HERAULT : état des ressources en eau au 12 août
(Cliquez sur le texte pour l’agrandir). Merci bien.
Les orages sont le résultat de processus complexes qui touchent une zone géographique très limitée. Il est donc difficile de prévoir ce genre de phénomène. Heureusement, les modèles numériques nous y aident.
Les processus physiques à l'origine des orages sont complexes et font intervenir de nombreux " ingrédients " atmosphériques : la température de l'air en surface et en altitude, la variation du vent selon l'altitude et l'humidité de l'air près du sol. Outre l'état de l'atmosphère, leur formation dépend beaucoup des conditions locales très variables de température et d'humidité des sols, influencées par la nature du sol, le type de végétation, mais aussi la configuration du relief.
Un orage évolue sur une courte durée (de quelques dizaines de minutes à quelques heures) et concerne une zone géographique limitée (quelques dizaines de kilomètres).
Un orage peut se déplacer très rapidement ou stationner au même endroit, ce qui rend difficile la prévision de la localisation de ce phénomène.
Les modèles numériques de prévision du temps ne représentent que partiellement les phénomènes de petite taille. Ils permettent d'identifier les zones géographiques qui réunissent les conditions favorables au développement des cumulonimbus (nuages associés aux orages) et donc le déclenchement des orages, mais pas de déterminer leur localisation avec une grande précision, ni leur intensité. Les modèles à plus haute résolution permettent cependant de progresser dans la prévision des orages. Grâce à une maille de 1,3 km, le modèle Arome prend mieux en compte les effets du relief et de la nature des sols, les diverses observations disponibles et en particulier celles issues des radars de précipitations. Il décrit aussi plus précisément les processus physiques responsables du déclenchement des orages. Leur développement et leur évolution sont ainsi simulés de manière plus réaliste, et la zone concernée de l'ordre de quelques dizaines de kilomètres.
La Vigilance météo de Météo-France signale si un phénomène dangereux menace un ou plusieurs départements dans les prochaines 24 heures et renseigne sur les précautions à prendre pour se protéger.
L'estimation du niveau de danger est réalisée par les prévisionnistes de Météo-France à l'aide de critères définis conjointement avec les autorités de gestion de crise en fonction de la sensibilité des territoires.
Une Vigilance orange pour orages signale des dangers liés à des orages violents (vent, foudre, pluie intense, grêle) touchant l'ensemble d'un département. Une Vigilance rouge signale un niveau de danger exceptionnel associé à un phénomène se produisant rarement sur un département donné. Une Vigilance jaune pour orages signale des dangers liés à des phénomènes isolés à l'échelle du département.
Cinq départements de l'arc méditerranéen sont placés en vigilance orange aux orages. Parmi ces départements, quatre sont également en alerte orange pluies et inondations. Episode méditerranéen ou cévenol, voire des "medicanes", franceinfo fait le point sur ces phénomènes.
Selon France Infos : Les orages ont débuté mardi 16 août après-midi sur un arc allant de l’Aude au Var. Météo-France, qui redoute de fortes intensités de pluie, a placé huit départements en vigilance orange : la Manche, le Calvados, la Seine-Maritime, l'Hérault, le Gard, le Vaucluse, les Bouches-du-Rhône ainsi que le Var.
Ces orages sont accompagnés "d’une forte activité électrique, de chutes de grêle et de forts cumuls de précipitation, de 20 à 50 millimètres d'eau en moins d’une heure, et des rafales de vents autour de 70 à 90 km/h", précise Météo-France. Cette situation se rapproche de la définition d'un épisode méditerranéen.
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Les épisodes méditerranéens sont de violents orages provoqués par des remontées d'air chaud et humide en provenance de Méditerranée, qui rencontrent les masses d'air froid venant du nord-ouest. D'habitude, ces épisodes méditerranéens se produisent en septembre-octobre, moment où la mer est la plus chaude, ce qui favorise une forte évaporation. Or, en ce moment, la Méditerranée est 3 à 5 degrés plus chaude que l’an dernier. Cette rencontre des masses d'air chaud avec les masses d'air froid vient se bloquer sur les principaux massifs (contreforts alpins, Cévennes notamment) qui forment un effet cuvette.......................
Aller plus loin sur : https://www.francetvinfo.fr/meteo/inondations/episodes-cevenols-ou-mediterraneens-medicane-ou-orage-en-v-quels-sont-ces-phenomenes-meteo_5311420.html
Un orage peut toujours être dangereux en un point donné, en raison de la puissance des phénomènes qu'il produit et de leur caractère aléatoire.
