Rendez-vous du 24 au 27 septembre pour une 4ème édition de What a Trip
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Alors que les salles de cinéma ont rouvert le 22 juin dernier, le public retourne timidement dans les salles obscures.
Les plus de 200 établissements cinématographiques en Occitanie constatent une chute de fréquentation. Seulement 20 à 30% des entrées réalisées habituellement sont enregistrées cette année. Grâce au soutien de la Région Occitanie / Pyrénées - Méditerranée ainsi que la DRAC Occitanie (Ministère de la Culture), et le CNC (Centre national du cinéma et de l'image animée), l'agence de cinéma Occitanie Films, a conçu une vidéo réunissant une quarantaine de personnes issues du milieu du cinéma afin de clamer un message à l'unisson : Allons au cinéma !
« Les quelques 200 établissements cinématographiques qui maillent notre territoire, sont vitaux pour permettre, à tous nos concitoyens, l'accès à la culture. Ils cumulent des missions de transmission, d'éducation et d'animation du territoire, et tout cela à travers la notion de proximité que je défends dans l'ensemble de nos politiques régionales. Il était évident de les soutenir dans les temps difficiles qu'ils traversent et d'encourager les habitants de l'Occitanie à renouer avec le cinéma. » a déclaré la présidente de la Région Occitanie, Carole Delga.
Une vidéo de 5 minutes sera diffusée dès le 18 septembre prochain dans les salles d'Occitanie et sur internet. Elle rassemble au total 40 personnes dont des responsables de salles de cinéma, des réalisateurs et réalisatrices ainsi que des comédien.ne.s dont Mathieu Amalric, Alexandra Lamy ou encore Laure Calamy, qui invitent le public à venir découvrir des films sur grand écran. Les exploitants de salles ont pris les mesures sanitaires nécessaires pour protéger tous les spectateurs. Cette même vidéo sera relayée sur les réseaux sociaux afin d'encourager les internautes à se rendre dans les salles de cinéma.
Des séances gratuites dans 25 communes du territoire
« La Métropole fait son cinéma », opération pilotée par le Domaine d’O, propose des projections en plein air dans des communes de la Métropole, jusqu'au 30 août.
A Montpellier,
- Piscine Jean Vivès, 7 août, « Le grand bain » de Gilles Lellouche,
- Parvis de l’Hôtel de Ville, mardi 18 août, « Azur et Asmar » de Michel Ocelot.
LA PROGRAMMATION DANS LES AUTRES COMMUNES DE LA MÉTROPOLE
- Beaulieu, 8 août, « Green book » de Peter Farrelly,
- Montaud, 9 août, « Les invisibles » de Louis Julien Petit,
- Saint-Brès, 9 août, « Les invisibles » de Louis Julien Petit,
- Saint-Georges-d’Orques, 10 août, « Green book » de Peter Farrelly,
- Clapiers, 11 août, « Azur et Asmar » de Michel Ocelot,
- Vendargues, 12 août « Le Havre » de Haki Kaurismäki,
- Cournonterral, 13 août, « L’argent fait le bonheur » de Robert Guédiguian,
- Montferrier-sur-Lez, 16 août, « Green book » de Peter Farrelly,
- Villeneuve-lès-Maguelone, 17 août, « Azur et Asmar » de Michel Ocelot,
- Castries, 19 août, « Ma vie de Courgette » de Claude Barras,
- Saint-Drézéry, 20 août, « L’argent fait le bonheur » de Robert Guédiguian,
- Castelnau-le-Lez, 21 août, « Azur et Asmar » de Michel Ocelot,
- Sussargues, 22 août, « C’est ça l’amour » de Claire Burger,
- Murviel-lès-Montpellier, 24 août, « Le Havre » de Haki Kaurismäki,
- Prades-le-Lez, 25 août, « L’argent fait le bonheur » de Robert Guédiguian,
- Baillargues, 26 août, « Azur et Asmar » de Michel Ocelot,
- Grabels, 27 août, « Azur et Asmar » de Michel Ocelot,
- Jacou, 28 août, « Ma vie de Courgette » de Claude Barras,
- Juvignac, 28 août, « C’est ça l’amour » de Claire Burger,
- Saint-Jean de Védas, 29 août, « Le Havre » de Haki Kaurismäki,
- Fabrègues, 30 août, « Green book » de Peter Farrelly.
Toutes les projections se tiennent à 21h30.
