Inauguration du Conchylitour : découvrez le dernier concept innovant du Département!
Kléber Mesquida, Président du Département, (à gauche), Laurent Arcella, Secrétaire général du CRCM, Yvon Pellet, Vice-Président délégué à l’économie agricole et à l’aménagement rural, Jean-Louis Gély, Vice-Président délégué au tourisme et à l’économie.
Le conchylitour vise à faire découvrir au public la conchyliculture, méconnue mais vitale pour notre littoral héraultais. Il valorise nos ressources naturelles, les circuits courts et les pratiques respectueuses de l'environnement." Kléber Mesquida, Président du Département
A son lancement ce jeudi 18 juillet, 21 mas de dégustation ont signé la charte du Conchylitour.
Ces mas partenaires s’engagent donc dans une démarche de proposer une expérience immersive aux visiteurs, où ils partageront leur savoir-faire et feront découvrir leurs produits.
les 21 mas qui signent la charte
"Aujourd’hui, dans le cadre de l’Œnotour, nous sommes à 130 caveaux-étapes. Les producteurs nous ont fait confiance et ont compris l’intérêt de valoriser leur activité. Ici, ce sont déjà 21 mas qui ont signé la charte pour l’attrait du territoire et la valorisation du terroir », Kléber Mesquida.
Accessibles à tous les publics, le Conchylitour prendra la forme de différents parcours ponctués d’arrêts dans des mas de dégustation qui dévoileront les coulisses de leur activité : démonstrations de techniques d’élevage et de récolte, visites guidées, ateliers pratiques et dégustations de produits frais.
La Conchyliculture c’est l’élevage des coquillages, principalement d’huîtres et de moules. Ancrée dans l’histoire et l’économie locale de l’Hérault, le Département de l’Hérault avait pour volonté de la mettre en lumière à travers une démarche durable, valorisant les savoir-faire des producteurs tout en préservant l’environnement et la biodiversité.
En s’engageant dans la charte avec le Département de l’Hérault, les mas partenaires pourront bénéficier d’infrastructures, d’une signalétique spécifique et d’un accompagnement vers les labels qualité accueil et vélo.
"Aujourd’hui, dans le cadre de l’Œnotour, nous sommes à 130 caveaux-étapes. Les producteurs nous ont fait confiance et ont compris l’intérêt de valoriser leur activité. Ici, ce sont déjà 21 mas qui ont signé la charte pour l’attrait du territoire et la valorisation du terroir ". Kléber Mesquida
Zoom sur Hérault Littoral : entre dynamisme économique et engagement environnemental
Le Département joue donc un rôle clé dans le domaine de la conchyliculture et plus généralement dans le soutien aux filières maritimes et l’aménagement du littoral.
Il soutient directement le Comité régional de Conchyliculture de Méditerranée à hauteur de 52 850 € depuis 5 ans et est signataire du 1er contrat de filière conchylicole 2021-2023 où sa participation s’élève à 1,4 M€.
En résumé, il s'engage à préserver le foncier conchylicole, à valoriser les produits et à promouvoir le tourisme des zones de production, tout en soutenant la filière lors des crises.
"L’étang de Thau c’est un attrait pour le territoire, donc on a souhaité valoriser les activités, la production, les professionnels autour. Premier département conchylicole de Méditerranée, l'Hérault compte 450 entreprises dédiées à cette activité dont 4000 emplois. ", Kléber Mesquida
Toutes les infos sur le site
Dans sa stratégie globale Hérault Littoral, le Département renouvelle sa compétence portuaire en développant et en adaptant des ports départementaux :
- 3 ports professionnels conchylicoles : le Barrou à Sète, le Mourre-Blanc à Mèze et les Mazets à Marseillan qui représentent 206 entreprises pour 650 emplois directs, 6 000 tonnes d’huîtres et 3 000 tonnes de moules produites (soit 90 % de la production régionale).
- 4 ports mixtes : Bouzigues, Mèze Ville, Marseillan Tabarka et Chichoulet à Vendres. Ils comptent 900 anneaux et ont une politique forte en matière environnementale (3 sur 4 sont labellisés « Ports Propres » et « Actifs en biodiversité » et sont équipés de dispositifs de nurseries pour poissons).
- 1 port de pêche : Le Grau d’Agde accueille 8 chalutiers, 2 thoniers et 18 petits métiers. Sa criée modernisée organise la vente d’environ 1100 tonnes de poissons par an auprès d’une centaine d’acheteurs français et étrangers pour une valeur d’environ 7M€.