Lancement du nouveau dispositif de caméras-piétons lors des opérations de contrôle sur le réseau TaM
Ce dispositif fait suite à un partenariat mis en place entre la Métropole, TaM et la Police Municipale de Montpellier. Première en France, cette association entre les services de Police Municipale et un opérateur de mobilité préfigure la mise en place sur le territoire métropolitain et le réseau TaM de la police des transports, qui verra le jour courant de l'année 2023.
DES CAMÉRAS-PIÉTONS POUR PLUS DE SÉCURITÉ
Au total, ce sont 16 caméras qui sont mises à disposition des agents de contrôle et de sécurisation TaM et qui sont utilisées dans un premier temps par les chefs d’équipes.
Ce déploiement a été précédé d'une formation dispensée par la Police Municipale auprès des futurs utilisateurs TaM de ces caméras-piétons. Les équipes de TaM ont ainsi été sensibilisées au cadre légal, règlementaire et fonctionnel du dispositif.
Portées de façon apparente, les caméras disposent d'un signal visuel spécifique indiquant l'enregistrement en cours et le déclenchement de ce dernier fait l‘objet d’une information auprès des personnes concernées. Les enregistrements ne sont donc pas permanents et effacés au bout de 30 jours, à l'exception d'une exploitation dans le cadre d’une procédure judiciaire, administrative ou disciplinaire. Enfin, les agents équipés des caméras individuelles ne peuvent avoir accès aux enregistrements auxquels ils procèdent.
D'ici quelques mois, les agents TaM feront part de leur retour d'expérience auprès de la Métropole et de la Police Municipale afin d'analyser les actions réalisées et contribuer ensemble à l'amélioration de la gestion des incivilités.
Le système caméras-piétons a déjà été expérimenté dans plusieurs villes : Angers, Bordeaux, Brest, Caen, Dijon, Lille, Orléans et Rennes. Le bilan s'est avéré positif face au caractère dissuasif du port des caméras, entraînant notamment une baisse des agressions sur les contrôleurs.
FOCUS SUR LA POLICE DES TRANSPORTS
Avec la gratuité des transports le week-end, pour les moins de 18 ans et les plus de 65 ans, l’attractivité des transports en commun sur le territoire ne cesse de croître. Ce réseau de gratuité n'a cependant de sens que si la tranquillité des voyageurs est assurée au quotidien. La police des transports, qui verra le jour en 2023 avec pas moins de 42 agents, renforcera la sécurité sur les 41 lignes de bus et bientôt 5 lignes de tramway.
Les équipes interviendront 7 jours sur 7, en partenariat avec les agents TaM, les effectifs de la police nationale et de la gendarmerie. Entièrement équipée pour assurer des voyages en toute quiétude, cette police comprendra des patrouilles d’îlotage et de sécurisation, des patrouilles véhiculées ainsi qu’une brigade cynophile.
QUELQUES CHIFFRES CLÉS
- Une équipe dédiée composée de 82 agents d'Assistance, Contrôle et Sécurisation
- 1000 € est le coût d'une caméra-piétons
- Depuis début mai 2021, ce sont en moyenne par semaine 4 opérations "coup de poing" de 2h qui sont organisées conjointement par la Police Municipale ou Nationale et TaM. Le périmètre d’intervention donne lieu à un volume important de contraventions, allant jusqu’à 150 procès-verbaux dressés par les agents TaM sur une même opération : non-respect du port du masque à bord, utilisation frauduleuse des transports, pickpockets, harcèlement de rue ou encore circulation automobile anarchique sur la plateforme tramway et les aires piétonnes font l’objet d’une vigilance particulière de la part des équipes TaM et des forces de l’ordre.
Prochainement, démarreront également des opérations de nuit, focalisées sur les incivilités.