Cinéma municipal Nestor Burma : les films à l'affiche jusqu'au 19 octobre 2021
Ainsi, jusqu'au 19 octobre 2021, le public pourra découvrir à l'occasion de la rentrée culturelle cinématographique : une participation au What A Trip ! Festival, des programmations spéciales dans le cadre du sommet Afrique - France, le Festival Play it again! sans oublier les séances rattachées au Festival FreDD (festival international du film d'environnement, porté par l'association Film, Recherche et Développement Durable à Toulouse et en région Occitanie), la ciné-rencontre en partenariat notamment avec Occitanie Films et le festival Cinespana ainsi que l'édition 2021 du CINEMED !
Focus sur la journée africaine de la culture, samedi 25 septembre
Une programmation spéciale dans le cadre du Sommet Afrique France, en partenariat avec l'association Hisendji. Prélude en musique avec l'artiste Julie M.
Les deux séances du samedi 25 septembre ci-dessous seront accompagnées par François Fonty, cinéaste et enseignant à l'Université Paul-Valéry - Montpellier 3.
- A 18h, "La voix des statuettes" d'Elzévie Pascale Touloulou Moundelé
(Sénégal/France - 2015 - 60 min - VOSTF)
Lors d'une visite dans un musée du Congo, plusieurs années plus tôt, je suis tombée nez à nez avec deux statuettes et un masque qui semblaient observer mes moindres faits et gestes, tout comme moi, intriguée par leur expressivité. Symboles de culte et de rituels ces objets sont respectivement représentées par une scarification ventrale, une triple tête et un corps paré d'amulettes et enfin un visage rayé par les balafres. C'est dans les trois régions dont ils sont représentatifs que j'ai décidé de les emmener avec l'accord du conservateur, pour tenter de comprendre leur signification. Appréhender leur emprise aujourd'hui, c'est interroger les métamorphoses qu'ils ont subies....
Sélection aux Rencontres Afrique en Docs - Lille, 2016 / Sélection officielle, Festival du film documentaire de Saint-Louis (Sénégal), 2015 / Sélection Etats généraux du film documentaire - Lussas, 2014.
- A 20h45, "Le mandat" d'Ousmane Sembène
(Sénégal - 1968, ressortie en 2021 - 1h30 - VOSTF)
Le jour où le facteur apporte à Ibrahima Dieng un mandat de 25 000 francs CFA de la part de son neveu, Abdou, qui travaille à Paris, Ibrahima se montre généreux. Dans le quartier, la nouvelle se répand et il aide sa famille et ses voisins, mais sans carte d'identité la poste refuse de lui remettre l'argent, ce qui est l'origine d'un long parcours du combattant dans les méandres de l'administration sénégalaise...
Prix de la critique internationale au Festival de Venise, 1968.
- Dimanche 26 septembre à 19h15, "Sembene!" de Samba Gadjigo et Jason Silverman
(Etats-Unis/ Sénégal - 2015 -1h22 - Documentaire VOSTF)
En 1952, Ousmane Sembène, un docker renvoyé de l'école en classe de CM1, eut un rêve impossible, celui de devenir "un conteur pour une Afrique nouvelle". Sembène! raconte l'histoire incroyable mais vraie du "père du cinéma africain", le romancier et cinéaste autodidacte qui, contre tous les obstacles, s'est battu pendant 50 ans, pour raconter les histoires africaines aux Africains...
Prix Jeunesse, Les Escales documentaires de Libreville - 2016 / Sélection officielle, Sundance 2015 / Sélection officielle - Compétition Oeil d'or & Cannes Classics, 2015.
Séance de rentrée de CINE-MA différence, dimanche 26 septembre
Le cinéma Nestor Burma, en partenariat avec l'association Les enfants d'Hélène, propose une séance labellisée CINE-MA DIFFERENCE : une séance ouverte à tous, notamment aux familles touchées par le handicap, qui ne vont habituellement pas au cinéma, parce que leur enfant se lève, crie, a besoin de bouger ou de commenter le film : grâce à la présence de bénévoles et à quelques aménagements techniques, la séance est chaleureuse, vivante et accessible à tous.
- A 17h15, "Pil" de Julien Fournet
(France - 2021 -1h29 - Animation) - dès 6/7 ans
Pil, une petite orpheline, vit dans les rues de la cité de Roc-en-Brume. Elle survit en allant chiper de la nourriture dans le château du sinistres régent Tristan, qui usurpe le trône. Un beau jour, pour échapper aux gardes qui la poursuivent, Pil se déguise en enfilant une robe de princesse. La voilà alors embarquée malgré elle dans une quête folle et délirante pour sauver Roland, l'héritier du trône victime d'un enchantement...
Zoom sur le festival Play it again !, du vendredi 24 au mardi 28 septembre
Les films d'hier dans les salles d'aujourd'hui. Une sélection des plus beaux classiques: "Bigamie", d'Ida Lupino/ "In the mood for love" de Wong Kar-Wai ainsi qu'une rétrospective - à l'aventure "Yeelen" de Souleymane Cissé.
