste sétois et du maire de Sète, François Commeinhes.
Figure incontournable de la scène artistique française, Hervé Di Rosa, créateur du Musée International des Arts Modestes en 2000, dans sa ville de Sète où il a grandi, vit à Lisbonne depuis 2013.
L’exposition invite les visiteurs à s’immerger dans son “archipel”, à arpenter les chemins de traverses empruntés par l’artiste nomade et à découvrir des formes de création qui ont parfois pu être rejetées aux marges de l’art et qui trouvent aujourd’hui une juste reconnaissance.
Cette exposition d’envergure internationale, ouverture sur l’Europe, pont entre les différentes culture, s’inscrit tout naturellement dans la dynamique de la candidature portée par Sète et Montpellier au titre de capitale européenne 2028.
Vernissage vendredi 7 avril 2023 à 18h30
Par différentes techniques, Baptiste Loprieno, invite le visiteur à se questionner sur son rapport à la Nature, comme quelque chose dont il fait partie et non à quoi il est étranger ou supérieur.
Entre symbiose et destruction, le travail de l’artiste porte la nature vers l’état d’œuvre, alors protégée, dont il révèle la fragilité. La délicatesse avec laquelle il traite les racines fines sur la toile, ou les moulages de coraux, évoque quelque chose de solennel.
"En ne contrôlant pas totalement le processus, je laisse [la nature] s'exprimer, s'étendre et prendre possession de l'espace. Ces racines mises à nu nous apparaissent alors, presque dans un rapport à l'intime, comme les veines de la toile, figées dans le temps." Baptiste Loprieno
« J’aimerais créer un questionnement, une réflexion, ou tout simplement planter une graine dans votre esprit qui pourrait changer votre approche du sujet et votre propre impact sur cette perception de ce qui vous entoure. » Baptiste Loprieno
Baptiste Loprieno est diplômé d’un master DNSEP de l’Ecole Supérieure d’Art et de Design de Grenoble en 2015. Il enseigne aujourd’hui en Design d’Espace à Lattes depuis 2020. L’artiste est lauréat du concours première œuvre COGEDIM, pour la création d’une sculpture pérenne dans un bâtiment d’habitation. Il a également reçu un prix pour le concours Przecieki Sztuki, pour une installation artistique dans le parc Staromiejski dans la ville de Lodz en Pologne. Son travail a également été présenté dans plusieurs expositions personnelles et collectives en France et à l’étranger ainsi qu’à la Biennale de Design de Saint-Etienne.
Instagram : baptiste.loprieno
Du 10 Mars au 29 Juillet 2023
Vernissage de l’exposition – Tout public : Jeudi 9 mars 2023 - 18h3O
Horaires et jours d’ouverture :
Entrée libre
Visite commentée sur rendez-vous auprès de Malika Aboubeker : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. / 04 99 77 28 09
Spécial scolaire à destination des collégiens et des lycéens :
Pour plus d'information, contacter Chloé Didier : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Accès :
L’Art est Public
475 avenue du Comté de Nice
34080 Montpellier
Dans le cadre de la convention de partenariat avec le Centre d’écologie fonctionnelle & évolutive (CEFE) et le Centre national de la recherche scientifique (CNRS), la ville de Montpellier est partenaire de l'exposition « Climat et Biodiversité : c'est chaud ! », un travail collaboratif impliquant des scientifiques d'INRAE, du CNRS, de l'Université d'Aix Marseille, mais aussi des associations, des collégiens, des communicants.
À partir du mercredi 25 janvier 2023, le Parc de Lunaret présente l'exposition "Camargue nature", proposée par Thierry Vezon !
Thierry Vezon est un photographe de nature indépendant résidant dans le Gard. Il se consacre à la photographie depuis 2004 et arpente ses lieux de prédilection situés dans le sud de la France : le Languedoc, la Camargue et les Cévennes sont souvent mises à l’honneur dans ses clichés.
Spécialisé dans la photographie de faune et de paysage, il passe de longues heures à l’affût, attendant patiemment le bon moment pour obtenir la meilleure prise de vue. Cette méthode discrète de photographie lui permet de toujours respecter le milieu naturel où il se trouve et les espèces qui y vivent.
Pratiquant depuis un certain temps la photographie aérienne, il offre à contempler des paysages époustouflants vus du ciel.
L’exposition « Camargue nature » en est un exemple avec ses clichés de marais et de salins semblant sortir tout droit de l’imagination d’un peintre. Nous redécouvrons également au travers de son objectif une nature proche, avec les flamants roses que les montpelliéraines et montpelliérains connaissent bien.
Cette exposition dépeint avec sensibilité les interactions humains-nature et les trésors fragiles qu’héberge la Camargue.
Souvent associée à son patrimoine culturel lié aux salins et à l’élevage de taureaux et de chevaux, la Camargue recèle également une grande richesse animale et végétale.
Cette vaste zone humide encadrée par le delta du Rhône et la mer Méditerranée est classée comme Parc naturel régional depuis 1970 !
Lieu de transition entre les terres et la mer, la Camargue présente de nombreux milieux contrastés allant du littoral sableux et graus salés aux sansouires et marais d’eau douce.
Elle héberge ainsi de nombreuses espèces animales, notamment des oiseaux qui s’y alimentent, migrent et nichent.
Depuis l'Antiquité, les humains ont mis en culture le delta du Rhône et s’y sont installés en modelant le paysage à l’aide de digues et en adaptant leurs activités aux conditions de vie particulières des milieux saumâtres.
