Chien de la casse, une histoire d’amitié à deux entrées : sur l’écran, celle d’une bande de copains d’un village typique de l’Occitanie ; sur le plateau de tournage, celle d’une nouvelle génération de réalisateurs et réalisatrices qu’unit la solidarité.
Sorti en salles le 19 avril, ce premier long métrage du Montpelliérain Jean-Baptiste Durand a déjà enregistré plus de 78 000 entrées. Un record doublé d’un autre : il collectionne les prix depuis le tout premier qu’il a reçu, celui du public, au Festival Premier plans d’Angers
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Tourné principalement au Pouget (Hérault) en novembre et décembre 2021, Chien de la casse, un film soutenu par la Région, met en scène Dog et Mirales, deux amis d’enfance, dont la relation sera mise à mal par l’arrivée au village d’une jeune fille, Elsa, avec qui le premier vivra une histoire d’amour. Rongé par la jalousie, Mirales devra se défaire de son passé pour grandir et trouver sa place dans la société.
(Photos : https://www.laregion.fr/Chien-de-la-casse-le-temps-des-copains )
Après avoir réalisé des courts-métrages de fiction (Il venait de Roumanie, Le Bal…) et un documentaire consacré à l’artiste Abdelkader Benchamma (Même les choses invisibles se cachent), Jean-Baptiste Durand montre avec Chien de la casse « comment vit cette majorité invisible que représentent les jeunes des villages ». « Je ne retrouvais pas dans le cinéma ce que j’avais moi-même vécu », explique celui qui a grandi à Montpeyroux (Hérault).
Des jeunes réalisateurs et réalisatrices dans l’entraide en Occitanie
Enfin, le montage du film a été confié à la Sétoise Perrine Bekaert, la monteuse de Fragile. « Nous nous apprécions et nous sommes copains », résume Jean-Baptiste Durand.
Comptant également dans ses rangs Martin Le Gall, Camille Pernin, Clara Petazzoni et Clémentine Carrié, cette nouvelle génération prend, en Occitanie, la relève de Jacques Mitsch, Laure Pradal, José Alcala…
Bon à savoir
Où voir le film : à Castres, au CGR du 19 au 25 juillet ; à Montpellier, cinéma Utopia du 21 au 23 juillet.
Une créativité stimulée par la politique volontariste de la Région
L’entente qui règne entre ces jeunes réalisateurs et réalisatrices stimule leur créativité que facilite la Région au travers de sa politique volontariste enclenchée depuis 2016, et notamment leFonds d’aide à la création audiovisuelle.
Aujourd’hui, la Région va plus loin. Elle amplifie son soutien aux industries culturelles et créatives (ICC) en lançant le plan Occitanie, ça tourne. Objectif : faire de l’Occitanie un leader européen des ICC. Ce nouveau plan s’inscrit ainsi dans la continuité d’une stratégie qui a déjà porté ses premiers fruits. À ce jour, l’Occitanie se classe en troisième position française pour la vitalité de sa filière audiovisuelle et cinéma, qui rassemble plus de 635 sociétés et près de 7 600 emplois.