En Occitanie, 1ère région bio de France et meilleure région bio d’Europe, les professionnels du secteur font face, comme partout en France, à de nouveaux défis. Afin de répondre à leurs besoins, l’État, la Région et Interbio Occitanie ont élaboré un nouveau plan Bi'O pour la période 2023-2027, travaillé avec les Agences de l’eau Adour-Garonne et Rhône-Méditerranée-Corse,ainsi que l’ensemble de la filière. Ce plan a été officiellement signé par l’ensemble des partenaires ce lundi 18 septembre par Pierre-André Durand, préfet de la région Occitanie, Carole Delga, présidente de la Région Occitanie, Christian Soler, président d’Interbio Occitanie, Guillaume Choisy, directeur de l’Agence de l’eau Adour-Garonne et Laurent Roy, directeur Général de l’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse.
A cette occasion, l’ensemble des partenaires ont également visité le GAEC du Camps de la Salle, à Montégut-Bourjac, une exploitation familiale engagée en bio dans l’élevage et la polyculture. La viande produite est proposée à la vente directe et sur la plateforme régionale Occit’Alim, dédiée à la restauration collective.
Alors que la consommation de bio en France connaît un ralentissement important, l'objectif de ce plan ambitieux est de soutenir,à travers des actions concrètes, les producteurs régionaux impactés par cette conjoncture. En parallèle, des mesures nouvelles seront mises en œuvre pour relancer la distribution et la consommation de produits bio et ainsi garantir la pérennité de cette filière majeure pour l’agriculture d’Occitanie.
+ d’infos sur le Plan Bio régional : https://www.laregion.fr/Plan-Bi-O-2023-2027
© Léo Arcangeli- Région Occitanie
En Occitanie, 1ère région bio de France et meilleure région bio d’Europe, les professionnels du secteur font face, comme partout en France, à de nouveaux défis. Afin de répondre à leurs besoins, l’État, la Région et Interbio Occitanie ont élaboré un nouveau plan Bi'O pour la période 2023-2027, travaillé avec les Agences de l’eau Adour-Garonne et Rhône-Méditerranée-Corse,ainsi que l’ensemble de la filière. Ce plan sera officiellement signé par l’ensemble des partenaires le lundi 18 septembre prochain. À cette occasion, Pierre-André Durand, préfet de la région Occitanie, Carole Delga, présidente de la Région Occitanie, et Christian Soler, président d’Interbio Occitanie, visiteront l’exploitation GAEC du Camp de la Salle à Montégut-Bourjac (31), en présence de Guillaume Choisy, directeur de l’Agence de l’eau Adour-Garonne et de Laurent Roy, directeur Général de l’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse.
Alors que la consommation de bio en France connaît un ralentissement important, l'objectif de ce plan ambitieux est de soutenir,à travers des actions concrètes, les producteurs régionaux impactés par cette conjoncture. En parallèle, des mesures nouvelles seront mises en œuvre pour relancer la distribution et la consommation de produits bio et ainsi garantir la pérennité de cette filière majeure pour l’agriculture d’Occitanie.
A l’occasion d’une renco ntre exceptionnelle, Carole Delga, présidente de la Région Occitanie, a répondu à l’invitation de Michaël Delafosse, président de Montpellier Méditerranée Métropole,de participer ce jour à Saint-Georges d’Orques,à la Conférence des maires de la Métropole de Montpellier réunissant les 31 élus du territoire. Carole Delga a annoncé à cette occasion le soutien exceptionnel de la Région à hauteur de 162 M€ aux projets structurants de la Métropole et communaux portés par les élus du territoire à travers le nouveau contrat territorial conclu sur la période 2022-2028,
Lancés en 2017 par la Région, les Contrats territoriaux s’adressent à l’ensemble des territoires d’Occitanie, Métropoles, communautés urbaines et d’agglomération, ainsi qu’aux 33 territoires ruraux et de montagne. Construits sous la forme d’une feuille de route partagée autour du Pacte vert, ces contrats permettent d’accompagner les projets phares de chaque territoire dans l’ensemble des domaines d’intervention de la Région.A ce jour 51 contrats ont déjà été approuvés.
Devant les maires de la Métropole de Montpellier, Carole Delga et Michaël Delafosse ont détaillé les grands ensembles de ce nouveau contrat territorial.162 M€ seront mobilisés par la Région d’ici 2028, une participation en hausse de 52% par rapport au précédent contrat.
