Le Département lance des parcours mémoriels pour célébrer la liberté


Le Département de l’Hérault se mobilise pour marier histoire et découverte avec la mise en place de nouveaux parcours mémoriels au cœur de paysages remarquables. Ces itinéraires, conçus pour célébrer le 80ème anniversaire de la Libération en 2024, offrent une immersion unique dans les événements marquants de la Seconde Guerre mondiale.

En 2024, l’Hérault commémore le 80ème anniversaire de la Libération, rappelant une histoire marquée par l’occupation allemande à partir de novembre 1942. Au cœur de ce territoire, des maquis se sont organisés pour résister à l'envahisseur, souvent dissimulés dans des sites naturels et pittoresques, de la bande littorale aux hauts cantons. Ces nouveaux parcours touristiques permettent de découvrir ces lieux de mémoire où courage et sacrifice ont forgé les valeurs de liberté qui fondent notre société actuelle.

Dès cet été, les visiteurs pourront explorer le premier itinéraire dédié au maquis Bir-Hakeim, qui a opéré dès août 1943 depuis Douch, sous le mont Caroux, et a joué un rôle clé dans la libération de Montpellier le 23 août 1944. Ce parcours permet de revivre les combats héroïques et parfois tragiques de ces résistants, dans des décors où nature et histoire se croisent.

Le Département propose des cartes détaillant ces itinéraires historiques, ainsi que des informations pratiques sur la mobilité, l’hébergement et la restauration. De nombreux liens permettent d’approfondir l’approche historique grâce à des références vers des sites institutionnels et mémoriels.

https://www.herault-tourisme.com/fr/decouvrir/culture-et-patrimoine/la-resistance-dans-lherault/

À partir de 2025, l’offre s’étoffera avec de nouveaux parcours consacrés à d’autres maquis et événements marquants de la Seconde Guerre mondiale dans l’Hérault. Cette initiative invite les visiteurs à conjuguer réflexion sur l’histoire et exploration de paysages enchanteurs, dans un département à la fois divers et singulier, où passé et présent se rencontrent.

 

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LA PASSION DE LA DÉCOUVERTE

Pourquoi ce titre : la passion de la découverte ? Parce que la découverte est une passion tout comme la chine, tout comme la collection. Parce que chiner c'est conjuguer le passé au présent, ressusciter un objet endormi, répondre à la question du poète : objets inanimés vous avez bien une âme. Parce que chiner, c'est agir de manière écologique.

LES CHINEURS : UNE GRANDE FAMILLE

Amateurs ou professionnels, chineurs ou collectionneurs, tous ont un point commun, la passion. Chaque semaine vous irez avec eux chiner dans les foires et les marchés aux puces, dans les brocantes et les salons, les braderies et les vide-greniers, dans toute la France et même au-delà. Et bientôt, sans vous connaître, vous vous reconnaîtrez comme faisant partie de la même famille.

LA CHINE : UNE ÉCOLE DE PATIENCE

Chiner ce n'est pas aller en famille dans un magasin, pour y acheter un secrétaire de 1,12 m de large, afin qu'il trouve exactement sa place entre la cheminée et la fenêtre du salon.
Ce n'est pas aller chercher dans le vide-greniers qui se tiendra le samedi suivant, au coin de la rue, la série complète des boîtes Banania pour égayer une étagère de la cuisine ; même si vous avez lu la veille, dans un magazine de décoration, gue les objets publicitaires sont à la mode.
Dans les deux cas, vous risqueriez de vous exposer à une désagréable déconvenue car chiner, ce n'est pas trouver, à coup sûr, un meuble ou un objet des siècles passés, comme on achète un article vu dans un catalogue ou sur une publicité. Au contraire, la chine est une preuve, et non pas une épreuve, de patience et de pugnacité, comparable à celle d'un chercheur ou d'un explorateur. Et plus l'objet sera ancien, fragile, délicat, plus il sera rare mais plus la trouvaille prendra pour son découvreur une valeur inestimable. 
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