Journée Portes Ouvertes
- Lycée Agricole de Gignac
Certaines journées mondiales semblent avoir bien du mal à se faire une place dans notre environnement médiatique surchargé. La journée consacrée aux troubles bipolaires, lancée en France en 2014, en fait partie.
Pour la petite histoire, le choix de la date du 30 mars ne doit rien au hasaerd puisqu'elle coïncide avec la date de naissance d'un bipolaire de génie, Vincent Van Gogh, né le 30 mars 1853.
Les troubles bi-polaires ont longtemps été connus sous le nom de troubles maniaco-dépressifs. Cette pathologie reste cependant très méconnue et souvent tabou. Tabou parce que beaucoup de personnes atteintes n'osent pas avouer à leurs proches que leurs émotions sont "démesurées", qu'elles passent alternativement d'un état d'excitation anormale (proche de l'euphorie) à un état léthargique (complètement dépressif !).
1 à 2 % de la population souffrirait de la forme majeure de la maladie.
Dans la moitié des cas, ces troubles seraient associés à des pratiques addictives et ils seraient à l'origine du quart des tentatives de suicide.
Le corps médical semble tomber d'accord pour affirmer que ces troubles ne surviennent que si trois facteurs de risque sont réunis:
Les chercheurs ont pu établir que l'apparition de la maladie était favorisée par la présence d'un certain nombre de gènes (une quinzaine ont déjà été identifiés).
La mise au point de traitements progresse de son coté, et même si les médicaments ne peuvent pas tout, ils permettent de stabiliser de nombreux malades. Par contre, les antidépresseurs sont à manier avec précaution, car ils risquent d'aggraver le mal.
La journée mondiale des troubles bi-polaires fournit une occasion réver de parler un peu plus de cette maladie et sensibiliser les instances concernées par son traitement. En 2015, l'association France Dépression y a largement apporté son concours. Les choses bougent.
Un site à visiter : www.troubles-bipolaires.com
Le bilan d’activité 2021 du CROSS MED a été publié. Il détaille le nombre et le type des opérations coordonnées ou suivies par les centres opérationnels de La Garde (83) et d’Aspretto (2A) dans la zone de compétence du préfet maritime de la Méditerranée. Ce bilan fait état d’une hausse significative de l’activité du CROSS MED en 2021 (+25% par rapport à 2020) pour le volet « recherche et sauvetage » de ses missions.
S’agissant des opérations de recherche et sauvetage en 2021, on relève les principaux chiffres suivants :
- 4.154 opérations coordonnées ou suivies concernant 9.384 personnes impliquées dont 1 651 secourues, 5 031 personnes assistées, 37 décédées (dont 12 plongeurs et 9 baigneurs) et 6 disparues ;
- 76 % des opérations surviennent au cours de la saison estivale (de mai à septembre) ;
- 94% des opérations se déroulent en zone côtière, à une distance de la côte inférieure à 12 nautiques (eaux intérieures ou mer territoriale) ;
- 89 % des opérations concernent la navigation de plaisance, les loisirs nautiques ou les activités de loisirs sans flotteur (dont baignade et apnée).
L’analyse qualitative de l’activité du CROSS MED montre que l’augmentation importante du nombre d’opérations est principalement liée à une diversification des offres de loisirs sur le littoral, ainsi qu’à un accès plus aisé à de nouvelles pratiques. Ce bilan souligne en outre l’effet du développement de services de location de particuliers à particuliers, en ce qui concerne la plaisance par exemple, avec des loueurs moins formés, moins expérimentés, moins attentifs aux consignes de sécurité et à l’état des matériels de sécurité obligatoires pour prendre la mer dans de bonnes conditions. Par ailleurs, si l’activité du CROSS Med reste majoritairement saisonnière, le nombre d’opérations sur toute l’année augmente également hors période, avec un étalement des vacances au-delà du pic estival.
