Chers lecteurs, un grand merci à vous pour toutes ces années passées en votre compagnie !

Par faute de moyens, Montpellier-infos va devoir fermer ses portes au 31 décembre 2024...

Notre édition du bassin de Thau restera en ligne : www.thau-infos.fr

Nous restons à votre écoute : contact@thau-infos.fr

Pourquoi choisir la voie professionnelle ?

Vous êtes au bon endroit. La voie professionnelle est une voie d’excellence, elle mêle des cours traditionnels et des ateliers pratiques pour vous former solidement à un métier d’avenir.

Après la 3e, plusieurs choix s’offrent à vous : voie professionnelle ? Voie générale ? Voie technologique ? Quoi que vous choisissiez, soyez rassurés, vous pourrez toujours rejoindre une autre voie en cours de route. 

Revenons à la voie professionnelle, d’abord, le saviez-vous ? De plus en plus d’élèves de 3e font des vœux pour aller en 2nde professionnelle. C’est une voie qui attire car elle permet d’apprendre un métier et d’être opérationnel pour s’insérer rapidement dans le monde du travail.

MAIS LA VOIE PROFESSIONNELLE, QU’EST-CE QUE C’EST ?

C’est deux diplômes différents :

  • le CAP (certificat d’aptitude professionnelle) qui vous permet d’entrer rapidement dans la vie active. Il se prépare généralement en 2 ans mais peut aussi se préparer en 1 ou 3 ans en fonction de votre profil et de vos besoins.
  • le baccalauréat professionnel qui vous permet de vous insérer dans la vie active ou choisir de continuer vos études. Il se prépare en 3 ans.

Chaque diplôme peut être préparé soit en apprentissage (contrat de travail avec un employeur), soit sous statut scolaire (majorité du temps au lycée, et des stages en entreprise).

Que vous soyez élève ou apprenti, en voie professionnelle vous suivez des enseignements généraux (français, maths, histoire-géo, langue étrangère, etc.) et des enseignements professionnels de la spécialité que vous avez choisie. 

Enfin, vous travaillez beaucoup en équipe, ce qui vous apprend à devenir plus autonome et rend les relations avec les professeurs plus simples et plus directes.

Pour des questions d’orientation ou de contenus sur les formations, rendez-vous sur l’espace Ma voie pro de l’Onisep, qui vous sera très utile !

Contre l'homophobie et la transphobie à l'École

Le ministère est engagé dans la lutte contre toutes les formes de discriminations et de violences, dont celles à caractère homophobe ou transphobe. Que vous soyez élèves ou personnels des établissements scolaires de l'Éducation nationale, retrouvez des services et ressources adaptés pour prévenir, comprendre, écouter et accompagner. La Journée mondiale de lutte contre l'homophobie et transphobie est célébrée tous les 17 mai et est une journée privilégiée pour la promotion des actions de sensibilisation et de prévention. 

Des services d'écoute et d'aide pour les victimes et témoins d'homophobie et de transphobie 7j/7 de 8h à 23h

ÉLÈVE

Contre l'homophobie - Image d'illustration collégiens

UN SERVICE D'ÉCOUTE ET D'AIDE POUR LES VICTIMES ET TÉMOINS D'HOMOPHOBIE ET DE TRANSPHOBIE

  • Par téléphone : 0 810 20 30 40 7j/7 de 8h à 23h ou 01 41 83 42 81 (gratuit selon le forfait)

NON AU HARCÈLEMENT

Un service d'écoute et d'aide aux victimes de harcèlement

  • N° vert gratuit "Non au harcèlement" : 30 20
    du lundi au vendredi de 9h à 18h (sauf les jours fériés)

nonauharcelement.education.gouv.fr

PERSONNELS DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES

Un service d'écoute et d'aide pour les personnels, qui donne des clés pour repérer, comprendre et agir

  • Par téléphone : 0 810 20 30 40 7j/7 de 8h à 23h ou 01 41 83 42 81 (gratuit selon le forfait)
  • Par email (réponse sous 48h)

SANTÉ, BIEN-ÊTRE ET SÉCURITÉ AU TRAVAIL

Le ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche prend les mesures nécessaires pour la protection de la sécurité et de la santé et pour l'amélioration des conditions de travail de ses personnels, en y intégrant  notamment les risques liés au harcèlement moral et au harcèlement sexuel.

