Montpellier agit au quotidien contre la pollution de l’air : résultats de l'étude ATMO Occitanie 2022
Ce volontarisme en matière de report modal vise à faire baisser la pollution atmosphérique, en plus des objectifs de sécurisation de l'espace public, d'apaisement de la ville et de réduction de la congestion automobile.
Le transport routier représente 78% des émissions de dioxyde d'azote (NO2).
Ces actions commencent à porter leurs fruits. En effet, ATMO Occitanie vient de publier ses résultats d’évaluation de la qualité de l’air sur Montpellier Méditerranée Métropole en 2022 et le nombre de personnes exposées chroniquement au seuil limite de dioxyde d'azote a été divisé par deux entre 2021 et 2022.
« Dans le cadre de son partenariat avec Montpellier Méditerranée Métropole, Atmo Occitanie évalue la qualité de l’air sur le fond urbain et à proximité de zones influencées par le trafic routier. La Métropole est particulièrement attentive aux émissions de ses transports puisqu’elles sont responsables à 78% des émissions d’oxydes d’azote.
Les résultats publiés aujourd’hui permettront ainsi à Montpellier Méditerranée Métropole de mieux appréhender cette thématique sur son territoire et notamment sur l’exposition aux oxydes d’azote. »
Dominique TILAK, Directrice Générale d'Atmo Occitanie
« Les alertes du GIEC et les recommandations sanitaires de l'OMS nous obligent. A Montpellier, nous répondons par le volontarisme : nous voulons démultiplier nos actions de décarbonation et de protection de la santé. La transformation engagée sur nos mobilités est un levier majeur de la transition écologique et solidaire de notre territoire.
Aujourd’hui, les résultats présentés par Atmo Occitanie sur l’impact de nos déplacements et les expositions au dioxyde d’azote NO2 confortent cette dynamique : faire deux fois plus ! »
Michaël DELAFOSSE
Circulation et qualité de l’air : le nombre de personnes exposées au seuil limite de dioxyde d'azote a été divisé par 2 entre 2021 et 2022
700 à 2 250 personnes exposées à un dépassement de la valeur limite en 2021 contre 350 à 1 300 personnes en 2022.
A titre de comparaison, en ce qui concerne la baisse des émissions de NO2, la diminution montpelliéraine est plus importante que dans d'autres villes de la Région.
Focus sur les mobilités
L’impact des mobilités est notamment mesuré par le NO2 et les transports sont à l’origine de 78% des émissions d’oxydes d’azote (NOx) sur le territoire métropolitain. Ainsi, s’agissant des mobilités :
- Les concentrations de dioxyde d’azote sont en baisse par rapport à 2021 : - 9% sur le fond urbain et - 13% à proximité du trafic ;
- Le nombre de personnes exposées au seuil de 40 microgrammes par mètre cube par an diminue, tout comme l’étendue des zones d’expositions.
Montpellier multiplie ses actions pour des transports "propres" et la baisse des émissions de polluants atmosphériques et gaz à effet de serre
Plusieurs engagements ont déjà vu le jour, d'autres actions se déploient :
- la gratuité des transports le week-end depuis septembre 2020, et tous les jours pour les moins de 18 ans et les plus de 65 ans depuis septembre 2021, en attendant la gratuité totale de l'ensemble du réseau pour les habitants de la Métropole le 21 décembre 2023,
- le Plan mobilités actives de 150 M€ pour favoriser le partage de la voirie au profit notamment de la marche et du vélo,
- l'aménagement de 235 km de vélolignes montpelliéraines,
- les différentes aides au vélo dont l'aide de 500 € à l'achat de vélo à assistance électrique pour favoriser le report modal pour les trajets domicile-travail,
- le service de covoiturage domicile-travail avec l'application Klaxit,
- la mise en service de 5 lignes de bustram,
- la création d'une cinquième ligne de tramway et le prolongement de la ligne 1 jusqu'à la gare TGV Sud de France.