Malgré le climat toujours incertain, l'équipe du festival espère voir se tenir la 42e édition du 16 au 24 octobre 2020 qui se déroulera à Montpellier
L'appel à inscriptions pour les compétions longs métrages fiction, longs métrages documentaires, courts métrages et Bourse d'aide au développement est ouvert sur notre site. Pour que vivent les cinémas de la Méditerranée !
Pour vous inscrire, cliquez ici
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DATE LIMITE des inscriptions
Courts métrages -> 10 juillet 2020
Longs métrages documentaire -> 10 juillet 2020
Bourse d'aide au développement -> 16 juillet 2020
Longs métrages fiction -> 24 août 2020
Les tournages de deux téléfilms viennent d’être lancés fin juillet à Toulouse. Vrai décor de cinéma et de séries, l’Occitanie est devenue la 3e région de France en jours de tournage. Cet engouement, appuyé par l’aide régionale à la création audiovisuelle, profite à la notoriété du territoire et à l’emploi de centaines d’artistes et techniciens.
L’Occitanie fait son cinéma : depuis fin juillet, les tournages de « Meurtres à Toulouse » et « Mention particulière 2 » ont démarré dans la Ville rose et ses environs. Ces deux téléfilms, qui seront diffusés respectivement sur France 3 et TF1, vont représenter au total 46 jours de tournage et le recrutement local de plus de 140 techniciens, 25 comédiens et 140 figurants ou silhouettes.
Mobilisée pour aider la création audiovisuelle en Occitanie, la Région soumettra aux élus à l’automne une aide globale de 147 000 € à ces deux téléfilms.
Dans le Gard, Saint-Laurent d’Aigouze sert de décor depuis le 24 juillet à « Ici tout commence », nouvelle série quotidienne de TF1. Cette histoire d’une dynastie de grands chefs, qui arrivera à l’automne sur le petit écran, a reçu le soutien logistique de la Commission du film Occitanie. Enfin, après le coup d’arrêt dû au confinement, les équipes des feuilletons quotidiens « Demain nous appartient » de TF1 et « Un si grand soleil » de France 2 sont de nouveau à pied d’œuvre à Sète et à Montpellier.
La Région et son agence Occitanie Films engrangent de très bons résultats sur l’accueil des tournages, se réjouit Carole Delga. Chaque année, nous mobilisons plus de 4 M€ afin d’accompagner la création dans notre région. Après cette période exceptionnelle de confinement, il fallait réagir vite et collectivement pour permettre au territoire d’accueillir de nouveaux tournages.
Pour 1 € investi dans la création audiovisuelle, les études montrent des retombées économiques pour les professionnels du territoire de 7 à 8 € en moyenne. Ces aides dynamisent l’attractivité de l’Occitanie et la filière régionale de la production audiovisuelle, qui représente 3 600 emplois. 2 000 comédiens et techniciens sont inscrits dans la base d’Occitanie films, un chiffre en progression de 64 % en 10 ans (+ 27 % en France).
En savoir plus
La Ville de Montpellier, partenaire de l'événement "Cinéma Pour Tous" les 24, 25, 30 et 31 juillet au parc de Bagatelle.
Les vendredi 24, samedi 25, jeudi 30 et vendredi 31 juillet, se tiendra la 6e édition de l'opération "Cinéma Pour Tous", pilotée par l'association Brand à Part. Cette manifestation propose quatre projections gratuites de film en plein air, parc de Bagatelle à Montpellier.
Le "Cinéma Pour Tous" offre à un large public l'accès à des projections sur grand écran et permet à des personnes éloignées de cette pratique culturelle de découvrir un cinéma de qualité à travers divers genres.
La Ville de Montpellier, partenaire de l'événement, participe à hauteur de 1 600 €. En 2019, pas moins de 1500 personnes avaient assisté aux projections proposées.
Une plateforme en ligne référençant les films de voyage et d'aventure étant passés en accès libre durant la période de confinement
Aujourd'hui, l'équipe du festival What A trip continue de travailler à distance sur l'organisation de la quatrième édition du What A Trip ! Heyme Festival qui se déroulera du 24 au 27 septembre prochains.
L'équipe du festival What A trip a transformé sa page recensant les films diffusés par le festival, en une plateforme en ligne référençant les films de voyage et d'aventure étant passés en accès libre durant la période de confinement.