Les orages peuvent être violents et soudains et entraîner de graves conséquences.
La foudre est une décharge électrique intense qui peut tuer un homme ou un animal, calciner un arbre, causer des incendies ou endommager un aéronef.
Les pluies intenses qui accompagnent les orages peuvent causer des crues-éclairs dévastatrices. Un orage déverse fréquemment plus de 50 à 100 litres d'eau par mètre carré en quelques heures. En septembre 1992, 400 à 500 litres d'eau étaient tombés par mètre carré sur Vaison-la-Romaine.
La grêle (précipitations formées de petits morceaux de glace) peut dévaster en quelques minutes un vignoble ou un verger.
Le vent sous un cumulonimbus souffle par rafales violentes jusqu'à environ 140 km/h et change fréquemment de direction. Plus rarement, se crée sous la base du nuage un tourbillon de vent très dévastateur, la tornade. Les pilotes, même de gros avions, évitent de traverser des cumulonimbus : ils pourraient être soulevés de plusieurs centaines de mètres, puis brutalement rabattus dans ce qu'on appelle communément des " trous d'air ".
Connaître les bons gestes permet de se prémunir des dangers des orages.
Ne pas stationner sous un arbre isolé, ni sous un surplomb.
Éviter de manipuler tout conducteur d'électricité (eau qui ruisselle…).
S'asseoir par terre, car la foudre est attirée par tout ce qui dépasse (un arbre, un pic, ou un homme debout). Ne pas s'allonger ni s'appuyer contre une paroi.
S'isoler au maximum du sol au moyen de tout matériau isolant : rouleau de corde, sac de couchage ou sac à dos dont l'armature est posée sur le sol.
Éviter les arêtes et les sommets.
Si l'on est surpris sur un sommet, descendre le plus bas et le plus rapidement possible.
S'éloigner de tout objet métallique (piolets, crampons, mousquetons, pitons, bâtons télescopiques, pylônes, etc.).
Pour rester informés, consultez la carte de vigilance météorologique.
Pour aller plus loin : le site Pluies extrêmes, pour tout savoir sur les épisodes de pluies extrêmes depuis 1958 pour la métropole et 1965 pour l'outre-mer.
Aller plus loin : https://meteofrance.com/comprendre-la-meteo/orages/orages-quels-dangers-et-comment-sen-proteger
Selon France Info :
Alors que les phénomènes météorologiques extrêmes se multiplient, nombreux se demandent ce qu'il va advenir du futur, dans un monde en plein dérèglement climatique. Une inquiétude responsable de troubles d'éco-anxiété, particulièrement chez les plus jeunes.
Le constat de l'été 2022 est terrible : de violents incendies qui ravagent des milliers d'hectares, des cours d'eau et lacs à sec, et une agriculture menacée par la sécheresse. Les conséquences du dérèglement climatique sont bien là, et inquiètent pour les années à venir. "J'ai des petits-enfants, oui ça m'inquiète. Dans quel monde ils vont vivre ?", s'interroge une grand-mère. Les enfants et les petits-enfants, eux-mêmes se posent ces questions. "On voit les informations et qu'il y a plus de 100 communes sans eau. Pour nous, ça fait un peu peur", avoue un jeune adulte.
Une peur qui peut générer troubles du sommeil ou crises de panique s'appelle l'éco-anxiété...
En cas de fortes chaleurs, l’organisme est soumis à rude épreuve. Il faut bien connaître les risques pour la santé afin de tenter de se protéger des effets de la chaleur.
L'exposition à de fortes chaleurs constitue une agression pour l'organisme. C'est la transpiration qui permet au corps de maintenir sa température. Lorsque le corps ne contrôle plus sa température et qu'elle augmente rapidement, une personne peut être victime d'un « coup de chaleur ». Il peut être mortel.
Les nourrissons et les personnes déjà fragilisées (âgées, celles atteintes d'une maladie chronique) sont particulièrement vulnérables. Lors d'une canicule, elles risquent une déshydratation, l'aggravation de leur maladie chronique ou encore un coup de chaleur.
Les personnes en bonne santé (notamment les sportifs et travailleurs manuels exposés à la chaleur) ne sont cependant pas à l'abri si elles ne respectent pas quelques précautions élémentaires.
Les personnes âgées
À partir de 65 ans, le corps ne transpire pas assez pour pouvoir maintenir sa température. Il faut donc pallier ce manque en se mouillant régulièrement la peau, notamment le visage et les bras, sans oublier de boire régulièrement.