Cette richesse si singulière est malheureusement mise en péril par les conséquences du changement climatique d’origine humaine, notamment la montée du niveau de la mer.
Rendre compte de la beauté de ces milieux menacés et proches de nous est capital pour sensibiliser et lancer des actions en faveur de leur conservation.
Exposition de plein-air de 32 visuels de grandes dimensions, imprimée par le service pédagogique du Parc de Lunaret. Elle est implantée juste après l’île aux singes.
Localisation des images : Aigues-mortes, Pont de Gau, le Grau du Roi, Salins de Giraud.
Un témoignage de l’enfer de la route de l’exil
« RENAÎTRE » est une exposition itinérante, présentée à LA MAISON DES RELATIONS INTERNATIONALES NELSON MANDELA de Montpellier du 6 au 24 mars 2023.
Initiée par la galerie Talmart, à Paris, en janvier 2022, sous le commissariat de Marie Deparis-Yafil, l’exposition se poursuivra en France, en Tunisie, en Casamance (Sénégal). « RENAÎTRE » nous plonge dans l’histoire personnelle, au cœur du travail pictural de l’artiste casamançais Yancouba Badji.
À travers une quinzaine d’œuvres, réalisées entre 2017 et 2021, en Tunisie, au Sénégal et en France, l’artiste nous offre un des premiers témoignages artistiques de l’enfer enduré sur les routes migratoires. Une vie romanesque et tragique. Yancouba Badji est né en Casamance, au sud du Sénégal, il y a 42 ans.
Dès l’enfance, il se passionne pour la peinture, même si sa grand-mère lui interdit de peindre au nom de la religion musulmane qui proscrit la représentation de la figure humaine. A 17 ans, il part vivre en Gambie et se forme au métier de frigoriste. En août 2016, menacé par la dictature de Yaya Jammeh, il décide de rejoindre le Maroc mais se retrouve vite embarqué pour la Libye. Dans le Sahara, abandonné par son passeur, il traverse le désert à pied, puis vendu par un passeur en Libye. Neuf mois d’enfer, de prisons en camps de rétention... Après trois tentatives de traversée de la Méditerranée vers l’Europe, son Zodiac à la dérive est recueilli, le 27 mai 2017, par la marine tunisienne. Dans le Sud tunisien, il rencontre Sophie Bachelier et Valérie Malek, en repérage pour tourner un film dont il devient le protagoniste. Après plusieurs mois, grâce à sa peinture et l’équipe du film Tilo Koto, Yancouba Badji obtient un visa Talent lui permettant de venir légalement en France. Il peut alors démarcher les galeries d’art à Paris. Des tableaux puissants qui racontent l’enfer des routes migratoires. « Un témoignage précieux, rare, urgent, vital et fiévreux, une œuvre de résilience, mais aussi la peinture prometteuse d’un artiste émergent, brillant et singulier...
Il y a chez Yancouba Badji une force incroyable qui le pousse à créer pour résister à la destruction, faire acte de vie, de survivance, avec le sentiment profond d’une nécessité de témoigner, de restituer les images de l’inimaginable. Pour qui ? Pour ses compagnons d’infortune, ses compatriotes, pour nous qui découvrons ici la destinée tragique et bien réelle de milliers d’humains englués dans les filets d’une histoire géopolitique qui les dépasse. » Marie Deparis, commissaire d’exposition, 2023
Exposition visible du 6 au 24 mars (du lundi au vendredi de 9h à 12h30 et de 14h à 17h) à la MRI de Montpellier.
RENAÎTRE, Briser le silence de l’exil Briser le silence de l’exil et témoigner de la violence des routes clandestines
.Le festival What a trip !, la Maison des Relations Internationales Nelson Mandela et l’antenne héraultaise de SOS MÉDITERRANÉE présentent l’exposition « RENAÎTRE » de l’artiste Yancouba Badji et le film « TILO KOTO » réalisé par Sophie Bachelier et Valérie Malek.
A propos de TILO KOTO :
Tourné sur la route de l’exil, entre la Tunisie et la Casamance, c’est l’histoire du Casamançais Yancouba Badji, un homme brûlé dans sa chair et son âme par un enfer qu’il sublime par la peinture. Mention spé- ciale au Festival du film africain, Louxor 2021, Grand Prix du Festival Curieux Voyageurs, Saint-Etienne 2021. Prix du public, au Festival Interférences Lyon 2020, Grand Prix du Jury au What a Trip Festival !, à Montpellier, en 2022. Sortie nationale en salles en 2022. De pays en pays, les personnes migrantes sont victimes de rackets, de tortures, d’esclavage. Pour parler de cette traite internationale, alimentée par les guerres, l’externalisation des frontières décidée par l’Eu- rope, les défaillances politiques de part et d’autre de la Méditerranée, les réalisatrices ont choisi d’articuler le film autour d’un homme dont le témoignage et la peinture sont particulièrement forts et engagés : Yancouba Badji.
Projections du films Tilo Koto au Diagonal Capitole (Montpellier) : - Jeudi 2 mars à 10h - , en présence de Sophie Bachelier, co-réalisatrice, et de SOS MÉDITERRANÉE. - Dimanche 12 mars à 11h15 - Séance suivie d’une discussion animée par Rémy David, professeur de Philosophie à Montpellier et directeur de programme au CIPH (Collège International de Philosophie) et Vincent Marie, professeur de cinéma et d’histoire, cinéaste, en présence de Sophie Bachelier, Yancouba Badji et SOS MÉDITERRANÉE.