Parcoursup : le calendrier 2019 des inscriptions

Illustration 1

La procédure Parcoursup d'inscription, notamment des lycéens de Terminale, dans l'enseignement supérieur présente un calendrier resserré pour 2019. Découvrez les dates des 3 étapes clés : informations et découverte des formations - plus nombreuses cette année -, saisie des vœux et finalisation du dossier, réponses des formations et prise de décision.

Le Calendrier

  • Jusqu'en janvier 2019
    • Depuis l'ouverture du site d'information de Parcoursup le 20 décembre 2018, les lycéens peuvent s'informer sur le déroulement de la procédure et consulter l'offre de formation disponible : les contenus, les attendus, les débouchés professionnels et les critères d'examen des dossiers.
  • 22 janvier - 3 avril 2019
    • Tout au long du 2e trimestre : les lycéens poursuivent leur réflexion avec leurs professeurs principaux en participant à la 2semaine de l'orientation et aux journées portes ouvertes dans les établissements de l'enseignement supérieur ;
    • Du 22 janvier au 14 mars 2019 : inscription sur Parcoursup , création du dossier candidat et saisie des vœux (jusqu'à 10 vœux avec la possibilité de sous-vœux selon les formations) sans avoir besoin de les classer. Aucun nouveau vœu ne peut être formulé après le 14 mars 2019 ;
    • Mars : 2e conseil de classe. Chaque vœu formulé par le lycéen fait l'objet d'une fiche « Avenir » comprenant les appréciations de ses professeurs et l'avis du chef d'établissement ;
    • 3 avril : dernier jour pour finaliser le dossier du candidat avec les éléments demandés par les formations et confirmer chaque vœu ;
    • Avril-mai : les établissements de formations examinent les vœux formulés par les candidats.
  • 15 mai - 19 juillet 2019
    • 15 mai : les candidats prennent connaissance des réponses des formations sur la plateforme. Ils reçoivent des propositions d'admission au fur et à mesure et ils doivent y répondre dans les délais indiqués alors par la plateforme (ils auront 5 jours du 15 au 19 mai, puis 3 jours à partir du 20 mai) ;
    • Du 17 au 24 juin 2019 : la procédure est suspendue pendant les épreuves écrites du baccalauréat ;
    • Du 25 juin au 14 septembre : ouverture de la phase complémentaire pour formuler de nouveaux vœux si besoin ;
    • 5 juillet : résultats du baccalauréat ;
    • Avant le 19 juillet : inscription dans les formations choisies par les candidats selon les modalités précisées sur leur dossier.
  • De mai à septembre 2019
    Les candidats qui n'ont pas reçu de proposition et qui souhaitent trouver une place dans une formation proposée par Parcoursup seront accompagnés. Ils pourront demander un conseil, un accompagnement individuel ou collectif, dans leur lycée ou au Centre d'Information et d'Orientation (CIO) pour envisager d'autres choix de formation, en particulier s'ils n'ont reçu que des réponses négatives de la part de formations sélectives (BTS, IUT, écoles etc.).
    Une phase complémentaire, du 25 juin au 14 septembre, permettra de formuler de nouveaux vœux et d'obtenir une proposition d'admission dans une formation disposant de places disponibles avec la possibilité de bénéficier de l'accompagnement individualisé de la commission d'accès à l'enseignement supérieur (CAES) de l'académie.

Inscriptions en 2019 à la Semaine de la presse et des médias dans l'École

Enseignantes, enseignants, une suggestion du CLEMI pour débuter l’année 2019 sous le signe de l’éducation aux médias et à l’information :

participez avec vos élèves à la 30e édition de la Semaine de la presse et des médias dans l’École® !

 Nouveau thème

« L’information sans frontières ? », un thème ouvert sur un monde interconnecté.

Cette thématique permettra d’aborder avec les élèves, sur le temps scolaire et extrascolaire, les pratiques et les enjeux de l’information à l’ère du numérique. Désormais plurielle, l’information survient à chaque instant, en provenance de tous les horizons, produite par toute sorte d’acteurs. Elle prolonge le questionnement autour des nouveaux modes de diffusion, de circulation et de partage de l’information.