S’agissant de la répartition géographique des interventions coordonnées ou suivies par le CROSS Med :
- 2376 opérations (57% du total) concernent les Bouches-du-Rhône, le Var et les Alpes-Maritimes ;
- 786 opérations pour les Pyrénées-Orientales, l’Aude, l’Hérault et le Gard ;
- 743 opérations en Corse (dont 519 pour la Corse-du-Sud).
Quelques enseignements émergent de ce bilan annuel, parmi lesquels :
- dans près de 70% des opérations, l’alerte est donnée par téléphone au 196 (appel gratuit, depuis n’importe quel téléphone) pour le déclenchement des opérations par le CROSS Med. Ce numéro qui tend à se populariser doit continuer à faire l’objet d’une publicité pour être connu du plus grand nombre, notamment des pratiquants de loisirs nautiques en frange côtière. Il est complémentaire du canal 16 de la VHF qui reste le moyen à privilégier en mer ;
- la responsabilité humaine reste dans la majeure partie des cas à l’origine des évènements de mer : inexpérience, inconscience, défaut de maîtrise technique, manque de préparation et surestimation des capacités physiques. Lorsqu’ils n’en sont pas la cause principale, ces éléments interviennent a minima comme facteurs aggravants ;
- les opérations liées aux loisirs nautiques, notamment « bon marché » ou réputés accessibles à tous, croissent d’année en année et ont encore doublé en 2021 par rapport à 2020.
En parallèle de ces opérations de recherche et de sauvetage, le CROSS MED assure également d’autres missions primordiales pour la sécurité maritime et l’action de l’État en mer en lien avec les administrations concernées :
- surveillance de la navigation maritime : prévention des accidents, avec notamment le suivi du trafic maritime dans deux zones sensibles (Bouches de Bonifacio et canal de Corse), et protection de l’environnement avec notamment le suivi des mouillages en Méditerranée ;
- surveillance des pollutions : coordination des interventions visant à faciliter la constatation et le recueil d’informations en vue de réprimer et traiter les rejets à la mer de substances polluantes.
- diffusion des renseignements de sécurité maritime (avertissements de navigation, avertissements concernant la météorologie et les prévisions météo).
Fort de ces enseignements et des constats déjà effectués tout au long de l’année 2021, les points d’attention de la préfecture maritime de la Méditerranée pour l’année 2022 sont les suivants :
- la prévention des conflits d’usage des véhicules nautiques à moteur (VNM) et des embarcations rapides ;
- la régulation des « nouveaux usages » et nouvelles pratiques sportives en mer ;
- la question de la location de navire de plaisance et de la responsabilité associée ;
- l’application de la réglementation sur les mouillages en Méditerranée.
Dans ce cadre, des messages de prévention, des campagnes de communication ainsi que des opérations « sécurité mer » seront organisées sur le littoral méditerranéen par les administrtion de l’action de l’État en mer sour l’autorité du préfet maritime de la Méditerranée.
Service opérationnel et spécialisé du ministère de la Mer, le Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage de Méditerranée (CROSS Med) relève organiquement de la direction interrégionale de la mer Méditerranée (DIRM Med) dont le siège est à Marseille. Il est placé sous l'autorité opérationnelle du préfet maritime de la Méditerranée et se compose d'un centre principal à La Garde (Var) et d'un centre secondaire situé sur la base navale d’Aspretto (Ajaccio) en Corse-du-Sud.
Plus d’informations sur les missions du CROSS Med : https://www.dirm.mediterranee.developpement-durable.gouv.fr/les-missions-du-cross-r229.html
Selon france Info :
L’invasion russe en Ukraine a été au cœur de la 33e semaine de la presse et des médias, qui vient de se terminer. À Saint-Memmie dans la Marne, des collégiens ont consacré une émission de radio au conflit. À Bordeaux, c’est une photo de presse, tristement célèbre, qui a servi de support à ce travail de décryptage. #IlsOntLaSolution
Mieux comprendre le conflit en Ukraine, apprendre à s’informer, vérifier ses sources. Tels ont été les enjeux de cette semaine de la presse dans les établissements scolaires. Près de Reims, des élèves du collège Jean Moulin de Saint-Memmie ont réalisé une émission spéciale sur la web radio de l’établissement. Quinze minutes d’information pour apporter des réponses aux nombreuses questions que se posent leurs camarades depuis le début de la guerre.
