Insultes, agressions, violences familiales ou conjugales, discriminations... Vous êtes victime ou témoin d'un de ces actes envers des personnes LGBT ou bien séropositives ? La nouvelle application mobile gratuite FLAG ! vous permet de faire un signalement anonyme.
L'application FLAG ! a été développée par l'association LGBT+ du même nom (regroupant notamment des agents des ministères de l'Intérieur et de la Justice, des pompiers, des policiers municipaux) avec le soutien de la Délégation Interministérielle à la Lutte Contre le Racisme, l'Antisémitisme et la Haine anti-LGBT (DILCRAH) et le secrétariat d'État chargé de l'Égalité entre les femmes et les hommes.
FLAG ! permet aux victimes et aux témoins de violences physiques ou verbales de nature LGBTphobes (rejet des personnes lesbiennes, homosexuelles, bisexuelles, transgenres ou intersexuées) ou sérophobes (rejet des personnes séropositives) ou encore de violences conjugales, que ce soit sur internet, à domicile, sur la voie publique ou au travail, de signaler les faits gratuitement et anonymement.
Le signalement est caractérisé, daté et localisé par la victime ou le témoin. Il alimente ainsi une cartographie précise qui facilitera par la suite le développement de politiques publiques et d'actions ciblées en faveur de la lutte contre ces violences.
À l'issue du signalement, la victime, en fonction de son statut (grand public, fonctionnaire du Ministère de l'Intérieur, etc.) et en fonction de l'acte signalé, est orientée vers les interlocuteurs appropriés (dépôt de plainte, pré-plainte en ligne, signalement de contenu internet illégal Pharos, plateforme des violences sexistes et sexuelles, 119 Enfance en danger, officier de liaison LGBT, associations spécialisées, cellules d'écoute...).
Un comité scientifique, en partenariat avec la fondation Jean Jaurès, établira annuellement une étude sociologique sur la base des signalements collectés.
Cette application est disponible sur Android et iOS.
À noter : En 2019, les forces de police et de gendarmerie ont recensé 1870 victimes d'infractions à caractère homophobe ou transphobe contre 1380 en 2018 et 1040 en 2017, soit une augmentation de 36 %.
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