Mobilité durable, transition écologique et énergétique, développement économique, bien vivre…autant d’axes stratégiques sur lesquels la Région et la Métropole s’engagent au service du développement durable des territoires grâce à ce nouveau contrat. Parmi les projets soutenus, on retrouve notamment :
- La création de la ligne 5 du Tramway de Montpellier, l’extension de la ligne 1 et le doublement de la ligne 3
- La Désimperméabilisation et végétalisation des cours d'école primaires et élémentaires des communes de la métropole ainsi que leur rénovation énergétique
- La construction d’un nouveau gymnase à Cournonterral pour le futur nouveau lycée
- La rénovation du Centre nautique Neptune de Montpellier
- Le projet de station d’épuration Maera
Le contrat sera présenté à l’occasion de la prochaine Commission permanente régionale du 20 octobre, et sera à l’ordre du jour le 2 octobre prochain par la Métropole de Montpellier.
« Cette venue de Carole Delga, devant les 31 maires est inédite dans l’histoire de notre Métropole. Elle témoigne de la qualité des relations de travail entre nos deux institutions depuis 2020. La hausse significative des montants consacrés par la Région jusqu’en 2028 à la Métropole est un signal extrêmement fort. Nous unissons ainsi nos forces pour faire réussir notre territoire, dans de nombreux domaines structurants : mobilités, développement économique, culture, sport, transition écologique et énergétique, politique de la Ville… La Présidente conforte ainsi notre dynamisme et n’oublie pas pour autant de venir apporter une aide précieuse aux communes qui portent des projets vertueux en matière de développement durable, par exemple pour la rénovation de leurs écoles », a déclaré Michaël Delafosse.
« Les engagements de la Région viennent soutenir une politique ambitieuse et nécessaire sur la Métropole de Montpellier. Les défis ici sont nombreux, de par l’accroissement démographique le plus dynamique d’Occitanie. Si la Région accompagne déjà l’emploi et le développement économique, elle injectera également 162 M€ pour la rénovation urbaine, les mobilités vertes, l’enseignement supérieur, la gestion des déchets ou encore la culture. Les échanges avec les Maires furent nourris, et nous partageons avec Michaël Delafosse l’impérieuse nécessité de construire un nouveau modèle de développement plus juste, tourné vers la jeunesse et adapté aux changements climatiques, d’où l’enveloppe dédiée aux projets de renaturation des écoles des communes de la Métropole », a pour sa part déclaré Carole Delga.
photo.
Ludovic Séverac – Métropole de Montpellier Méditerranée
Avec un bilan provisoire de 820 morts, le séisme qui a frappé le sud du Maroc est un drame terrible, une catastrophe pour le peuple marocain, dans ce pays ami de la France. Fortes de liens méditerranéens anciens et vivants, les trois régions méditerranéennes de France s’engagent immédiatement, ensemble, aux côtés du Royaume du Maroc et expriment leur solidarité totale. Un million d’euros sera directement engagé, selon les besoins exprimés par le Maroc, en faveur des victimes du séisme et pour la reconstruction du pays.
D’ores et déjà, Carole Delga, présidente de la Région Occitanie, présidente de Régions de France, Renaud Muselier, président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, président délégué de Régions de France et Gilles Siméoni, président du Conseil exécutif de Corse, ciblent trois grands axes de soutien :
« A court terme, nous sommes disponibles pour intervenir ensemble en faveur de l’aide humanitaire d’urgence. De la même façon, avec l’ensemble du monde associatif, nous voulons cibler le soutien sanitaire au Maroc, pour venir en aide aux blessés et aux sinistrés dans cette période très difficile qui s’ouvre. Enfin, cet engagement financier concernera l’effort à venir de reconstruction, sur le plan urbain comme sur le plan agricole, et nous savons déjà que les besoins seront nombreux.
Nos trois régions sont méditerranéennes, par essence et par vocation ! Aujourd’hui, la solidarité avec le Maroc doit s’exprimer et s’exprime de façon très concrète. Nous voulons dire, ensemble, à nos partenaires marocains à quel point nous sommes sensibles à leur douleur. Nous sommes à leurs côtés ! »
Plus d’accessibilité et de convivialité ! C’est la promesse du projet NeÔmatabiau pour transformer la gare historique de Toulouse-Matabiau. Destinée à devenir un pôle d’échanges multimodal d’envergure nationale, la gare accueille désormais son nouveau hall voyageur.
Cœur ferroviaire d’envergure nationale et européenne, le projet NeÔmatabiau accueille son nouveau hall voyageur, inauguré ce mardi 5 septembre, en présence de Carole Delga, présidente de la Région Occitanie. Une gare en cours de métamorphose qui offre plus d’accessibilité, de convivialité et ouvre les portes d’un futur Pôle d’échanges multimodal d’envergure nationale.
