Salon de l'écologie 2019 à la fac des sciences
→ ECOLO'TECH, le congrès scientifique des innovations en écologie, se tiendra le jeudi 7 novembre 2019 de 8h30 à 17h à la MSH SUD, Site Saint-Charles 2 de l'Université Paul Valéry Montpellier 3.
Sa vocation ? Réunir les organisations professionnelles publiques ou privées, les faire découvrir aux étudiants et sensibiliser le grand public aux enjeux actuels de l’écologie.
11ème édition du salon de l'écologie à Montpellier. Du 31 octobre au 7 novembre à la Faculté des sciences de Montpellier.
L'ÉVÉNEMENT EST PLACÉ SOUS LE THÈME DU RÉ-ENSAUVAGEMENT EN EUROPE.
Le congrès scientifique Ecolo’Tech est le rendez-vous sur les innovations technologiques et méthodologiques en écologie, pour les chercheurs, enseignants, ingénieurs, techniciens et étudiants issus d’organismes publics, de collectivités territoriales, d’associations d’universités et d’entreprises. Cette année, il se déroulera le Jeudi 7 novembre 2019 toute la journée à la MSH SUD, site St Charles 2 de l'Université Paul Valéry Montpellier 3, l’occasion pour les professionnels de l’écologie de rester à la pointe de leur domaine et de valoriser leurs travaux auprès d’un public expert.
Le programme est disponible ici : https://www.salon-ecologie.com/programme-ecolotech/
Les Sessions 2019 :
1 : Ré-ensauvagement : quelles conséquences (risques et bienfaits) pour la société et les écosystèmes ?
Avec des propositions attendues assises sur des études scientifiques portant sur les processus écologiques mis en jeu et leurs conséquences. Les propositions pourront porter sur les risques pour la sécurité, la santé et les activités socioéconomiques (agriculture, élevage, pêche…), les impacts des activités humaines sur le retour de la nature sauvage (sanitaire, fréquentation…), l’intérêt pour les services rendus, le bien être, le développement touristique, l’éducation, la perception de la nature, les conflits d’usage, l’auto-régulation des écosystèmes, etc.
2 : Ré-ensauvagement : quelles contraintes, quelles méthodes ?
Avec des propositions attendues sur l’ingénierie, technique et méthodologique, de restauration des populations, d’espèces, de milieux et d’écosystèmes visant à conserver ou restaurer des dynamiques et des fonctionnements propres aux espaces sauvages. Les propositions pourront porter sur les politiques publiques (agriculture, sanitaire, biodiversité…), les contraintes juridiques, l’ingénierie écologique, les retours d’expérience, le fonctionnement/création de réserves de vie sauvage, la restauration écologique, la réintroduction d’espèces, les surfaces nécessaires, le suivi des populations, l’éducation, solutions basées sur la nature, etc.
Contexte :
Les grandes avancées scientifiques et sociétales ont souvent été le fruit d’inventions conceptuelles mais aussi d’innovations technologiques et méthodologiques. Le microscope a permis d’étudier les micro-organismes, l’IRM a révolutionné l’imagerie médicale et l’informatique est en train de bouleverser l’analyse des données. Toutes les sciences ont bénéficié d’avancées déterminantes issues de l’innovation et de collaborations avec les technologies d’autres sciences.
L’écologie scientifique ne fait pas exception. Elle est à l’aube d’un extraordinaire décollage du fait de l’intégration des nouvelles technologies de l’ADN, de nouveaux outils de détection, de la modélisation ou encore de techniques de traitement d’images et de sons. L’innovation n’est pas seulement technique ; de nouveaux procédés et services émergent de collaborations entre des disciplines scientifiques et acteurs professionnels autrefois cloisonnés, comme les sciences humaines et l’écologie, ou les bureaux d’études et les laboratoires de la recherche publique. Tous ces progrès technologiques et méthodologiques amènent à réinventer constamment les biens et services produits par l’ensemble de la filière professionnelle de l’ingénierie écologique.
Objectif :
A la jonction des trois défis sociétaux portés par l’I-site MUSE – nourrir, protéger et soigner –, ce congrès interdisciplinaire est organisé en partenariat avec les LabEx CeMEB et Numev et la MSH-Sud en tant que vitrine des dernières innovations en sciences du vivant, sciences des systèmes et sciences humaines et sociales. L’objectif est de favoriser, autour de l’écologie, la diffusion des innovations issues de différentes disciplines et la mise en relation de professionnels issus de laboratoires de recherche, de bureaux d’études, de collectivités territoriales, d’établissements publics, d’associations, ou d’entreprises. Cette diversité d’intervenants a pour but de favoriser un dialogue professionnel décloisonné en vue d’envisager et de développer des partenariats constructifs entre le monde de la recherche et les autres acteurs socio-économiques de l’écologie.