Le mardi 7 novembre, au Château d’O, le Département organisait une dégustation de cépages adaptés à la sécheresse. Ce temps collectif a permis aux vignerons présents de déguster les 13 cuvées proposées et d’échanger sur les qualités et le potentiel des cépages.
Pour favoriser la plantation de cépages moins gourmands en eau, le Département mène une étude autour de variétés résistantes à la sécheresse et suit le travail de vignerons pionniers qui vinifient déjà des cuvées issues de ce type de raisins.
Dans cette optique, l’Observatoire Viticole de l’Hérault a organisé une dégustation de cépages adaptés à la sécheresse en présence du Président du Département de l’Hérault Kléber MESQUIDA et d’Yvon PELLET, vice-président, délégué à l'économie agricole et à l'aménagement rural.
« Les viticulteurs sont des acteurs majeurs de l’économie héraultaise. Ils façonnent l’Hérault et participent à sa notoriété. Le changement climatique impacte les activités agricoles et viticoles de l’Hérault, deuxième producteur de vin français. Face aux défis climatiques, environnementaux et économiques, nous sommes à leurs côtés pour proposer des solutions innovantes » rappelle Kléber Mesquida, Président du Département
Durant cette dégustation, environ quarante vignerons et professionnels des vins ont eu l’occasion de découvrir 13 cuvées différentes provenant du Portugal, d’Espagne, de Grèce, d’’Italie, ou encore de domaines languedociens. Ces cuvées ont été élaborées à partir de 4 cépages étrangers qui seront prochainement plantés au Domaine des Trois Fontaines : l’Assyrtiko, le Fiano, le Verdejo et le Verdelho.
L’objectif était de présenter ces cuvées afin de mieux appréhender les qualités et le potentiel de ces cépages qui sont adaptés à des conditions de sécheresse et à des climats semi-arides.
« Nous allons vivre des épisodes de plus en plus chauds, et les vignerons s’inquiètent. Bien sûr, une partie de la solution, c’est l’irrigation. Mais ça a un coût. Et il y a des zones où nous n’aurons bientôt plus de ressources en eau. C’est pour cela que nous nous intéressons à des cépages qui, naturellement, pourront survivre, malgré la sécheresse. Et qui sont peu gourmands en eau. » précise Yvon Pellet, Vice-Président délégué à l’économie agricole et l’aménagement rural
LE SAVIEZ-VOUS ?
Dans l’Hérault, la viticulture occupe 46% de la surface agricole et pour faire face aux effets du changement climatique, le Département soutient ces expérimentations de cépages résistants aux maladies et à la sécheresse, via notamment le pôle viticole agréoécologique pédagogique installé au domaine départemental des Trois-Fontaines, au Pouget, au sud de Clermont-l’Hérault, visant à promouvoir l’agriculture de demain.