 Calendrier

  • Si vous n’êtes pas encore inscrit, rendez-vous avant le 8 février sur clemi.fr. Merci de vous munir du numéro RNE de votre établissement (attention, une seule inscription par établissement est possible).
  • Réservation des journaux et magazines :

o   Du mardi 8 janvier (12h00) au mardi 22 janvier 2019 (12h00) réservation jusqu’à 50 titres maximum.

o   Du lundi 22 janvier (12h00) au vendredi 8 février 2019 (minuit) réservation jusqu’à épuisement des stocks.

Du 18 au 23 mars 2019 : Semaine de la presse et des médias dans l’École.

Parcoursup : les étapes clés 2019


Découvrez le calendrier et les 3 étapes clés de Parcoursup pour l'année 2019. Chaque étape est primordiale pour s'inscrire dans l'enseignement supérieur.

INFORMATIONS ET DÉCOUVERTE DES FORMATIONS

FIN NOVEMBRE 2018 À JANVIER 2019

Les lycéens consultent des informations sur leur orientation, notamment sur le site terminales2018-2019.fr, et participent à la 1re semaine de l’orientation organisée dans leur lycée.

Pour les étudiants qui souhaitent se réorienter : ils peuvent se renseigner auprès du service orientation de leur établissement.

DÉBUT DÉCEMBRE

Les lycéens renseignent la fiche de dialogue. Le 1er conseil de classe prend connaissance du projet d’orientation du lycéen et formule des recommandations.

20 DÉCEMBRE

Ouverture du site d’information de Parcoursup :

  • Informations sur le déroulement de la procédure sur Parcoursup.fr
  • Offre de formation disponible : les contenus, les attendus, les débouchés professionnels et les critères d’examen des dossiers.

SAISIE DES VOEUX ET FINALISATION DU DOSSIER

TOUT AU LONG DU 2E TRIMESTRE

Les lycéens poursuivent leur réflexion avec leurs professeurs principaux en participant à la 2e semaine de l'orientation et aux journées portes ouvertes dans les établissements de l'enseignement supérieur.

DU 22 JANVIER AU 14 MARS 2019

A Montpellier, la CMA sait recevoir

Les maîtres artisans à l'honneur en 2018

Jeudi 6 décembre 2018, deux événements ont marqué le début de soirée à La Chambre des Métiers et de l'Artisanat de l'Hérault.

En préambule, un partenariat fut scellé entre la Chambre de Métiers et l’Afpa - Agence Nationale pour la Formation Professionnelle des Adultes - centre de Montpellier Saint-Jean-de-Védas. L'objectif, "accompagner le plus professionnellement possible" les demandeurs d'emploi et les jeunes porteurs d'emploi ou repreneurs d'entreprise à travers "des formations qui accompagnent la qualification", expliqua la directrice de l'AFPA.

Comme il se doit, chaque année, la première Entreprise de France a tenu à honorer de nombreux candidats et leur maître d'apprentissage lors d'une cérémonie émouvante. Parents, proches, élus ont accompagné chaque étudiant au sommet des marches de l'estrade dans une ambiance très chaleureuse. La fierté de tous se lisait sur les visages, diplôme en main, car ce soir-là, c'était aussi la reconnaissance d'une profession et un moyen de répondre à la qualification des entreprises.

Remise des titres et diplômes

Ce soir-là, trois catégories ont été célébrées, les titres de maîtres artisans et d'Assistant Dirigeant d'une Entreprise Artisanale, mais aussi les Brevets de Maîtrise dans le cadre d'une formation en apprentissage ou en formation continue et  les CAP.

En Chiffres ( source CMA de l'Hérault) :

  • 29 étudiants des métiers issus du campus des métiers de la CMA 34 ayant obtenu pour la session 2018 un Brevet de Maîtrise (Bac+2) dans les métiers de la coiffure, génie climatique ou génie électrique ou un CAP pâtisserie,
  • 27 salariés, chefs d’entreprise, conjoints collaborateurs ou demandeurs d’emploi qui, dans le cadre de la formation continue, ont intégré un cursus d’Assistant de Dirigeant d’Entreprise Artisanale (titre homologué) ou ont souhaité valoriser leurs compétences en obtenant un Brevet de Maîtrise coiffure ou peinture en bâtiment.

  • 8 dirigeants d’entreprise ont reçu le titre de Maître Artisan, marque de distinction de l’artisanat, valorisant le savoir-faire et l’expérience.

