La protection des enfants au cœur de la session
En 2022, le Département a créé le comité des jeunes, pour renforcer la participation citoyenne des jeunes confiés ou anciennement confiés, de 16 à 26 ans et améliorer les dispositifs d’accueil. 12 jeunes sont impliqués dans ce comité, animé par l’association départementale des pupilles et anciens pupilles de l’Etat de l’Hérault (ADEEPAPE 34). Participation aux réunions, création d’outils de communication, échanges avec les enfants accueillis au sein des maisons d’enfants à caractère social (MECS)… le bilan de cette première année est très positif. De nouveaux projets seront menés en 2023, notamment l’organisation d’une journée de convivialité destinée aux jeunes accueillis ou encore la réalisation d’outils d’informations sur l’accès aux droits pour les 16/21 ans. Véronique Calueba, Vice-Présidente aux solidarités enfance et famille, a ainsi présenté le rapport proposant de renouveler la convention avec l’association.
La Vice-Présidente a également présenté les modalités de prise en charge des enfants de retour des zones de conflits, notamment de la zone iraco-syrienne. Outre l’obligation légale pour les départements d’accueillir et d’accompagner ces enfants dans le cadre de l’Aide sociale à l’enfance, différents élus de la majorité départementale ont rappelé le sens de responsabilité et l’humanisme qui doivent guider l’action de protection de ces enfants, victimes des choix terribles de leurs parents.
Environnement et culture : deux stratégies sur 5 ans
« Nous avons fait le choix de mettre l’accès à la Culture au cœur de nos priorités, parce que c’est un levier formidable pour créer la rencontre, favoriser le vivre-ensemble, la cohésion sociale et territoriale. L’art nous invite aussi à aiguiser notre esprit critique et contribue à l’émancipation de tous les citoyens qui construisent notre monde, aujourd’hui et demain ! », explique Marie-Pierre PONS, Vice-Présidente déléguée à la Culture.
Archives, Patrimoine, lecture publique, enseignement musical, éducation artistique et culturelle, action culturelle, soutien à la création… Le Département fait le choix de poursuivre et renforcer le déploiement d’une politique culturelle qui intègre les défis contemporains (transitions environnementale, sociétale, numérique…) et promeut un équilibre territorial dans l’accès aux offres. Il va poursuivre le développement de projets culturels et artistiques en lien avec citoyens les plus fragiles, les acteurs culturels et les territoires : Culture Arc-en-ciel dans les EHPAD, Pouss’culture dans les maisons d’enfants à caractère social (MECS), 1, 2, 3 Culture pour les jeunes enfants avec la Protection maternelle et infantile (PMI), Une saison pour vous à destination des allocataires du Revenu de solidarité active (RSA), les chemins de la culture dans les collèges… Nouveauté : des parcours Culture et handicap autour des « Cinq sens ».
En matière d’environnement, le Département a adopté sa stratégie de protection des espaces naturels sensibles 2023-2028. Présentée par Christophe Morgo, vice-président délégué à l’environnement, elle va répondre aux défis contemporains, comme la préservation de la ressource en eau, des paysages ou de la biodiversité. Avec un budget de plus de 13 M€ sur 5 ans, cette stratégie déploie 3 orientations :
- Le développement équilibré du territoire, en poursuivant la sensibilisation des élus locaux dans la prise en compte des milieux naturels et de la biodiversité mais aussi en intégrant le Plan abeilles et pollinisateurs 34
- L’attractivité du territoire, avec des programmes dans tout l’Hérault d’animations liées à l’environnement ou avec des outils numériques pour appréhender les enjeux (site Hérault 360 ou des sentiers d’interprétation dans les domaines départementaux à venir)
- L’accès à tous les publics, en améliorant l’accessibilité et en développement les mobilités et accès jusqu’aux sites.
Lors de l’assemblée, Philippe Vidal Vice-Président délégué à l’aménagement du territoire a également présenté les compensations environnementales que le Département va mettre en place dans le cadre de l’aménagement du LIEN. Avec une surface concernée de 374 ha, soit près de 2 fois la surface correspondant aux exigences réglementaires, le Département va plus loin que ce qu’impose la loi.
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