Violences sexuelles : témoignages "tardifs", dénonciations en cascade... Des psychologues expliquent comment s'opère le "déclic" des victimes
Les victimes de violences sexuelles sortent parfois du silence des années après les faits, au point qu'il arrive que le délai de prescription soit dépassé. Ces témoignages sur le tard font régulièrement polémique, mais trouvent leur explication dans des mécanismes psychiques et psychologiques.
Selon France Infos
L'exemple le plus récent de la remise en question d'un témoignage sur des violences sexuelles remonte à quelques jours seulement. Sur RTL, samedi 10 février, Anny Duperey assure se méfier des "chasses aux sorcières tardives". Prise de parole en réaction au témoignage de Judith Godrèche deux jours plus tôt, sur France Inter, après avoir porté plainte pour viols sur mineure contre les réalisateurs Benoît Jacquot et Jacques Doillon.
Les faits remontent à la fin des années 80, Judith Godrèche a 14 ans quand elle entretient une relation avec Benoît Jacquot, 40 ans à l'époque. Six ans "d'emprise", dénonce l'actrice, qui explique avoir croisé le chemin de Jacques Doillon sur le tournage d'un film à la même période. Tournage pendant lequel elle l'accuse, lui aussi, de violences sexuelles...
Plus de 30 ans se sont écoulés depuis, et c'est à l'occasion de la sortie de sa série Icon of French Cinema.................. Poursuivre : https://www.francetvinfo.fr/societe/harcelement-sexuel/violences-sexuelles-temoignages-tardifs-denonciations-en-cascade-des-psychologues-expliquent-comment-s-opere-le-declic-des-victimes_6367534.html