En partenariat avec l'agence pour le développement régional du Cinéma (ADRC).
- Vendredi 24 septembre à 20h15, "In the mood for love" de Wong Kar-Wai
(Hong Kong - 2000 -1h38 - VOSTF)
1962, Hong Kong. Chow Mo-Wan (Tony Leung), rédacteur en chef, et sa femme, emménagent dans un nouvel appartement, il voit très peu son épouse, fréquemment prise par des occupations de dernière minute. Le même jour, Su Li-Zhen (Maggie Cheung), secrétaire, et son mari, exportateur, voyageant régulièrement pour affaires, emménagent dans l'appartement d'à côté. Les deux couples voisins n'ont aucune relation - sauf à se croiser dans l'escalier lorsqu'ils sortent faire les courses. Leur solitude commune et d'évidentes affinités rapprochent Su Li-Zhen et Chow Mo-Wan, jusqu'au jour où ils comprennent les époux respectifs, entretiennent ensemble une liaison...
- Dimanche 26 septembre à 14h, Ciné-conférence Eloïse Pommiès
"A la croisée des formats - Ida Lupino, du cinéma à la série" suivie de "Bigamie" de Ida Lupino
(Etats-Unis- 1953 - N&B - 1h23 - VOSTF)
Harry Graham vit une double vie entre deux femmes et deux villes, San Francisco et Los Angeles, jusqu'à l'enquête de moeurs ordonnée par une adoption d'enfants avec sa première femme Eve laquelle, ambitieuse, a négligé mari et foyer.
- Mardi 28 septembre à 20h, "Yeelen" de Souleymane Cissé
(Mali - 1987-1h45 - VOSTF)
Suivant la tradition bambara, un jeune homme s'apprête à recevoir le savoir destiné à lui assurer la maîtrise des forces qui l'entourent. Cependant, le père du jeune Nianankoro voit d'un mauvais oeil son fils devenir son égal, aussi sa mère éloigne le jeune homme. Au cours de ce voyage initiatique, Nianankoro va apprendre à tester ses forces et ses pouvoirs qu'il devra inévitablement confronter à ceux de son père.
Focus sur le festival FREDD (Festival international du film d'environnement), du vendredi 1er au dimanche 3 octobre
En partenariat avec l'association "Film recherche et développement durable" (FREDD)
- Vendredi 1er octobre à 20h30, "I am Greta" de Nathan Grossman
(Suède - 2020 -1h38 - VOSTF - Documentaire)
Greta Thunberg, une lycéenne de 15 ans, ne supporte plus de rester les bras croisés face au dérèglement climatique. Elle entame, seule, une grève de l'école devant le Parlement suédois. Quelques personnes la rejoignent, puis des centaines, et bientôt des centaines de milliers d'autres. D'une détermination sans limite, elle interpelle les politiciens du monde entier et se bat contre la lâcheté de leurs décisions motivées par des enjeux économiques. En l'espace de quelques mois, Greta devient une icône planétaire et la porte-parole de millions de jeunes qui veulent faire de demain un monde meilleur.
- Samedi 2 octobre à 14h, Programme de 4 courts-métrages
(Environ 1h)
"Grounded" d'Emma Askew (Royaume Uni, 2020)
Sur les bords de la Méditerranée, un village de pêcheurs est entouré par les usines. Dans ce lieu hors du temps, Anna et Michel retapent le seul commerce de la petite calanque : un bar-restaurant. Un homme complètement trempé fait irruption depuis la mer. Il prétend arriver d'un des pétroliers en attente dans la rade.
"Notre mer de déchets" de Morade Azzouz & Anca Ulea (France, 2020)
La mer Méditerranée est la plus polluée de France - 200 000 tonnes de plastiques y sont déversés chaque année. La pandémie de la Covid-19 n'a fait qu'empirer les déchets en mer : masques chirurgicaux, nouveaux emballages... A la renconrte d'acteurs, de militants et de scientifiques, découvrez celles et ceux qui oeuvrent au quotidien pour sauver la mer.
"Le grand vert" de Massoni Laurenzo (France, 2021)
Le dernier chantier d'abattage d'arbres géré, Jeanne a été ruinée par des activistes écologistes. Alors qu'elle essaie de récupérer du matériel, elle se retrouver coincée dans un arbre centenaire qu'elle était censée détruire. Son seul espoir : grimper plus haut pour trouver du réseau. Durant son ascension, Jeanne commence à nouer des liens avec cet arbre et à l'apprécier.
"Migrants" d'Hugo Caby, Antoine Dupriez, Aubin Kubiak (France, 2020)
Deux ours polaires sont poussés à l'exil en raison du réchauffement climatique. Au cours de leur voyage, ils rencontrent des ours bruns. Mais la cohabitation sera-t-elle possible ?