Les nourrissons, les sportifs et travailleurs manuels exposés à la chaleur
En cas de forte chaleur, le corps transpire trop et le stock d'eau s'épuise rapidement. Le corps n'a alors pas assez d'eau pour transpirer et maintenir sa température. Il faut donc renouveler l'eau du corps en buvant abondamment.
Les personnes atteintes de maladies chroniques
La chaleur aggrave leur maladie. Dans tous les cas, le meilleur moyen de ne pas être indisposé est de fuir la chaleur.
Pensez à emporter de l'eau et un brumisateur pendant les trajets en voiture.
Arrêtez-vous régulièrement pour vous reposer et vous rafraîchir.
Sur certaines aires d'autoroute, des fontaines à eau ou des zones de brumisation sont mises à votre disposition.
Si possible, décalez votre trajet aux heures les moins chaudes.
Ne jamais laisser une personne seule dans une voiture, surtout un enfant car la température dans l'habitacle peut augmenter très vite.
Consultez aussi les conseils de prévention, ainsi que les outils élaborés par le ministère chargé de la Santé et Santé publique France :
Cette année encore, la campagne de sensibilisation à destination des éco-plaisanciers s’appuie sur le soutien du Département de l’Hérault.
La campagne « Écogestes Méditerranée Occitanie » vise à sensibiliser les plaisanciers aux enjeux de préservation du milieu marin. L’objectif : convaincre le maximum d’usagers d’améliorer leurs pratiques à la fois en termes d’équipement et de comportement pour diminuer leur impact sur l’environnement. « Nous présentons une liste d’écogestes aux plaisanciers, et après avoir fait un diagnostic, ils peuvent s’engager sur une petite action à mettre en place sur leur bateau : ça peut-être par exemple utiliser des produits éco-labellisés à bord, veiller à avoir un système pour éviter les fuites d’hydrocarbure », nous explique Thomas Marchal, ambassadeur de la campagne Ecogestes Méditerranée.
La mer méditerranée abrite une grande diversité d’habitats, d’espèces animales et végétales (9% de la biodiversité marine mondiale) qu’il est important de préserver. La richesse de ces paysages attire chaque année des milliers de touristes : le littoral est donc un territoire dynamique où l’économie maritime occupe une place prépondérante. Thomas Marchal rajoute : « Le littoral héraultais est un véritable hotspot de biodiversité avec une richesse en faune et en flore très importante, et malheureusement très menacée.
Nous devons préserver les espèces vivant en mer méditerranée, dont 30% d’espèces endémiques : ce sont des espèces que nous ne retrouvons nulle autre part dans le monde ! »
Le Département de l’Hérault a conscience de l’impact environnemental de cette activité sur le milieu marin et s’engage à protéger la biodiversité en menant des actions en collaboration avec les associations CPIE bassin de Thau et Ecogestes Méditerranée.
Pour l’édition 2022 de cette campagne, des journées de sensibilisation sont prévues dans 5 ports de plaisance héraultais dont 3 appartiennent au Département (Bouzigues, Mèze, Vendres). Des formations sont parallèlement proposées aux professionnels du nautisme et du milieu marin.
Cette opération de sensibilisation s’inscrit dans les priorités départementales : la préservation du littoral. Le plan « Hérault Littoral » mis en place par le Département, vise à mieux prendre en compte la fragilité du littoral et son évolution repenser la vie au bord de la mer à travers plusieurs actions comme le concours d’architecture « habiter le littoral de demain » imaginé par des jeunes architectes. L’objectif est aussi de favoriser le nautisme responsable grâce à des actions semblables à la campagne « Écogestes Méditerranée Occitanie ».
Le Département apporte son aide en subventionnant cette initiative à hauteur de 13 000€, pour la troisième année consécutive. Il met aussi à contribution son bateau et deux agents des services des ports et des filières maritimes pendant 3 journées de sensibilisation. « Le bateau Hérault Littoral nous permet d’aborder les plaisanciers directement sur leurs emplacements de mouillage, sur l’étang de Thau et au Cap d’Agde, pour améliorer la portée de la campagne Ecogestes Méditerranée », Arthur Jocteur Monrozier, Chargé de mission, Service Ports et filières maritimes
Depuis 1983, Le Département assume pleinement les compétences de création, d’aménagement et de gestion des ports.
Il est en charge de la gestion de 8 ports Mixtes (pêche et plaisance) et professionnels (conchylicoles), dont 6 sont implantés autour de la lagune de Thau, les deux autres étant ceux du Grau d’Agde (avec sa Criée aux poissons) et à Vendres.