"Vladimir Poutine est un nostalgique, c’est-à-dire qu’il préfère la Russie d’avant 1989".....
Aller plus loin https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/la-guerre-en-ukraine-expliquee-aux-eleves-a-loccasion-de-la-semaine-
En France métropolitaine, le climat a évolué depuis le milieu du XXᵉ siècle sous l’effet du changement climatique. On observe ainsi une hausse des températures moyennes en France de 1,7 °C depuis 1900. C’est plus que le réchauffement constaté en moyenne mondiale estimé à + 0,9 °C sur la période 1901-2012. Les effets du changement climatique sont également sensibles en France sur les précipitations, les vagues de chaleur, l’enneigement, les sécheresses, et impactent les événements extrêmes…
En France métropolitaine, les effets du changement climatique se traduisent principalement par la hausse des températures moyennes. De 1900 à nos jours, le réchauffement atteint environ 1,7 °C, une valeur plus forte que celle observée en moyenne mondiale, estimée à +0,9 °C sur la période 1901-2012 (source Giec 2013).
Le réchauffement est comparable d’une région française à l’autre mais son rythme n'est pas régulier. Il a notamment connu une accélération depuis les années 1980. Sur la période 1959-2009, on observe une tendance de +0,3 °C par décennie en moyenne annuelle, avec une hausse encore plus marquée au printemps et en été.
L’évolution du cumul de précipitations diffère selon les régions et les saisons. Sur la période 1959-2009, on constate généralement une hausse des précipitations annuelles dans la moitié nord et une baisse dans la moitié sud. Au printemps et en automne les cumuls sont en hausse sur la majeure partie du territoire métropolitain. En hiver et en été, l'évolution des précipitations est plus contrastée d’une région à l’autre. On observe notamment une baisse des cumuls sur les régions méridionales. Cependant, à l’exception de quelques régions de l’Est de la France ou proches de la Méditerranée, les tendances des précipitations sont souvent peu marquées et peuvent varier selon la période d’étude couverte par l'analyse.
Depuis le milieu du XXe siècle, on observe aussi des évolutions de la fréquence et de l’intensité des événements extrêmes : le nombre de journées chaudes (températures maximales supérieures à 25 °C) augmente, tandis que le nombre de jours de gel diminue. Les vagues de chaleur sont devenues plus fréquentes et plus intenses. On observe également une intensification des pluies extrêmes dans les régions méditerranéennes françaises. En revanche, aucune tendance marquée ne se dégage sur l'évolution des tempêtes.
Les changements décrits ci-dessus ont des impacts sur l'évolution du cycle de l'eau. En particulier, la durée de la période d’enneigement en moyenne montagne diminue et l’évaporation des sols s’accentue, induisant des sécheresses plus fréquentes et plus intenses.
Des précisions sur : https://meteofrance.com/le-changement-climatique/observer-le-changement-climatique/le-changement-climatique-en-france
Selon Orange.fr
Situation sur le terrain, réactions internationales, sanctions: le point sur l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
- Situation "catastrophique" à Marioupol -
Dans Marioupol (sud-est) assiégée et bombardée depuis des semaines, "la population se bat pour survivre. La situation humanitaire est catastrophique", a affirmé dans la nuit de dimanche à lundi le ministère ukrainien des Affaires étrangères sur son compte Twitter.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé un blocus total de cette ville où plus de 2.000 civils ont été tués, d'après un récent bilan communiqué par la mairie.
Le président français Emmanuel Macron a indiqué dimanche qu'il parlerait à son homologue russe Vladimir Poutine lundi ou mardi pour organiser une opération d'évacuation de la ville. Selon le président ukrainien, quelque 100.000 personnes sont toujours bloquées dans ce port stratégique de la mer d'Azov.