On vous invite donc à voyager depuis votre canapé, à travers cette sélection de films, séries et conférences !l
L'équipe du What A Trip ! Heyme festival a décidé de vous faire voyager depuis chez vous :
Découvrir les films passés par le festival édition 2019 : https://watmontpellier.fr
Retrouvez la lettre hebdomadaire avec Sylvain Tesson, la librairie La Géosphère, Les Petits Tanks à la Dérive, Bal au dessus des 3000, Les Petits Carnets de Caro.
A partir du mardi 21 avril, et tous les mardis jusqu'en mai 2020, retrouvez pour une quatrième saison la série policière "Tandem" sur France 3 avec, dans la peau du commandant Léa Soler, Astrid Veillon et à ses côtés Stéphane Blancafort dans le rôle du capitaine Marchal.
l'Agora Danse à Montpellier, principal décor des épisodes 1 et 2 de la saison 4, dès le 21 avril à 21h
Des enquêtes au cœur de lieux emblématiques de Montpellier
Avec plus de 4 millions de téléspectateurs enregistrés pour chaque épisode, la série policière "Tandem" a pris comme décor Montpellier et son territoire. L'équipe de tournage, installée au Mess des Officiers, dans l'ancien quartier de l'EAI, depuis 2015 a progressivement transformé ce site en un véritable studio, accueillant des décors récurrents et une centaine de personnes (comédiennes, techniciens...). En attendant de voir la série saison 5 tournée notamment au pied de la cathédrale Saint-Pierre après trois journées de tournage seulement en mars dernier - confinement oblige - retrouvons les épisodes tournés dans les décors de l'Agora de la danse, Siège de Montpellier Danse reporté à l'automne 2020.
la série policière revient pour 12 épisodes inédits avec Astrid Veillon et toute l'équipe de Tandem
Pour la 4ème année consécutive, la Ville de Montpellier a mis à disposition de la série le Mess des Officiers de l'ancien EAI.
La Ville de Montpellier met à disposition gracieusement ce site et le Bureau des Tournages de Montpellier Méditerranée Métropole accompagne depuis 2015 ce projet 6 mois sur 12. Si 50% des décors sont tournés dans l'enceinte de l'EAI, le reste des décors le sont dans un rayon de 50 km autour de Montpellier valorisant le patrimoine architectural, naturel ainsi que les savoirs faire locaux.
Cette série de 12 épisodes fait travailler à Montpellier près de 100 personnes sur le tournage à l'EAI et embauche 500 personnes par an.
Une série policière exportée à l'international
Peu de séries valorisent autant le patrimoine, l'histoire, les activités de loisirs d'un territoire. Depuis 2016, Tandem a tourné dans 40 communes proches de Montpellier dont 8 communes de la métropole. Après avoir abordé l'univers des luthiers, de la médecine, du rugby féminin, du parfum ou encore celui de l'olive ou de la truffe dans les précédents épisodes, c'est au tour de l'Agora de la danse, des Folies, du Jardin des Plantes ... d'être à l'honneur dans la saison 4.
Exportée à l'international, nos voisins Bulgares, Italiens et Espagnols peuvent également voir Tandem sur leurs écrans, des diffusions qui confirment l'ambiance latine et méditerranéenne de la série.
Avec près de 300 jours d’ensoleillement par an, une ville à la fois historique et moderne, nichée entre la Méditerranée, les Cévennes et les Pyrénées, un patrimoine historique et architectural exceptionnel, Montpellier et sa Métropole sont un véritable studio à ciel ouvert. Sur la dernière année 2019, plus de 126 projets pour 861 jours de tournage, dont 541 sur l’espace public, et 320 jours en studio (60 pour « Tandem » et 260 pour dans sa troisième année et « Un Si Grand Soleil ».) ont été coordonnés.
Personnage clé de la série de France 2 "Un si grand soleil", Jérémy Banster est à la fois acteur, réalisateur, producteur et scénariste. Tournée dans les studios héraultais de France Télévisions et en Occitanie, la série rassemble chaque soir près de 4 millions de téléspectateurs ! La Région soutient la création audiovisuelle, source de visibilité et d’emplois pour l’ensemble du territoire.
Récemment installé à Montpellier, Jérémy Banster est l’interprète de Julien Bastide dans la fiction Un si grand soleil , série suivie par près de 4 millions de fidèles. Diffusée sur France 2 du lundi au vendredi, elle est tournée dans les studios de France Télévisions à Vendargues, près de Montpellier, mais aussi en décor naturel dans des sites emblématiques de notre région (les Cévennes, la Grande Motte…). Partenaire de France Télévisions, la Région a soutenu la production de la première saison de la série à hauteur de 300 000 €.
