En coopération avec un collectif d’associations et d’habitants du territoire, la Ville de Montpellier et Montpellier Méditerranée Métropole ont lancé ce samedi 28 janvier, la caisse alimentaire commune.
Cette expérimentation initiée par un collectif d'associations et d'habitants du territoire en coopération avec la Ville et la Métropole de Montpellier s'inscrit dans la lignée des engagements du bouclier social mis en place depuis 2020 par Michaël DELAFOSSE, Maire de Montpellier, Président de Montpellier Méditerranée Métropole qui consistent à faire de Montpellier, une ville bienveillante et solidaire avec chacun.
En effet, lutter contre la précarité alimentaire et permettre à tous d'avoir accès à une alimentation de qualité quels que soient ses moyens, soutenir la production locale et inventer un nouveau système solidaire, voilà les objectifs de cette expérimentation.
Zoom sur la caisse alimentaire commune, un expérimentation de citoyenneté alimentaire inspirée du principe de sécurité sociale de l’alimentation
Inspirée du principe de la solidarité alimentaire et de la sécurité sociale de l'alimentation, la Caisse alimentaire commune est un budget collectif issu de fonds publics et privés, et de contributions citoyennes.
Gérée par un collectif de citoyens, la caisse alimentaire commune permettra aux habitants de divers quartiers de la ville de Montpellier et de la Métropole de faire leurs achats alimentaires dans un circuit de distribution local et de qualité, en côtisant en fonction de leurs moyens et en recevant en fonction de leurs besoins.
Un dispositif de santé également qui permettra aux personnes les plus en difficulté de ne plus se rabattre uniquement sur une alimentation à bas prix.
Ce projet ambitieux est le résultat de la coopération entre acteurs du monde associatif, agricole, citoyens, institutions locales et financeurs. Il répond à de multiples objectifs au coeur de la transition agricole et alimentaire : permettre l'accès de toutes et tous à une alimentation de qualité, soutenir les paysans aux pratiques agroécologiques et les circuits de distribution équitables, et promouvoir la prise en main des enjeux alimentaires par les citoyens.
Un dispositif testé pendant un an par 400 participants.
Avec un budget annuel de 240 000€, le comité est composé en partie de personnes bénéficiaires de l'aide alimentaire mais pas seulement puisque l'intérêt est d'ouvrir l'expérience à un public mixte et de faire du comité, un lieu de rencontres et d'échanges où chacun est amené à contribuer en fonction de ses besoins. Pendant un an, 400 participants vont tester ce dispositif avant qu'il ne soit ensuite généralisé.