- Violents combats dans l'Est -.................. Poursuivre sur : https://actu.orange.fr/monde/le-point-sur-l-invasion-russe-de-l-ukraine-
Selon Orange.fr
Nouvelles tensions en Corse. Ce dimanche 27 mars, soit deux jours après l’enterrement de l'indépendantiste Yvan Colonna sur l’île de Beauté, la tension est montée d’un cran.
En cause ? Une vidéo publiée samedi par les CRS.
Des CRS qui chantent la Marseillaise pendant un barbecue organisé dans leur cantonnement. Voici ce que l’on peut voir dans la vidéo publiée sur les réseaux sociaux samedi 26 mars, au lendemain de l’enterrement de l'indépendantiste corse Yvan Colonna. Il n’en fallait pas plus pour mettre le feu aux poudres. Comme le rapporte France Bleu, plus de 500 personnes se sont rassemblées à Furiani, dans la banlieue sud de Bastia, devant le camp des CRS ce dimanche 27 mars pour manifester leur mécontentement.
Selon France Info : L’Agence franceinfo a été créée il y a six ans, et devient l'Agence Radio France, au service de l’ensemble des rédactions des antennes de Radio France, pour délivrer une information de qualité, mais aussi de confiance.
Dans un contexte de prolifération des fausses informations, Radio France renforce considérablement son dispositif de vérification, pour agir en repère de confiance pour les Français avec une information vérifiée, sourcée, et pour cela il y a des méthodes.
Structure unique au sein d’un média audiovisuel, l’Agence franceinfo créée en 2016 et diffusant 20 000 dépêches par an, s’est imposée comme une référence. Elle devient aujourd'hui, l'Agence Radio Lire sur : France. Pour en parler au micro d'Emmanuelle Daviet, la médiatrice des antennes de Radio France, Estelle Cognacq, la directrice de la rédaction de franceinfo.
Emmanuelle Daviet :................. Lire sur https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-rendez-vous-du-mediateur/lagence-franceinfo-devient-lagence
Depuis le 1er janvier 2022, les agents de la fonction publique d’État bénéficient d’un forfait mensuel de 15 €, correspondant au remboursement d’une partie des cotisations de protection sociale complémentaire. Un décret paru au Journal officiel le 9 septembre 2021, précise les conditions d’application de ce dispositif de remboursement, les modalités de versement et de son contrôle. Quelles sont les personnes concernées et comment en bénéficier ? Le détail avec Service-Public.fr.
Les agents de la fonction publique d’État concernés par le remboursement sont :
En revanche, ce remboursement ne concerne pas :
Les cotisations de protection sociale complémentaire éligibles au dispositif sont celles versées par l’agent, en qualité de titulaire ou d’ayant droit d’un contrat, à l’un des organismes suivants ;
À savoir : Les cotisations des agents en qualité d’ayants droit de contrats collectifs déjà financées par un autre employeur que ceux de l’État ne sont pas éligibles au remboursement.
Le remboursement est versé aux agents ;
Le versement est maintenu jusqu’à la fin du mois au cours duquel l’agent cesse d’être dans l’une de ces positions ou situations. Lorsque la reprise du service a lieu au cours d’un mois ultérieur, le versement est effectué pour ce mois entier.
Le remboursement s’effectue dans les conditions suivantes :
Pour bénéficier du remboursement, l’agent adresse une demande à son employeur ou à son employeur principal lorsqu’il occupe des emplois à temps incomplet auprès de plusieurs employeurs publics de l’État. Il doit joindre une attestation de son organisme complémentaire. Cette attestation doit préciser que l’agent est titulaire à titre individuel ou en qualité d’ayant droit d’un contrat ou règlement de protection sociale complémentaire responsable et solidaire destiné à couvrir les frais occasionnés par une maternité, une maladie ou un accident.
Si l’agent est ayant droit d’un contrat collectif conclu par un employeur, l’attestation doit indiquer qu’il ne bénéficie pas en sa qualité d’ayant droit d’un financement de cet employeur.
L’agent doit signaler tout changement de sa situation individuelle qui modifie les conditions d’éligibilité au remboursement.