Quand lecture rime avec culture

 par  Marie-Joëlle Bouchard

Depuis quelques années, les différentes enquêtes PISA montrent que si la France se situe dans la moyenne des pays de l’OCDE et que si son école est efficace pour une grande majorité de ses élèves, près de 20% d’entre eux cumulent des difficultés, notamment en lecture et en compréhension de l’écrit. Cette enquête révèle, de plus, que le milieu social dont les élèves sont issus conditionne de plus en plus leur réussite scolaire et que les inégalités, à l’école, se creusent.

Personnes, Père, L'Homme, Lecture, Livre

Livres, Garçons, Forêt, Parc, Millésime

 Ce sont ces 20% d’élèves qui sont en difficulté dès le CP et tout au long de leur scolarité obligatoire, qui sont peu nombreux à poursuivre des études dans de bonnes conditions, qui ne possèdent pas les compétences leur permettant de participer de manière efficace à la vie en société. Ce sont des jeunes qui ont peu de chance de devenir de grands lecteurs, éprouvant du plaisir à lire, fréquentant les lieux de culture et développant des connaissances et des capacités par ce biais.

L’annonce de mesures pour développer la lecture en France m’amène à vous faire part de mon expérience en la matière. J’ai été confrontée à ces problèmes de lecture, au début des années 1980, lorsque j’ai été nommée directrice d’une école maternelle, dans une ville de la banlieue du sud-est de Lyon, en charge d’une classe de Grande Section. Sachant que dans les années précédant ma nomination, 20 à 25% des enfants de cette école redoublaient le Cours Préparatoire et voyant que cela touchait les enfants de milieux socio-culturels défavorisés, pour chercher à y remédier, je me suis posé plusieurs questions.

 Quels sont les enfants qui, a contrario, n’ont pas ou peu de problème d’acquisition de lecture et de compréhension de l’écrit ?

 Ce sont des enfants :

  • qui ont un bon niveau de langage, qui s’expriment aisément, qui utilisent un langage qui n’est pas seulement utilitaire mais aussi un langage d’explication, d’évocation…
  • qui ont été familiarisés très tôt avec les livres, avec le langage de l’écrit grâce à de nombreuses histoires lues en famille
  • qui ont l’habitude de parler, de poser des questions, d’émettre un avis…
  • qui ont obtenu des réponses à leur questionnement, notamment concernant les histoires : le fond (le sens) et la forme (les mots et leurs éléments constitutifs)

 Ce sont des enfants :

  • pour qui l’écrit n’est pas seulement un objet d’apprentissage mais un objet de plaisir et même de plaisir partagé
  • pour qui l’écrit n’est pas abstrait mais porteur de sens
  • pour qui l’écrit est un « objet d’étude » (métalangage)
  • qui bénéficient de stimulations intellectuelles ; ils ont eu très tôt des jeux éducatifs, ils utilisent un ordinateur…"

L'instruction est stratégique

Article reproduit avec l'aimable autorisation de Jacques Carles (futuroscopie.org)

L’éducation et l’instruction sont des paramètres essentiels qui conditionnent les performances économiques et la richesse d’une nation. Il suffit pour s’en convaincre de constater la relation entre le nombre d’années d’étude et le PIB par personne illustrée par le graphique ci-dessous qui donne le PIB par personne selon la durée moyenne de scolarité dans quelques pays représentatifs. 

 

PIB per capita
(en parité de pouvoir d’achat exprimés en milliers de dollars US) [1]

 

La qualité de l’instruction est aussi évidemment cruciale pour la compétitivité d’un pays comme le montre le lien entre le PIB par personne et le score obtenu par les élèves en fin de scolarité obligatoire aux tests du Programme international pour le suivi des acquis des élèves, connu sous l’acronyme anglais PISA [2]. Ces évaluations sont réalisées tous les trois ans par l’OCDE dans quelque 70 pays.

 

PIB per capita
(en parité de pouvoir d’achat exprimés en milliers de dollars US) [3]

Tous les pays ont aujourd’hui compris l’importance de l’enseignement pour leur avenir. Selon les Nations-Unies, l’analphabétisme sera éradiqué partout dans le monde d’ici 2050. Tous les enfants de la planète bénéficieront alors au minimum d’un enseignement de niveau primaire et plus de la moitié d’entre eux auront également la possibilité de poursuivre des études de niveau secondaire. Enfin, dès à présent, de très nombreux pays, en particulier en Asie, investissent dans l’enseignement supérieur.

