Un copropriétaire peut-il accéder à toutes les parties communes de son immeuble ?

 

Cour, Copropriétés, Appartements, Jardin

Monsieur N, copropriétaire et habitant au rez-de-chaussée d’un immeuble, demande au syndicat des copropriétaires que lui soient délivrés le badge et le code d’accès à la cage de l’escalier principal. Face au refus de sa demande, il assigne le syndicat de copropriété devant les juridictions.

Les juges du fond comme la cour d’appel rejettent la demande de M. N aux motifs qu’il ne participe pas aux charges de l’escalier principal et qu’il n’a aucun intérêt objectif à l'utiliser puisqu’il accède à son appartement par une porte donnant sur l’escalier de service. La Cour de cassation est alors saisie.

Dans quelle mesure M. N est-il en droit de réclamer ce droit d’accès ?

Service-Public.fr vous répond :

Le principe qui s'applique dans ce cas est celui de la liberté d’accès des copropriétaires aux parties communes et résulte de la loi du 10 juillet 1965 qui fixe le statut de la copropriété des immeubles bâtis.

Une seule exception à ce principe concerne les parties communes « spéciales » ou dites « à usage exclusif ». En effet, le règlement de copropriété peut prévoir que certaines parties communes soient affectées à l’usage ou à l’utilité exclusifs d’un lot de copropriété. En pratique, cet usage exclusif concerne certaines parties communes attenantes à un lot (par exemple : balcon, terrasse, jardin, cours, combles, couloir).

Dans le cas de M. N, la Cour de cassation relève que la cour d’appel n’a pas constaté que, selon le règlement de copropriété, la cage de l’escalier principal constituait une partie commune spéciale sur laquelle M. N. n’avait aucun droit. Elle casse donc l’arrêt de la cour d’appel et renvoie l’affaire devant elle afin qu’elle détermine si le règlement de copropriété désigne la partie de l’immeuble concernée comme une partie commune spéciale ou non.

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LA PASSION DE LA DÉCOUVERTE

Pourquoi ce titre : la passion de la découverte ? Parce que la découverte est une passion tout comme la chine, tout comme la collection. Parce que chiner c'est conjuguer le passé au présent, ressusciter un objet endormi, répondre à la question du poète : objets inanimés vous avez bien une âme. Parce que chiner, c'est agir de manière écologique.

LES CHINEURS : UNE GRANDE FAMILLE

Amateurs ou professionnels, chineurs ou collectionneurs, tous ont un point commun, la passion. Chaque semaine vous irez avec eux chiner dans les foires et les marchés aux puces, dans les brocantes et les salons, les braderies et les vide-greniers, dans toute la France et même au-delà. Et bientôt, sans vous connaître, vous vous reconnaîtrez comme faisant partie de la même famille.

LA CHINE : UNE ÉCOLE DE PATIENCE

Chiner ce n'est pas aller en famille dans un magasin, pour y acheter un secrétaire de 1,12 m de large, afin qu'il trouve exactement sa place entre la cheminée et la fenêtre du salon.
Ce n'est pas aller chercher dans le vide-greniers qui se tiendra le samedi suivant, au coin de la rue, la série complète des boîtes Banania pour égayer une étagère de la cuisine ; même si vous avez lu la veille, dans un magazine de décoration, gue les objets publicitaires sont à la mode.
Dans les deux cas, vous risqueriez de vous exposer à une désagréable déconvenue car chiner, ce n'est pas trouver, à coup sûr, un meuble ou un objet des siècles passés, comme on achète un article vu dans un catalogue ou sur une publicité. Au contraire, la chine est une preuve, et non pas une épreuve, de patience et de pugnacité, comparable à celle d'un chercheur ou d'un explorateur. Et plus l'objet sera ancien, fragile, délicat, plus il sera rare mais plus la trouvaille prendra pour son découvreur une valeur inestimable. 
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