Un parcours voyageur simplifié, une signalétique intermodale, un patrimoine valorisé. Le projet NeÔmatabiau (pour « Nouveau Matabiau ») redimensionne la gare historique de Toulouse-Mababiau, pour la rendre plus accessible, connectée et conviviale. « Cette inauguration marque une première étape pour le renouveau de Matabiau et le développement des mobilités décarbonées à Toulouse », assure Carole Delga, présidente de la Région Occitanie. « La gare est l’élément central du volet mobilité du projet partenariat d’aménagement « Grand Matabiau, Quais d’Oc » ».
NeÔmatabiau est à la fois un projet de mobilité, pour moderniser et agrandir la gare, ainsi qu’un projet pour intégrer la gare et les quartiers environnants dans un centre-ville étendu. Autre objectif : faciliter l’intégration de la métropole dans le futur réseau ferroviaire à grande vitesse grâce au Grand Projet du Sud-Ouest (GPSO).
La gare comptera à terme 15 commerces et 4 restaurants, et un espace événementiel pour les entreprises et particuliers de 500m², avec une capacité de 300 personnes. NeÔmatabiau est financé par SNCF Gares & Connexions, l’Union européenne, l’État et la Région Occitanie.
La Région mobilisée pour la nouvelle gare
Pour faire entrer la gare toulousaine dans une nouvelle dimension, la Région Occitanie s’est fortement engagée pour le projet :
L’amélioration de l’accessibilité est une des préoccupations au cœur de la rénovation, pour anticiper le triplement du flux de passagers prévu en 2032, soit 150 000 voyageurs attendus. Rampes d’accès et ascenseurs, élargissement du passage souterrain nord, galerie des voyageurs pour assurer la liaison entre les deux halls et des espaces pour les personnes à mobilité réduite sont ainsi créés. Le parcours du voyageur se simplifie, avec des systèmes d’informations modernisés (écrans, messages sonores, espaces billetterie) et une signalétique intermodale facilite les correspondances avec les transports en commun. Un renouveau d’envergure qui allie patrimoine et modernité, pour cette gare créée en 1856.
Prolongement de NeÔmatabiau, le projet de Pôle d’échanges multimodal (PEM) comprendra une Halle des transports de 4 400 m², trait d’union entre les aménagements du quartier et les équipements de transports (métro, gare bus, pistes cyclables), la nouvelle Vélostation de 1 000 places, et un immeuble régional de 6 000 m². « Dédié aux trains du quotidien comme à la grande vitesse, ce pôle d’échanges deviendra le premier hub ferroviaire d’Occitanie », conclut Carole Delga.
• 3 ans de travaux
• 42 millions d’euros d’investissement
• 150 000 voyageurs par jour en 2032, contre 50 000 aujourd’hui
• 164 places assises offertes dans la gare, avec prises électriques
La Région Occitanie et SNCF Voyageurs enregistrent un nouveau record de fréquentation avec l’opération « premier week-end du mois à 1€ ». Les usagers ont une nouvelle fois largement plébiscité cette offre avec plus de 105 000 billets à 1€ vendus. Au total, plus de 130 000 personnes (comprenant les abonnés) ont ainsi voyagé en train liO samedi 2 et dimanche 3 septembre, soit une fréquentation multipliée par 2,5 par rapport à un week-end comparable de 2022. Pour faire face à l’afflux de voyageurs et offrir les meilleures conditions de voyage possibles, 28 000 places supplémentaires avaient été proposées durant ce week-end.
« Avec plus de 130 000 voyageurs, de nombreux habitants ont une nouvelle fois plébiscité l’opération train à 1€ pour profiter de leur dernier week-end avant la rentrée. Depuis le lancement de cette opération, c’est la plus forte fréquentation jamais enregistrée ! Mois après mois, les chiffres confirment l’engouement des citoyens pour le train, lorsque les prix sont accessibles.
A cette rentrée, j’ai souhaité proposer une nouvelle mesure forte : la gratuité des trains et des cars à nos jeunes de 12 à 26 ans, à partir de janvier 2024. C’est une vraie révolution pour répondre à leurs envies de se déplacer à moindre et de manière plus écologique.
Ces mesures sont la concrétisation de mon ambition pour le ferroviaire : plus nous pourrons accueillir de voyageurs dans nos trains, plus nous pourrons réduire les émissions carbones, tout en préservant le pouvoir d’achat de nos concitoyens grâce à une politique tarifaire très avantageuse »,a notamment déclaré Carole Delga, présidente de la Région Occitanie.
Le prochain week-end à 1€ se déroulera les 7 et 8 octobre 2023. Les billets seront disponibles à la vente à compter du 27 septembre.