 __________________________________

[1] Sources des données : Banque mondiale pour les PIB et UNESCO pour les années d’études – dernière année connue en valeurs 2016.
[2] PISA : Programme for International Student Assessment
[3] Sources des données : Banque mondiale pour les PIB et OCDE pour les scores PISA (2015)

ESMA Aviation Academy

L’ESMA Aviation Academy est l’un des fleurons des écoles Montpelliéraines. Elle est la seule école aéronautique multidisciplinaire en Europe depuis 1988. 

Son but est de préparer les étudiants qui souhaitent faire carrière au sein des différents métiers de l’air.

Aujourd’hui, nous rencontrons Mr Sébastien CAZI, manager MTO, qui va nous en dire un peu plus concernant cette école.

Notre journaliste : Quels sont les métiers que vous préparez dans cette école ?

Sebastien CAZI : L’ESMA est une école pluridisciplinaire qui forme a l’ensemble des métiers de l’aéronautique. Il y a 4 secteurs d’activité :  CCTO (hôtesses et stewards), GTO (Métiers de l’aéroport), ATO (Pilotes) et MTO (Techniciens Maintenance).

 En ce qui concerne le MTO nous formons au BAC PRO ; BTS ; Mention complémentaire et licence PART 66 (B1.1 et B2)

 Notre journaliste : Quelle est la Définition de MTO, la section que vous managez ?

Sebastien CAZI : MTO (Maintenance Training Operation

 Notre journaliste : Quel est votre poste et depuis combien de temps travaillez vous à l’ESMA ?

Sebastien CAZI : Responsable des formations maintenance et j’y travaille depuis 4 ans. 

Notre journaliste : Quelles sont les qualités et les diplômes nécessaires pour assurer votre fonction ? 

Sebastien CAZI : Pour exercer ce métier, il faut de la rigueur, de la discipline, de la pédagogie, aimer le travail en équipe, prendre les bonnes décisions. Les diplômes nécessaires sont avant tout d’avoir de l’expérience significative dans le domaine de la maintenance aéronautique, et de l’expérience pédagogique (enseignement). Avoir à minima un Bac +2, parler anglais. 

Notre journaliste : Quel chemin avez vous suivi pour arriver à cette fonction ? 

Sebastien CAZI : J’ai tout d’abord étais militaire (Aéronaval) en tant que technicien Électro-mécanicien pendant 10 ans, puis j’ai intégré l’ESMA en tant qu’instructeur avionique.

Deux années plus tard, j’obtenais le poste de responsable pédagogique adjoint. Depuis, j’exerce en tant que responsable des formations maintenance Aéronautique. 

Notre journaliste : Combien d’étudiants se trouvent à l’Esma Toutes sections confondues ? En MTO ?

Sebastien CAZI : Le chiffre exact du nombre d’élèves, étudiants, apprentis, stagiaire se trouvant à l’ESMA est difficilement chiffrable car les formations n’ont pas les mêmes durées en fonction des secteurs. Actuellement nous avons, au MTO, 104 étudiants dont 38 apprentis. 

Notre journaliste : Vous avez certainement donné des cours dans d’autres établissements, citez en quelques uns …

Sebastien CAZI : En effet, j’ai commencé l’instruction comme militaire, je formé les nouvelles recrues sur la sécurité des vols et enseigné ma spécialité d’électricien avion à tous les militaires de mon service. 

Notre journaliste : Que pensez vous de la région dans laquelle est implantée l’ESMA ?

Sebastien CAZI : La région est superbe, ensoleillée presque toute l’année. Le secteur d’activité aéronautique est croissant dans son développement. 

Notre journaliste : Quelles sont les nouveautés cette année et quel avenir pour la section MTO ? Nouvelles classes etc ?

Sebastien CAZI : Cette année, la nouveauté a été de permettre aux BTS ESMA sortants, de leur faire passer la licence PART 66 dans notre établissement.

Autre nouveauté, le passage du Brevet d’Initiation à l’Aéronautique (BIA) en partenariat avec l’éducation nationale.