« L’Occitanie est une terre de culture, elle démontre chaque année par la richesse et le nombre d’événements qu’elle accueille sur son territoire, affirme Carole Delga. Le soutien, que nous apportons avec la Région, permet de convaincre de nouveaux réalisateurs et producteurs de venir tourner chez nous !Acteur vedette du feuilleton quotidien Un si grand soleil, Jérémy Banster est également réalisateur ».
Sensible à la protection de l’environnement, il prépare actuellement un documentaire sur le trafic du traitement des déchets en Méditerranée pour provoquer une prise de conscience chez les jeunes. Une expérience hors-caméra qu’il a déjà expérimentée avec le tournage d’un court-métrage sur les violences faites aux femmes et les abus sexuels.
« Personne ne me les a commandés, personne ne les a financés, à part moi-même. C’est ma façon de m’engager », se justifie le comédien.
Autre talent à son arc, la vigne. Associé avec Guillaume Allien, propriétaire du Château Part de Cest à Bages (Aude), Jérémy Banster a même réalisé sa propre cuvée nommée l’Héritage, élaborée à partir des cépages grenache, carignan et syrah.
Grâce aux dispositifs de soutien au cinéma et à l’audiovisuel, l’Occitanie est une région phare pour l’accueil de tournages. En dehors de ses feuilletons quotidiens à succès Demain nous appartient et Un si grand soleil installés dans l’Hérault, elle accueille également des fictions TV (Candice Renoir, Meurtres au pays Cathare), et des longs-métrages (L’adieu à la nuit d’André Téchiné, Poly de Nicolas Vanier) sur l’ensemble de son territoire. La Région fait également de l’animation un pôle fort grâce au succès renouvelé de TAT Productions qui permet le développement de nouveaux projets ambitieux. Ces productions sont de véritables moteurs pour l’économie locale. Chaque euro investi par la Région génère entre 3 et 20 euros de retombées.
Saviez-vous que la forêt des Pierres Blanches fut sauvée à la faveur d’une lettre envoyée au président de la République Georges Pompidou ? Ou que sa garrigue abrite aujourd’hui plus de 400 espèces végétales ?
Pour mettre en valeur l’histoire et la protection de ce poumon vert historique de Sète, la Ville et l’Office national des forêts (ONF) ont mis au point une application smartphone à télécharger au moment de sa balade. Présentation de cette visite guidée ludique et pédagogique. Un travail commun entre la Ville et l’ONF C’est seulement la 2e application de ce type à voir le jour en Occitanie !
De mars à décembre, la Ville et l’Office national des forêts (ONF) ont travaillé ensemble pour mettre en place une visite guidée des Pierres Blanches. “L’aboutissement d’une réflexion menée depuis plusieurs années pour raconter l’histoire de ce site aux Sétois et visiteurs” explique Laurent Lafont, responsable du service Jardins et Paysages.
Il y a quelques années, son service avait planché sur un audioguide mais c’est finalement une application smartphone disponible sur appareil Android et iOS qui a été retenue. La Ville a choisi les thèmes abordés, les interlocuteurs qui interviennent lors de la visite et fourni une partie de la documentation. De son côté, l’ONF a assuré l’aspect développement et rédaction des contenus. “C’est un outil de valorisation qui vient en complément de ce que fait la Ville sur le site donc le but c’est de donner envie au visiteur de faire la visite sans répéter ce qu’il apprend déjà avec les panneaux” souligne Lucile Vantard, chef de projet paysage et accueil du public à l’ONF.
Un travail en commun qui a aussi pour but d’aider à la protection et à la préservation du site
“On propose un cheminement intellectuel qui a aussi pour intérêt d’apprendre aux visiteurs à respecter le lieu” continue Laurent Lafont. Aujourd’hui, plus de 300 000 visiteurs fréquentent chaque année le site entretenu toute l’année par la Ville et l’ONF. Ce projet s’inscrit dans le cadre d’un partenariat actif engagé depuis 2009 entre l’ONF et la Ville et renouvelé par convention en 2016 pour une durée de 7 ans.
Concrètement, il s’agit d’un programme d’actions destiné à préserver et valoriser la forêt des Pierres-Blanches : entretien, sécurisation, mobilier, création d’un sentier botanique, de panneaux pédagogiques…
Proposer une visite interactive et accessible à tous, c’est le pari réussi de l’application smartphone “Sentier des Pierres Blanches”.
