Des gestes simples pour éviter la prolifération
L’aedes albopictus dit « moustique tigre » s’est développé en métropole de manière significative et continue depuis 2004.
Sa capacité à être vecteur du chikungunya, de la dengue ou du zika, en fait une cible de surveillance prioritaire, pour les autorités sanitaires et leurs partenaires, durant sa période d’activité en métropole du 1er mai au 30 novembre.
Comment le reconnaître :
Quelques caractéristiques qui permettent de distinguer le moustique tigre de son presque cousin commun : le moustique tigre est un moustique diurne. Il attaque généralement au lever du jour ou alors au crépuscule ; le moustique commun lui, préfère la nuit.
Le moustique tigre reste relativement petit : pas plus de 2 millimètres en général contre jusqu'à 7 millimètres pour son cousin. Ses ailes apparaissent entièrement noires et surtout, il présente un corps et des pattes très noires, rayés de blanc.
Autres signes : son vol est plutôt lent et désordonné et il est silencieux alors que son cousin le moustique commun fait du bruit en volant.
On le trouve essentiellement dans les zones périurbaines ou urbaines, riches en retenues d'eau.
Plan de lutte contre le moustique tigre :
Le plan anti-dissémination du chikungunya, de la dengue et autres arboviroses sont mis en œuvre dans le département de l’Hérault sous l’autorité du préfet du 1er mai au 30 novembre 2018.
Il se compose de plusieurs axes d’interventions :
1- La surveillance entomologique et la lutte contre les moustiques vecteurs par le conseil départemental en vertu de ses compétences en matière de prospections, et traitements, travaux, contrôles et évaluation des moyens de lutte anti –vectorielle ;
2- La surveillance épidémiologique associant l’Agence Régionale de Santé (ARS), la cellule d’intervention en région de Santé publique France (Cire Occitane) et les professionnels de santé du département ;
3- Les actions de communication et d’information auprès des professionnels de la santé, du public pour la mobilisation communautaire, ainsi que les actions d’éducation sanitaire de la population
Des gestes simples pour éviter la prolifération :
Les femelles du « moustique tigre » Aedes albopictus pondent leurs œufs à sec et/ou à la limite des eaux stagnantes. Lorsque les conditions climatiques sont favorables (à partir du milieu du printemps), les œufs éclosent au contact de l’eau.Les gîtes de reproduction d’Aedes albopictus sont de micro dimension, toujours en milieu urbain ou périurbain, jamais en milieux naturels humides ouverts. Ce sont, soit des biotopes naturels tels que des creux d’arbres, soit des petites collections d’eau artificielles telles que, par exemple : seaux, vases, soucoupes...
Les gîtes de reproduction d’Aedes albopictus sont donc, en grande partie, fabriqués par l’Homme. Ils se trouvent souvent au sein des domiciles privés (cours, jardins…). La façon la plus efficace et radicale de se protéger de ces nuisances, c’est d’évacuer les eaux stagnantes ou, mieux encore, de supprimer physiquement ces gîtes :
- Éliminer les endroits où l’eau peut stagner.
- Changer l’eau des plantes et des fleurs une fois par semaine et si possible supprimer les soucoupes des pots de fleurs.
- Vérifier le bon écoulement des eaux de pluie et des eaux usées et nettoyer régulièrement gouttières, regards, caniveaux et drainage.
- Couvrir les réservoirs d’eau avec un voile moustiquaire ou un tissu.
- Traiter l’eau des piscines (eau de javel ou galet de chlore, ...).
- Débroussailler les herbes hautes et les haies.
- Ramasser les fruits tombés.
- Limiter l’arrosage.
Le signaler :
Vous pensez avoir observé un moustique tigre? Vous souhaitez le signaler ? http://www.signalement-moustique.fr/
Plus d’informations : http://moustiquetigre.org/