À savoir : L’employeur public peut procéder à tout moment à un contrôle. Dans ce cas l’agent dispose d’un délai de deux mois à compter de la notification du contrôle pour produire tous documents justifiant qu’il satisfait aux conditions d’éligibilité au remboursement. Si les documents ne sont pas fournis, les versements du remboursement seront interrompus.
Le remboursement d’une partie des cotisations de protection sociale complémentaire à hauteur de 15 € par mois est une première étape vers la prise en charge de la mutuelle santé à hauteur de 50 % dès le 1er janvier 2024.
L’accord interministériel relatif à la protection sociale complémentaire en matière de couverture des frais occasionnés par une maternité, une maladie ou un accident dans la fonction publique de l’État signé unanimement par les sept organisations syndicales représentatives de la fonction publique de l’État le 26 janvier 2022 a été publié au Journal officiel du 6 mars 2022.
Tous les agents de la fonction publique d’État, actifs et retraités, fonctionnaires et contractuels et leurs ayants droits pourront bénéficier d’une couverture santé complémentaire. L’employeur participera à hauteur de 50 % du coût de la mutuelle dès le 1er janvier 2024 pour les agents en activité.
Les bénéficiaires en activité devront adhérer obligatoirement au contrat collectif conclu par leur employeur public, sans condition d’ancienneté. Les agents bénéficiaires de la Complémentaire santé solidarité (CSC) ou d’un contrat individuel seront dispensés de cette obligation. Ils pourront adhérer au contrat collectif à tout moment sans majoration de cotisation.
Les agents retraités pourront adhérer au contrat collectif conclu par leur dernier employeur. Les complémentaires santé ne pourront pas refuser l’adhésion d’un retraité qui en fait la demande dans le délai d’un an suivant sa cessation d’activité.
Les prestations de santé prévues dans le panier de soins de l’accord s’appliquent à tous les agents de la Fonction publique d’État, sans délai de carence.
Selon Orange.fr :
Les Russes sont directement impactés par les sanctions occidentales prises contre la Russie de Vladimir Poutine en réponse à l'offensive en Ukraine.
Face à l'invasion russe en Ukraine, les Occidentaux ont multiplié les sanctions économiques contre la Russie. Quatre semaines après le début de l'offensive, les premiers effets concrets se font sentir dans le quotidien des Russes.
Voici cinq exemples de biens et services concernés.
Aller plus loin : https://actu.orange.fr/monde/manque-de-papier-sucre-rationne-reseaux-sociaux-restreints
L'importation de viandes issues d'animaux élevés à l'étranger aux antibiotiques de croissance sera interdite en France à partir du 22 avril 2022. Déjà interdit depuis 2006 dans les pays de l'Union européenne, l'usage des antibiotiques de croissance dans l'élevage le sera aussi pour les viandes importées. C'est ce que prévoit un arrêté ministériel publié au Journal officiel du 22 février 2022.
L'arrêté du 21 février 2022 interdit l'introduction, l'importation et la mise sur le marché en France de viandes et de produits à base de viande issus d'animaux provenant de pays tiers à l'Union européenne ayant reçus des médicaments antimicrobiens pour favoriser la croissance ou augmenter le rendement à partir du 22 avril 2022.
Le recours fréquent ou systématique aux antibiotiques engendre un phénomène de résistance des bactéries et créé donc une antibiorésistance dangereuse pour la santé humaine.
C'est pourquoi l'usage des antibiotiques comme facteurs de croissance chez les animaux d'élevage produits au sein de l'Union européenne est interdit depuis 2006. Cette interdiction a été étendue par un règlement de l'Union européenne entré en application le 28 janvier 2022 : l'article 118 du règlement (UE) 2019/6 relatif aux médicaments vétérinaires impose en effet que les produits importés dans l'Union proviennent d'animaux n'ayant pas été traités avec des antibiotiques facteurs de croissance.
Les importateurs français vont être tenus de recueillir, auprès de leurs fournisseurs, des attestations de conformité pour les produits importés de pays tiers de l'UE n'ayant pas interdit l'utilisation des antibiotiques comme facteurs de croissance.