Le gouvernement actuel n'est pas encore démissionnaire, Emmanuel Macron ayant demandé à Gabriel Attal de poursuivre son travail le temps que les partis bâtissent des "compromis". Néanmoins, dans les faits, ses pouvoirs sont limités.
Selon France Info
Une situation inédite qui bouscule la Ve République. Près d'une semaine après le second tour des élections législatives, dimanche 7 juillet, et alors que le camp présidentiel n'est arrivé qu'en deuxième position, la France n'a toujours pas de nouveau gouvernement.
Cette situation pourrait même durer un certain temps. Dans une lettre publiée dans la presse locale, jeudi, Emmanuel Macron a dit vouloir "laisser un peu de temps aux forces politiques pour bâtir [d]es compromis". La gauche, qui a obtenu le plus de sièges au sein de la nouvelle Assemblée, mais pas la majorité absolue, réclame la nomination d'un Premier ministre issu Nouveau Front populaire (NFP). La droite et une partie des macronistes rejettent de leur côté tout gouvernement qui inclurait La France insoumise (LFI), membre du NFP.
Dès lors, le gouvernement de Gabriel Attal reste pour le moment en place. Le Premier ministre a beau avoir remis sa démission au président lundi, celle-ci a été refusée par le chef de l'Etat pour "assurer la stabilité du pays". Un choix inhabituel, alors que l'usage républicainveut que le Premier ministre démissionne après les législatives.
Le gouvernement actuel "est de plein exercice", mais...
La décision du chef de l'Etat n'est pour autant pas contraire à la Constitution. L'article 8, qui encadre le rôle de Premier ministre, ne donne aucun délai spécifique au président pour mettre fin au mandat de son chef de gouvernement............