Donner de la visibilité à de l'invisible, tel est le challenge relevé par cette journée mondiale d'origine canadienne, célébrée depuis quelques années déjà*.
Mais qu'est-ce que le travail invisible ?
Si vous cherchez quelque chose de louche, de glauque, de honteux... vous n'y êtes pas du tout !
On parle habituellement du travail invisible dans le cadre familial avec le travail des mères de familles, essentiel et pourtant toujours aussi méconnu. Son qualificatif d'invisible lui vient du fait que sa valeur n’est pas reconnue ni comptabilisée dans les comptes nationaux comme par exemple le PIB (produit intérieur brut).
D'après l'association canadienne Afeas à l'origine de cette réflexion, on estimait déjà, en 1995, à 11 000 milliards de dollars américains la valeur annuelle du travail invisible et non rémunéré des femmes à travers le monde (source ONU).
Une journée pour donner de la visibilité
Difficile de changer le cours des choses en la matière... espérons tout de même qu'une telle journée permettra à tous de mieux comprendre et apprécier la valeur de ce travail "invisible".
* la date retenue par l'Afeas est en principe le premier mardi de chaque mois d'avril. Ce qui fait que pour 2023 la journée est célébrée le 4 avril