Stade Louis Nicollin : Michaël Delafosse évoque de nouveau l’idée de La Mosson

 

Dans une interview accordée au Midi Libre, le Maire de la Ville de Montpellier, Michaël Delafosse, a balayé toute l’actualité sportive du moment et a évoqué les points chauds du côté des projets sportifs montpelliérains.

Le premier idylle de la ville évoque trois lieux d’implantation pour le Stade Louis Nicollin et remet en avant l’idée de La Mosson. “Premier point : le président Laurent Nicollin assure. C’est une chance pour Montpellier d’avoir un dirigeant comme ça, au sein d’un club familial. Il dit qu’il est prêt à financer un stade sur des fonds privés, et mon engagement, c’est oui pour un stade privé. J’ai proposé un premier emplacement sur le site d’Ode à la mer, puis la Banque des Territoires a planté le projet (retrait de 100 millions d’euros). On s’est alors dit qu’on pourrait regarder sur Grammont et ensuite à côté du Parc des expositions. Donc, il y a trois terrains possibles. Nous, ce qu’on financera, c’est le musée. C’est normal. Cette collection est une chance incroyable. L’économie du projet leur appartient, on est très en soutien. Et si jamais rien ne se fait, La Mosson reste un lieu à rénover. Ce que je veux, c’est que le modèle du Montpellier Hérault puisse rester en Ligue 1. Et donc, pour trouver des financements, il faut que le club maîtrise son outil. Nicollin dit depuis le début : “Je paye mon stade”. Pas de problème, on l’aide sur trois terrains potentiels. On en est là. Ça veut donc dire qu’il faut trouver un autre modèle de financement.

Michaël Delafosse a également évoqué le volet financier pour construire le Stade Louis Nicollin. “Je constate qu’à Brest le modèle ne repose pas sur un casino. Le président Nicollin a laissé entendre que le Parc-Expo était une option qui l’intéressait beaucoup, mais là-bas il n’y a pas de possibilité de casino. Je précise qu’il est très difficile d’implanter un casino, c’est ultra-réglementé, la métropole de Montpellier n’est pas encore en capacité. On n’est pas une station balnéaire. Vous savez, j’ai une phrase : “La France des procédures, elle tue la France des projets.” Quand la Banque des Territoires s’engage à hauteur de 100 millions d’euros et que d’un seul coup, elle se désengage, ça met en colère. En tout cas, moi, je suis très constant. Je suis prêt à explorer toutes les pistes. Sinon, ça posera la question de la Paillade, parce qu’il faut que le club ait son outil.”