Pouvoir d'achat : qui sont les gagnants et les perdants du quinquennat Macron ?
ECRYPTAGE. Si les mesures socio-fiscales mises en place durant ces cinq dernières années ont globalement profité aux actifs et aux plus riches, c'est moins le cas pour les plus modestes et les retraités.
A trois mois de la présidentielle, le pouvoir d'achat est l'une des principales préoccupations des Français...
et donc des candidats, qui multiplient les annonces. S'il n'est pas officiellement lancé dans la course à sa réélection, l'entourage d'Emmanuel Macron met en avant l'action du président de la République. En effet, depuis 2017, le pouvoir d'achat a plus progressé que durant les deux précédents quinquennats, grâce à la croissance et aux mesures sociales et fiscales. Mais tous les ménages n'en ont pas profité.Selon une étude de la direction générale du Trésor, qui dépend du ministère de l'Economie, le revenu brut disponible des ménages aura progressé de 8% entre 2017 et 2022 et leur pouvoir d'achat (qui tient compte notamment de la composition des ménages) "entre 4 et 6%".
La croissance économique sur la période et les créations d'emplois expliquent environ les deux tiers de cette progression, tandis que le tiers restant est attribué aux mesures sociales et fiscales entrées en vigueur sous le quinquennat. C'est sur les catégories ayant le plus profité de ces mesures sociales et fiscales que se focalise le débat entre gagnants et perdants de la présidence d'Emmanuel Macron.
Les actifs privilégiés