Excursion scolaire au hameau de Douch
Pour récompenser les élèves lauréats du Concours de la Résistance et de la Déportation, le Département a organisé une excursion pour découvrir le hameau de Douch, important lieu de mémoire.
Le vendredi 9 juin, les élèves lauréats du Concours national de la Résistance et de la Déportation se sont rendus au hameau de Douch (commune de Rosis), accompagnés par Marie-Pierre Pons, Vice-présidente déléguée à la culture et Jacqueline Markovic, Conseillère départementale du canton de Montpellier – Castelnau-le-Lez.
Le matin, les élèves se sont regroupés devant les stèles du maquis Bir-Hakeim, du hameau de Douch pour une cérémonie avec le dépôt d’une gerbe par Marie-Pierre Pons, Vice-présidente déléguée à la culture, et Jacqueline Markovic, Conseillère départementale du canton de Montpellier – Castelnau-le-Lez, la levée des couleurs et une brève intervention des bénévoles du Souvenir français de Saint-Chinian pour évoquer le cadre particulier de cet événement.
À midi, Jacques Bonnet est venu témoigner auprès des élèves sur l’école durant la Seconde Guerre mondiale, la Résistance et ses souvenirs du maquis Bir-Hakeim à Douch en 1943. Après son intervention, la délégation du Souvenir français de Saint-Chinian a présenté les armes des maquisards aux élèves de collège et lycée.
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Un lieu emblématique de la Résistance
Dans ses Mémoires de guerre, le général de Gaulle accorde une place particulière aux combats qui se produisent dans le hameau de Douch, en bordure de la commune de Rosis. « Le 10 septembre 1943, à Douch dans l’Hérault, écrit-il, se déroule un combat en règle qui semble une sorte de signal ». Il s’agit du premier affrontement d’un maquis contre les Allemands. Un groupe de jeunes « réfractaires », appartenant au maquis Bir-Hakeim, était installé dans le secteur depuis la fin du mois d’août. Environ 400 militaires les attaquent le 10 septembre. Deux jeunes français tombent sous les balles nazies, quatre sont prisonniers et fusillés à Toulouse quelques semaines plus tard, tandis que sept ou huit soldats allemands périssent dans les montagnes héraultaises.