Intempéries exceptionnelles en Europe centrale


Selon Météo FranceArbres, Paysage Orageux

Liée à la dépression Boris, un épisode pluvieux durable aux dimensions inédites finit de toucher une large partie de l’Europe centrale. 

 
Que s'est-il passé ?

Depuis jeudi, la dépression Boris a donné des cumuls de pluie considérables sur une large partie de l’Europe centrale. Ces cumuls parfois records sont aussi exceptionnels par leur extension géographique. L’Autriche, la République Tchèque et une partie Sud-Ouest de la Pologne ont été particulièrement touchées. 

De très vastes zones ont enregistré des cumuls de plusieurs centaines de litres d’eau par mètre carrés, parfois 400 litres par mètre carré en quelques jours. À titre d’exemple, à Saint-Pölten, en Basse Autriche, il est tombé 421 L/m² en 4 jours seulement, ce qui dépasse tout ce qui a été mesuré en n’importe quel mois entier depuis le début des mesures en 1894, et même plus élevé que le cumul de l’automne le plus pluvieux, tout cela en quatre jours. Des records de pluie en 72 h ou en 96 h sont également largement battus en République Tchèque, parfois d’un facteur trois. En moyenne montagne, des hauteurs de neige dépassant largement le mètre ont été observées.

Ces très forts cumuls de pluie ont entraîné la crue de nombreuses rivières à grande échelle, causant des destructions majeures. 

Comment la dépression s’est-elle formée ?

Boris s’est formé au sud des Alpes jeudi, vers le Golfe de Gênes. Elle est une des conséquences de la coulée d’air polaire remarquable pour la saison sur l’Europe de l’Ouest ; dans ces situations il est relativement classique d’observer la formation d’une dépression sous le vent des Alpes, dans le nord de l’Italie.

Parallèlement, une vaste goutte froide s’est détachée de la coulée d’air polaire initiale, en restant piégée ensuite dans les hautes pressions, tournant sur elle-même comme une toupie folle. Le couple goutte froide/dépression s’est ensuite déplacé en Europe centrale vendredi et est resté relativement stationnaire depuis. Ce système dépressionnaire s’accompagnait de deux fronts actifs, un front froid et un front chaud rejeté en altitude.

Comment l’expliquer ?

Boris est une dépression un peu particulière, dont les caractéristiques sont toutefois connues. Contrairement aux dépressions classiques qui se déplacent généralement d’ouest en est, ce type de dépressions se déplace du sud-ouest vers le nord-est, affectant des régions comme l’Italie du nord, la Suisse, l’Autriche, la Hongrie, l’Allemagne et parfois même la Pologne. Une telle configuration implique une forte alimentation humide méditerranéenne qui remonte vers l'Europe Centrale avec du soulèvement. C’est-à-dire que l’air chaud et humide tend à s’élever au-dessus de l’air froid de basse couche ; ces processus créent généralement des précipitations intenses et durables. Cette configuration n’est pas la plus fréquente, mais elle est connue pour entraîner des pluies soutenues et durables, donc potentiellement problématiques. 

Infographie

Pourquoi autant de pluie ?

Cette cyclogénèse sur la Méditerranée est intervenue dans un contexte de mer très chaude. La mer Méditerranée et la mer Noire contribuent à nourrir une masse d’air chaud et humide.

Les très importants contrastes de températures en Europe la semaine dernière, découlant de la descente d’air polaire, ont créé des conditions propices à la création de systèmes pluvieux actifs avec des différences de températures considérables à l’échelle de l’Europe. La Russie battait des records mensuels de chaleur par exemple, tandis que des records mensuels de températures maximales basse étaient battus en Autriche, sous la pluie. 

Dans ce type de dépression, des effets de “barrage” par blocage du flux humide sur le versant nord du relief, notamment de l’est des Alpes

Enfin ce redoutable système a acquis une certaine stationnarité puisque le goutte froide d’altitude qui l’entretenait, restait bloquée sur l’Europe centrale, prise au piège par la présence de hautes pressions à la fois en France et à la fois en Russie…

Quelle est l'évolution prévue ? sur : https://meteofrance.com/actualites-et-dossiers/actualites/intemperies-exceptionnelles-en-europe-centrale

Brocante - les conseils d'un pro

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LA PASSION DE LA DÉCOUVERTE

Pourquoi ce titre : la passion de la découverte ? Parce que la découverte est une passion tout comme la chine, tout comme la collection. Parce que chiner c'est conjuguer le passé au présent, ressusciter un objet endormi, répondre à la question du poète : objets inanimés vous avez bien une âme. Parce que chiner, c'est agir de manière écologique.

LES CHINEURS : UNE GRANDE FAMILLE

Amateurs ou professionnels, chineurs ou collectionneurs, tous ont un point commun, la passion. Chaque semaine vous irez avec eux chiner dans les foires et les marchés aux puces, dans les brocantes et les salons, les braderies et les vide-greniers, dans toute la France et même au-delà. Et bientôt, sans vous connaître, vous vous reconnaîtrez comme faisant partie de la même famille.

LA CHINE : UNE ÉCOLE DE PATIENCE

Chiner ce n'est pas aller en famille dans un magasin, pour y acheter un secrétaire de 1,12 m de large, afin qu'il trouve exactement sa place entre la cheminée et la fenêtre du salon.
Ce n'est pas aller chercher dans le vide-greniers qui se tiendra le samedi suivant, au coin de la rue, la série complète des boîtes Banania pour égayer une étagère de la cuisine ; même si vous avez lu la veille, dans un magazine de décoration, gue les objets publicitaires sont à la mode.
Dans les deux cas, vous risqueriez de vous exposer à une désagréable déconvenue car chiner, ce n'est pas trouver, à coup sûr, un meuble ou un objet des siècles passés, comme on achète un article vu dans un catalogue ou sur une publicité. Au contraire, la chine est une preuve, et non pas une épreuve, de patience et de pugnacité, comparable à celle d'un chercheur ou d'un explorateur. Et plus l'objet sera ancien, fragile, délicat, plus il sera rare mais plus la trouvaille prendra pour son découvreur une valeur inestimable. 
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