La Région Occitanie vote l’acte I du contrat de filière viticole : « Pour une viticulture compétitive, rémunératrice et résiliente à horizon 2035 »


Réunis en assemblée plénière ce jeudi 11 juillet 2024sous la présidence de Carole Delga, les élus régionaux ont adopté l’acte I du nouveau contrat de filière viticole, fruit d’une réflexion collective associant l’ensemble des professionnels de la viticulture. Ce dernier prévoit notamment l’affectation d’une enveloppe régionale complémentaire de 5M€ dédiée à la filière, et le lancement d’un nouveau dispositif pour identifier et accompagner des territoires viticoles pilotes désireux de s’engager dans une stratégie d’adaptation au changement climatique et de résilience économique.

 

« 1er vignoble de France en volume, la viticulture d’Occitanie doit affirmer sa position de leader national et européen. Face à une situation économique et climatique difficile, l’heure est à l’unité d’action avec les professionnels sur l’ensemble du territoire pour apporter une réponse que je souhaite ambitieuse. L’adaptation de nos vignobles face au changement climatique, aux mutations des marchés et de la consommation est le défi majeur de cette décennie et relève de notre responsabilité collective.La Région a depuis plusieurs années pris en compte les enjeux de la filière viticole, en déployant et renforçant une véritable stratégie régionale d’appui à son développement et sa transformation. Nous agissons déjà à plusieurs niveaux : renouvellement des générations avec la foncière agricole, innovation variétale avec le plan de déploiement des cépages résistants, transition agroécologique avec les contrats agriculture durable... sans oublier notre marque Sud de France-l’Occitanie, véritable outil de développement économique. Depuis 2016, plus de 10 M€ de la Région sont ainsi apportés chaque année aux acteurs de la filière viticole. Face aux enjeux et dans un contexte inédit, la Région souhaite avec l’Acte I de ce contrat porter avec la filière une stratégie pour la viticulture d’Occitanie et renforcer son accompagnement de ce secteur en mutation. Ce travail collectif va se poursuivre et dès décembre, nous compléterons avec l’Acte II comprenant une quinzaine d’actions concrètes et opérationnelles. »a déclaré la présidente de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée Carole Delga à cette occasion.

 

Depuis début 2023 et sous la coordination et l’animation de la Chambre Régionale d’Agriculture Occitanie, la Région et la filière se mobilisent afin de construire et partager une vision commune à l’horizon 2035.Cette réflexion collective se concrétise aujourd’hui avec l’adoption de l’Acte I du contrat de filière viticole« pour une viticulture compétitive, rémunératrice et résiliente à horizon 2035 ».

 

4 défis stratégiques ont ainsi été définis, auxquels la Région souscrit pleinement :

> Augmenter la résilience des entreprises face au changementclimatique et autres aléas

> Créer plus de valeur ajoutée dans la filière pour faire vivre deshommes et des femmes aux entreprises ancrées dans les territoires

>Soutenir l’adéquation offre-demande des différents marchés envin, spiritueux et autres produits dérivés

> Contribuer à atténuer le changement climatique et sesconséquences

 

La Région contribue activement dès à présent au déploiement de ce contrat de filière et à la mise en œuvre de ces actions, en affectant une enveloppe spécifique de 5M€ qui vient s’ajouter au soutien régional volontariste déjà à l’œuvre en faveur de la filière.

 

Suite à l’adoption de cet Acte I, une phase concertée pour l’élaboration et le déploiement d’actions régionales ambitieuses et opérationnelles va être lancée. Ce travail collectif devra aboutir à une quinzaine d’actions nouvelles, qui seront soumises au vote des élus régionaux lors de la présentation de l’Acte II en décembre.Vignobles, Paysage, Viticulture, Lilas

 

Sans attendre, la Région a souhaité lancer dès à présent une démarche d’identification et d’accompagnement de territoires pilotes en région,désireux d’expérimenter et mettre en œuvre une stratégie concertée d’adaptation et derésilience au changement climatique ainsi qu’à son environnement économique (compétitivité,adéquation produits/marchés…).

 

5 projets pilotes seront sélectionnés à l’échelle de la région et accompagnés financièrement selon le niveau de réflexion déjà engagé sur le territoire : de l’émergence du projet,la construction de la stratégie d’adaptation au déploiement des actions. Chaque territoire pourra recevoir une aide régionale allant jusqu’à 100 000€.

 

Le poids de la filière viticole en Occitanie :

 

> Le vignoble d’Occitanie, étendu sur plus de 270 000 ha, est le premier vignoble mondial enproduction sous signe de qualité (AOP et IGP)

> 1èrerégion viticole au niveau national, le vignoble d’Occitanie pèse, à lui seul, 1/3 de la production française et 6% de la production mondiale

> 1ère région viticole exportatrice en volume.

 

Avec plus de 126 000 emplois de l’amont à l’aval et 3,9 milliards d’€ de chiffre d’affaires généré, la filière viticole est un des piliers del’agriculture en Occitanie, vecteur économique direct et indirect de richesses implantées dansles territoires, en faisant la 1ère économie de la région.

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LA PASSION DE LA DÉCOUVERTE

Pourquoi ce titre : la passion de la découverte ? Parce que la découverte est une passion tout comme la chine, tout comme la collection. Parce que chiner c'est conjuguer le passé au présent, ressusciter un objet endormi, répondre à la question du poète : objets inanimés vous avez bien une âme. Parce que chiner, c'est agir de manière écologique.

LES CHINEURS : UNE GRANDE FAMILLE

Amateurs ou professionnels, chineurs ou collectionneurs, tous ont un point commun, la passion. Chaque semaine vous irez avec eux chiner dans les foires et les marchés aux puces, dans les brocantes et les salons, les braderies et les vide-greniers, dans toute la France et même au-delà. Et bientôt, sans vous connaître, vous vous reconnaîtrez comme faisant partie de la même famille.

LA CHINE : UNE ÉCOLE DE PATIENCE

Chiner ce n'est pas aller en famille dans un magasin, pour y acheter un secrétaire de 1,12 m de large, afin qu'il trouve exactement sa place entre la cheminée et la fenêtre du salon.
Ce n'est pas aller chercher dans le vide-greniers qui se tiendra le samedi suivant, au coin de la rue, la série complète des boîtes Banania pour égayer une étagère de la cuisine ; même si vous avez lu la veille, dans un magazine de décoration, gue les objets publicitaires sont à la mode.
Dans les deux cas, vous risqueriez de vous exposer à une désagréable déconvenue car chiner, ce n'est pas trouver, à coup sûr, un meuble ou un objet des siècles passés, comme on achète un article vu dans un catalogue ou sur une publicité. Au contraire, la chine est une preuve, et non pas une épreuve, de patience et de pugnacité, comparable à celle d'un chercheur ou d'un explorateur. Et plus l'objet sera ancien, fragile, délicat, plus il sera rare mais plus la trouvaille prendra pour son découvreur une valeur inestimable. 
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