L’avenir pour le MTO est très fleurissant, car nous allons tout d’abord, continuer sur nos formations existantes, puis créer de nouvelles perspectives de carrière à nos jeunes élèves/étudiants, avec des accès privilégiés dans les entreprises (VALLAIR, SABENA TECHNICS, les Ateliers Industriels des Armées (AIA), la Direction Générale de l’Armement (DGA),….) soit pour un poste d’apprenti, soit pour une embauche directe après les études.

Nous allons créer, pour la rentrée 2018, une licence Professionnelle Avionique (BAC +3) avec le partenariat de l’IUT de Montpellier, qui se fera uniquement par la voie de l’apprentissage.

Nous devrions aussi, voir fleurir, un partenariat avec l’Institut BELLEVUE à Alès, afin de mettre en place une seconde générale option Aéronautique qui donnera accès aux élèves passionnés et motivés par l’aviation et qui souhaiterons intégrer l’ESMA pour la suite de leurs études. 

Notre journaliste : Qu’avez vous à dire aux étudiants qui voudraient se tourner vers l’Aéro ? 

Sebastien CAZI : Pour tous les passionnés d’aéronautique, j’aimerais, tout d’abord, leur dire que le monde aéronautique est quelque chose de passionnant et enrichissant dans toute sa carrière.

Si l’on veut intégrer l’aviation dans la maintenance ou pour une autre spécialité, il vous faudra, de la curiosité, de la disponibilité et une envie de faire de son rêve « un métier » avec beaucoup de responsabilité dès le début de son apprentissage. 

L’aéronautique est un domaine dans lequel, les technologies évoluent à très grande vitesse, c’est pour cela que je dirais que l’on doit s’adapter à toutes les nouveautés industrielles et électroniques embarquées. 

Notre journaliste : Que conseilleriez vous aux jeunes de façon à ce qu’ils puissent aborder ces métiers dans les meilleures conditions ?

Sebastien CAZI : Le conseil que je peux donner est qu’il faut de la persévérance et avoir le sens du travail en équipe.

Les futurs techniciens en aéronautique doivent savoir que durant toute leur carrière, ils devront alliés « le cerveau» et « les mains » car ils seront toujours en quête d’apprentissage par les manuels et autres formations, ainsi que la technicité manuelle pour effectuer certaines opérations délicates.

L’assiduité et la discipline vont de pairs pour nos métiers. 

Notre journaliste : Pour quelles raisons a - t - on mis en place les baptêmes de promotion, d’où est venue cette idée, et quel en est l’intérêt ?

Sebastien CAZI : Les baptêmes de promotion ont été mis en place depuis 2015 pour faire ressentir aux élèves MTO de l’ESMA l’importance d’appartenir au domaine aéronautique ayant une histoire fabuleuse (de la naissance de l’aviation à nos jours). Cette idée est l’œuvre de M. BRAVO, Vice président à ce jour qui souhaitait voir les jeunes techniciens fraichement diplômés recevoir un nom de baptême propre à un célèbre personnage dévoué à l’aéronautique. 

L’intérêt pour les élèves est qu’il puisse mesurer l’importance d’appartenir à une famille aéronautique. 

Notre journaliste : Pour enseigner aux Bac et BTS il faut disposer du même diplôme . Quel est le votre ?

Sebastien CAZI : Pour enseigner il faut avoir le diplôme correspond à l’enseignement.

J’ai commencé mon école d’ingénieur en Opto-électronique que je n’ai malheureusement pas pu finir car j’ai intégré mes classes militaires l’année de mon diplôme.

J’ai beaucoup voyagé et apprécié tous les pays que j’ai pu découvrir (Sénégal, Tchad, Côte d’Ivoire, Chypre, Mexique, Maroc, Italie, …). 

Notre journaliste : Vous avez voyagé très certainement autours de la terre , quel est le pays qui vous a le plus plu et pourquoi ?

Sebastien CAZI : J’ai beaucoup voyagé et apprécié tous les pays que j’ai pu découvrir (Sénégal, Tchad, Côte d’Ivoire, Chypre, Mexique, Maroc, Italie, …). 

Notre journaliste : Un petit mot pour la fin pour nos lecteurs ?

Sebastien CAZI : Pour finir, je dirai à tous de ne pas se décourager et qu’il faut aller au bout de ses projets. L’aviation est un métier de passion, fait de nombreux voyages.

La maintenance est en plein essor et recherche des futurs jeunes techniciens pour acquérir des responsabilités et évoluer au sein de celle-ci.