La CCI Hérault et ses partenaires relancent le CIP
La CCI Hérault et ses partenaires relancent le CIP, Centre d’Information et de Prévention des difficultés des entreprises
Un temps mis à l’arrêt par la période de confinement, le Centre d’Information et de Prévention des difficultés est officiellement relancé ce jour aux côtés de nombreux partenaires.
Si les défaillances d’entreprises sont peu nombreuses jusqu’alors, cette période de rentrée reste sensible. Avec l’arrêt progressif des aides financières, du chômage partiel, le remboursement des PGE et charges reportées, c’est maintenant que l’impact sur les entreprises risque d’être important.
C’est dans ce contexte fragile que la CCI Hérault et ses partenaires ont décidé de relancer la cellule du CIP.
Au travers notamment des « Entretiens du Jeudi », des rendez-vous gratuits et confidentiels menés par un pool de partenaires regroupant expert-comptable, commissaire aux comptes, avocat et ancien juge du Tribunal de commerce.
Ces rendez-vous d’environ une heure permettent aux dirigeants d’être écoutés et orientés vers les dispositifs les plus adaptés à leur situation.
En dehors de ces rendez-vous, les entreprises sont prises en charge et orientées par un expert CCI en lien avec les partenaires bénévoles.
André Deljarry, Président de la CCI Hérault et Thierry Ducros, membre élu de la CCI, Président du CIP s’accordent sur la nécessité d’être prévoyant :
« Plus les difficultés sont prises en charge tôt, plus grandes sont les chances de les dépasser. Le CIP est un magnifique outil mis gratuitement à la disposition des entreprises mais il n’est efficace que s’il agit en prévention. Donc n’attendez pas, ne vous isolez pas, l’avenir d’une entreprise peut parfois basculer à quelques semaines près. Nous sommes là pour vous accompagner. »
A propos du CIP
Depuis sa création en 2012 par la Chambre de Commerce et d’Industrie de Montpellier, le CIP a accompagné 331entreprises.
En 2019 : 69% des entreprises reçues relevaient du Commerce et de l’Industrie, 26% de l’artisanat. 36% d’entre elles avait entre 2 et 5 ans d’ancienneté, 21% plus de 10 ans.
Pour 43% d’entre elles, le niveau de difficultés était considéré comme grave.