- Samedi 2 octobre à 15h15, "Dear future children" de Franz Böhm
(Allemagne - 2021 -1h28 - VOSTF - Documentaire)
Avec la montée des protestations mondiales, la nouvelle génération est au cpeur de ce changement politique sismique. Nous verrons Rayen protester pour la justice sociale au Chili, Pepper se battre pour la démocratie à Hong Kong et Hilda lutter contre les conséquences dévastatrices du changement climatique en Ouganda. Face à des obstacles presque impossibles à surmonter et à l'impact stupéfiant de leur militantisme sur leur vie personnelle, nous demanderons à ces trois jeunes femmes pourquoi elles continuent à se battre. Un film sur la prochaine génération, réalisé par la prochaine génération.
- Dimanche 3 octobre à 17h, "Amussu" de Nadir Bouhmouch
(Maroc - 2019 -1h39 - VOSTF)
Imider, sud-est du Maroc. Une mine d'argent a siphonné l'eau des aquifères locaux pendant des décennies, asséchant les amandiers d'une communauté amazighe. Craignant que leur fragile oasis ne disparaisse, les villageois se sont pacifiquement rebellés en 2011 et ont fermé un important pipeline d'eau se dirigeant vers la mine. Huit ans plus tard, ils continuent de résister avec le peu de moyens dont ils disposent. Malgré les nombreuses arrestations, leur camp de protestation s'est transformé en petit village fonctionnant à l'énergie solaire.
Cette séance sera accompagnée d'une rencontre avec Marie-Pierre Bouthier, Docteure en histoire du cinéma de l'Université Paris 1 et diplômée de l'Ecole Normale Supérieure en Cinéma et Etudes arabes. Elle est actuellement attachée d'enseignement et de recherche à l'Université Paul Valéry - Montpellier3. Ses recherches et ses activités de programmatrice portent sur le genre documentaire, sur le cinéma de résistance au Maghreb, et sur les écoles de cinéma. Elle a publié dans "Trafic", la Revue d'Etudes des Mondes Musulmans et Méditerranéens, ou encore le "Journal of North-African Studies'.
ZOOM SUR CINEMED - Rétrospective Luis Buñuel, du vendredi 15 au vendredi 23 octobre 2021
- Samedi 16 octobre à 20h15, "Journal d'une femme de chambre" de Luis Buñuel d'après Octave Mirbeau
(1964 -1h32)
Dans les années 1930, Célestine, une jeune femme de chambre de 32 ans, arrive de Paris pour entrer au service d'une famille de notables résidant au Prieuré. La maîtresse de maison, hautaine et dédaigneuse, est une puritaine frigide, maniaque et obsédée par la propreté. Célestine doit alors affronter les avances du mari sexuellement frustré, ainsi que le fétichisme du patriarche, un ancien cordonnier qui lui demande de porter des bottines qu'il tient jalousement enfermées dans un placard...
-Dimanche 17 octobre à 19h30, "Belle de jour" de Luis Buñuel d'après Joseph Kessel
(1967 -1h42)
Epouse très réservée de Pierre, Séverine est en proie à des fantasmes masochistes révélant son insatisfaction sexuelle. Poussée par la curiosité, Séverine se rend discrètement dans une maison de rendez-vous et devient bientôt à l'insu de Pierre, "Belle de jour"...
Cette séance sera accompagnée par Jean Aubert, Président du ciné-club Jean Vigo.
- Mardi 19 octobre à 20h15, "La voie lactée" de Luis Buñuel
(1969 -1h41)
Six mystères ou dogmes du catholicisme sont illustrés à travers deux vagabonds, Pierre et Jean, qui pour se faire un peu d'argent se rendent à Saint-Jacques-de-Compostelle.
- Mercredi 20 octobre à 20h30, "Le charme discret de la bourgeoisie" de Luis Buñuel
(1972 -1h40)
Les Thévenot viennent dîner chez les Sénéchal. Surprise : le repas était prévu pour le lendemain. Thévenot invite tout le monde dans une auberge transformée en salle mortuaire. Nouvelle réception, le samedi, mais cette fois les Sénéchal sont occupés... Le dîner sera ainsi sans cesse repoussé pour des raisons toutes aussi absurdes les unes que les autres...
- Jeudi 21 octobre à 20h30, "Le fantôme de la liberté" de Luis Buñuel
(1974 -1h45)
Lors de l'invasion de Tolède par les forces napoléoniennes, un capitaine de dragons français baise la statue d'une femme agenouillée et est frappé d'un coup de poing par une autre statue, celle d'un chevalier. L'histoire est racontée par la bonne du couple Foucauld, qui bute sur un mot difficile alors qu'elle lit un roman sur la guerre napoléonienne en Espagne. Echappant à sa surveillance, la fille des Foucauld, Véronique, a suivi un inconnu qui lui a offert une série de cartes postales...
- Vendredi 22 octobre à 20h30, "Cet obscur objet du désir " de Luis Buñuel
d'après "La femme et le pantin" de Pierre Louÿs (1977 -1h45)
Lors d'un voyage en train, Mathieu Faber raconte aux passagers de son compartiment ses amours avec Conchita, femme radieuse qu'il poursuit de son obsession à travers l'Europe. Mais elle se dérobe toujours à ses avances...
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