L’entraîneur de l’Olympique de Marseille, Jean-Louis Gasset, a raconté avec beaucoup d’émotion la séquence du début de l’année 2017, où il a eu la tristesse de perdre sa femme, puis dans la foulée il accepte d’aider son club de toujours, Montpellier, dans une opération maintien qui s’annonçait périlleuse.
« C’est de vivre des challenges. Le retour à Montpellier c’était fin janvier. Attention là on va aller dans l’émotion… On avait enterré ma femme le jeudi, Louis Nicollin était à l’enterrement. Montpellier est venu à Marseille et a perdu 5-0. Et dans la nuit du dimanche, il m’a appelé pour me dire ‘il n’y a que toi qui peux me sauver’… je n’ai pas pris l’appel à 4 heures du matin, mais il a réitéré le lendemain et je lui ai dit ‘mais je ne suis pas en état’. Il m’a dit ‘si, viens’. Ok. Mais pour 15 matchs, donc ça se ressemble tout. Montpellier avait perdu à Marseille 5-0. J’y suis allé pour 15 matchs, il fallait gagner 5 matchs, on en a gagné 5. On a fait 38 points, on s’est sauvé. Et je me suis arrêté. Et Louis Nicollin est décédé en juin… le jour de son anniversaire. Comme ma femme. Le jour de son anniversaire. Donc, il y a des petits trucs comme ça. On ne peut pas le décrire. On dit ‘c’est le destin, c’est comme ça’. Mais Montpellier, c’est ma famille. »