Info :
Ce sont plus de 45 millions d’euros qui ont été investis au cours des dix dernières années, avec plusieurs aménagements portuaires d’envergure pour permettre aux activités maritimes de se développer.
Dans son dernier rapport, l'Observatoire des services publics d'eau et d'assainissement montre une légère hausse du coût de l'eau potable au 1er janvier 2021, ainsi qu'une grande disparité des prix selon les régions. Les pertes dues aux fuites sur les réseaux restent stables et représentent près d'un milliard de mètres cubes à l'échelle nationale.
Mise en œuvre par l'Office français de la biodiversité (OFB), l'édition 2022 du rapport de l'Observatoire des services publics d'eau et d'assainissement dresse un panorama de l'organisation et de la performance des services publics d'eau et d'assainissement. Ce rapport, publié en ligne en juillet 2022, porte sur des données produites par les collectivités en 2020. Le rapport montre de fortes disparités des prix selon les régions (Lire la suite de l'article ).
ASSOCIATION Peau-Bleue : Connaître et faire connaître la vie aquatique
Créée en 1995, l'association scientifique et naturaliste Peau-Bleue réunit compétences, passions et énergies dans un objectif commun : mieux connaître - et faire connaître - l'extraordinaire diversité biologique et écologique des milieux aquatiques, marins ou d'eau douce. Peau-Bleue a développé plusieurs projets de science participative, ou citoyenne, et son expertise dans ce domaine est désormais reconnue.
Voyages Bio Sous-Marine - Depuis 2002, les voyages BSM offrent aux plongeurs amateurs la possibilité de participer à des études scientifiques en plongée. Ils ont aujourd'hui pris une nouvelle dimension, avec de véritables démarches de coopération et d'éco-volontariat scientifique. Parmi les programmes scientifiques lancés grâce aux voyages BSM, on peut en particulier citer le projet Fish Watch Mer Rouge, qui vise à décrire les peuplements de poissons littoraux, de la Mer Rouge au Golfe Arabo-Persique.
EnQuête d'Hippocampes - Initié en 2005, avec ses déclinaisons Hippo-ATLAS, Hippo-THAU et désormais Hippo-HABITAT, ce programme a pour objectif d'étudier ces étranges poissons que l'on sait menacés partout dans le monde, mais dont on connaît très mal l'écologie sur nos côtes.
Ce programme s'étend aujourd'hui aux syngnathes (poissons-aiguilles) qui appartiennent à la même famille, les Syngnathidés, et dont certaines espèces présentent des enjeux de préservation tout aussi cruciaux.
Tout est parti, en 2005, d'un constat : alors que les hippocampes étaient en voie de raréfaction à l'échelle du globe, qu'ils étaient surexploités pour la médecine chinoise, que leurs habitats souffraient de dégradations multiples, on ne savait alors pratiquement rien des hippocampes de nos côtes...
Le programme EnQuête d'Hippocampes a été lancé pour répondre à l'urgence d'étudier les hippocampes européens, d'estimer la fragilité de leurs populations, la vulnérabilité de leurs habitats, mais aussi à la nécessité de sensibiliser le public à leur préservation. Depuis, il a été étendu aux autres espèces de la famille des Syngnathidés : les syngnathes (ou poissons-aiguilles), dont certains sont sans doute plus vulnérables encore que les hippocampes.
Aujourd'hui, le programme EnQuête d'Hippocampes se décline en plusieurs projets :
• L'Hippo-ATLAS, enquête participative sur les hippocampes et syngnathes, qui s'adresse aux plongeurs, pêcheurs et naturalistes.
• Hippo-THAU, projet pilote de terrain, qui a pour objectif d'étudier in situ la population d'hippocampes du bassin de Thau (Languedoc). C'est en même temps une expérience de science participative, intégrant les enfants des écoles, les plongeurs et les professionnels de la lagune à l'étude des hippocampes, des syngnathes et de leur environnement. Le projet Hippo-THAU est aujourd'hui géré en partenariat avec le CPIE Bassin de Thau ; il a reçu le label "Observatoire Local de la Biodiversité" par l’Union Nationale des CPIE.
• Hippo-HABITAT, une approche permettant aux plongeurs ou apnéistes amateurs d'apporter des informations quantifiables sur l'habitat des hippocampes et syngnathes de nos côtes, en prenant des photos de leur environnement.
Tout savoir sur : https://www.peaubleue.org/index.php?lang=fr&fn=accueil