Cyclisme : le I727.
Cette randonnée en VTT permettait d'explorer les coins les plus secrets de l’Hérault, en passant par le fameux lac du Salagou.
Son créateur, Thierry Crouzet fait en sorte que chaque année depuis 2020, des cyclistes sélancent en groupe pour un 727 (les années impaires) ou un i727 (les années paires), des aventures VTT en bikepacking autour et dans le département de l’Hérault. Les 727/i727 ne sont pas des compétitions, mais des randonnées, où la fraternité, la bienveillance et la coopération sont les bienvenues. Participer à un Grand Départ est l’occasion de rencontrer d’autres bikepackers, de partager des moments mémorables avec eux, de se motiver et aussi de débuter pour ceux qui découvrent la discipline (on a presque tous commencé ainsi).
Près de 45 cyclistes inscrits avec 2 féminines pour environ 550 kms de rando avec un dénivelé d'environ 9500m pour environ 5 jours sont donc partis de Poussan , de très bonne heure le 8 mai.
Des membres de l'Entente cycliste de Poussan avaient assuré en partie l'organisation de ce départ matinal, donné sur le Riverain de Poussan C'est en effet la plus belle des saisons pour en prendre plein les yeux dans des paysages sauvages, sans cesse changeants, loin des grandes villes, avec des villages parmi les plus beaux de France et des chemins mémorables car l’Hérault ne se limite pas à ses plages.
.Comme les 727/i727 ne sont pas des compétitions et n’impliquent pas des points de contrôle pour valider les passages avec des horaires butoirs, des groupes se sont formés par affinité et niveau. C’est une des grandes particularités de l’épreuve. Elle favorise la fraternité, du fait même de son mode d’organisation. Bien sûr, rien n'empêche de rouler seul à son rythme.
L'arrivée était prévue le dimanche 12 mai.
Ce tour s'est joué à l’intérieur du département de l’Hérault.
Entre les collines littorales et le piémont du Massif central, il parcouraiait les garrigues, les pinèdes, surplombait Minerve, puis la vallée d’Olargues, remontait la Passa Païs, contournait le lac du Salagou, escaladait le mont Saint-Baudille (848 m), plongeait vers Saint-Ghilhem-le-Désert et la vallée de l’Hérault, puis contournait Montpellier avant de terminer par les collines de La Moure.
Un peu moins de kilomètres que sur le 727, mais davantage de singles et beaucoup moins de plaine, le tour n’était en rien plus facile et il ne fallait pas espérer le boucler plus vite.
Les participants sont donc arrivés à Poussan, souvent en groupe, ce dimanche 12 mai, plus ou moins fatigués, souvent très heureux d'avoir vécu une très belle aventure faite de moments difficiles, d'efforts, mais aussi de moments de joie en enroulant des singles, traversant des prairies fleuries, découvrant des points de vue imprenables, assistant à des levers et des couchers de soleil féériques, dormant les yeux vers les étoiles, partageant des repas, des bouts se saucisse, de l’eau, de la crème solaire…
Quel plaisir ce fut pour eu de vivre durant quelques jours au plus près du territoire, de l’épouser, de l’enlacer dans ses moindres méandres.
C’est aussi cela un 727, parfois souffrir, mais pour toujours une récompense tantôt ludique, tantôt culturelle, bien souvent panoramique ou tout simplement humaine. Un beau circuit qui n'a cessé de surprendre les VTTistes.
Photographies sur le circuit : Thierry Crouzet.
En savoir plus : dans https://tcrouzet.com/2024/05/13/i727-2024-moments/