Alors que le volet mobilités du CPER 2023-2027 est actuellement en cours de discussion, Carole Delga, présidente de la Région Occitanie, et Laurent Wauquiez, président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, appellent le gouvernement à revoir son investissement pour les lignes ferroviaires de l’Aubrac (Béziers/Clermont-Ferrand) et des Cévennes (Nîmes/Clermont-Ferrand). Le financement de 100M€prévu aujourd’hui par l’Etat, très loin des travaux estimés à 600 M€ par SNCF Réseau, sera clairement insuffisant pour sauvegarder les deux lignes, pourtant essentielles à la fois pour le transport de marchandises et pour offrir aux habitants une alternative à la voiture.
Les deux présidents de Région alertent sur l’urgence de la situation.
Pour Carole Delga :«Alors qu’avec Laurent Wauquiez nous réclamons, depuis plusieurs années déjà, que l’Etat joue pleinement son rôle pour mener à bien des travaux de sauvegarde pérennes des lignes de l’Aubrac et des Cévennes, la menace de fermeture de tout ou une partie du H lozérien est réelle. Les investissements d’urgence demandés à SNCF ne font que reporter le problème à court terme. Nos Régions font déjà bien plus que leur part ; en Occitanie, ce sont72M€ qui ont été mobilisés pour sauver ces deux lignes du réseau national. Traversant 9 départements, elles sont essentielles pour l’économie, la vitalité et l’attractivité de nombre de nos villes moyennes et de nos communes rurales. Sauf à revenir 150 ans en arrière alors que le train est pourtant l’avenir des mobilités.A l’heure où chaque action compte pour répondre au réchauffement climatique, où des ambitions sont affichées en faveur du ferroviaire, nous attendons des actes :le gouvernement doit être au rendez-vous».
Pour Laurent Wauquiez : « Face au délitement d’une partie de notre réseau ferroviaire, et à l’impérieuse nécessité de conserver dans nos territoires des lignes structurantes, l’action de l’Etat est aujourd’hui un impératif auquel il ne peut plus se soustraire. Avec Carole Delga, nous l’avons conjointement alerté sur les risques d’une fermeture des lignes de l’Aubrac et des Cévennes. Les Régions ont pris leur part : pour faire face à la grande vétusté de l’infrastructure. Dans le cadre du Plan de sauvetage (2016-2020) et du plan de relance (2021-2022), la Région a financé ces lignes respectivement à hauteur de 13 M€ pour l’Aubrac et 16.8 M€ pour le Cévenol. Il appartient aujourd’hui à l’Etat d’agir en responsabilité et d’assurer le financement des travaux de sauvegarde, et donc la pérennité, de ces lignes essentielles à nos territoires».
En marge des annonces réalisées par le président de la République lors de son entretien donné au Point, Carole Delga, présidente de la Région Occitanie, a tenu à réagir :
« Le président de la République parle enfin de l’École. Alors que les inégalités se creusent, j’appelle depuis plusieurs mois à une grande réforme concertée et à une nouvelle organisation du temps scolaire. C’était le sujet des Rencontres de la Gauche que j’ai organisées à Bram en septembre dernier et à Colomiers en avril dernier :
- le retour à la semaine de 4,5 jours ;
- des journées de classe plus courtes, plus adaptées à chacun, avec les moyens associés au soutien scolaire et au temps périscolaire ;
- des vacances d’été moins longues, des vacances intermédiaires mieux équilibrées.
Ça ne fait pas consensus, mais comment mieux apprendre à nos enfants les savoirs fondamentaux face à des journées si longues et le nombre de jours d’école le moins élevé des pays de l’OCDE ?
Il est également nécessaire de proposer une véritable refonte de la formation des enseignants (recrutement à bac +3, suivi d’une formation initiale de 2 ans et des formations continues), un plus grand soutien pédagogique et administratif,et les aider également dans leur reconversion. La hausses des salaires actuels est indispensable.
Enfin, il faut proposer de bonnes conditions d’études à nos jeunes et d’exercice à la communauté éducative.Cela passe par des moyens supplémentaires, notamment humains. La France est l’un des pays en Europe aux effectifs les plus importants par classe, dans le primaire comme dans le secondaire. Le gouvernement est en train de supprimer des classes, notamment en zone rurale, et des postes d’enseignants, alors qu’au contraire il est impératif de répondre aux défis des cours surchargés et du remplacement des professeurs absents.
Depuis longtemps, l’Occitanie a fait le choix politique et budgétaire d’être la Région qui investit le plus dans les lycées, dans l’ouverture et la mixité des établissements, dans leur adaptation au changement climatique, dans les aides aux familles. Comme celui d’offrir la rentrée la moins chère de France (manuels scolaires, ordinateurs, premiers équipements, transports scolaires gratuits, etc), avec une aide en moyenne de 800€ par enfant pour 2023.
L’éducation doit redevenir la priorité des priorités de notre pays, le cœur de notre nation. Pour enrayer les déterminismes sociaux et restaurer la confiance en l’avenir. C’est mon combat. »