Si cette solution technique n’est pas retenue partout, elle prend tout son sens en haut du mont Saint-Clair. “La forêt des Pierres Blanches s’y prête bien car on s’adresse d’abord à des urbains, le site reçoit la 4G et il est équipé avec du mobilier qui permet de prendre son temps et de profiter des contenus” précise Lucile Vantard de l’ONF. Parmi les principaux avantages : la flexibilité d’usage. Les visiteurs peuvent ainsi arriver sur le site sans n’avoir rien prévu.
Le téléchargement gratuit ne prend que quelques secondes et son utilisation ne demande pas de connaissance particulière. Les contenus sont également très variés. Quand un audioguide ne propose que du son, l’application smartphone des Pierres Blanches réunit diaporamas, sons, vidéo et photosphère. Une offre en phase avec les nouveaux usages des mobinautes, toujours plus connectés. Par ailleurs, l’utilisation n’est pas statique comme pourrait l’être un écran interactif et n’oblige pas à rester les yeux rivés sur son smartphone. “C’est un outil numérique qui n’empêche pas de regarder le paysage et qui se doit d’être utile aux gens. On le rappelle d’ailleurs au lancement de la visite” ajoute Lucile Vantard. Et pour ceux qui ne veulent pas associer balade et smartphone, l’application peut aussi être consultée avant ou après la visite pour en savoir plus sur ce joyau sétois.
C’est seulement la 2e création du genre dans la région : Emile Anfosso, 1er adjoint qui représentait le maire de Sète, ainsi que plusieurs élus, dévoilaient, avec l’Office national des forêts (ONF), l’application smartphone des Pierres Blanches.
Fruit d’un travail en commun mené entre l’ONF et la Ville, elle a pour but de vous faire (re)découvrir cet endroit très fréquenté des promeneurs mais dont l’histoire reste encore méconnue. Comment la forêt a été sauvée en 1969 après l’envoi d’une lettre au président de la République Georges Pompidou ? Comment le site a évolué pour devenir ce poumon vert de la Ville ? Que peut-on apercevoir de singulier depuis le mont Saint-Clair ? Autant de questions qui trouvent réponses avec ce nouvel outil pédagogique.
L’application “sentier des Pierres Blanches” est gratuite et téléchargeable depuis un smartphone Apple ou Android. Facile à prendre en main, elle propose une visite guidée interactive avec images animées, vidéo, textes, sons et photosphère. “Cette application permet de se balader de manière éco-responsable et ludique » souligne Emile Anfosso. “On propose un cheminement intellectuel qui a aussi pour intérêt d’apprendre aux visiteurs à respecter le lieu” ajoute Laurent Lafont, responsable du service Jardins et paysages. Aujourd’hui, plus de 300 000 visiteurs fréquentent chaque année le site entretenu toute l’année par la Ville.
On a testé pour vous
La visite est guidée par Martin et Aurélie, deux personnages de l’ONF.
L’application est facile à prendre en main. Une fois la géolocalisation acceptée et la carte téléchargée via l’écran d’accueil, la visite peut commencer. Le parcours se fait sous la forme de balises oranges. Le premier point se situe à la table d’orientation. Où l’on en apprend plus sur le rôle décisif du Syndicat d’initiative dans les années 1970 pour la préservation du site et sur la création de la table d’orientation. Un peu plus loin sur le sentier, le deuxième point intitulé “forêt méditerranéenne” permet d’observer les pins d’Alep, le chêne vert et le ciste de Montpellier. Une image animée permet de visualiser les différents aspects de la flore.
La suite se fait au départ de l’allée Pierre Barthas. C’est à partir de là que l’on commence à en savoir plus sur l’histoire de la colline Saint-Clair, longtemps repère des pirates, qui fut colonisée par des petites constructions en pierres sèches baptisées baraquettes au 19e siècle. L’application s’arrête aussi sur une autre période : l’occupation allemande. Elle n’est pas anodine car elle laissera de nombreuses traces dont un réseau de tunnels et de galeries ainsi que de nombreux ouvrages militaires en surface dont des casemates, blockhaus et nids de mitrailleuse.
En plus du texte, des images animées et des sons, le mobinaute peut aussi découvrir en vidéo l’histoire du vignoble de Villeroy visible depuis les Pierres Blanches. Une histoire encore singulière parmi toutes celles racontées lors de cette visite qui n’oublie pas de rappeler que cet espace vert doit être protégé des feux de forêt comme de l’activité humaine.